Titre : Revue internationale des produits coloniaux
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1939-03-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343784169
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 7259 Nombre total de vues : 7259
Description : 01 mars 1939 01 mars 1939
Description : 1939/03/01 (A14,N159)-1939/03/31. 1939/03/01 (A14,N159)-1939/03/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6463788h
Source : CIRAD, 2012-231858
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
REVUE INTERNATIONALE DES PRODUITS COLONIAUX 87
TABLEAU III
Enumération des essences congolaises convenant aux principaux usages du bois
Bois de menui- Bois j menuiserie Bois de Bois
serie, de panneau- Bois d'œuvre de fine d'ébénisterie Parqueterie décoration divers
tage et de cons- haute résistance fine" d ebémstene Parquetene décoration divers
truction et d ameublement
Limba clair, Kambala Tshimaye Mubangu Wenge Fuma
noir, bariolé Ditshipi Lifaki Bosasa (Diambi) Mubangu
Mukulungu Tshibudimbu Mukulungu Lusamba
1 Bosasa (Diambi) Corail
Tshibudimbu
Les reproches faits aux bois congolais
L'introduction de ces bois nouveaux sur les divers marchés a rencontré évi-
demment de rudes obstacles, elle s'est heurtée à la méfiance, à la routine, à de
puissants intérêts opposés à leur expansion, parfois aussi à la calomnie.
Les arguments qu'on invoque encore pour justifier l' abstention de leur emploi,
sont en ordre principal, au nombre de trois.
Aux bois d'œuvre, on reproche leur trop grande dureté.
Ces bois sont en effet plus durs, plus résistants à l'outil que les bois courants
dont le prototype est le chêne, mais il suffit d'approprier l' outillage à la nature
de ces bois pour supprimer toute difficulté dans leur mise en œuvre.
On incrimine certains de se laisser attaquer par les insectes. On ne saurait nier
que les bois du Congo peuvent se piquer, mais ce défaut leur est-il propre ?
d'autres, parmi ceux dont l'usage est plus répandu, ne le présentent-ils pas aussi ?
A vrai dire, les progrès réalisés dans les exploitations des grandes Sociétés
forestières congolaises sont tels qu'elles ne livrent plus à présent que des bois
parfaitement sains et exempts de toute trace d'attaque de vers ou d'insectes.
Il est toutefois bien évident que cette présentation correcte ne suffit pas plus
pour les bois congolais que pour les autres à les mettre définitivement à l'abri de
ces attaques et il incombe à ceux qui les emploient de prendre ensuite les précau-
tions habituelles pour les en préserver.
On a fait grief à divers bois du Congo belge de donner une sciure irritant les
muqueuses de ceux qui les travaillent. Le cas, bien qu'assez rare, s'est en effet
produit avec un petit nombre d'essences et probablement avec certains sujets de
ces essences. Il est, du reste, fort aisé de se prémunir contre cet inconvénient de
peu de gravité,
On a, autrefois, adressé bien d'autres reproches aux bois congolais : sciage
incorrect, approvisionnement insuffisant, mauvais conditionnement, mais ainsi qu'on
l'a déjà dit, les principaux exploitants convenablement équipés, livrent maintenant
des produits parfaits et ces reproches sont tombés.
TABLEAU III
Enumération des essences congolaises convenant aux principaux usages du bois
Bois de menui- Bois j menuiserie Bois de Bois
serie, de panneau- Bois d'œuvre de fine d'ébénisterie Parqueterie décoration divers
tage et de cons- haute résistance fine" d ebémstene Parquetene décoration divers
truction et d ameublement
Limba clair, Kambala Tshimaye Mubangu Wenge Fuma
noir, bariolé Ditshipi Lifaki Bosasa (Diambi) Mubangu
Mukulungu Tshibudimbu Mukulungu Lusamba
1 Bosasa (Diambi) Corail
Tshibudimbu
Les reproches faits aux bois congolais
L'introduction de ces bois nouveaux sur les divers marchés a rencontré évi-
demment de rudes obstacles, elle s'est heurtée à la méfiance, à la routine, à de
puissants intérêts opposés à leur expansion, parfois aussi à la calomnie.
Les arguments qu'on invoque encore pour justifier l' abstention de leur emploi,
sont en ordre principal, au nombre de trois.
Aux bois d'œuvre, on reproche leur trop grande dureté.
Ces bois sont en effet plus durs, plus résistants à l'outil que les bois courants
dont le prototype est le chêne, mais il suffit d'approprier l' outillage à la nature
de ces bois pour supprimer toute difficulté dans leur mise en œuvre.
On incrimine certains de se laisser attaquer par les insectes. On ne saurait nier
que les bois du Congo peuvent se piquer, mais ce défaut leur est-il propre ?
d'autres, parmi ceux dont l'usage est plus répandu, ne le présentent-ils pas aussi ?
A vrai dire, les progrès réalisés dans les exploitations des grandes Sociétés
forestières congolaises sont tels qu'elles ne livrent plus à présent que des bois
parfaitement sains et exempts de toute trace d'attaque de vers ou d'insectes.
Il est toutefois bien évident que cette présentation correcte ne suffit pas plus
pour les bois congolais que pour les autres à les mettre définitivement à l'abri de
ces attaques et il incombe à ceux qui les emploient de prendre ensuite les précau-
tions habituelles pour les en préserver.
On a fait grief à divers bois du Congo belge de donner une sciure irritant les
muqueuses de ceux qui les travaillent. Le cas, bien qu'assez rare, s'est en effet
produit avec un petit nombre d'essences et probablement avec certains sujets de
ces essences. Il est, du reste, fort aisé de se prémunir contre cet inconvénient de
peu de gravité,
On a, autrefois, adressé bien d'autres reproches aux bois congolais : sciage
incorrect, approvisionnement insuffisant, mauvais conditionnement, mais ainsi qu'on
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