Titre : Bulletin de l'Agence générale des colonies
Auteur : Agence économique des territoires africains sous mandat. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Melun)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1931-08-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb42445178p
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 23647 Nombre total de vues : 23647
Description : 01 août 1931 01 août 1931
Description : 1931/08/01 (A24,N270)-1931/09/30. 1931/08/01 (A24,N270)-1931/09/30.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Appartient à l’ensemble documentaire : RfnHisg1 Appartient à l’ensemble documentaire : RfnHisg1
Description : Collection numérique : Bibliothèque Francophone... Collection numérique : Bibliothèque Francophone Numérique
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k64607163
Source : CIRAD, 2012-231802
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 26/03/2013
- Aller à la page de la table des matières1133
- SOMMAIRE DÉTAILLÉ
Pages.- Etudes générales (Voir couverture).
- .......... Page(s) .......... 1259
- Statistiques - Rapports:
- .......... Page(s) .......... 1283
- .......... Page(s) .......... 1284
- .......... Page(s) .......... 1285
- .......... Page(s) .......... 1286
- Renseignements divers:
- .......... Page(s) .......... 1287
- .......... Page(s) .......... 1292
1162 BULLETIN DE L'AGENCE GÉNÉHALE L)ES COLONIES
ouvert le matin quatre fois par semaine, à tous les malades
vénériens sans distinction ni formalité aucune. Le traite-
ment est gratuit pour tous. Inauguré le 1er octobre 1923,
il a rendu déjà les plus grands services. Plus de 500 malades
s'y sont présentés en deux ans et 4.404 consultations y
ont été données les deux premières années.
Son activité s'étend jusqu'aux équipages des nombreuses
goélettes qui font le trafic avec les archipels. Les matelots,
à chacun de leurs voyages, y sont examinés aussi régu-
lièrement que possible et retenus, lorsqu'ils sont reconnus
malades, à seule fin d'éviter la propagation des affections
vénériennes dans les îles.
Un arrêté du 29 juillet 1930, en accord avec l'arran-
gement international signé à Bruxelles le 1er décembre
1924, vient d'organiser à ce propos le service médical
spécialement destiné au traitement des marins du com-
merce atteints de ces maladies.
Parallèlement au dispensaire, fonctionne pour la lutte
antivénérienne, la surveillance des prostituées régulière-
ment inscrites, soumises à une visite de santé hebdomadaire.
Celles présentant un danger quelconque de contagion sont
hospitalisées et traitées.
C'est au dispensaire aussi que subissent un premier exa-
men médical (yeux, affections vénériennes, lèpre), les nom-
breux immigrants asiatiques qui arrivent dans la Colonie.
Le Service d'Hygiène et de Prophylaxie publique a été
créé par arrêté local du 6 novembre 1912.
Il a pour programme la préparation des règlements sani-
taires généraux, ou particuliers, le contrôle d'exécution
et le constat des contraventions aux règlements sanitaires
locaux, et municipaux, l'étude et la réalisation des mesures
concernant l'assainissement général et spécial des agglo-
mérations, la prophylaxie générale et spéciale des maladies,
les conférences ou publications d'hygiène, l'entretien et le
fonctionnement des appareils à désinfection, les inspections
ou missions sanitaires, la vaccination, les approvisionne-
ments en sérums, les mesures concernant la destruction des
rats, moustiques ou autres insectes parasites susceptibles
de propager des maladies transmissibles.
Le Chef du Service d'Hygiène a, en outre, dans ses
attributions, en plus de l'inspection médicale des écoles,
ouvert le matin quatre fois par semaine, à tous les malades
vénériens sans distinction ni formalité aucune. Le traite-
ment est gratuit pour tous. Inauguré le 1er octobre 1923,
il a rendu déjà les plus grands services. Plus de 500 malades
s'y sont présentés en deux ans et 4.404 consultations y
ont été données les deux premières années.
Son activité s'étend jusqu'aux équipages des nombreuses
goélettes qui font le trafic avec les archipels. Les matelots,
à chacun de leurs voyages, y sont examinés aussi régu-
lièrement que possible et retenus, lorsqu'ils sont reconnus
malades, à seule fin d'éviter la propagation des affections
vénériennes dans les îles.
Un arrêté du 29 juillet 1930, en accord avec l'arran-
gement international signé à Bruxelles le 1er décembre
1924, vient d'organiser à ce propos le service médical
spécialement destiné au traitement des marins du com-
merce atteints de ces maladies.
Parallèlement au dispensaire, fonctionne pour la lutte
antivénérienne, la surveillance des prostituées régulière-
ment inscrites, soumises à une visite de santé hebdomadaire.
Celles présentant un danger quelconque de contagion sont
hospitalisées et traitées.
C'est au dispensaire aussi que subissent un premier exa-
men médical (yeux, affections vénériennes, lèpre), les nom-
breux immigrants asiatiques qui arrivent dans la Colonie.
Le Service d'Hygiène et de Prophylaxie publique a été
créé par arrêté local du 6 novembre 1912.
Il a pour programme la préparation des règlements sani-
taires généraux, ou particuliers, le contrôle d'exécution
et le constat des contraventions aux règlements sanitaires
locaux, et municipaux, l'étude et la réalisation des mesures
concernant l'assainissement général et spécial des agglo-
mérations, la prophylaxie générale et spéciale des maladies,
les conférences ou publications d'hygiène, l'entretien et le
fonctionnement des appareils à désinfection, les inspections
ou missions sanitaires, la vaccination, les approvisionne-
ments en sérums, les mesures concernant la destruction des
rats, moustiques ou autres insectes parasites susceptibles
de propager des maladies transmissibles.
Le Chef du Service d'Hygiène a, en outre, dans ses
attributions, en plus de l'inspection médicale des écoles,
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