Titre : Revue internationale des produits coloniaux
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1939-04-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343784169
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 01 avril 1939 01 avril 1939
Description : 1939/04/01 (A14,N160)-1939/04/30. 1939/04/01 (A14,N160)-1939/04/30.
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Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6463789x
Source : CIRAD, 2012-231858
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
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- SOMMAIRE
- .......... Page(s) .......... 119
- .......... Page(s) .......... 122
- .......... Page(s) .......... 125
- .......... Page(s) .......... 127
- .......... Page(s) .......... 130
- Méthode de fabrication des Jus d'Ananas
Agence Economique de l'A. O. F. - Fumure de l Ananas. - Cueillette des Ananas. - Le problème de l'emballage pour les jus d'Ananas. - L'emploi de l'acétylène pour favoriser la floraison de l'Ananas. - Réunion du Comité Français de l'Ananas du 19 février 1939 - La politique d'encouragement et de soutien aux pro- De nos correspondants. duits coloniaux. - Production et Vente des j'us d'Ananas.
De nos correspondants. - A travers le Monde: Brésil. - Inde Française. - Indes Anglaises. - Japon. - Natal
De nos correspondants. - Blibliographie.
De nos correspondants.
REVUE INTERNATIONALE DES PRODUITS COLONIAUX 139
dans l'eau; ils ne laissent sur le filtre que des résidus relativement indifférents à
l' œil et au palais, alors que le filtrat, de couleur agréable, possède aussi tout
l'arôme du fruit.
Sans aucun doute, une telle distinction a été faite d'une manière tout à fait
empirique, au hasard des réactions du public; mais il se trouve aussi que les jus
troubles perdraient une part très considérable de leur valeur alimentaire s'ils
étaient débarrassés des matières solides qu'ils renferment.
Il est immédiatement évident que la préparation de ces deux types de jus de
fruits pose certains problèmes opposés; dans un cas. en effet, il faut séparer entiè-
rement les matières insolubles; dans l'autre, il faut, au contraire, non seulement
les conserver, mais, autant que possible, les garder en suspension.
Dans le premier cas, on a recours à la décantation, que l'on obtient souvent
grâce à un entreposage plus ou moins long à basse température, ou à la centrifu-
gation, puis toujours à la filtration pour laquelle on fait appel à diverses matières
filtrantes (terre d'infusoires, fibres d'amiante, fibres cellulosiques, etc.).
Dans le deuxième cas, on s'adresse au contraire à des tamis très serrés au
travers desquels on force la pulpe, ou même à des homogénéiseurs ayant pour but
de fragmenter finement les matières solides.
Ces questions d'ordre mécanique mises à part, le premier problème qui se pose
lorsqu'on veut conserver un jus de fruits est d'y empêcher le développement des
microorganismes; à cet effet, on a recours principalement à trois méthodes : l'addi-
tion de produits antiseptiques, la stérilisation par filtration, la stérilisation par la
chaleur (pasteurisation). Les produits antiseptiques, à l'exception de l'anhydride
sulfureux, sont à juste titre interdits en France; à l'étranger leur emploi est limité
et soumis à une réglementation sévère dans la plupart des pays. On les utilise
d'ailleurs de moins en moins pour les produits de qualité, que l'on s'efforce de
préserver autant que possible dans leur état naturel, sans l'addition d'aucune ma-
tière étrangère. La stérilisation par filtration, pour laquelle on fait appel à des
filtres en fibres d'amiante qui retiennent tous les corps microbiens, ne peut évidem-
ment pas s'appliquer aux jus troubles; elle est d'un emploi délicat, car elle impose
la nécessité d'une asepsie absolue dans la mise en boîtes ou en flacons et la stérili-
sation préalable de ceux-ci; enfin, elle n'élimine pas les enzymes et doit donc
être associée, dans certains cas, à une pasteurisation. Seule la stérilisation par la
chaleur peut donc se prêter à un emploi général, et c'est effectivement cette mé-
thode qui est la plus répandue. Nous limiterons donc notre étude aux techniques
les plus récentes faisant appel à la chaleur comme agent de conservation.
Les recherches des dernières années ont montré l'importance primordiale qu'il
faut attacher aux points suivants : l'élimination de l'air, la suppression de tout
contact avec des appareils en cuivre ou en fer, l'inactivation de certaines enzymes.
L'air agit par l'oxygène qu'il renferme, et sa présence entraîne divers phénomènes
d oxydation, qui se manifestent par des altérations plus ou moins rapides de l' arome
et de la couleur du produit; d'autre part, il provoque la destruction de la vitamine
C. Le fer et le cuivre agissent surtout comme catalyseurs d'oxydation, et l'on sait
que des quantités relativement faibles de cuivre suffisent à détruire rapidement
l'acide ascorbique; de plus, ces métaux peuvent donner lieu à des modifications
indésirables des caractères organoleptiques. Quant aux enzymes, on a pu prouver
qu'elles sont dans plusieurs cas la cause d'un manque de stabilité de certains jw
dans l'eau; ils ne laissent sur le filtre que des résidus relativement indifférents à
l' œil et au palais, alors que le filtrat, de couleur agréable, possède aussi tout
l'arôme du fruit.
Sans aucun doute, une telle distinction a été faite d'une manière tout à fait
empirique, au hasard des réactions du public; mais il se trouve aussi que les jus
troubles perdraient une part très considérable de leur valeur alimentaire s'ils
étaient débarrassés des matières solides qu'ils renferment.
Il est immédiatement évident que la préparation de ces deux types de jus de
fruits pose certains problèmes opposés; dans un cas. en effet, il faut séparer entiè-
rement les matières insolubles; dans l'autre, il faut, au contraire, non seulement
les conserver, mais, autant que possible, les garder en suspension.
Dans le premier cas, on a recours à la décantation, que l'on obtient souvent
grâce à un entreposage plus ou moins long à basse température, ou à la centrifu-
gation, puis toujours à la filtration pour laquelle on fait appel à diverses matières
filtrantes (terre d'infusoires, fibres d'amiante, fibres cellulosiques, etc.).
Dans le deuxième cas, on s'adresse au contraire à des tamis très serrés au
travers desquels on force la pulpe, ou même à des homogénéiseurs ayant pour but
de fragmenter finement les matières solides.
Ces questions d'ordre mécanique mises à part, le premier problème qui se pose
lorsqu'on veut conserver un jus de fruits est d'y empêcher le développement des
microorganismes; à cet effet, on a recours principalement à trois méthodes : l'addi-
tion de produits antiseptiques, la stérilisation par filtration, la stérilisation par la
chaleur (pasteurisation). Les produits antiseptiques, à l'exception de l'anhydride
sulfureux, sont à juste titre interdits en France; à l'étranger leur emploi est limité
et soumis à une réglementation sévère dans la plupart des pays. On les utilise
d'ailleurs de moins en moins pour les produits de qualité, que l'on s'efforce de
préserver autant que possible dans leur état naturel, sans l'addition d'aucune ma-
tière étrangère. La stérilisation par filtration, pour laquelle on fait appel à des
filtres en fibres d'amiante qui retiennent tous les corps microbiens, ne peut évidem-
ment pas s'appliquer aux jus troubles; elle est d'un emploi délicat, car elle impose
la nécessité d'une asepsie absolue dans la mise en boîtes ou en flacons et la stérili-
sation préalable de ceux-ci; enfin, elle n'élimine pas les enzymes et doit donc
être associée, dans certains cas, à une pasteurisation. Seule la stérilisation par la
chaleur peut donc se prêter à un emploi général, et c'est effectivement cette mé-
thode qui est la plus répandue. Nous limiterons donc notre étude aux techniques
les plus récentes faisant appel à la chaleur comme agent de conservation.
Les recherches des dernières années ont montré l'importance primordiale qu'il
faut attacher aux points suivants : l'élimination de l'air, la suppression de tout
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d oxydation, qui se manifestent par des altérations plus ou moins rapides de l' arome
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que des quantités relativement faibles de cuivre suffisent à détruire rapidement
l'acide ascorbique; de plus, ces métaux peuvent donner lieu à des modifications
indésirables des caractères organoleptiques. Quant aux enzymes, on a pu prouver
qu'elles sont dans plusieurs cas la cause d'un manque de stabilité de certains jw
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