Titre : Coton et culture cotonnière / périodique ... publié par l'Agence générale des colonies
Auteur : Comité d'encouragement aux recherches scientifiques coloniales. Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des colonies. Auteur du texte
Éditeur : Agence générale des colonies (Paris)
Date d'édition : 1927-07-01
Contributeur : Agence de la France d'Outre-mer. Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb327497196
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 3487 Nombre total de vues : 3487
Description : 01 juillet 1927 01 juillet 1927
Description : 1927/07/01 (FASC2,VOL2)-1927/07/31. 1927/07/01 (FASC2,VOL2)-1927/07/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6460512r
Source : CIRAD, 2012-235622
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 26/03/2013
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- .......... Page(s) .......... 88
()8 COTON KT C.ri/l'CItK COTONN1KRE
Le rendement moyen à l'hectare a été nettement inférieur à celui
des années précédentes.
Dans la région de Perrégaux (département d'Oran), où le coton-
nier occupait plus de 1.700 hectares en 1926, le rendement moyen a
été de 7 à 8 quintaux de coton brut à l'hectare; à la Station expéri-
mentale de Ferme-Blanche, le rendement a approché de 1 3 quintaux à
l'hectare sur 35 hectares. Dans cette Station il a été obtenu jusqu'à
22 quintaux à l'hectare, avec la variété Pima, qu'on y cultive sans
interruption depuis 1918 et dont plus de 600 quintaux de graines
ont été distribués aux agriculteurs de la Colonie et des protectorats
voisins.
Cantonnées dans la vallée du Chélif entre Affreville et Charon,
les cultures de cotonnier du département d'Alger occupaient
1.600 hectares, situés presque en totalité dans la région d'Orléans-
ville. Dans cette région, le rendement moyen à l'hectare n'a été que
de 4 à 5 quintaux de coton brut, soit à peine la moitié du rendement
d'une année normale.
Enfin dans le département de Constantine, la culture du cotonnier
n'est pratiquée que dans les arrondissements de Philippeville et de
Bône et dans la zone voisine du littoral.
De renseignements recueillis par M. FRANÇOIS, Directeur de
1 Ecole d'Agriculture de Philippeville, le cotonnier n'a occupé en
1926 dans cet arrondissement que 180 hectares de terres non irri-
gables. La production a été de 1.052 quintaux de coton brut, corres-
pondant à un rendement moyen à l'hectare de 584 kilos. Le rendement
a varié considérablement avec les soins culturaux ; le plus faible a
été donné par une parcelle de 6 hectares, qui n'a produit que 1 05 kilos
de coton brut au total, tandis que le rendement le plus élevé a été
de 1 .000 kilos à l'hectare.
Dans la région de Bône, sur 740 hectares ensemencés en cotonnier,
280 hectares l'ont été en terrains non arrosés, mais sur défoncements
ou labours profonds, et 360 hectares en terrains irrigables. En terrain
non arrosé le rendement moyen à l'hectare n'a été que de 5 à 6 quin-
taux de coton brut, alors qu'il approchait de 9 quintaux en terrains
irrigués.
La diminution de rendement du cotonnier, constatée d'une façon
générale en 1926, est due à un ensemble de causes, entre autres aux
variations brusques de température dans la période qui a suivi la germi
Le rendement moyen à l'hectare a été nettement inférieur à celui
des années précédentes.
Dans la région de Perrégaux (département d'Oran), où le coton-
nier occupait plus de 1.700 hectares en 1926, le rendement moyen a
été de 7 à 8 quintaux de coton brut à l'hectare; à la Station expéri-
mentale de Ferme-Blanche, le rendement a approché de 1 3 quintaux à
l'hectare sur 35 hectares. Dans cette Station il a été obtenu jusqu'à
22 quintaux à l'hectare, avec la variété Pima, qu'on y cultive sans
interruption depuis 1918 et dont plus de 600 quintaux de graines
ont été distribués aux agriculteurs de la Colonie et des protectorats
voisins.
Cantonnées dans la vallée du Chélif entre Affreville et Charon,
les cultures de cotonnier du département d'Alger occupaient
1.600 hectares, situés presque en totalité dans la région d'Orléans-
ville. Dans cette région, le rendement moyen à l'hectare n'a été que
de 4 à 5 quintaux de coton brut, soit à peine la moitié du rendement
d'une année normale.
Enfin dans le département de Constantine, la culture du cotonnier
n'est pratiquée que dans les arrondissements de Philippeville et de
Bône et dans la zone voisine du littoral.
De renseignements recueillis par M. FRANÇOIS, Directeur de
1 Ecole d'Agriculture de Philippeville, le cotonnier n'a occupé en
1926 dans cet arrondissement que 180 hectares de terres non irri-
gables. La production a été de 1.052 quintaux de coton brut, corres-
pondant à un rendement moyen à l'hectare de 584 kilos. Le rendement
a varié considérablement avec les soins culturaux ; le plus faible a
été donné par une parcelle de 6 hectares, qui n'a produit que 1 05 kilos
de coton brut au total, tandis que le rendement le plus élevé a été
de 1 .000 kilos à l'hectare.
Dans la région de Bône, sur 740 hectares ensemencés en cotonnier,
280 hectares l'ont été en terrains non arrosés, mais sur défoncements
ou labours profonds, et 360 hectares en terrains irrigables. En terrain
non arrosé le rendement moyen à l'hectare n'a été que de 5 à 6 quin-
taux de coton brut, alors qu'il approchait de 9 quintaux en terrains
irrigués.
La diminution de rendement du cotonnier, constatée d'une façon
générale en 1926, est due à un ensemble de causes, entre autres aux
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