Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1909-07-31
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 6892 Nombre total de vues : 6892
Description : 31 juillet 1909 31 juillet 1909
Description : 1909/07/31 (A9,N97). 1909/07/31 (A9,N97).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6460502c
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 26/03/2013
198 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE NI, 97 - JUILLET 1909
tives à l'exploitation de l'ireh. Ces données
s'appliquent plus spécialement à la saignée,
sur laquelle on possédait fort peu de ren-
seignements précis, de nature à fixer les
planteurs sur la valeur de l'espèce; elles
nous sont principalement fournies par le
Dr SCHULTE IM HOFE, dans une note du
« Gummi Zeitung » (nos du 9 et du
18 avril 1909) relatant les résultats d'une
série de saignées expérimentales qu'il a
conduites méthodiquement dans une plan-
tation du Sud-Cameroun.
L'auteur de ces intéressantes observa-
tions a associé son nom à un procédé de
fermentation du cacao que l'on trouvera
décrit et analysé dans le n° 52 (1905) du
« J. d'A. T. » ; ce n'est donc pas un inconnu
pour nous. Avant de résumer ses propres
expériences sur le Funtumia, M. SCHULTE nI
HOFE met en parallèle les chiffres de ren-
dement enregistrés par quelques-uns de
ses devanciers : M. SCHLECHTER, d'abord,
qui n'a pas hésité à annoncer une produc-
tion de 1 kil. 500 de caoutchouc par arbre
de cinq ou six ans (1) ; puis le Dr WARBURG,
arrivant à des rendements infimes com-
parés au précédent; enfin les Drs STRUNK et
WEBERBAUER (2), partisans de la saignée par
incisions verticales e't parallèles qu'ils
trouvent mieux adaptées à l'exploitation du
Funtumia que les méthodes avec incisions
obliques ou spiralées. Les chiffres de pro-
duction relevés par M. STRUNK dans le sud
du Cameroun comparés à ceux de Victoria
accusaient une différence nettement en
faveur des arbres de la partie sud.
Au cours de ses expériences de 1908,
SCHULTE IM HOFE a voulu préciser d'abord
le moment de la journée le plus favorable
à l'exécution des saignées. Ainsi qu'il était
à prévoir, c'est dans la matinée, avant
8 h. 5, que les arbres ont fourni le rende-
ment le plus élevé. Il a constaté également
que la saignée devenait impraticable par
les temps de fortes pluies et, fait plus
important, que les incisions verticales
devaient se substituer absolument aux
(1) « Tropenpflanzer 1), 1900.
(2) Yoy. « J. d'A. T. », no 80.
incisions obliques. Cette dernière affirma-
tion, venant corroborer celles des D" STRUNK
et WEBERBAUER, ne permet plus guère de
contester les avantages d'une méthode qui
a donné des résultats probants. Nous la
trouvons d'ailleurs recommandée par M. F.
DE V ALDA dans une étude sur le Funtumia
parue l'an dernier dans le « Tropical Life ».
L'auteur écrivait notamment : « La saignée
en spirale ou demi-spirale ne convient pas
à cette espèce dont le système laticifère est
différent de celui de l'hevea. Tandis que ce
dernier a les tubes conlinus dans une
direction sensiblement verticale, de façon
à favoriser l'écoulement par incision hori-
zontale ou oblique, le FuntumÍa présente
des canaux plus longs, ramifiés latérale-
ment et répartis de manière à fournir plus
de latex d'une blessure verticale que d'une
coupure oblique d'égale longueur. »
Les expériences du Dr SCHULTE BI HOFE
ont porté sur des arbres de sept ans, a ppar-
tenant à la « Plantagen Gesellschaft Süd-
Kamerun » et mesurant, à 1 m. du sol, de
46 cm. à lm,05 de tour de tronc. Ces arbres,
au nombre de 208 répartis en plusieurs
lots, furent saignés le matin, entre 6 h. 15
et 10 heures, jusqu'à 4 m. de hauteur.
Le système de saignée est exactement
celui du professeur WEBERBAUER, que l'on
trouvera décrit dans le n° 80 du « J. d'A.
T. » (p. 43), c'est-à-dire qu'il comporte une
série d'incisions longitudinales, pratiquées
de haut en bas à des distances parallèles
de 10 cm. Un arbre de 76 à 85 cm. de cir-
conférence comprendrait donc huit de ces
incisions. L'opération s'effectue d'une façon
très simple, sans avoir recours à l'usage des
échelles, en utilisant, pour les parties inac-
cessibles jusqu'à 3 m. de haut, une gouge
à saignée fort comparable, sinon identique,
à celle qui a été reproduite dans notre
n° 83 de 1908, mais pourvue d'une douille
permettant l'adaptation d'un manche de
longueur convenable. Les figures 7 et 8
reproduites ici, grâce à l' obligeance de la
Maison GERSON, de Berlin, donnent une
idée suffisante de cet outil et du travail
qu'il effectue; nous y avons joint les
tives à l'exploitation de l'ireh. Ces données
s'appliquent plus spécialement à la saignée,
sur laquelle on possédait fort peu de ren-
seignements précis, de nature à fixer les
planteurs sur la valeur de l'espèce; elles
nous sont principalement fournies par le
Dr SCHULTE IM HOFE, dans une note du
« Gummi Zeitung » (nos du 9 et du
18 avril 1909) relatant les résultats d'une
série de saignées expérimentales qu'il a
conduites méthodiquement dans une plan-
tation du Sud-Cameroun.
L'auteur de ces intéressantes observa-
tions a associé son nom à un procédé de
fermentation du cacao que l'on trouvera
décrit et analysé dans le n° 52 (1905) du
« J. d'A. T. » ; ce n'est donc pas un inconnu
pour nous. Avant de résumer ses propres
expériences sur le Funtumia, M. SCHULTE nI
HOFE met en parallèle les chiffres de ren-
dement enregistrés par quelques-uns de
ses devanciers : M. SCHLECHTER, d'abord,
qui n'a pas hésité à annoncer une produc-
tion de 1 kil. 500 de caoutchouc par arbre
de cinq ou six ans (1) ; puis le Dr WARBURG,
arrivant à des rendements infimes com-
parés au précédent; enfin les Drs STRUNK et
WEBERBAUER (2), partisans de la saignée par
incisions verticales e't parallèles qu'ils
trouvent mieux adaptées à l'exploitation du
Funtumia que les méthodes avec incisions
obliques ou spiralées. Les chiffres de pro-
duction relevés par M. STRUNK dans le sud
du Cameroun comparés à ceux de Victoria
accusaient une différence nettement en
faveur des arbres de la partie sud.
Au cours de ses expériences de 1908,
SCHULTE IM HOFE a voulu préciser d'abord
le moment de la journée le plus favorable
à l'exécution des saignées. Ainsi qu'il était
à prévoir, c'est dans la matinée, avant
8 h. 5, que les arbres ont fourni le rende-
ment le plus élevé. Il a constaté également
que la saignée devenait impraticable par
les temps de fortes pluies et, fait plus
important, que les incisions verticales
devaient se substituer absolument aux
(1) « Tropenpflanzer 1), 1900.
(2) Yoy. « J. d'A. T. », no 80.
incisions obliques. Cette dernière affirma-
tion, venant corroborer celles des D" STRUNK
et WEBERBAUER, ne permet plus guère de
contester les avantages d'une méthode qui
a donné des résultats probants. Nous la
trouvons d'ailleurs recommandée par M. F.
DE V ALDA dans une étude sur le Funtumia
parue l'an dernier dans le « Tropical Life ».
L'auteur écrivait notamment : « La saignée
en spirale ou demi-spirale ne convient pas
à cette espèce dont le système laticifère est
différent de celui de l'hevea. Tandis que ce
dernier a les tubes conlinus dans une
direction sensiblement verticale, de façon
à favoriser l'écoulement par incision hori-
zontale ou oblique, le FuntumÍa présente
des canaux plus longs, ramifiés latérale-
ment et répartis de manière à fournir plus
de latex d'une blessure verticale que d'une
coupure oblique d'égale longueur. »
Les expériences du Dr SCHULTE BI HOFE
ont porté sur des arbres de sept ans, a ppar-
tenant à la « Plantagen Gesellschaft Süd-
Kamerun » et mesurant, à 1 m. du sol, de
46 cm. à lm,05 de tour de tronc. Ces arbres,
au nombre de 208 répartis en plusieurs
lots, furent saignés le matin, entre 6 h. 15
et 10 heures, jusqu'à 4 m. de hauteur.
Le système de saignée est exactement
celui du professeur WEBERBAUER, que l'on
trouvera décrit dans le n° 80 du « J. d'A.
T. » (p. 43), c'est-à-dire qu'il comporte une
série d'incisions longitudinales, pratiquées
de haut en bas à des distances parallèles
de 10 cm. Un arbre de 76 à 85 cm. de cir-
conférence comprendrait donc huit de ces
incisions. L'opération s'effectue d'une façon
très simple, sans avoir recours à l'usage des
échelles, en utilisant, pour les parties inac-
cessibles jusqu'à 3 m. de haut, une gouge
à saignée fort comparable, sinon identique,
à celle qui a été reproduite dans notre
n° 83 de 1908, mais pourvue d'une douille
permettant l'adaptation d'un manche de
longueur convenable. Les figures 7 et 8
reproduites ici, grâce à l' obligeance de la
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idée suffisante de cet outil et du travail
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