Titre : L'Agronomie coloniale : bulletin mensuel du Jardin colonial
Auteur : Jardin d'agronomie tropicale (Paris). Auteur du texte
Auteur : Institut national d'agronomie de la France d'outre-mer (Nogent-sur-Marne, Val-de-Marne). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des colonies. Auteur du texte
Éditeur : É. Larose (Paris)
Éditeur : Impr. nationaleImpr. nationale (Paris)
Date d'édition : 1938-08-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34351154x
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 10290 Nombre total de vues : 10290
Description : 01 août 1938 01 août 1938
Description : 1938/08/01 (A27,N248)-1938/08/31. 1938/08/01 (A27,N248)-1938/08/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k64631871
Source : CIRAD, 2012-231851
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
58 BIBLIOGRAPHIE.
Les celluloses industriellement blanchissables ont été obtenues avec un régime
de cuisson :
Pression : 6 kilogr./cm'2 (164° C).
Soude : 25 p. 100 par rapport au bois écorcé abs. sec.
Concentration : 70 Baumé.
Durée : six à neuf heures suivant le bois.
La consommation de soude a été de 2 1 à 2 2 p. 100 par rapport au bois écorcé
absolument sec.
Le rendement en pâte écrue est de 40 p. 100 environ.
La consommation en chlore actif est de 6 à 8 p. 100 par rapport à la pâte écrue
absolument sèche.
Le rendement en pâte blanchie est de 38 p. 100 environ. Celudu Tremble étant
de 40 p. 100 et n'exigeant que 3,5 p. 100 de chlore actif.
Les essais physiques, chimiques et micrographiques montrent que les celluloses
coloniales valent celles de tremble et sont nettement supérieures à celles de châ-
taignier. Les fibres sont courtes; quelques-unes de ces celluloses sont légèrement
plus longues que celles de tremble.
La longueur de rupture de la cellulose de tremble et de celle de châtaignier,
engraissées à 3a° Schopper-Riegler est respectivement de 5.800 et de 3.860 mè-
tres; les celluloses coloniales, au mêm degré d'engraissement ont une longueur de
rupture qui varie entre 3.200 et 6.000 mètres. Elles peuvent donc être utilisées
dans la fabrication des papiers fins au même titre que les celluloses de nos feuillus
indigènes.
Les celluloses écrues engraissées à 38° Schopper sont beaucoup plus solides :
leur longueur de rupture varie entre 5.000 et 8.845 mètres, celle du tremble écru
étant de 7.700. Ces celluloses coloniales écrues conviendraient donc à la fabrication
des papiers d'emballage et des cartons utilisables sur place ; dans ce cas, on pourrait
se contenter d'un lessivage plus modéré, consommant seulement 18 p. 100 de soude
environ et le rendement s'élèverait à 5o p. 100.
L'auteur a regretté de n'avoir pu aborder l'obtention de la pâte brune et de la
pâte mécanique, dont la première surtout, présenterait un vif intérêt.
En résumé cette importante contribution à. la connaissance de nos ressources
coloniales aura, nous l'espérons, l'avantage de lier la mise en valeur des colonies
à la papeterie, à l'industrie plastique et à la défense nationale.
L. VIDAL.
Les celluloses industriellement blanchissables ont été obtenues avec un régime
de cuisson :
Pression : 6 kilogr./cm'2 (164° C).
Soude : 25 p. 100 par rapport au bois écorcé abs. sec.
Concentration : 70 Baumé.
Durée : six à neuf heures suivant le bois.
La consommation de soude a été de 2 1 à 2 2 p. 100 par rapport au bois écorcé
absolument sec.
Le rendement en pâte écrue est de 40 p. 100 environ.
La consommation en chlore actif est de 6 à 8 p. 100 par rapport à la pâte écrue
absolument sèche.
Le rendement en pâte blanchie est de 38 p. 100 environ. Celudu Tremble étant
de 40 p. 100 et n'exigeant que 3,5 p. 100 de chlore actif.
Les essais physiques, chimiques et micrographiques montrent que les celluloses
coloniales valent celles de tremble et sont nettement supérieures à celles de châ-
taignier. Les fibres sont courtes; quelques-unes de ces celluloses sont légèrement
plus longues que celles de tremble.
La longueur de rupture de la cellulose de tremble et de celle de châtaignier,
engraissées à 3a° Schopper-Riegler est respectivement de 5.800 et de 3.860 mè-
tres; les celluloses coloniales, au mêm degré d'engraissement ont une longueur de
rupture qui varie entre 3.200 et 6.000 mètres. Elles peuvent donc être utilisées
dans la fabrication des papiers fins au même titre que les celluloses de nos feuillus
indigènes.
Les celluloses écrues engraissées à 38° Schopper sont beaucoup plus solides :
leur longueur de rupture varie entre 5.000 et 8.845 mètres, celle du tremble écru
étant de 7.700. Ces celluloses coloniales écrues conviendraient donc à la fabrication
des papiers d'emballage et des cartons utilisables sur place ; dans ce cas, on pourrait
se contenter d'un lessivage plus modéré, consommant seulement 18 p. 100 de soude
environ et le rendement s'élèverait à 5o p. 100.
L'auteur a regretté de n'avoir pu aborder l'obtention de la pâte brune et de la
pâte mécanique, dont la première surtout, présenterait un vif intérêt.
En résumé cette importante contribution à. la connaissance de nos ressources
coloniales aura, nous l'espérons, l'avantage de lier la mise en valeur des colonies
à la papeterie, à l'industrie plastique et à la défense nationale.
L. VIDAL.
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