Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch

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32 pages

Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch

Éditeur : [s.n.] (Paris)

Date d'édition : 1909-06-30

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789

Type : texte texte

Type : publication en série imprimée publication en série imprimée

Langue : français

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Description : 30 juin 1909 30 juin 1909

Description : 1909/06/30 (A9,N96). 1909/06/30 (A9,N96).

Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad

Droits : Consultable en ligne

Identifiant : ark:/12148/bpt6k6460501z

Source : CIRAD, 2012-235759

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 26/03/2013

174 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE N° 96 JUIN 1909

combattues : manque d'instruction agricole
du personnel des cultures et manque de
direction scientifique dans les plantations.

Le « J. d'A. T. » a fait ressortir à diverses

reprises la nécessité d'allier : science et
pratique; c'est le plus sûr moyen d'arriver
à de beaux résultats.

E. DE WILDEIAN.

Culture commerciale du Manguier
Débouchés éventuels en Europe et en Amérique. La question des variétés.

Supériorité de la mangue de Bombay. Greffage en écusson sur franc.

Par M. 0. LABROY..

La dernière note publiée sur l'exporta-
tion des mangues (voy. « J. d'A. T. », n° 91)
nous a valu plusieurs demandes de rensei-
gnements d'ordre cultural ; la question
pouvant intéresser nombre d'autres lec-
teurs, nous avons jugé préférable d'y
répondre par la voie du « J. d'A. T. ».

Les Etats-Unis et l'Angleterre sont actuel-
lement les deux pays continentaux qui, en
dehors des centres de production, offrent
le meilleur débouché aux mangues ; elles y
trouveraient, en bonne saison, un écoule-
ment facile et rémunérateur à condition
d'être présentées en bon état et d'appartenir
à des variétés de belle grosseur et de bonne
qualité, à chair juteuse, non filandreuse,
dépourvue de ce goût térébenthineux carac-
téristique des formes peu améliorées et qui
déplaît généralement aux consommateurs
européens. En France, ces fruits se
remarquent quelquefois chez les marchands
de produits coloniaux, mais le moment de
les importer en quantités un peu impor-
tantes ne nous semble pas encore venu.

L'Indepossède aujourd'hui plusde 1 OOva-
- riétés de mangues nées de semis et per-
pétuées soit par ce mode de propagation
avec une fidélité de 50 0/0'- soit pas greffage
en approche avec toute certitude de fixité.

Un certain nombre de ces variétés ont été
répandues dans les régions tropicales,
notamment à Ceylan, à Java, en Malaisie,
en Indo-Chine, aux Antilles, en Floride,
au Queensland, etc., tantôt sous leur nom
d'origine, tantôt sous une autre dénomina-
tion, ce qui prête évidemment à confusion

et à erreurs. Il serait grandement désirable
de posséder une bonne monographie des
mangues cultivées pour tirer au clair cette
synonymie et préciser les caractères de
chaque variété en une courte description,
accompagnée d'une coupe longitudinale du
fruit.

Parmi les variétés les plus appréciées
dans l'Inde, nous citerons la Mangue
Alphonse ou M. de Jaffna considérée par
WOODROW et quelques autres connaisseurs
comme l'une des meilleures pour le mar-
ché. A Ceylan, elle est également tenue en
estime avec deux ou trois autres types tels
que la « Rupee Mango », dont le poids
peut atteindre jusq u'à 2 kg., la « Baittee»
ou M. de Bombay que M. MACMILLAN a figu-
rés dans une noie du « Tropical Agricul-
turist» (n° 8-1908.) Cet excellent hoi-licul-
teur fait remarquer que le climat de Ceylan
est loin d'être partout idéal pour la culture
des manguiers ; la région de Jaffna, dans le
nord de l'ile, est la mieux adaptée à la pro-
duction de bons fruits en raison de son
climat plus sec.

Depuis longtemps, le manguier est cul-
tivé de façon systématique dans l'Inde où
il existe un important marché local. Un
planteur du Bas-Burma a affirmé à M. MAC-
* MILLAN que cette culture lui était plus profi-
table que celle de l'hevea. Il écoulait aisé-
ment tous les bons fruits au prix de 3 à
5 Rs. le cent ; ce qui, à raison de 1.000
fruits par arbre et de 100 arbres à facre,
équivalait à un revenu annuel de 5.000 H s.

par acre.

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