Titre : Bulletin de l'Agence générale des colonies
Auteur : Agence économique des territoires africains sous mandat. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Melun)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1931-03-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb42445178p
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 23647 Nombre total de vues : 23647
Description : 01 mars 1931 01 mars 1931
Description : 1931/03/01 (A24,N265)-1931/03/31. 1931/03/01 (A24,N265)-1931/03/31.
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Description : Appartient à l’ensemble documentaire : RfnHisg1 Appartient à l’ensemble documentaire : RfnHisg1
Description : Collection numérique : Bibliothèque Francophone... Collection numérique : Bibliothèque Francophone Numérique
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6463459r
Source : CIRAD, 2012-231802
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/01/2013
ÉTUDES GÉNÉRALES 389
D'abord une mesure fiscale de cette nature n'ira pas sans *
soulever de la part des multiples industries intéressées, des
protestations dont les pouvoirs publics ne sauraient laisser de
tenir compte.
Puis, pour que la restriction indiquée quant aux usages de
l'ivoire porte l'effet cherché, il faudrait qu'elle soit prise
simultanément pour toutes les nations chez lesquelles il existe
l'industrie de l'ivoirerie. Or, une telle conjoncture n'est guère
vraisemblable. La mesure, si par impossible elle était prise,
affectant notre pays seul, aurait pour résultat immédiat de le
priver d'une industrie importante, au profit de ses concurrents
étrangers, lesquels deviendraient les fournisseurs de notre
marché.
Le but de protection que nous poursuivons ocrait donc
manqué, mais nous aurions anéanti, tout en lésant gravement de
gros et très respectables intérêts particuliers, un compartiment
non dénué d'importance de notre activité productrice.
Tassons, maintenant, à la domestication.
La démonstration de la possibilité de la domestication de
l'éléphant africain n'est pas à faire: elle est admise. Ne faudrait-il
que cet exemple : un éléphant servant aux promenades, au
Jardin zoologique de Londres, est un animal africain.' L'honorable
rapporteur regrette que l'effort accompli dans cette voie par nos
colonies se soit borné, exception faite de quelques cas éphémères
9 et sans portée, de domestication privée, à l'insertion , d'un3
clause accordant quelques hectares do propriété, aux concession-
naires congolais, par tête d'éléphant dressé. Cette clause est
demeurée lettre morte : un tel résultat surprend peu. Les
Compagnies et les colons ont eu, — qui saurait les en blâmer, —
le sonci du bénéfice immédiat, et la préoccupation de vivre,
d'abord. L'expérience, de longue haleinr" et les aléas que
présentait la domestication de l'éléphant, entreprise sur une
certaine échelle, les eût seulement tentés peut-être, si les
subventions du Gouvernement les avaient secondées. Or, l'impé-
cuniosité de l'Afrique équatoriale, impécuniosité attestée jusqu'à
l'heure actuelle par le défaut, dans cette colonie, des
aménagements les plus élémentaires, suffit à expliquer pourquoi
son Gouvernement s'est refusé à entrer dans cette voie, en
faveur d'une initiative considérée, à tort ou à raison, comme
somptuaire, aux yeux de nombre de personnalités coloniales.
Aussi bien, la fin de non-recevoir obstinément opposée par les
D'abord une mesure fiscale de cette nature n'ira pas sans *
soulever de la part des multiples industries intéressées, des
protestations dont les pouvoirs publics ne sauraient laisser de
tenir compte.
Puis, pour que la restriction indiquée quant aux usages de
l'ivoire porte l'effet cherché, il faudrait qu'elle soit prise
simultanément pour toutes les nations chez lesquelles il existe
l'industrie de l'ivoirerie. Or, une telle conjoncture n'est guère
vraisemblable. La mesure, si par impossible elle était prise,
affectant notre pays seul, aurait pour résultat immédiat de le
priver d'une industrie importante, au profit de ses concurrents
étrangers, lesquels deviendraient les fournisseurs de notre
marché.
Le but de protection que nous poursuivons ocrait donc
manqué, mais nous aurions anéanti, tout en lésant gravement de
gros et très respectables intérêts particuliers, un compartiment
non dénué d'importance de notre activité productrice.
Tassons, maintenant, à la domestication.
La démonstration de la possibilité de la domestication de
l'éléphant africain n'est pas à faire: elle est admise. Ne faudrait-il
que cet exemple : un éléphant servant aux promenades, au
Jardin zoologique de Londres, est un animal africain.' L'honorable
rapporteur regrette que l'effort accompli dans cette voie par nos
colonies se soit borné, exception faite de quelques cas éphémères
9 et sans portée, de domestication privée, à l'insertion , d'un3
clause accordant quelques hectares do propriété, aux concession-
naires congolais, par tête d'éléphant dressé. Cette clause est
demeurée lettre morte : un tel résultat surprend peu. Les
Compagnies et les colons ont eu, — qui saurait les en blâmer, —
le sonci du bénéfice immédiat, et la préoccupation de vivre,
d'abord. L'expérience, de longue haleinr" et les aléas que
présentait la domestication de l'éléphant, entreprise sur une
certaine échelle, les eût seulement tentés peut-être, si les
subventions du Gouvernement les avaient secondées. Or, l'impé-
cuniosité de l'Afrique équatoriale, impécuniosité attestée jusqu'à
l'heure actuelle par le défaut, dans cette colonie, des
aménagements les plus élémentaires, suffit à expliquer pourquoi
son Gouvernement s'est refusé à entrer dans cette voie, en
faveur d'une initiative considérée, à tort ou à raison, comme
somptuaire, aux yeux de nombre de personnalités coloniales.
Aussi bien, la fin de non-recevoir obstinément opposée par les
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