Titre : Coton et culture cotonnière / périodique ... publié par l'Agence générale des colonies
Auteur : Comité d'encouragement aux recherches scientifiques coloniales. Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des colonies. Auteur du texte
Éditeur : Agence générale des colonies (Paris)
Date d'édition : 1926-03-01
Contributeur : Agence de la France d'Outre-mer. Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb327497196
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 3487 Nombre total de vues : 3487
Description : 01 mars 1926 01 mars 1926
Description : 1926/03/01 (FASC1,VOL1)-1926/03/31. 1926/03/01 (FASC1,VOL1)-1926/03/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6460508v
Source : CIRAD, 2012-235622
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 26/03/2013
22 COTON KT CrLTU HK COTONXI i'.KK
dans les conditions les meilleures que la production sera défi-
nitivement assurée.
Il n'est pas douteux que si ces principes avaient toujours
rigoureusement inspiré les essais pratiqués, ils auraient permis
d'arriver à des conclusions plus rapides, plus nettes, et par-
tant, plus définitives et auraient évité bien des essais inutile-
ment onéreux.
S'il faut à l'appui citer un exemple, nous dirons que les
essais culturaux de l'Afrique du Nord doivent dans la géné-
ralité se ranger au nombre de ceux qui ne peuvent conduire
à une solution définitive. L'exemple des entreprises culturales
du XVII" siècle est là pour le prouver.
Là, en effet, la main-d' œuvre est trop rare pour rendre
cette culture définitivement lucrative.
Si donc on envisage la question dans son ensemble en
tenant compte des principes dont il n'est pas permis de
s'écarter, on reconnaîtra que les colonies qui répondent à
ces exigences se limitent et se précisent.
Que l'on n'invoque pas les exemples fournis par la pro-
duction actuelle. Nous nous trouvons en ce moment dans des
conditions anormales. Le prix du coton a décuplé. C'est là
une crise qui ne peut avoir qu'une durée limitée. Que l'on
fasse en ce moment flèche de tout bois, que l'on mette en
culture la moindre parcelle qui produit à un prix élevé, avec
des rendements extrêmement réduits, c'est parfait, puisque
l'on en tire encore et quand même des avantages : un pro-
duit pour la métropole et un bénéfice pour le producteur.
Mais de là à conclure que ce sont là des conditions qui doi-
vent servir de guide pour l'avenir, il y a une distance énorme
qu'il ne faut essayer de franchir.
C'est ainsi que l'on a préconisé et élevé à la hauteur
d'une méthode absolue ce que l'on a appelé la « culture
sèche ». On a par ce moyen, c'est-à-dire sans irrigations,
produit quelques quantités puisque l'exportation de l'Afrique
Occidentale qui a été de 1.536 tonnes en 1924, sera cette
année de 2.710 tonnes. C'est fort bien et il faut rendre hom-
mage aux efforts très méritoires de M. le Gouverneur CARDE,
grâce à qui ce résultat a été acquis. Mais il n'est pas sans
dans les conditions les meilleures que la production sera défi-
nitivement assurée.
Il n'est pas douteux que si ces principes avaient toujours
rigoureusement inspiré les essais pratiqués, ils auraient permis
d'arriver à des conclusions plus rapides, plus nettes, et par-
tant, plus définitives et auraient évité bien des essais inutile-
ment onéreux.
S'il faut à l'appui citer un exemple, nous dirons que les
essais culturaux de l'Afrique du Nord doivent dans la géné-
ralité se ranger au nombre de ceux qui ne peuvent conduire
à une solution définitive. L'exemple des entreprises culturales
du XVII" siècle est là pour le prouver.
Là, en effet, la main-d' œuvre est trop rare pour rendre
cette culture définitivement lucrative.
Si donc on envisage la question dans son ensemble en
tenant compte des principes dont il n'est pas permis de
s'écarter, on reconnaîtra que les colonies qui répondent à
ces exigences se limitent et se précisent.
Que l'on n'invoque pas les exemples fournis par la pro-
duction actuelle. Nous nous trouvons en ce moment dans des
conditions anormales. Le prix du coton a décuplé. C'est là
une crise qui ne peut avoir qu'une durée limitée. Que l'on
fasse en ce moment flèche de tout bois, que l'on mette en
culture la moindre parcelle qui produit à un prix élevé, avec
des rendements extrêmement réduits, c'est parfait, puisque
l'on en tire encore et quand même des avantages : un pro-
duit pour la métropole et un bénéfice pour le producteur.
Mais de là à conclure que ce sont là des conditions qui doi-
vent servir de guide pour l'avenir, il y a une distance énorme
qu'il ne faut essayer de franchir.
C'est ainsi que l'on a préconisé et élevé à la hauteur
d'une méthode absolue ce que l'on a appelé la « culture
sèche ». On a par ce moyen, c'est-à-dire sans irrigations,
produit quelques quantités puisque l'exportation de l'Afrique
Occidentale qui a été de 1.536 tonnes en 1924, sera cette
année de 2.710 tonnes. C'est fort bien et il faut rendre hom-
mage aux efforts très méritoires de M. le Gouverneur CARDE,
grâce à qui ce résultat a été acquis. Mais il n'est pas sans
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