Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1909-12-31
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 6892 Nombre total de vues : 6892
Description : 31 décembre 1909 31 décembre 1909
Description : 1909/12/31 (A9,N102). 1909/12/31 (A9,N102).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6460507f
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 26/03/2013
380 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE 102—DEC. 1909
qualité d'abri pour les caféiers, auxquels
il ne semble causer aucun préjudice. »
R. POGNON,
Les moyens pratiques de Destruction du
« Steirastoma depressum » ou « beetle »
du Cacaoyer.
Le récent mémoire de M. BALLOU, dont
le « J. d'A. T. » rend compte en pages
bleues (no 102. 1873), consacre une men-
tion spéciale à ce longicorne qui est cer-
tainement avec le Thrips (1), l'ennemi le
plus redoutable du cacaoyer en Trinidad,
Grenade, Guadeloupe et Centre-Amérique.
Rappelons simplement, - sans entrer dans
le pur domaine entomologique, que la fe-
melle du Steirastotna depressum LIN., plus
connu comme beetle, asserrqdor ou scieur
- - du cacaoyer, dépose ses œufs à la surface
ou à l'intérieur de l'écorce le plus souvent
dans l'angle des grosses branches ou sur
les blessures ou crevasses que présentent
les arbres négligés et çhétifs. Les larves,
munies de, puissantes mandibules, s'ou-
vrent des gyicries dans les tissuS corticaux
et entament même - parfois le bois.
Différentes mesures préventives et cura-
tives ont été préconisées' par MM. BALLOU
et ANSTEAD ( our se débarrasser de ce dan-
gereux parasite ; nous croyons utile de les
résumer en quelques lignes.
10 S'attaquer directement aux larves
logées dans les galeries de Fécorce, soit en
les perforant au moyen d"un petit fil de.
fer assez rigide,, soit en les extirpant avec
un couteau. Dans ce dernier cas, la plaie
déterminée dans l écorce sera enduite d'un
antiseptique pouvant être composé d'une
partie de goudron et de quatre parties de
résine. -
2° Chasser et ramasser les adultes de
grand matin; à cette heure, on les trouve
principalement dans les fourches des
branches. Ce travail, effectué par des en-
fants, a été trouvé très efficace dans les
plantations 4e Grenade.
(1) Voyez la uole sur cet insecte dans le numéro 99
du « J. d'A. T. ».
3° Les planteurs du Surinam ont obtenu
d'excellents résultats en attachant sur le
tronc des cacaoyers de larges plaques d'é-
corce du « silk cotton tree » (1). Dans ce
tissu facilement pénétrable, les insectes
trouvent un abri où il est aisé de les sur-
prendre dans la journée. Tout autre corps
spongieux jouira vraisemblablement des
mêmes propriétés.
4° Disposer sur le sol des cacaoyères des
portions de troncs ou de grosses branches
de Pac h ira aquatica ou, plus simplement,
des tailles de cacaoyer sur lesquelles les
adultes viendront déposer leurs œufs. Aus-
sitôt que l'apparition des jeunes larves
aura été constatée dans ces bois servant
d'appâts, on procédera à leur destruction
par.le feu.
50 Enterrer soigneusement et à bonne
profondeur les débris de cabosses que l'on
a souvent le tort d'abandonner à la surface
du sol.
6° Réduire la taille du cacaoyer au mini-
mum indispensable et couvrir toutes les
plaies de mastic à greffer.
7° Le Steirastoma depressum à l'état.
adulte ne pouvant s'accommoder des sous-
bois sombres et humides, on le tiendrait
éloigné des cacaoyers en plantant parmi
eux des rangs de bananier ou de canne.. Ce
moyen étant susceptible de favoriser le
développement des maladies cryptoga-
miques, peut-être serait-il prudent de ne
l'employer qu'à la dernière extrémité. •
Le rapport de la Station du Réduit
pour 1908.
Utilisation de la bagasse comme engrais. — Sisal
et fourcroya; le problème de la défibration.
Le rapport annuel de la Station agrono-
mique de l'île Maurice, que nous avons
reçu récemment, contient comme toujours
d'intéressantes observations sur les travaux
exécutés dans le courant de 1908.
Nous avons dernièrement signalé dans
(1) Probablement un Eriodendron ou autre Borii-
bacée voisine des kapoks.
qualité d'abri pour les caféiers, auxquels
il ne semble causer aucun préjudice. »
R. POGNON,
Les moyens pratiques de Destruction du
« Steirastoma depressum » ou « beetle »
du Cacaoyer.
Le récent mémoire de M. BALLOU, dont
le « J. d'A. T. » rend compte en pages
bleues (no 102. 1873), consacre une men-
tion spéciale à ce longicorne qui est cer-
tainement avec le Thrips (1), l'ennemi le
plus redoutable du cacaoyer en Trinidad,
Grenade, Guadeloupe et Centre-Amérique.
Rappelons simplement, - sans entrer dans
le pur domaine entomologique, que la fe-
melle du Steirastotna depressum LIN., plus
connu comme beetle, asserrqdor ou scieur
- - du cacaoyer, dépose ses œufs à la surface
ou à l'intérieur de l'écorce le plus souvent
dans l'angle des grosses branches ou sur
les blessures ou crevasses que présentent
les arbres négligés et çhétifs. Les larves,
munies de, puissantes mandibules, s'ou-
vrent des gyicries dans les tissuS corticaux
et entament même - parfois le bois.
Différentes mesures préventives et cura-
tives ont été préconisées' par MM. BALLOU
et ANSTEAD ( our se débarrasser de ce dan-
gereux parasite ; nous croyons utile de les
résumer en quelques lignes.
10 S'attaquer directement aux larves
logées dans les galeries de Fécorce, soit en
les perforant au moyen d"un petit fil de.
fer assez rigide,, soit en les extirpant avec
un couteau. Dans ce dernier cas, la plaie
déterminée dans l écorce sera enduite d'un
antiseptique pouvant être composé d'une
partie de goudron et de quatre parties de
résine. -
2° Chasser et ramasser les adultes de
grand matin; à cette heure, on les trouve
principalement dans les fourches des
branches. Ce travail, effectué par des en-
fants, a été trouvé très efficace dans les
plantations 4e Grenade.
(1) Voyez la uole sur cet insecte dans le numéro 99
du « J. d'A. T. ».
3° Les planteurs du Surinam ont obtenu
d'excellents résultats en attachant sur le
tronc des cacaoyers de larges plaques d'é-
corce du « silk cotton tree » (1). Dans ce
tissu facilement pénétrable, les insectes
trouvent un abri où il est aisé de les sur-
prendre dans la journée. Tout autre corps
spongieux jouira vraisemblablement des
mêmes propriétés.
4° Disposer sur le sol des cacaoyères des
portions de troncs ou de grosses branches
de Pac h ira aquatica ou, plus simplement,
des tailles de cacaoyer sur lesquelles les
adultes viendront déposer leurs œufs. Aus-
sitôt que l'apparition des jeunes larves
aura été constatée dans ces bois servant
d'appâts, on procédera à leur destruction
par.le feu.
50 Enterrer soigneusement et à bonne
profondeur les débris de cabosses que l'on
a souvent le tort d'abandonner à la surface
du sol.
6° Réduire la taille du cacaoyer au mini-
mum indispensable et couvrir toutes les
plaies de mastic à greffer.
7° Le Steirastoma depressum à l'état.
adulte ne pouvant s'accommoder des sous-
bois sombres et humides, on le tiendrait
éloigné des cacaoyers en plantant parmi
eux des rangs de bananier ou de canne.. Ce
moyen étant susceptible de favoriser le
développement des maladies cryptoga-
miques, peut-être serait-il prudent de ne
l'employer qu'à la dernière extrémité. •
Le rapport de la Station du Réduit
pour 1908.
Utilisation de la bagasse comme engrais. — Sisal
et fourcroya; le problème de la défibration.
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mique de l'île Maurice, que nous avons
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