préconisées et pour l'extension desquelles j'avais pris quelques mesures, d'accord avec le Comité-directeur de la Caisse agricole, n'ont pas fait l'objet d'un gros effort. Le jardin d'essai a céd é seulement 4.700 pieds de cacaoyers sur les 28.000 qu'il avait préparés dans des pots de bambou.
Il est vrai que ces plants sont attaqués par des fourmis manioc et que ce fléau, contre lequel on n'a pas encore trouvé de moyens de destruction pratique, indispose, non sans raison, maints cultivateurs.
L'élevage est stationnaire.
Je signalais, l'an passé, que l'élevage des bovidés, florissant à ses débuts, avait régressé par suite de la négligence des éleveurs.
Cette négligence est trop enracinée pour qu'on puisse prévoir autre chose qu'un progrès très lent.
Pour favoriser d'ailleurs les éleveurs des régions de Kourou, Sinnamary et Iracoubo, j'ai fait le nécessaire pour que les pénitenciers de Kourou et des Pes puissent se ravitailler sur place en bœufs et en porc.
Des cas de charbon bactéridien s'étant produits en plusieurs régions, les vaccinations utiles ont été effectuées dans les zones con'aminées et le mal ne s'est pas étendu.
Un cas de charbon sympîoinatique a été constaté également, dans les environs de Cayenne.
Le Service vétérinaire de la Colonie est installé et fonctionne maintenant d'une manière satisfaisante; il est pourvu des instru- ments indispensables aux recherches et de produits vétérinaires; il peut également procéder aux castrations d'animaux.
En outre, des déplacements d'études ont été effectués, tant dans la colonie qu'à Tr.nidad, par le Chef de Service et celui-ci a centralisé de très utiles renseignements d'ordre sanitaire, commercial et agricole pouvant intéresser l'élevage guyanais, renseignements puisés dans tous les pays voisins où l'élt vage ett bien plus développé qu'en Guyane. Ce travail serait du plus grand profit pour toute grosse entreprise d'élevage qui voudrait s'installer en Guyane, et auxquelles, pour maintes raisons, je conseillerai les régions non encore livrées à l'élevage Des espèces fourragères intéressantes viennent en outre d'être introduites qui, très prisées ailleurs, para ssent devoir végéter parfaitement en Guyane : l'éléphant grass, le capim gordura, le capim jaragua.
Maintes questions sont encore à résoudre, en particulier celle
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