Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1909-12-31
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 6892 Nombre total de vues : 6892
Description : 31 décembre 1909 31 décembre 1909
Description : 1909/12/31 (A9,N102). 1909/12/31 (A9,N102).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6460507f
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 26/03/2013
362 JOURAL"" D'AGRICULTURE TROPICALE N3 102 - DÉ-c. 1909
Pavage en Caoutchouc
Par M. F. MAIN.
Lorsque nous avons ..publié, au mois
d'août 1907, une courte note sur le pavage
en caoutchouc, le concert de protestations
qui s'est fait entendre ne pouvait faire
supposer que nous serions amenés deux
ans plus tard à donner plus d'importance à
une nouvelle note sur ce même sujet.
L'objection principale qui nous était faite
venait bien entendu du prix de revient, et
l'exemple, désormais classique, de la voûte
de la gare d'Euston semblait devoir rester
la seule application du caoutchouc au
pavage. Pourtant à cette époque le prix du
para ne dépassait pas 13 francs, tandis que
dans la dernière semaine de décembre 1909,
il a atteint 20 fr. 50, ce qui n'a pas empêché
l'idée que nous avons rappelée de faire du
chemin, et depuis une année environ, nous
avons recueilli dans divers journaux des
exemples de plus en plus nombreux de
pavages ,eix caoutchouc existant en Angle-
terre et en Amérique.
Nous voulons parler bien.entendu exclu-
sivement du pavage des rues, c'est-à-dire
d'un revêtement exposé à la fois à sup-
porter de lourdes charges et à subir
l'action des intempéries; nous écartons
volontairement ce qui a trait à certains
revêtements destinés principalement à
l'intérieur, et qui sont employés avec
succès depuis trois ou quatre ans sur les
paquebots et pour les halls des maisons de
Banque et des grandes administrations qui
leur trouvent l'avantage d'être propres,
faciles à nettoyer, et de diminuer le bruit
causé par la circulation.
Les exemples de pavages existants ne
sont pourtant pas très - nombreux. En
dehors des exemples d'Euston et de la
Cour du Savoy Hôtel, il existe celui du
corridor principal de l'Empire Building à
New-York, du Claridge Hôtel à Londres,
des abattoirs de Schecheta Bord, et enfin
ou Prado de Marseille, où a été essayé un
mélange .de caoutchouc et de bitume for-
mant une sorte d'asphalte un peu élas-
tique. Nous avons relevé dans notre con-
frère, « l'India Rubber Journal », que des
essais de cet aspballe avaient même été
faits à Paris et à Lyon, mais nous n'avons
pu nous procurer d'informations complé-
mentaires sur ces essais.
Notre première note sur ce sujet avait été
immédiatement contredite par un certain
nombre de nos confrères, objectant uni-
quement le prix du pavage, en raison à la
fois du prix élevé du caoutchouc et de la
faible quantité dont disposait le marché,
eu égard aux emplois déjà très nombreux
de ce produit. Nous avons voulu nous
rendre un compte exact de ces assertions,
et croyons pouvoir dire que le prix ne sera
pas toujours un argument décisif contre
l'adoption de ce revêtement. En effet et
tout d'abord, il ne s'agit pas, bien entendu,
de caoutchouc pur, mais d'une composition
dans laquelle peuvent entrer jusqu'à 20 ou
23 de caoutchouc; de ce chef, le prix
du caoutchouc n'intervient que pour 1/5 ou
1/4 au plus dans le prix du pavé propre-
ment dit, et les plantations considérables
qui ont été faites en Malaisie, et en général
dans l'Extrême-Orient depuis peu de temps
ne manqueront pas d'amener dans quelques
années une baisse assez sensible du prix
du caoutchouc.
D'un autre coté, le « Daily Graphie »
discutant cette question à la fin de 1908,
avisait ses lecteurs que le prix d'un revête-
ment en caoutchouc entraînait la nécessité
d'établir une base solide en ciment et de la
recouvrir ensuite de caoutchouc; cette
base, ajoutait-il, est déjà une source de
dépense considérable. Ceci est absolument
exact, mais notre confrère semble oublier
que beaucoup de pavages actuellement en
Pavage en Caoutchouc
Par M. F. MAIN.
Lorsque nous avons ..publié, au mois
d'août 1907, une courte note sur le pavage
en caoutchouc, le concert de protestations
qui s'est fait entendre ne pouvait faire
supposer que nous serions amenés deux
ans plus tard à donner plus d'importance à
une nouvelle note sur ce même sujet.
L'objection principale qui nous était faite
venait bien entendu du prix de revient, et
l'exemple, désormais classique, de la voûte
de la gare d'Euston semblait devoir rester
la seule application du caoutchouc au
pavage. Pourtant à cette époque le prix du
para ne dépassait pas 13 francs, tandis que
dans la dernière semaine de décembre 1909,
il a atteint 20 fr. 50, ce qui n'a pas empêché
l'idée que nous avons rappelée de faire du
chemin, et depuis une année environ, nous
avons recueilli dans divers journaux des
exemples de plus en plus nombreux de
pavages ,eix caoutchouc existant en Angle-
terre et en Amérique.
Nous voulons parler bien.entendu exclu-
sivement du pavage des rues, c'est-à-dire
d'un revêtement exposé à la fois à sup-
porter de lourdes charges et à subir
l'action des intempéries; nous écartons
volontairement ce qui a trait à certains
revêtements destinés principalement à
l'intérieur, et qui sont employés avec
succès depuis trois ou quatre ans sur les
paquebots et pour les halls des maisons de
Banque et des grandes administrations qui
leur trouvent l'avantage d'être propres,
faciles à nettoyer, et de diminuer le bruit
causé par la circulation.
Les exemples de pavages existants ne
sont pourtant pas très - nombreux. En
dehors des exemples d'Euston et de la
Cour du Savoy Hôtel, il existe celui du
corridor principal de l'Empire Building à
New-York, du Claridge Hôtel à Londres,
des abattoirs de Schecheta Bord, et enfin
ou Prado de Marseille, où a été essayé un
mélange .de caoutchouc et de bitume for-
mant une sorte d'asphalte un peu élas-
tique. Nous avons relevé dans notre con-
frère, « l'India Rubber Journal », que des
essais de cet aspballe avaient même été
faits à Paris et à Lyon, mais nous n'avons
pu nous procurer d'informations complé-
mentaires sur ces essais.
Notre première note sur ce sujet avait été
immédiatement contredite par un certain
nombre de nos confrères, objectant uni-
quement le prix du pavage, en raison à la
fois du prix élevé du caoutchouc et de la
faible quantité dont disposait le marché,
eu égard aux emplois déjà très nombreux
de ce produit. Nous avons voulu nous
rendre un compte exact de ces assertions,
et croyons pouvoir dire que le prix ne sera
pas toujours un argument décisif contre
l'adoption de ce revêtement. En effet et
tout d'abord, il ne s'agit pas, bien entendu,
de caoutchouc pur, mais d'une composition
dans laquelle peuvent entrer jusqu'à 20 ou
23 de caoutchouc; de ce chef, le prix
du caoutchouc n'intervient que pour 1/5 ou
1/4 au plus dans le prix du pavé propre-
ment dit, et les plantations considérables
qui ont été faites en Malaisie, et en général
dans l'Extrême-Orient depuis peu de temps
ne manqueront pas d'amener dans quelques
années une baisse assez sensible du prix
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ment en caoutchouc entraînait la nécessité
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dépense considérable. Ceci est absolument
exact, mais notre confrère semble oublier
que beaucoup de pavages actuellement en
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