Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1909-09-30
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 6892 Nombre total de vues : 6892
Description : 30 septembre 1909 30 septembre 1909
Description : 1909/09/30 (A9,N99). 1909/09/30 (A9,N99).
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Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k64605046
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 26/03/2013
No 99 - SEPT. 1909 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE 259
l'hévéa, le principe cependant est resté tou-
jours le même. C'est donc reconnaître que
la méthode employée. jusqu'à ce jour don-
nait satisfaction et au récolteur et au fa-
bricant.
Dans les plantations de l'Est, le procédé
est plus scientifique, plus soigné, plus in-
dustriel et, en cela, nous ne pouvons
qu'applaudir à ces progrès. Malheureuse-
ment, l'enfumage n'existe pas, ou du moins
est très peu employé. Nous n'avons vu que
quelques essais qui devraient être pour-
suivis, car nous sommes persuadés que le
caoutchouc de plantation préparé par en-
fumage a dû bénéficier sur le marché
d'une notable plus-value bien faite pour
encourager le récolteur à persévérer dans
cette voie. Il nous paraît indispensable que
les récolteurs de caoutchouc des planta-
tions s'efforcent de généraliser l'enfumage ;
ils donneront ainsi à leurs produits une
qualité dont les fabricants de caoutchouc
leur seront très reconnaissants.
Nous renvoyons nos lecteurs intéressés
à la récolte du caoutchouc à notre étude
de Fannée dernière (1) sur les différents
procédés d'extraction et de préparation.
Ils discerneront sans doute dans cette no-
menclature, accompagnée d'une descrip-
tion rapide de chacun des moyens étudiés,
celui qui conviendra le mieux à leur
exploitation.
De ce qui précède, il ne faudrait pas
conclure que si tous les lafex provenant
des hévéas de plantations, étaient traités
par l'enfumage, on arriverait à la produc-
tion d'un caoutchouc équivalant à celui de
l'Amazone. Un facteur intervient qui joue
un rôle important : c'est l'âge de l'arbre.
Le produit d'un hévéa de cinquante ans
sera toujours plus élastique et plus nerveux
que celui d'un arbre de dix ans (2). Le fait
(1) « J. d'A. T. », nos 8" et 89.
(2) A plus forte raison, que celui d'un hévéa de
de 3 ou 4 ans, dont l'exploitation serait rendue pos-
sible par la nouvelle saignée Northway. (Voir à ce
sujet l'article du « J. d'A. T. 1), no 98, p. 236.) N.D.L.R.
est admis par tous les fabricants et cons-
titue une question de temps pour les plan-
teurs.
La forme commmerciale à donner au
caoutchouc pour la présentation sur les
marchés n'est pas une question secondaire
et doit être étudiée de près pour que le pro-
duit de culture donne satisfaction à la fois
au vendeur et au fabricant. Nous pensons
qu'il y a lieu de s'arrêter à une conception
rationnelle de forme qui changera un peu
la manière de faire des récolteurs.
Nous avons dit que la façon de récolter
le caoutchouc à Ceylan était à encourager;
mais là se bornent les compliments à
adresser aux cultivateurs, car, de toutes
les façons de présenter leur caoutchouc, le
Bloc nous semble la-meilleure (1). En effet,
les Crêpes, surtout par leur structure ru-
gueuse, semblent avoir été produites pour
faciliter l'absorption des poussières et de
l'humidité, et favoriser l'oxydation et le
stickage. Les surfaces lisses des feuilles et
des biscuits obvient un peu à cet inconvé-
nient, mais il faut aussi regarder combien,
par rapport au volume, ces deux formes
offrent encore de surface réceptive. Il est
donc indispensable, à notre avis, que le
caoutchouc brut provenant des cultures
de Ceylan soit expédié et livré au com-
merce sous forme de blocs cubiques, bien
comprimés, aux angles arrondis, du poids
de 5 à 10 kg., emballés soigneusement en
caisses bien closes ne laissant pénétrer,
autant que faire se peut, ni l'air, ni la lu-
mière, ni l'humidité ni la poussière.
Telles sont Jes conclusions auxquelles
nous croyons pouvoir nous arrêter, à la
suite de notre expérience et de nos obser-
vations personnelles.
G. LAMY-TORRILHON.
(1) Cette forme, adoptée avec avantage par la
« Lanadron Estate u, tend à se répandre sur d'autres
plantations de Ceylan et des Etats Malais. Elle est
préconisée également par le Lt-G1161 WYLLIE dans son
rapport sur Kambé. (N. D. L. R.)
l'hévéa, le principe cependant est resté tou-
jours le même. C'est donc reconnaître que
la méthode employée. jusqu'à ce jour don-
nait satisfaction et au récolteur et au fa-
bricant.
Dans les plantations de l'Est, le procédé
est plus scientifique, plus soigné, plus in-
dustriel et, en cela, nous ne pouvons
qu'applaudir à ces progrès. Malheureuse-
ment, l'enfumage n'existe pas, ou du moins
est très peu employé. Nous n'avons vu que
quelques essais qui devraient être pour-
suivis, car nous sommes persuadés que le
caoutchouc de plantation préparé par en-
fumage a dû bénéficier sur le marché
d'une notable plus-value bien faite pour
encourager le récolteur à persévérer dans
cette voie. Il nous paraît indispensable que
les récolteurs de caoutchouc des planta-
tions s'efforcent de généraliser l'enfumage ;
ils donneront ainsi à leurs produits une
qualité dont les fabricants de caoutchouc
leur seront très reconnaissants.
Nous renvoyons nos lecteurs intéressés
à la récolte du caoutchouc à notre étude
de Fannée dernière (1) sur les différents
procédés d'extraction et de préparation.
Ils discerneront sans doute dans cette no-
menclature, accompagnée d'une descrip-
tion rapide de chacun des moyens étudiés,
celui qui conviendra le mieux à leur
exploitation.
De ce qui précède, il ne faudrait pas
conclure que si tous les lafex provenant
des hévéas de plantations, étaient traités
par l'enfumage, on arriverait à la produc-
tion d'un caoutchouc équivalant à celui de
l'Amazone. Un facteur intervient qui joue
un rôle important : c'est l'âge de l'arbre.
Le produit d'un hévéa de cinquante ans
sera toujours plus élastique et plus nerveux
que celui d'un arbre de dix ans (2). Le fait
(1) « J. d'A. T. », nos 8" et 89.
(2) A plus forte raison, que celui d'un hévéa de
de 3 ou 4 ans, dont l'exploitation serait rendue pos-
sible par la nouvelle saignée Northway. (Voir à ce
sujet l'article du « J. d'A. T. 1), no 98, p. 236.) N.D.L.R.
est admis par tous les fabricants et cons-
titue une question de temps pour les plan-
teurs.
La forme commmerciale à donner au
caoutchouc pour la présentation sur les
marchés n'est pas une question secondaire
et doit être étudiée de près pour que le pro-
duit de culture donne satisfaction à la fois
au vendeur et au fabricant. Nous pensons
qu'il y a lieu de s'arrêter à une conception
rationnelle de forme qui changera un peu
la manière de faire des récolteurs.
Nous avons dit que la façon de récolter
le caoutchouc à Ceylan était à encourager;
mais là se bornent les compliments à
adresser aux cultivateurs, car, de toutes
les façons de présenter leur caoutchouc, le
Bloc nous semble la-meilleure (1). En effet,
les Crêpes, surtout par leur structure ru-
gueuse, semblent avoir été produites pour
faciliter l'absorption des poussières et de
l'humidité, et favoriser l'oxydation et le
stickage. Les surfaces lisses des feuilles et
des biscuits obvient un peu à cet inconvé-
nient, mais il faut aussi regarder combien,
par rapport au volume, ces deux formes
offrent encore de surface réceptive. Il est
donc indispensable, à notre avis, que le
caoutchouc brut provenant des cultures
de Ceylan soit expédié et livré au com-
merce sous forme de blocs cubiques, bien
comprimés, aux angles arrondis, du poids
de 5 à 10 kg., emballés soigneusement en
caisses bien closes ne laissant pénétrer,
autant que faire se peut, ni l'air, ni la lu-
mière, ni l'humidité ni la poussière.
Telles sont Jes conclusions auxquelles
nous croyons pouvoir nous arrêter, à la
suite de notre expérience et de nos obser-
vations personnelles.
G. LAMY-TORRILHON.
(1) Cette forme, adoptée avec avantage par la
« Lanadron Estate u, tend à se répandre sur d'autres
plantations de Ceylan et des Etats Malais. Elle est
préconisée également par le Lt-G1161 WYLLIE dans son
rapport sur Kambé. (N. D. L. R.)
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