Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1909-04-30
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 6892 Nombre total de vues : 6892
Description : 30 avril 1909 30 avril 1909
Description : 1909/04/30 (A9,N94). 1909/04/30 (A9,N94).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6460499b
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 26/03/2013
N° 94 - AVRIL 1909 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE 105
climatériques de chaque localité. C'est sans
doute à l'ignorance de ce détail qu'est dû
le peu de succès de certains essais faits
aux Indes et dans d'autres colonies, et
l'expérimentation future sera certainement
plus encourageante si elle en tient compte.
Ajoutons, pour terminer, que si, d'une
part, il est bien certain que les vues opti-
mistes, émises par divers auteurs au sujet
de l'avenir de la culture du Castilloa,
n'ont souffert jusqu'ici aucune contradic-
tion sérieuse, il n'en est pas moins vrai
qu'il faut en rabattre, et beaucoup, quand
il s'agit du rendement probable des plan-
tations. Les données que nous venons de
recueillir sur ce sujet au Costa-Rioa sem-
blent indiquer que 100 à 150 grammes de
caoutchouc, par arbre et par an, sont tout
ce que l'on peut attendre, dans les meil-
leures conditions et probablement pour
un temps limité. Mais, même dans ces
conditions, une entreprise de ce genre
peut être très profitable, surtout si elle est
combinée avec d'autres entreprises agri-
coles et menée d'accord avec les règles
d'une saine économie.
H. PITTlER.
Washington D. G., Février 1909.
Plantations mixtes d'arbres à Caoutchouc et de Cacaoyer
Caféier et théier entre hévéas. — Cacaoyer sous hévéa à Ceylan. — Combinaisons rationnelles
pour l'association des deux cultures : plantations mélangées et plantations adjacentes.
Castilloa et Cacao; passage des insectes nuisibles de l'un à l'autre.
Funtumia et Cacao.
Par M. O. LABROY.
La dernière note que nous avons con-
sacrée (Voy. « J. d'A. T. » n° 93) à l'en-
tretien des plantations d'hévéas examinait,
parmi les différentes solutions proposées
en vue de réduire les frais de nettoyage du
sol, le rôle auquel pouvaient prétendre
certaines cultures intercalaires de rapport.
Lorsque le choix s'est porté sur des espèces
arbuslives, telles que le théier et le caféier,
le résultat a été généralement satisfaisant
les premières années, mais plutôt décevant
par la suite.
Dans une plantation d'hévéas à écarte-
ment de tjlli,40 X 6 m., les arbustes cul-
tivés dans les interlignes n 'ont le plus
souvent qu'une durée temporaire et, dans
beaucoup de cas, sont voués à l'improduc-
tivité vers la sixième ou la septième année,
c'est à-dire au moment de leur entrée en
loin rapport. M. 11. WRIGHT, dont l'opinion
est plutôt en faveur des cultures interca-
laires, cite cependant, dans la 3e édition de
son traité, l'observation renouvelée de
théiers pratiquement détruits par des hé-
véas parvenus dans leur 6e année, à des
intervalles de 5 m. X 3 m. L'écartement
des hévéas, l'altitude du lieu, les conditions
du climat et du sol, les soins d'entretien
peuvent naturellement modifier la durée de
production des théiers et des caféiers; le
planteur devra donc s'inspirer de ces con-
sidérations pour décider de quel côté se
trouve son intérêt.
Si les cultures intercalaires peuvent,
jusqu'à un certain point, fournir un
excellent produit d'attente, elles ne doivent
cependant, en aucun cas, détourner l'atten-
tion du planteur de la culture principale.
Or, il n'en est plus absolument de même
avec les plantations mixtes, établies essen-
tiellement dans le but de parer aux dan-
gers éventuels de la monoculture. L'hévéa
se trouve alors associé à une ou plusieurs
autres espèces arborescentes dont les exi-
gences naturelles sont adaptées à celles
du caoutchouc de Para ; le cacaoyer, le
cocotier, le kapok et quelques autres
essences économiques ont été essayées de
différents côtés conjointement avec l'hévéa,
le castilloa, le maniçoba et le Funtumia.
climatériques de chaque localité. C'est sans
doute à l'ignorance de ce détail qu'est dû
le peu de succès de certains essais faits
aux Indes et dans d'autres colonies, et
l'expérimentation future sera certainement
plus encourageante si elle en tient compte.
Ajoutons, pour terminer, que si, d'une
part, il est bien certain que les vues opti-
mistes, émises par divers auteurs au sujet
de l'avenir de la culture du Castilloa,
n'ont souffert jusqu'ici aucune contradic-
tion sérieuse, il n'en est pas moins vrai
qu'il faut en rabattre, et beaucoup, quand
il s'agit du rendement probable des plan-
tations. Les données que nous venons de
recueillir sur ce sujet au Costa-Rioa sem-
blent indiquer que 100 à 150 grammes de
caoutchouc, par arbre et par an, sont tout
ce que l'on peut attendre, dans les meil-
leures conditions et probablement pour
un temps limité. Mais, même dans ces
conditions, une entreprise de ce genre
peut être très profitable, surtout si elle est
combinée avec d'autres entreprises agri-
coles et menée d'accord avec les règles
d'une saine économie.
H. PITTlER.
Washington D. G., Février 1909.
Plantations mixtes d'arbres à Caoutchouc et de Cacaoyer
Caféier et théier entre hévéas. — Cacaoyer sous hévéa à Ceylan. — Combinaisons rationnelles
pour l'association des deux cultures : plantations mélangées et plantations adjacentes.
Castilloa et Cacao; passage des insectes nuisibles de l'un à l'autre.
Funtumia et Cacao.
Par M. O. LABROY.
La dernière note que nous avons con-
sacrée (Voy. « J. d'A. T. » n° 93) à l'en-
tretien des plantations d'hévéas examinait,
parmi les différentes solutions proposées
en vue de réduire les frais de nettoyage du
sol, le rôle auquel pouvaient prétendre
certaines cultures intercalaires de rapport.
Lorsque le choix s'est porté sur des espèces
arbuslives, telles que le théier et le caféier,
le résultat a été généralement satisfaisant
les premières années, mais plutôt décevant
par la suite.
Dans une plantation d'hévéas à écarte-
ment de tjlli,40 X 6 m., les arbustes cul-
tivés dans les interlignes n 'ont le plus
souvent qu'une durée temporaire et, dans
beaucoup de cas, sont voués à l'improduc-
tivité vers la sixième ou la septième année,
c'est à-dire au moment de leur entrée en
loin rapport. M. 11. WRIGHT, dont l'opinion
est plutôt en faveur des cultures interca-
laires, cite cependant, dans la 3e édition de
son traité, l'observation renouvelée de
théiers pratiquement détruits par des hé-
véas parvenus dans leur 6e année, à des
intervalles de 5 m. X 3 m. L'écartement
des hévéas, l'altitude du lieu, les conditions
du climat et du sol, les soins d'entretien
peuvent naturellement modifier la durée de
production des théiers et des caféiers; le
planteur devra donc s'inspirer de ces con-
sidérations pour décider de quel côté se
trouve son intérêt.
Si les cultures intercalaires peuvent,
jusqu'à un certain point, fournir un
excellent produit d'attente, elles ne doivent
cependant, en aucun cas, détourner l'atten-
tion du planteur de la culture principale.
Or, il n'en est plus absolument de même
avec les plantations mixtes, établies essen-
tiellement dans le but de parer aux dan-
gers éventuels de la monoculture. L'hévéa
se trouve alors associé à une ou plusieurs
autres espèces arborescentes dont les exi-
gences naturelles sont adaptées à celles
du caoutchouc de Para ; le cacaoyer, le
cocotier, le kapok et quelques autres
essences économiques ont été essayées de
différents côtés conjointement avec l'hévéa,
le castilloa, le maniçoba et le Funtumia.
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