Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1909-07-31
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 6892 Nombre total de vues : 6892
Description : 31 juillet 1909 31 juillet 1909
Description : 1909/07/31 (A9,N97). 1909/07/31 (A9,N97).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6460502c
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 26/03/2013
N° 97 - JUILLET 1909 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE 205
des cotons du Soudan, du Dahomey et de
la Haute-Guinée. Ceux du Soudan pré-
sentent des capsules de dimensions parti-
culièrement grandes et régulières ; il s'agit,
c'est certain, d'échantillons triés, mais les
produits exposés justifient pleinement les
efforts qui, pour l'Association Cotonnière
en particulier, se sont toujours portés dès
le début sur cette partie de notre'empire
colonial.
La grande majorité des fibres connues
se trouvent bien entendu représentées dans
les vitrines de l'Afrique Occidentale, où
nous trouvons en outre quantité d'objets
fabriqués assez curieux, mais qui peuvent
faire craindre qu'il ne s'écoule encore
longtemps avant qu'on- obtienne de la
main-d'œuvre indigène la confection
d'objets commercialement utilisables en
Europe.
Le reproche que nous adressons à cette
partie de l'Exposition est de présenter
très peu d'identification des noms indigènes
avec les noms botaniques; plusieurs types
sont intéressants et entre autres des cor-
dages, et nous aurions aimé pouvoir nous
rendre compte de la nature de la plante
qui les produit.
Le baobab et le ronier donnent des pro-
duits dont nous avons trouvé un grand
nombre de types intéressants, mais ce que
nous envisageons surtout pour ces plantes,
principalement pour le baobab, c'est la
fabrication de la pâte à papier; la fibre
est en effet assez grossière et probable-
ment difficile à travailler, mais donnera
sans aucun doute une pâte de très bonne
qualité. Les papeteries de Pont-de-Claix
exposent un petit tableau donnant le pro-
cessus de transformation des fibres de Cype-
rus Papyrus que nous aimerions voir ré-
pété avec des fibres d'autres plantes, et en -
particulier justement avec le baobab.
Nous retrouvons, - bien entendu, dans
toutes les parties de l'Afrique Occidentale
des fibres de sansevières et d'agaves divers,
sur lesquels nous n'insisterons pas; ces
fibres, généralement obtenues en petite
quantité et à la main, sont toujours de très
beaux échantillons, mais ne permettent de
préjuger en rien de l'exploitation ration-
nelle de la plante, qui, on le sait, est sur-
tout une question économique et indus-
trielle plutôt qu'une question culturale, ce
- dernier point se- posant à peine pour les
divers agaves.
Aladagascar. — L'Exposition de Nogent-
sur-Marne en 1906 nous a familiarisés avec
les produits de la Grande lie Africaine que
nous y avons vus arrangés et présentés avec
un soin tout particulier. M. PRUDHOMME a
envoyé, cette fois encore, une grande par-
tie des échantillons réunis par lui et nous
a permis de revoir des raphias diversement
teints, des soies brutes ou travaillées, et
quelques échantillons très fins de èhapeaux
de paille, terminés ou en cours de fabrica-
tion ; des dentelles de fil y figurent égale-
ment ainsi qu'un échantillon de soie de
Nephila. Un échantillon très long d'Urena
lobata est surtout intéressant actuelle-
ment en raison de la réclame que font
autour de cette fibre tous les partisans des
succédanés du jute. La fibre est en effet
soyeuse, mais elle a une teinte verdâtre et
ne doit pas présenter une supériorité bien
grande sur celle des Hibiscus ; nous n'avons
toutefois pas pu juger de sa résistance.
Indo-Chine. — La plus grande partie de
l'Exposition est réservée aux soies, parmi
- lesquelles celles de l'Usine de M. DELIGNON,
que nos lecteurs connaissent, tant pour ses
soies que pour ses thés.
La ramie, le jute et le jonc sont à peu
près les seuls produits qu'expose l'Indo-
Chine en dehors de la soie. Notons en pas-
sant, et à titre de simple indication, que la
majeure partie des sacs de joncs exportés
par l'Indo-Chine vient de Hong-Kong. -
Anciennes colonies. — Le groupe des
anciennes colonies ne présente rien de par-
ticulier. Des objets manufacturés, plus
curieux au point de vue ethnologique qu'au
point de vue botanique, quelques échan-
tillons de cordages et filets de pêche cons-
tituent à peu près tout ce que nous avons à
mentionner en dehors de deux échantillons
de Caravonica envoyés par M. JACQUES, de
des cotons du Soudan, du Dahomey et de
la Haute-Guinée. Ceux du Soudan pré-
sentent des capsules de dimensions parti-
culièrement grandes et régulières ; il s'agit,
c'est certain, d'échantillons triés, mais les
produits exposés justifient pleinement les
efforts qui, pour l'Association Cotonnière
en particulier, se sont toujours portés dès
le début sur cette partie de notre'empire
colonial.
La grande majorité des fibres connues
se trouvent bien entendu représentées dans
les vitrines de l'Afrique Occidentale, où
nous trouvons en outre quantité d'objets
fabriqués assez curieux, mais qui peuvent
faire craindre qu'il ne s'écoule encore
longtemps avant qu'on- obtienne de la
main-d'œuvre indigène la confection
d'objets commercialement utilisables en
Europe.
Le reproche que nous adressons à cette
partie de l'Exposition est de présenter
très peu d'identification des noms indigènes
avec les noms botaniques; plusieurs types
sont intéressants et entre autres des cor-
dages, et nous aurions aimé pouvoir nous
rendre compte de la nature de la plante
qui les produit.
Le baobab et le ronier donnent des pro-
duits dont nous avons trouvé un grand
nombre de types intéressants, mais ce que
nous envisageons surtout pour ces plantes,
principalement pour le baobab, c'est la
fabrication de la pâte à papier; la fibre
est en effet assez grossière et probable-
ment difficile à travailler, mais donnera
sans aucun doute une pâte de très bonne
qualité. Les papeteries de Pont-de-Claix
exposent un petit tableau donnant le pro-
cessus de transformation des fibres de Cype-
rus Papyrus que nous aimerions voir ré-
pété avec des fibres d'autres plantes, et en -
particulier justement avec le baobab.
Nous retrouvons, - bien entendu, dans
toutes les parties de l'Afrique Occidentale
des fibres de sansevières et d'agaves divers,
sur lesquels nous n'insisterons pas; ces
fibres, généralement obtenues en petite
quantité et à la main, sont toujours de très
beaux échantillons, mais ne permettent de
préjuger en rien de l'exploitation ration-
nelle de la plante, qui, on le sait, est sur-
tout une question économique et indus-
trielle plutôt qu'une question culturale, ce
- dernier point se- posant à peine pour les
divers agaves.
Aladagascar. — L'Exposition de Nogent-
sur-Marne en 1906 nous a familiarisés avec
les produits de la Grande lie Africaine que
nous y avons vus arrangés et présentés avec
un soin tout particulier. M. PRUDHOMME a
envoyé, cette fois encore, une grande par-
tie des échantillons réunis par lui et nous
a permis de revoir des raphias diversement
teints, des soies brutes ou travaillées, et
quelques échantillons très fins de èhapeaux
de paille, terminés ou en cours de fabrica-
tion ; des dentelles de fil y figurent égale-
ment ainsi qu'un échantillon de soie de
Nephila. Un échantillon très long d'Urena
lobata est surtout intéressant actuelle-
ment en raison de la réclame que font
autour de cette fibre tous les partisans des
succédanés du jute. La fibre est en effet
soyeuse, mais elle a une teinte verdâtre et
ne doit pas présenter une supériorité bien
grande sur celle des Hibiscus ; nous n'avons
toutefois pas pu juger de sa résistance.
Indo-Chine. — La plus grande partie de
l'Exposition est réservée aux soies, parmi
- lesquelles celles de l'Usine de M. DELIGNON,
que nos lecteurs connaissent, tant pour ses
soies que pour ses thés.
La ramie, le jute et le jonc sont à peu
près les seuls produits qu'expose l'Indo-
Chine en dehors de la soie. Notons en pas-
sant, et à titre de simple indication, que la
majeure partie des sacs de joncs exportés
par l'Indo-Chine vient de Hong-Kong. -
Anciennes colonies. — Le groupe des
anciennes colonies ne présente rien de par-
ticulier. Des objets manufacturés, plus
curieux au point de vue ethnologique qu'au
point de vue botanique, quelques échan-
tillons de cordages et filets de pêche cons-
tituent à peu près tout ce que nous avons à
mentionner en dehors de deux échantillons
de Caravonica envoyés par M. JACQUES, de
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