Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1909-06-30
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 6892 Nombre total de vues : 6892
Description : 30 juin 1909 30 juin 1909
Description : 1909/06/30 (A9,N96). 1909/06/30 (A9,N96).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6460501z
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 26/03/2013
No 96 - JuiN 1909 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE 169
merce rapporte beaucoup aux Annamites
et aux Chinois, et c'est l'hostilité habile de
ces commerçants qui a fait échouer la régie
des cannelles à qui le gouvernement de
l'Indo-Chine avait conféré le monopole de
l'achat de la cannelle. Les Annamites, à la
saison convenable, visitent les villages
moïs, achètent les arbres sur pied et, après
paiement d'un acompte, procèdent à l'écor-
çage (1) ; cette cannelle, exportée en Chine,
y atteint des prix fort élevés.
En somme, l'Indo-Chine pourrait pro-
duire une quantité beaucoup supérieure
de bonne cannelle. Les conclusions de
M. BRIÈRE, conseillant cette culture aux
planteurs français, nous semblent cepen-
dant sujettes à restrictions. Plus encore
que certains arbres à épices comme le poi-
rier 'dont on sait que l'administration
locale ne conseille pas l'extension des cul-
tures le cannellier donne un produit à
débouchés limités et il faudrait craindre
une surproduction rapide. En outre, c'est
très généralement une culture faite par les
indigènes. Et, sans doute, est-ce le vrai
moyen qu'elle soit rémunératrice ; l'inter-
vention de l'Européen devrait se limiter à
l'achat du produit.
Toujours est-il que, dans les régions
que nous venons de passer en revue, le
cannellier est susceptible de fournir par sa
culture ou son exploitation des ressources
qui, sans être de premier ordre, ne sont
pas à dédaigner.
V. CAYLA,
Ingénieur agronome.
Les maladies du Cocotier et leur traitement
Maladie des racines.
Maladie du Stipe. Maladie des feuilles. Pourriture du bourgeon.
Par M. N. PATOUILLARD.
A la demande de plusieurs abonnés, inquiets à
juste titre des importants dégâts causés à leurs
plantations de cocotiers par diverses maladies
auxquelles M. PATOUILLARD a déjà consacré ici
une note de grand intérêt, nous avons prié notre
savant collaborateur de renseigner les lecteurs du
« J. d'A. T. » sur les nouvelles connaissances
acquises la dernière année dans l'étude et le trai-
tement de ces parasites. Il nous est agréable de
pouvoir publier l'exposé d'actualité que M. PATOUIL-
LARD a bien voulu nous rédiger sur la question;
les planteurs y verront que les recherches scienti-
fiques, activement poursuivies dans les colonies les
plus directement atteintes, n'ont pu remédier de
façon efficace aux plus dangereuses maladies du
cocotier parmi lesquelles le terrible « bud-rot ». A
défaut de moyens curatifs, les mesures préventives
seront en tout cas très utiles à observer pour cir-
conscrire l'extension du mal. (N. D. L. R.)
Dans une note précédente (2), nous avons
indiqué, d'après un travail de M. STOCKDALE,
les principales causes de dépérissement
(1) Voir « J. d'A. T. », no 64, 1906, dans un article
de J. VILBOUCHEVITCH, sur les produits végétaux del'Indo-
Chinp
(2) « J. d'A. T. Il, nO 19, p. 1.
du cocotier aux Antilles et à la Guyane
anglaise, savoir : la maladie des racines,
la maladie des feuilles, la pourriture du
bourgeon.
Ces trois affections, ainsi qu'une qua-
trième, la maladie du stipe, se retrouvent
avec des caractères sensiblement analogues
dans toutes les régions où l'on pratique en
grand la culture du cocotier.
Une série de publications récentes(2) sur
ce sujet ne nous apporte qu'un bien petit
nombre de renseignements nouveaux, tant
sur les causes que sur les remèdes à em-
ployer.
Voici un résumé succinct de l'état actuel
de nos connaissances.
Maladie des racines. - C'est une des
plus redoutables affections du cocotier,
(2) BUTLER: Report on Coconutpalmdiseasein Travan-
core. Calcutta, mars, 1908.
PETCH : Tropical Agriculturist, 1908.
COPELAND : Bud rot in the Philippine. ( Philippine
Agricult. Review, 'tnai 1908 )
merce rapporte beaucoup aux Annamites
et aux Chinois, et c'est l'hostilité habile de
ces commerçants qui a fait échouer la régie
des cannelles à qui le gouvernement de
l'Indo-Chine avait conféré le monopole de
l'achat de la cannelle. Les Annamites, à la
saison convenable, visitent les villages
moïs, achètent les arbres sur pied et, après
paiement d'un acompte, procèdent à l'écor-
çage (1) ; cette cannelle, exportée en Chine,
y atteint des prix fort élevés.
En somme, l'Indo-Chine pourrait pro-
duire une quantité beaucoup supérieure
de bonne cannelle. Les conclusions de
M. BRIÈRE, conseillant cette culture aux
planteurs français, nous semblent cepen-
dant sujettes à restrictions. Plus encore
que certains arbres à épices comme le poi-
rier 'dont on sait que l'administration
locale ne conseille pas l'extension des cul-
tures le cannellier donne un produit à
débouchés limités et il faudrait craindre
une surproduction rapide. En outre, c'est
très généralement une culture faite par les
indigènes. Et, sans doute, est-ce le vrai
moyen qu'elle soit rémunératrice ; l'inter-
vention de l'Européen devrait se limiter à
l'achat du produit.
Toujours est-il que, dans les régions
que nous venons de passer en revue, le
cannellier est susceptible de fournir par sa
culture ou son exploitation des ressources
qui, sans être de premier ordre, ne sont
pas à dédaigner.
V. CAYLA,
Ingénieur agronome.
Les maladies du Cocotier et leur traitement
Maladie des racines.
Maladie du Stipe. Maladie des feuilles. Pourriture du bourgeon.
Par M. N. PATOUILLARD.
A la demande de plusieurs abonnés, inquiets à
juste titre des importants dégâts causés à leurs
plantations de cocotiers par diverses maladies
auxquelles M. PATOUILLARD a déjà consacré ici
une note de grand intérêt, nous avons prié notre
savant collaborateur de renseigner les lecteurs du
« J. d'A. T. » sur les nouvelles connaissances
acquises la dernière année dans l'étude et le trai-
tement de ces parasites. Il nous est agréable de
pouvoir publier l'exposé d'actualité que M. PATOUIL-
LARD a bien voulu nous rédiger sur la question;
les planteurs y verront que les recherches scienti-
fiques, activement poursuivies dans les colonies les
plus directement atteintes, n'ont pu remédier de
façon efficace aux plus dangereuses maladies du
cocotier parmi lesquelles le terrible « bud-rot ». A
défaut de moyens curatifs, les mesures préventives
seront en tout cas très utiles à observer pour cir-
conscrire l'extension du mal. (N. D. L. R.)
Dans une note précédente (2), nous avons
indiqué, d'après un travail de M. STOCKDALE,
les principales causes de dépérissement
(1) Voir « J. d'A. T. », no 64, 1906, dans un article
de J. VILBOUCHEVITCH, sur les produits végétaux del'Indo-
Chinp
(2) « J. d'A. T. Il, nO 19, p. 1.
du cocotier aux Antilles et à la Guyane
anglaise, savoir : la maladie des racines,
la maladie des feuilles, la pourriture du
bourgeon.
Ces trois affections, ainsi qu'une qua-
trième, la maladie du stipe, se retrouvent
avec des caractères sensiblement analogues
dans toutes les régions où l'on pratique en
grand la culture du cocotier.
Une série de publications récentes(2) sur
ce sujet ne nous apporte qu'un bien petit
nombre de renseignements nouveaux, tant
sur les causes que sur les remèdes à em-
ployer.
Voici un résumé succinct de l'état actuel
de nos connaissances.
Maladie des racines. - C'est une des
plus redoutables affections du cocotier,
(2) BUTLER: Report on Coconutpalmdiseasein Travan-
core. Calcutta, mars, 1908.
PETCH : Tropical Agriculturist, 1908.
COPELAND : Bud rot in the Philippine. ( Philippine
Agricult. Review, 'tnai 1908 )
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