Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1909-10-31
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 31 octobre 1909 31 octobre 1909
Description : 1909/10/31 (A9,N100). 1909/10/31 (A9,N100).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6460505m
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 26/03/2013
302 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE N° 100 — OCT. 1909
premier des essences tropicales fournis-
sant des matières premières utilisées
en thérapeutique, -le second, de l'avenir
des bois exotiques appliqués au pa-
vage. Ce dernier rapport, qui rend loya-
lement compte des essais effectués depuis
quelques années par la Ville de Paris avec
les bois coloniaux et tendant à les faire
rejeter, montre cependant tout l'intérêt
qu'il y a à ne pas les rejeter en bloc d'après
les premiers résultats obtenus, mais à re-
chercher les causes de l'échec pour chacun
d'eux et les remèdes à y apporter pour en
faire une matière première avantageuse.
Cultures vivrières. — La quatrième sec-
tion, « Cultures vivrières et utilisation des
animaux », était naturellement beaucoup
moins importante que les premières; les
communications qui ont été faites ont
moins d'envergure; elles s'attaquent d'ail-
leurs à des produits dont l'importance
n'égalera jamais celle des matières ré-
servées aux quatre autres sections. L'ex-
posé de M. DUBARD sur le programme
général de la section est fort intéressant,
et constitue à lui seul tout un programme
d'études. La communication la plus inté-
ressante que nous ayons relevée est celle
de M. HERSCHER, qui donne un devis des
plantations de cocotier qui, pour repro-
duire des chiffres déjà souvent discutés,
les confirme néanmoins et attire à nou-
veau l'attention des capitalistes sur un
rendement qui pourrait être qualifié de
fabuleux si les essais antérieurs n'avaient
pas démontré tout ce qu'il a de vraisem-
blable.
M. le Jy ACHALME a présenté, sur l'im-
portance des méthodes scientifiques dans
la zootechnie, un rapport d'une haute
portée technique. Les produits mêmes des
animaux n'ont fait l'objet d'aucune com-
munication importante, bien que leur im-
portation en France représente à l'heure
actuelle un chiffre fort respectable.
Le volume dont nous venons de donner
un aperçu trop succinct constitue un en-
semble de documents précieux à la fois par
la personnalité de ceux qui ont traité
chaque suj et, et par les chiffres statis-
tiques qui y sont groupés, alors que leur
recherche nécessite la plupart du temps
un travail considérable, de par leur dissé-
mination et la rareté des documents dans
lesquels on est susceptible de les trouver.
Enfin, l'exposé de ces diverses questions
agricoles a- eu lieu au milieu des richesses
réunies pour la première fois en un en-
semble imposant qui donnait de notre em-
pire colonial la plus belle et la plus juste
idée que le public français ait pu en
concevoir jusqu'ici.
F. MAIN,
Ingénieur Agronomc.
Exportation de la farine de manioc
du Brésil.
La Société Nationale d'Agriculture du
Brésii, dont l'organisation est. semi-offi-
cielle, vient de publier une brochure sur
les possibilités de culture du manioc en vue
de la production de la fécule. Elle est
entrée de plus dans une voie intéressante
en instituant des prix de 120 à 300 dollars
à attribuer à l'exportation d'au moins 5 T.
de farine de manioc livrées sur le marché
européen en mars prochain. Le prix sera
attribué d'après la qualité et la quantité
totale et le prix de revient. Cette tentative
est due surtout au fait que l'exportation a
diminué en 1907 de 50 0 de ce qu'elle
était en 1906, probablement à cause du prix
de revient élevé de la production. L'expé-
rience sera intéressante à suivre, bien
qu'elle ne promette guère de donner de
bons résultats en raison du prix élevé de
la main-d'œuvre au Brésil. Quant aux pro-
ducteurs français, ils s'y attacheront moins
actuellement qu'ils n'auraient pu le faire
il y a quelques années, le grand débouché
du manioc étant actuellement la distillerie,
et l'on sait que la récente loi douanière a
relevé sensiblement le marché des maniocs
allant en distillerie.
premier des essences tropicales fournis-
sant des matières premières utilisées
en thérapeutique, -le second, de l'avenir
des bois exotiques appliqués au pa-
vage. Ce dernier rapport, qui rend loya-
lement compte des essais effectués depuis
quelques années par la Ville de Paris avec
les bois coloniaux et tendant à les faire
rejeter, montre cependant tout l'intérêt
qu'il y a à ne pas les rejeter en bloc d'après
les premiers résultats obtenus, mais à re-
chercher les causes de l'échec pour chacun
d'eux et les remèdes à y apporter pour en
faire une matière première avantageuse.
Cultures vivrières. — La quatrième sec-
tion, « Cultures vivrières et utilisation des
animaux », était naturellement beaucoup
moins importante que les premières; les
communications qui ont été faites ont
moins d'envergure; elles s'attaquent d'ail-
leurs à des produits dont l'importance
n'égalera jamais celle des matières ré-
servées aux quatre autres sections. L'ex-
posé de M. DUBARD sur le programme
général de la section est fort intéressant,
et constitue à lui seul tout un programme
d'études. La communication la plus inté-
ressante que nous ayons relevée est celle
de M. HERSCHER, qui donne un devis des
plantations de cocotier qui, pour repro-
duire des chiffres déjà souvent discutés,
les confirme néanmoins et attire à nou-
veau l'attention des capitalistes sur un
rendement qui pourrait être qualifié de
fabuleux si les essais antérieurs n'avaient
pas démontré tout ce qu'il a de vraisem-
blable.
M. le Jy ACHALME a présenté, sur l'im-
portance des méthodes scientifiques dans
la zootechnie, un rapport d'une haute
portée technique. Les produits mêmes des
animaux n'ont fait l'objet d'aucune com-
munication importante, bien que leur im-
portation en France représente à l'heure
actuelle un chiffre fort respectable.
Le volume dont nous venons de donner
un aperçu trop succinct constitue un en-
semble de documents précieux à la fois par
la personnalité de ceux qui ont traité
chaque suj et, et par les chiffres statis-
tiques qui y sont groupés, alors que leur
recherche nécessite la plupart du temps
un travail considérable, de par leur dissé-
mination et la rareté des documents dans
lesquels on est susceptible de les trouver.
Enfin, l'exposé de ces diverses questions
agricoles a- eu lieu au milieu des richesses
réunies pour la première fois en un en-
semble imposant qui donnait de notre em-
pire colonial la plus belle et la plus juste
idée que le public français ait pu en
concevoir jusqu'ici.
F. MAIN,
Ingénieur Agronomc.
Exportation de la farine de manioc
du Brésil.
La Société Nationale d'Agriculture du
Brésii, dont l'organisation est. semi-offi-
cielle, vient de publier une brochure sur
les possibilités de culture du manioc en vue
de la production de la fécule. Elle est
entrée de plus dans une voie intéressante
en instituant des prix de 120 à 300 dollars
à attribuer à l'exportation d'au moins 5 T.
de farine de manioc livrées sur le marché
européen en mars prochain. Le prix sera
attribué d'après la qualité et la quantité
totale et le prix de revient. Cette tentative
est due surtout au fait que l'exportation a
diminué en 1907 de 50 0 de ce qu'elle
était en 1906, probablement à cause du prix
de revient élevé de la production. L'expé-
rience sera intéressante à suivre, bien
qu'elle ne promette guère de donner de
bons résultats en raison du prix élevé de
la main-d'œuvre au Brésil. Quant aux pro-
ducteurs français, ils s'y attacheront moins
actuellement qu'ils n'auraient pu le faire
il y a quelques années, le grand débouché
du manioc étant actuellement la distillerie,
et l'on sait que la récente loi douanière a
relevé sensiblement le marché des maniocs
allant en distillerie.
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