Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1909-05-31
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 31 mai 1909 31 mai 1909
Description : 1909/05/31 (A9,N95). 1909/05/31 (A9,N95).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6460500j
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 26/03/2013
158 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE N° 95 -MAI 1909
sans dans certains sols à combustion rapide
et dans les régions exemptes de sérieuses
maladies radiculaires ; dans les autres, au
contraire, les brindilles seront avantageu-
sement brûlées et l'élément organique
apporté au sol par une culture à enfouir
ou toute autre fumure azotée judicieuse-
ment choisie- L. BR.
La Nixtamalina, dérivé du maïs.
Une Compagnie mexicaine yient d'inau-
gurer une fabrique de nixtamalina. Il s'agit
d'un produit analogue à la farine de maïs,
mais présentant avec celle-ci quelques dif-
férences. Il est en effet cuit à la vapeur
après mélange avec une certaine quantité
de chaux; ce mot mélange est très certai-
nement impropre et le procédé doit plutôt
être un traitement auxiliaire destiné à une
purification de l'eau employée ou une fil-
tration de la pâte diluée. On obtient ainsi
un produit avec lequel on fait une sorte de
gâteau différent de la pâte que produisent
les moulins ordinaires, et des galettes de
maïs qui fermentent au bout de vingt-quatre
heures et ne peuvent se conserver. Les
gâteaux de nixtamalina se conservent au
contraire fort bien. Dans la fabrique en
question, elles sont faites à la machine, au
moyen d'une sorte de moule qui comprime
le produit en tablettes, entre des linges
humides.
L'lpécacuanha. — Exploitation
au Matto-Grosso. — Culture au Johore
* et à Selangor.
Au cours d'une conférence à la « Society
of Arts « de Londres, un Anglais ayant
vécu plusieurs années au Matto-Grosso,
M. G.- T. MILlXE, donnait quelques détails
inédits sur l'Ipécacuanha, qui constitue
l'un des principaux produits d'exploitation
de cet Etat, avec le caoutchouc et le maté.
« L'Ipécacuanha ou « poaya », disait-il,
pousse dans les forêts très denses qui
bordent le rio Paraguay et ses affluents,
c'est-à-dire entre les 15E et 16E degrés de
latitude sud. C'est une petite plante, élevée
de quelques pouces seulement, exploitée à
l'état naturel pour le principe actif appelé
émétine que contiennent ses racines ver-
miformes. On arrache les souches avec un
bâton ferré et pointu, le « saraeua», puis
on sèche les racines au soleil avant de les
mettre en balles pour l'expédition.
« La culture de cette plante a été tentée
avec succès au Johore, d'où les exporta-
tions sont déjà considérables. »
Nous pouvons ajouter que le marché de
ce produit est à Londres et, en ce qui con-
cerne l'entreprise culturale du sultanat de
Johore, ces renseignements complémen-
taires parus dans le « Bulletin of the
Straits» du mois d'avril 1908, sous la si-
gnature de M. H. RIDLEY, le savant direc-
teur de cette estimée publication :
C'est dans la propriété de Pengerang, au
Johore, puis dans celles des Lowlands et
Highlands, au Selangor (États Malais)
qu'un planteur, M. W. BAILEY, a réussi en
partie la culture de l'Ipécacuanha, depuis
plusieurs années. Cette culture n'a rien de
facile, et tous les essais entrepris aux Jar-
dins botaniques de Singapour ont échoué
jusqu'à présent, sans doute à cause de l'hu-
midité qui est aussi fatale aux plantes que
la sécheresse, les ouragans et les brusques
changements de temps.
La racine de Johore, montrant une te-
neur en alcaloïde peu inférieure à celle du
Brésil, tandis que toutes les tentatives
d'exploitation faites dans l'Inde échouaient
invariablement, on s'est attaché à déter-
miner la variété particulière réussissant
dans les Straits. La plante de Selangor a
les feuilles fermes, oblongues et légèrement
ciliées, les étamines et le style sont d égale
longueur; elle paraît différer des deux
formes, l'une arbustive, à feuilles planes et
à style court, l'autre herbacée et à feuilles
ondulées, que M. BALFOUR a décrite en 1871,
dans le Bulletin de la Société de Botanique
d'Edimbourg.
D'après M. PFENMNGWERTH, l'Ipécacuanha
sans dans certains sols à combustion rapide
et dans les régions exemptes de sérieuses
maladies radiculaires ; dans les autres, au
contraire, les brindilles seront avantageu-
sement brûlées et l'élément organique
apporté au sol par une culture à enfouir
ou toute autre fumure azotée judicieuse-
ment choisie- L. BR.
La Nixtamalina, dérivé du maïs.
Une Compagnie mexicaine yient d'inau-
gurer une fabrique de nixtamalina. Il s'agit
d'un produit analogue à la farine de maïs,
mais présentant avec celle-ci quelques dif-
férences. Il est en effet cuit à la vapeur
après mélange avec une certaine quantité
de chaux; ce mot mélange est très certai-
nement impropre et le procédé doit plutôt
être un traitement auxiliaire destiné à une
purification de l'eau employée ou une fil-
tration de la pâte diluée. On obtient ainsi
un produit avec lequel on fait une sorte de
gâteau différent de la pâte que produisent
les moulins ordinaires, et des galettes de
maïs qui fermentent au bout de vingt-quatre
heures et ne peuvent se conserver. Les
gâteaux de nixtamalina se conservent au
contraire fort bien. Dans la fabrique en
question, elles sont faites à la machine, au
moyen d'une sorte de moule qui comprime
le produit en tablettes, entre des linges
humides.
L'lpécacuanha. — Exploitation
au Matto-Grosso. — Culture au Johore
* et à Selangor.
Au cours d'une conférence à la « Society
of Arts « de Londres, un Anglais ayant
vécu plusieurs années au Matto-Grosso,
M. G.- T. MILlXE, donnait quelques détails
inédits sur l'Ipécacuanha, qui constitue
l'un des principaux produits d'exploitation
de cet Etat, avec le caoutchouc et le maté.
« L'Ipécacuanha ou « poaya », disait-il,
pousse dans les forêts très denses qui
bordent le rio Paraguay et ses affluents,
c'est-à-dire entre les 15E et 16E degrés de
latitude sud. C'est une petite plante, élevée
de quelques pouces seulement, exploitée à
l'état naturel pour le principe actif appelé
émétine que contiennent ses racines ver-
miformes. On arrache les souches avec un
bâton ferré et pointu, le « saraeua», puis
on sèche les racines au soleil avant de les
mettre en balles pour l'expédition.
« La culture de cette plante a été tentée
avec succès au Johore, d'où les exporta-
tions sont déjà considérables. »
Nous pouvons ajouter que le marché de
ce produit est à Londres et, en ce qui con-
cerne l'entreprise culturale du sultanat de
Johore, ces renseignements complémen-
taires parus dans le « Bulletin of the
Straits» du mois d'avril 1908, sous la si-
gnature de M. H. RIDLEY, le savant direc-
teur de cette estimée publication :
C'est dans la propriété de Pengerang, au
Johore, puis dans celles des Lowlands et
Highlands, au Selangor (États Malais)
qu'un planteur, M. W. BAILEY, a réussi en
partie la culture de l'Ipécacuanha, depuis
plusieurs années. Cette culture n'a rien de
facile, et tous les essais entrepris aux Jar-
dins botaniques de Singapour ont échoué
jusqu'à présent, sans doute à cause de l'hu-
midité qui est aussi fatale aux plantes que
la sécheresse, les ouragans et les brusques
changements de temps.
La racine de Johore, montrant une te-
neur en alcaloïde peu inférieure à celle du
Brésil, tandis que toutes les tentatives
d'exploitation faites dans l'Inde échouaient
invariablement, on s'est attaché à déter-
miner la variété particulière réussissant
dans les Straits. La plante de Selangor a
les feuilles fermes, oblongues et légèrement
ciliées, les étamines et le style sont d égale
longueur; elle paraît différer des deux
formes, l'une arbustive, à feuilles planes et
à style court, l'autre herbacée et à feuilles
ondulées, que M. BALFOUR a décrite en 1871,
dans le Bulletin de la Société de Botanique
d'Edimbourg.
D'après M. PFENMNGWERTH, l'Ipécacuanha
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