Titre : Bulletin de l'Agence générale des colonies
Auteur : Agence économique des territoires africains sous mandat. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Melun)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1931-01-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb42445178p
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 23647 Nombre total de vues : 23647
Description : 01 janvier 1931 01 janvier 1931
Description : 1931/01/01 (A24,N263)-1931/01/31. 1931/01/01 (A24,N263)-1931/01/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Appartient à l’ensemble documentaire : RfnHisg1 Appartient à l’ensemble documentaire : RfnHisg1
Description : Collection numérique : Bibliothèque Francophone... Collection numérique : Bibliothèque Francophone Numérique
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6463457x
Source : CIRAD, 2012-231802
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/01/2013
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ÉTUDES GÉNÉRALES - 57
Usages. — Convient pour la menuiserie légère et la menuiserie :
d'intérieur, la moulure, la caisserie soignée, la gainerie, la
carrosserie, l'ébénisterie bon marché, la tournerie, la brosserie, les
carcasses de meubles et.de pianos etc.
Le Bahia peut être obtenu en très grandes quantités (de 40 à 50.000 t..
annuellement), surtout à la Côte d'Ivoire. Les exploitants hésitent
cependant à en envoyer des lots importants en France, car le bois
s'échauffe facilement tant qu'il n'est pas débité et la vente est, de
ce fait, fort difficile.
Étant donné les quantités qui peuvent être fournies et le prix de
revient assez faible de cette essence, dont il existe d'importants
peuplements notamment dans le voisinage des lagunes de la Côte d'Ivoire
et du réseau fluvial du Cameroun, il y aurait avantage, semble-t-il,
à installer dans ces colonies des usines pour débiter le bois sur place
en planches de diverses épaisseurs et notamment en voliges de
16 mm. prêtes à être moulurées. On pourrait même débiter exclu-
sivement en plateaux ou madriers que l'on refendrait ensuite en
France. L'avantage seraif d'avoir des pièces plus faciles à manier et
moins sujettes au gauchissement en cours de transport.
Le bois devrait être séché avant expédition. :
Ce travail de débitage ne peut-guère être entrepris pour l'instant
à la Côte d'Ivoire, en l'absence de port pour l'embarquement rapide
des bois sciés. Il n'en est pas de même au Cameroun où les
exploitants de cette dernière colonie ne devraient pas hésiter à
monter, pour tous les Bahias et autres bois tendres présentant les
mêmes inconvénients, des usines de débitage à proximité de
Daoula ou en communication avec ce port. C'est la seule façon pour
eux de développer réellement leur industrie.
Commerce. — Les importations de Bahia sont très peu
développées pour les raisons ci-dessus indiquées. Les lots sains qui
arrivent sur le marché sont surtout recherchés pour la
moulure.
On pourrait peut-être remédier partiellement au défaut signalé
de mauvaise conservation de bois en" grume, en, abattant exclusi- N
vement en saison sèche et en vieille lune, en immergeant aussitôt
les rondins, en les expédiant rapidement et en les débitant dès leur
réception en Europe. L'importation sous cette forme resterait
néanmoins aléatoire.
Usages. — Convient pour la menuiserie légère et la menuiserie :
d'intérieur, la moulure, la caisserie soignée, la gainerie, la
carrosserie, l'ébénisterie bon marché, la tournerie, la brosserie, les
carcasses de meubles et.de pianos etc.
Le Bahia peut être obtenu en très grandes quantités (de 40 à 50.000 t..
annuellement), surtout à la Côte d'Ivoire. Les exploitants hésitent
cependant à en envoyer des lots importants en France, car le bois
s'échauffe facilement tant qu'il n'est pas débité et la vente est, de
ce fait, fort difficile.
Étant donné les quantités qui peuvent être fournies et le prix de
revient assez faible de cette essence, dont il existe d'importants
peuplements notamment dans le voisinage des lagunes de la Côte d'Ivoire
et du réseau fluvial du Cameroun, il y aurait avantage, semble-t-il,
à installer dans ces colonies des usines pour débiter le bois sur place
en planches de diverses épaisseurs et notamment en voliges de
16 mm. prêtes à être moulurées. On pourrait même débiter exclu-
sivement en plateaux ou madriers que l'on refendrait ensuite en
France. L'avantage seraif d'avoir des pièces plus faciles à manier et
moins sujettes au gauchissement en cours de transport.
Le bois devrait être séché avant expédition. :
Ce travail de débitage ne peut-guère être entrepris pour l'instant
à la Côte d'Ivoire, en l'absence de port pour l'embarquement rapide
des bois sciés. Il n'en est pas de même au Cameroun où les
exploitants de cette dernière colonie ne devraient pas hésiter à
monter, pour tous les Bahias et autres bois tendres présentant les
mêmes inconvénients, des usines de débitage à proximité de
Daoula ou en communication avec ce port. C'est la seule façon pour
eux de développer réellement leur industrie.
Commerce. — Les importations de Bahia sont très peu
développées pour les raisons ci-dessus indiquées. Les lots sains qui
arrivent sur le marché sont surtout recherchés pour la
moulure.
On pourrait peut-être remédier partiellement au défaut signalé
de mauvaise conservation de bois en" grume, en, abattant exclusi- N
vement en saison sèche et en vieille lune, en immergeant aussitôt
les rondins, en les expédiant rapidement et en les débitant dès leur
réception en Europe. L'importation sous cette forme resterait
néanmoins aléatoire.
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