Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1909-10-31
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 31 octobre 1909 31 octobre 1909
Description : 1909/10/31 (A9,N100). 1909/10/31 (A9,N100).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6460505m
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 26/03/2013
No 100 — Ocr. 1909 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE 297
de grand mérite seraient vraisemblable-
ment bien inspirés en tentant leur fixation
et leur propagation par le mode de gref-
fage le mieux approprié. La perspective
d'une augmentation et d'une amélioration
de rendement, d'une uniformité quasi ab-
solue dans la nature et la qualité du pro-
duit et d'une réduction notable dans la
durée d'attente justifie largement quelques
tentatives en faveur de l'application du
greffage. 1
0. LABROY. - j
La Coagulation du latex de Funtumia
Analyse de récents travaux du DR FICKENDEY et de M CUTHBERT CHRISTY.
Par M. V. CAYLA.
Pendant que la saignée du Funtumia fait l'objet
,J'expériences dont il a été rendu compte, pour le
Cameroun, dans le dernier numéro du «J. d'A.T.»,
d'autres recherches non moins intéressantes se
poursuivent, à la fois dans la même colonie alle-
mande et dans le centre africain anglais, pour élu-
cider le problème de la coagulation (1). Notre excel-
lent collaborateur M. V. CAYLA, que ses travaux sur
les latex mettent rapidement en évidence, allJbien
voulu analyser à notre intention les deux intéres-
santes études relatives à cette question qui
viennent de paraître dans nos confrères s'occu-
pant spécialement de caoutchouc. On remarquera
que la coagulation par ébullition, préconisée par
M. ACG. CHEVALIER à la suite d'essais sur place et
adoptée, faute de mieux, par le Dr SCHULTE IM HOFE
(Voy. « J. d'A. T. » n° 97), est ici l'objet de cer-
taines critiques. En somme, on n'entrevoit pas
encore, dans les nombreuses méthodes essayées,
celle qui donnera toute satisfaction au planteur
et, à plus forte raison, au noir chargé de la récolte
du produit de cueillette. (N. D. L. R.)
Depuis les remarquables travaux de
M. Y. HENRI sur la coagulation du latex
tVHevea, on a compris de quel intérêt pou-
vait être pour l'obtention d'un bon caout-
chouc l'étude méthodique et raisonnée de
la coagulation. Aussi de tous côtés voit-on
des expériences scientifiques dans ce sens,
remplaçant les anciens essais empiriques
t dans lesquels l'expérimentateur prenait le
premier coagulant venu et se laissait somme
toute conduire par le hasard.
Ces temps derniers deux travaux relatifs
à la coagulation du latex de Funtumia ont
vu le jour, travaux importants par leurs
(n Voir aussi la note de M. Auo. CHEVALIER dans le
uO 98 du « J. d'A. T. Il.
conséquences théoriques et pratiques. Nous
ne retiendrons ici que ces dernières. On sait
que ce latex présente des particularités
toutes spéciales, déjà souvent signalées et
qui le différencient nettement des autres
latex caoutchoutifères, notamment la diffi-
culté de sa coagulation spontanée et sa
grande stabilité en présence des acides.
Dans son mémoire le Dr FICKENDEY (1),
qui a étudié ce latex au Cameroun, conclut
par les appréciations suivantes : 1° Coagu-
lation par des agents chimiques. L'auteur
conseille, a l'exclusion de tout autre, l'acide
métaphosphorique. L'emploi d'un corps
chimiquement pur comme celui-ci, nous
semble actuellement, et pour longtemps
encore, tout à fait impratique dans une
exploitation. 2° Coagulation par dialyse.
Ce nouveau procédé consiste à déposer
le latex sur des surfaces d'argile poreuse
placées dans des auges où circule de l'eau.
Ces deux méthodes n'ont été essayées qu'en
laboratoire. 3° Coagulation par ébullition.
L'auteur fait à ce procédé deux reproches.
D'abord de laisser perdre dans le sérum
une quantité assez forte de caoutchouc (8°/o),
(1) « Der Tropenpflanzer Il n° 5, mai 1909. L'auteur
intitule son article « Sur la connaissance du latex de
Kickxia africann ». Il parle de « plantations , de cet'e
esseuce qui vont arriver à l'âge d'exploitation. D'autre
part, l'analyse qu'il a faite de ce latex lui a donné 40,72 o/o
de caoutchouc. Or, MM. Auo. CHEVALIER et de Wildeman
sont d'accord pour affirmer que le latex de K. afi-icana
ne contient pas de quantités appréciables de caout-
chouc, qui ne se trouvent que dans le K. elastica. Il
serait intéressant de savoir si l'espèce saignée par
M. FIKNDE y a été déterminée par un botaniste.— NOTE
DE I.'aUTEVR.
de grand mérite seraient vraisemblable-
ment bien inspirés en tentant leur fixation
et leur propagation par le mode de gref-
fage le mieux approprié. La perspective
d'une augmentation et d'une amélioration
de rendement, d'une uniformité quasi ab-
solue dans la nature et la qualité du pro-
duit et d'une réduction notable dans la
durée d'attente justifie largement quelques
tentatives en faveur de l'application du
greffage. 1
0. LABROY. - j
La Coagulation du latex de Funtumia
Analyse de récents travaux du DR FICKENDEY et de M CUTHBERT CHRISTY.
Par M. V. CAYLA.
Pendant que la saignée du Funtumia fait l'objet
,J'expériences dont il a été rendu compte, pour le
Cameroun, dans le dernier numéro du «J. d'A.T.»,
d'autres recherches non moins intéressantes se
poursuivent, à la fois dans la même colonie alle-
mande et dans le centre africain anglais, pour élu-
cider le problème de la coagulation (1). Notre excel-
lent collaborateur M. V. CAYLA, que ses travaux sur
les latex mettent rapidement en évidence, allJbien
voulu analyser à notre intention les deux intéres-
santes études relatives à cette question qui
viennent de paraître dans nos confrères s'occu-
pant spécialement de caoutchouc. On remarquera
que la coagulation par ébullition, préconisée par
M. ACG. CHEVALIER à la suite d'essais sur place et
adoptée, faute de mieux, par le Dr SCHULTE IM HOFE
(Voy. « J. d'A. T. » n° 97), est ici l'objet de cer-
taines critiques. En somme, on n'entrevoit pas
encore, dans les nombreuses méthodes essayées,
celle qui donnera toute satisfaction au planteur
et, à plus forte raison, au noir chargé de la récolte
du produit de cueillette. (N. D. L. R.)
Depuis les remarquables travaux de
M. Y. HENRI sur la coagulation du latex
tVHevea, on a compris de quel intérêt pou-
vait être pour l'obtention d'un bon caout-
chouc l'étude méthodique et raisonnée de
la coagulation. Aussi de tous côtés voit-on
des expériences scientifiques dans ce sens,
remplaçant les anciens essais empiriques
t dans lesquels l'expérimentateur prenait le
premier coagulant venu et se laissait somme
toute conduire par le hasard.
Ces temps derniers deux travaux relatifs
à la coagulation du latex de Funtumia ont
vu le jour, travaux importants par leurs
(n Voir aussi la note de M. Auo. CHEVALIER dans le
uO 98 du « J. d'A. T. Il.
conséquences théoriques et pratiques. Nous
ne retiendrons ici que ces dernières. On sait
que ce latex présente des particularités
toutes spéciales, déjà souvent signalées et
qui le différencient nettement des autres
latex caoutchoutifères, notamment la diffi-
culté de sa coagulation spontanée et sa
grande stabilité en présence des acides.
Dans son mémoire le Dr FICKENDEY (1),
qui a étudié ce latex au Cameroun, conclut
par les appréciations suivantes : 1° Coagu-
lation par des agents chimiques. L'auteur
conseille, a l'exclusion de tout autre, l'acide
métaphosphorique. L'emploi d'un corps
chimiquement pur comme celui-ci, nous
semble actuellement, et pour longtemps
encore, tout à fait impratique dans une
exploitation. 2° Coagulation par dialyse.
Ce nouveau procédé consiste à déposer
le latex sur des surfaces d'argile poreuse
placées dans des auges où circule de l'eau.
Ces deux méthodes n'ont été essayées qu'en
laboratoire. 3° Coagulation par ébullition.
L'auteur fait à ce procédé deux reproches.
D'abord de laisser perdre dans le sérum
une quantité assez forte de caoutchouc (8°/o),
(1) « Der Tropenpflanzer Il n° 5, mai 1909. L'auteur
intitule son article « Sur la connaissance du latex de
Kickxia africann ». Il parle de « plantations , de cet'e
esseuce qui vont arriver à l'âge d'exploitation. D'autre
part, l'analyse qu'il a faite de ce latex lui a donné 40,72 o/o
de caoutchouc. Or, MM. Auo. CHEVALIER et de Wildeman
sont d'accord pour affirmer que le latex de K. afi-icana
ne contient pas de quantités appréciables de caout-
chouc, qui ne se trouvent que dans le K. elastica. Il
serait intéressant de savoir si l'espèce saignée par
M. FIKNDE y a été déterminée par un botaniste.— NOTE
DE I.'aUTEVR.
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