Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1909-05-31
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 6892 Nombre total de vues : 6892
Description : 31 mai 1909 31 mai 1909
Description : 1909/05/31 (A9,N95). 1909/05/31 (A9,N95).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6460500j
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 26/03/2013
142 JOURNAL D AGRICULTURE TROPICALE iN- 95 - MAI 1909
arrêter les herbes; celles-ci sont difficile-
ment détruites par deux ou trois binages à
la hou&en cours de saison, traitement évi-
demment onéreux et insuffisant pour ameu-
blir le terrain.
A cette méthode, peu favorable aux « re-
pousses », le Dr ZAYAS a voulu en substituer
une autre qui éloignait les plantes à 3m,35
entre les rangs et 2m ,52 sur les rangs ( « J.
d'A. T. », n° 30) et comportait un meilleur
ameublissement mécanique du sol. On
atteint ainsi des rendemenfs très élevés la
première année, sur les terres riches; mais,
nous apprend M. EABLE, les récoltes sui-
vantes sont trop faibles pour [faire accepter
le système ZAYAS dans une culture com-
merciale.
La Station Expérimentale de Cuba a
préconisé dernièrement un système ra-
tionnel qui, a priori, favorise les « re-
pousses » et réalise d'autres sérieux avan-
tages sur les précédentes méthodes. Avec
l'espoir que ces avantages ne seront pas
infirmés par la suite, nous signalons ce
nouveau processus cultural sur lequel il
nous serait agréable d'avoir des détails plus
exacts, en ce qui concerne le prix de revient
et le rendement en première récolte et
repousses.
Labourer la terre en février-mars pour
planter en octobre suivant. En avril-mai,
semer du « velvet bean » (Mucuna utilis) à
enterrer vers la fin d'août :avec la charrue
à disques; compléter la préparation du sol
avec le pulvérisateur à disques passé en
différents sens. Ouvrir les sillons de plan-
tations à 2 m. d'écartement parallèle et
mélanger à la terre du fond 500 kg. par
hectare d'un engrais complet, préparé à
peu près en égales proportions de chacun
des éléments essentiels (azote, potasse et
acide phosphorique). Disposer ensuite dans
chaque sillon une ligne de plants choisis
parmi les plus belles cannes de l'année ou
les premières repousses; ces plants seront
recouverts, au moyen du cultivateur à
disques, de 5 a 8 cm. de terre fine si le sol
est frais, de 15 et même 20 cm. s'il est sec.
Lorsque commencent à pointer les jeunes
pousses, donner un coup de herse légère
dans la direction des rangs de cannes pour
détruire les petites herbes, briser la croûte
du sol et, de ce fait, favoriser lé départ des
cannes. Un peu plus tard, il est possible
d'utiliser le cultivateur ordinaire à maïs,
traîné par deux chevaux maintenus de
chaque côté des rangs; la partie médiane
des interlignes qui n'a pas été entamée est
ameublie avec une « Planet Jr ». Répéter la
même opération assez souvent pour maî-
triser les herbes et pailler le sol, tant que
la hauteur des cannes ne constitue pas un
obstacle au passage de la machine. En
avril-mai, semer des cowpeas (Vigna si-
nensis) dans les interlignes.
Aussitôt après la récolte, rassembler, au
moyen d'un rateau à cheval, les déchets de
cannes laissés sur le premier interligne
pour les étaler dans l'interligne suivant et
poursuivre ainsi le travail sur toute la
plantation qui présentera à ce moment, par
bandes alternatives, la moitié du terrain
nettoyé (interlignes de numéros impairs) et
l'autre moitié (numéros pairs) recouverte
d'un paillis d'épaisseur convenable pour
- s'opposer à la croissance des herbes. La-
bourer ensuite les interlignes à découvert
en rejetant la terre à l'opposé des rangs de
cannes de façon à ce que l'engrais néces-
saire tous les trois ou quatre ans puisse
être étalé dans le sillon proche des souches,
lequel est comblé peu de temps après.
Continuer l'entretien et l'ameublissement
des interlignes jusqu'aux pluies, époque où
on les occupe par une culture 'de cowpea.
L'année suivante, on agit de façon in-
verse, c'est-à-dire que le paillis est réserve
aux interlignes d'ordre pair, tandis que les
autres sont labourés et maintenus en bon
état de culture.
Ce cycle cultural bisannuel maintient les
plants dans des conditions que M. EABLE
déclare excellentes pour une production
durable et soutenue. On remarquera que
les racines d'une même souche se trouvent
placées, d'un côté, dans un sol découvert,
aéré et ameubli par de fréquentes opéra-
tions culturales, de l'autre, au contraire,
arrêter les herbes; celles-ci sont difficile-
ment détruites par deux ou trois binages à
la hou&en cours de saison, traitement évi-
demment onéreux et insuffisant pour ameu-
blir le terrain.
A cette méthode, peu favorable aux « re-
pousses », le Dr ZAYAS a voulu en substituer
une autre qui éloignait les plantes à 3m,35
entre les rangs et 2m ,52 sur les rangs ( « J.
d'A. T. », n° 30) et comportait un meilleur
ameublissement mécanique du sol. On
atteint ainsi des rendemenfs très élevés la
première année, sur les terres riches; mais,
nous apprend M. EABLE, les récoltes sui-
vantes sont trop faibles pour [faire accepter
le système ZAYAS dans une culture com-
merciale.
La Station Expérimentale de Cuba a
préconisé dernièrement un système ra-
tionnel qui, a priori, favorise les « re-
pousses » et réalise d'autres sérieux avan-
tages sur les précédentes méthodes. Avec
l'espoir que ces avantages ne seront pas
infirmés par la suite, nous signalons ce
nouveau processus cultural sur lequel il
nous serait agréable d'avoir des détails plus
exacts, en ce qui concerne le prix de revient
et le rendement en première récolte et
repousses.
Labourer la terre en février-mars pour
planter en octobre suivant. En avril-mai,
semer du « velvet bean » (Mucuna utilis) à
enterrer vers la fin d'août :avec la charrue
à disques; compléter la préparation du sol
avec le pulvérisateur à disques passé en
différents sens. Ouvrir les sillons de plan-
tations à 2 m. d'écartement parallèle et
mélanger à la terre du fond 500 kg. par
hectare d'un engrais complet, préparé à
peu près en égales proportions de chacun
des éléments essentiels (azote, potasse et
acide phosphorique). Disposer ensuite dans
chaque sillon une ligne de plants choisis
parmi les plus belles cannes de l'année ou
les premières repousses; ces plants seront
recouverts, au moyen du cultivateur à
disques, de 5 a 8 cm. de terre fine si le sol
est frais, de 15 et même 20 cm. s'il est sec.
Lorsque commencent à pointer les jeunes
pousses, donner un coup de herse légère
dans la direction des rangs de cannes pour
détruire les petites herbes, briser la croûte
du sol et, de ce fait, favoriser lé départ des
cannes. Un peu plus tard, il est possible
d'utiliser le cultivateur ordinaire à maïs,
traîné par deux chevaux maintenus de
chaque côté des rangs; la partie médiane
des interlignes qui n'a pas été entamée est
ameublie avec une « Planet Jr ». Répéter la
même opération assez souvent pour maî-
triser les herbes et pailler le sol, tant que
la hauteur des cannes ne constitue pas un
obstacle au passage de la machine. En
avril-mai, semer des cowpeas (Vigna si-
nensis) dans les interlignes.
Aussitôt après la récolte, rassembler, au
moyen d'un rateau à cheval, les déchets de
cannes laissés sur le premier interligne
pour les étaler dans l'interligne suivant et
poursuivre ainsi le travail sur toute la
plantation qui présentera à ce moment, par
bandes alternatives, la moitié du terrain
nettoyé (interlignes de numéros impairs) et
l'autre moitié (numéros pairs) recouverte
d'un paillis d'épaisseur convenable pour
- s'opposer à la croissance des herbes. La-
bourer ensuite les interlignes à découvert
en rejetant la terre à l'opposé des rangs de
cannes de façon à ce que l'engrais néces-
saire tous les trois ou quatre ans puisse
être étalé dans le sillon proche des souches,
lequel est comblé peu de temps après.
Continuer l'entretien et l'ameublissement
des interlignes jusqu'aux pluies, époque où
on les occupe par une culture 'de cowpea.
L'année suivante, on agit de façon in-
verse, c'est-à-dire que le paillis est réserve
aux interlignes d'ordre pair, tandis que les
autres sont labourés et maintenus en bon
état de culture.
Ce cycle cultural bisannuel maintient les
plants dans des conditions que M. EABLE
déclare excellentes pour une production
durable et soutenue. On remarquera que
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aéré et ameubli par de fréquentes opéra-
tions culturales, de l'autre, au contraire,
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