Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1909-09-30
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 6892 Nombre total de vues : 6892
Description : 30 septembre 1909 30 septembre 1909
Description : 1909/09/30 (A9,N99). 1909/09/30 (A9,N99).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k64605046
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 26/03/2013
Ne 99 — SEPT. 1909 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE 283
Sangliers. Enfin, on mai 1908, la planta-
tion de Cho-Cay, propriété de MM. Roux
et SCHALLER, subissait une invasion fou-
droyante de ce petit coléoptère.
A cette époque, M. SCHALLER nous invita
à venir nous rendre compte des ravages
causés par cet inseelc. Tous l'es arbustes
étaient attaqués et chaque caféier était
criblé d'un grand nombre de trous. Vers
le crépuscule il était facile d'observer ces
insectes volant à la base des caféiers et
cherchant l'endroit propice pour créuser
une galerie. En général, ils s'attaquent sur-
tout à l'extrémité des petites branches ;
mais on les rencontre non seulement
dans les troncs de caféiers, mais aussi dans
les troncs des arbres voisins.
Dès le début de l'invasion, M. SCHALLER
prit des mesures énergiques. Des équipes
de coolies examinaient chaque branche et
coupaient toutes les brindilles attaquées.
Pendant plus d'un mois, journellement,
plus de 30 coolies furent occupés à ce
travail.
La récolte s'annonçait très belle et un
mois auparavant les arbustes pliaient sous
le poids des grains. Vers la fin de l'inva-
sion, l'aspect de la plantation avait bien
changé, tous les caféiers étaient dégarnis.
Un important carré était complètement
dévasté ; il ne restait guère que le tronc et
les principales branches. M. SCHALLER esti-
mait avoir perdu au bas mot 4.000 kg. de
café valant plus de 8.000 francs.
En général, une brindille présente une
seule galerie de 2 à 3 cm. de longueur.
Mais lorsque l'invasion est importante
comme celle de Cho-Cay, sur une brin-
dille de 1 m. de long, on peut rencontrer
jusqu'à dix de ces galeries. Dans les pre-
mières journées de l'attaque, presque
toutes étaient remplies de larves; plus
tard on c.onstatait que beaucoup d'entre
elles étaient vides alors que l'entrée en
était obstruée; dans d'autres enfin," on
pouvait remarquer la présence de petites
larves parasites vivant aux dépens de
celles du Xyleborus.
Nous avons obtenu leur transformation
en insectes parfaits et M. le professeur
MARCHAL les a rapportés à des hyménop-
tères chaleidiens des genres Eurytoma et
Tetrastichus. Puis l'invasion diminua d'in-
tensité et cessa complètement dans les
premiers jours de juillet.
D'après nos observations, l'insecte pro-
céderait de la façon su i vante. 11 cherche
sur la branche un endroit favorable à la
ponte et creuse un trou horizontal, puis
une galerie longitudinale.. Celte galerie
faite, il y dépose ses œufs, puis remonte se -
placer dans le trou initial, la tête vers
l'extérieur et meurt. Le trou étant de la
grosseur de l'animal celui-ci ferme com-
plètement l'entrée et il est rejelé plus tard -
à l'extérieur par les insectes parfaits de la
génération suivante au moment de leur
première sortie.
Le seul remède est de couper soigneuse-
ment les brindilles atteintes et d'inciné-
rer de suite. Les coolies reconnaissent faci-
lement ces brindilles, car les feuilles jau-
nissent et la tige noircit au niveau d^ la
galerie. En général, à ce moment les larves
sont déjà transformées en adultes.
L. DUPORT.-
c@
Deux maladies du Cannelier à Ceylan.
L'étude documentée que M. V. CAYLA a
publiée récemment dans le « J. d'A. T. »
sur les cannelièrs du genre Cinnamomum.
mentionnaitquelquesmaladies du C. Zeyla-
nicum à Ceylan et à Java.
Notre collaborateur M. D. Bois vient pré-
cisément de présenter à l'Académie' des
sciences une étude, rédigée en collaboration
avec M. C. GERBER, sur deux maladies
parasitaires de cet arbuste, causées par un
acarien nouveau, l'Eriophyes Boisi, GERBER
et par un autre insecte, qui, d'après
M. E. GRILEN.. serait la larve d'un Psyllide.
La maladie provoquée par YEriophyes
Boisi se rencontre communément à Ceylan,
mais ne paraît pas nuire sérieusement à la
qualité des ccorces; à Java, au contraire,
Sangliers. Enfin, on mai 1908, la planta-
tion de Cho-Cay, propriété de MM. Roux
et SCHALLER, subissait une invasion fou-
droyante de ce petit coléoptère.
A cette époque, M. SCHALLER nous invita
à venir nous rendre compte des ravages
causés par cet inseelc. Tous l'es arbustes
étaient attaqués et chaque caféier était
criblé d'un grand nombre de trous. Vers
le crépuscule il était facile d'observer ces
insectes volant à la base des caféiers et
cherchant l'endroit propice pour créuser
une galerie. En général, ils s'attaquent sur-
tout à l'extrémité des petites branches ;
mais on les rencontre non seulement
dans les troncs de caféiers, mais aussi dans
les troncs des arbres voisins.
Dès le début de l'invasion, M. SCHALLER
prit des mesures énergiques. Des équipes
de coolies examinaient chaque branche et
coupaient toutes les brindilles attaquées.
Pendant plus d'un mois, journellement,
plus de 30 coolies furent occupés à ce
travail.
La récolte s'annonçait très belle et un
mois auparavant les arbustes pliaient sous
le poids des grains. Vers la fin de l'inva-
sion, l'aspect de la plantation avait bien
changé, tous les caféiers étaient dégarnis.
Un important carré était complètement
dévasté ; il ne restait guère que le tronc et
les principales branches. M. SCHALLER esti-
mait avoir perdu au bas mot 4.000 kg. de
café valant plus de 8.000 francs.
En général, une brindille présente une
seule galerie de 2 à 3 cm. de longueur.
Mais lorsque l'invasion est importante
comme celle de Cho-Cay, sur une brin-
dille de 1 m. de long, on peut rencontrer
jusqu'à dix de ces galeries. Dans les pre-
mières journées de l'attaque, presque
toutes étaient remplies de larves; plus
tard on c.onstatait que beaucoup d'entre
elles étaient vides alors que l'entrée en
était obstruée; dans d'autres enfin," on
pouvait remarquer la présence de petites
larves parasites vivant aux dépens de
celles du Xyleborus.
Nous avons obtenu leur transformation
en insectes parfaits et M. le professeur
MARCHAL les a rapportés à des hyménop-
tères chaleidiens des genres Eurytoma et
Tetrastichus. Puis l'invasion diminua d'in-
tensité et cessa complètement dans les
premiers jours de juillet.
D'après nos observations, l'insecte pro-
céderait de la façon su i vante. 11 cherche
sur la branche un endroit favorable à la
ponte et creuse un trou horizontal, puis
une galerie longitudinale.. Celte galerie
faite, il y dépose ses œufs, puis remonte se -
placer dans le trou initial, la tête vers
l'extérieur et meurt. Le trou étant de la
grosseur de l'animal celui-ci ferme com-
plètement l'entrée et il est rejelé plus tard -
à l'extérieur par les insectes parfaits de la
génération suivante au moment de leur
première sortie.
Le seul remède est de couper soigneuse-
ment les brindilles atteintes et d'inciné-
rer de suite. Les coolies reconnaissent faci-
lement ces brindilles, car les feuilles jau-
nissent et la tige noircit au niveau d^ la
galerie. En général, à ce moment les larves
sont déjà transformées en adultes.
L. DUPORT.-
c@
Deux maladies du Cannelier à Ceylan.
L'étude documentée que M. V. CAYLA a
publiée récemment dans le « J. d'A. T. »
sur les cannelièrs du genre Cinnamomum.
mentionnaitquelquesmaladies du C. Zeyla-
nicum à Ceylan et à Java.
Notre collaborateur M. D. Bois vient pré-
cisément de présenter à l'Académie' des
sciences une étude, rédigée en collaboration
avec M. C. GERBER, sur deux maladies
parasitaires de cet arbuste, causées par un
acarien nouveau, l'Eriophyes Boisi, GERBER
et par un autre insecte, qui, d'après
M. E. GRILEN.. serait la larve d'un Psyllide.
La maladie provoquée par YEriophyes
Boisi se rencontre communément à Ceylan,
mais ne paraît pas nuire sérieusement à la
qualité des ccorces; à Java, au contraire,
Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.96%.
En savoir plus sur l'OCR
En savoir plus sur l'OCR
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.96%.
-
-
Page
chiffre de pagination vue 27/32
- Recherche dans le document Recherche dans le document https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/search/ark:/12148/bpt6k64605046/f27.image ×
Recherche dans le document
- Partage et envoi par courriel Partage et envoi par courriel https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/share/ark:/12148/bpt6k64605046/f27.image
- Téléchargement / impression Téléchargement / impression https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/download/ark:/12148/bpt6k64605046/f27.image
- Acheter une reproduction Acheter une reproduction https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/pa-ecommerce/ark:/12148/bpt6k64605046
- Acheter le livre complet Acheter le livre complet https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/indisponible/achat/ark:/12148/bpt6k64605046