Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1909-04-30
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 6892 Nombre total de vues : 6892
Description : 30 avril 1909 30 avril 1909
Description : 1909/04/30 (A9,N94). 1909/04/30 (A9,N94).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6460499b
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 26/03/2013
NO 94 - A VRlL 1909 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE m
oonditions en apparence peu favorables.
Le rapport du Board of Agriculture indi-
que pour 1907-1908 une étendue de 12.000
hectares, contre 10.700 en 1906-1907.
L'avantage de cette culture est que nom-
bre de petits planteurs peuvent s'y livrer
avec profil en vendant leur récolte aux
rizeries, alors qu'ils ne pourraient s'adon-
ner à la culture de la canne à sucre. Fait
à noter, beaucoup d'entre eux sont des
Hindous, qui ont apporté de leur pays les
pratiques culturales qu'ils appliquent.
Mais un des gros inconvénients rencon-
trés est le manque de main-d'œuvre, qui
se fait surtout sentir à l'époque de la mois-
son ; malgré cela, il ne semble pas qu'on
ait songé à faire appel aux machines
si répandues aux États-Unis. Les méthodes
culturales de la « Rice Belt » n'ont pas non
plus pénélré en Guyane où l'on pratique
le semis en pépinière et le repiquage sur
un terrain légèrement inondé. La raison
invoquée est l'impossibilité de drainer
complètement les terres comme il le fau-
drait pour pouvoir pratiquer le semis à la
volée. Cette raison est à notre avis discu-
table, car le semis en lignes avec tous ses
avantages accessoires pourrait fort bien sC
pratiquer mécaniquement sur un terrain
mou — les Italiens l'ont bien prouvé — ou,
si l'on tient au semis sous l'eau et à la
volée, rien ne serait plus facile que de pra-
tiquer l'enrobage des grains par un court
séjour dans de l'eau fortement argileuse,
ce qui assure la chute des grains au fond
de la couche d'eau.
Pour le séchage, le Demerara Argosy
mentionne l'installation récente d'un assez
grand nombre de séchoirs artificiels, par-
mi lesquels il semble recommander le
séchoir rotatif « WORREL », très simple et
de dimensions différentes suffisantes pour
traiter delOO à 120 sacs de paddy par vingt-
quatre heures. F. M.
Le Cactus source de Sucre.
Après l'alcool, le sucre. Nous avons
signalé dans notre n° 77 (novembre 1907),
qu'au Texas- on s'occupait dè tirer dè
l'alcool du cactus. Cette fois, c'est au
Queensland que cette plante a attiré
l'attention des chimistes qui prétendent
que deux tonnes de cactus donneront
autant de sucre que trois tonnes de canne.
Nous avons voulu vérifier, à l'aide des
nombreuses analyses faites par le « Ûe-
parlment of Agriculture » des Etats-Unis,
ces chiffres qui nous paraissaient quelque
peu élevés; les travaux de M. GRIFFITHS
nous ont immédiatement édifiés-et nous
ont permis d'établir qu'il y aurait confu-
sion entre le fruit et la plante. En effet, le
rapport parle avec enthousiasme des nom-
breuses utilisations possibles du cactus
comme source de sucre, d'alcool, de pâte à
papier, de tourteau alimentaire, etc. ! En
réalité, le fruit contient une assez grande
quantité de sucre et de matières sacchari-
fiables, tandis que la tige, plus riche en
matières azotées, en contient fort peu. En
revanche, la proportion de cellulose reste
faible dans le fruit alors qu'elle peut dé-
passer 30 010 dans les tiges sèches lors-
qu'elles atteignent quatre ou cinq ans.'
Chaque partie de la plante garde donc" bien
ses propriétés respectives et nous n'avons'
pas à enregistrer uue nouvelle découverte.
Quant à la production du sucre, il n'y a
que trop de plantes sur les rangs à l'heute
actuelle et nous ne pouvons souhaiter de -
voir le cactus essayer de concurrencer à -
son tour la betterave ou la canne. Un essai
n'aurait d'intérêt qu'au point de vue scient
tifique ou domestique : espérons que nous
n'aurons jamais à mentionner le .sucre de
cactus qu'au même titre que le sucre
d'érable, par exemple.
A propos de l'ombrage de l'Abaca aux
Philippines.
La plupart des traités généraux représen-
tent l'Abaca comme une plante à cultiver
sous ombrage. Cette opinion n'est pas abso-
lument confirmée par M,. and,
l'auteur du petit traité su
L(».
oonditions en apparence peu favorables.
Le rapport du Board of Agriculture indi-
que pour 1907-1908 une étendue de 12.000
hectares, contre 10.700 en 1906-1907.
L'avantage de cette culture est que nom-
bre de petits planteurs peuvent s'y livrer
avec profil en vendant leur récolte aux
rizeries, alors qu'ils ne pourraient s'adon-
ner à la culture de la canne à sucre. Fait
à noter, beaucoup d'entre eux sont des
Hindous, qui ont apporté de leur pays les
pratiques culturales qu'ils appliquent.
Mais un des gros inconvénients rencon-
trés est le manque de main-d'œuvre, qui
se fait surtout sentir à l'époque de la mois-
son ; malgré cela, il ne semble pas qu'on
ait songé à faire appel aux machines
si répandues aux États-Unis. Les méthodes
culturales de la « Rice Belt » n'ont pas non
plus pénélré en Guyane où l'on pratique
le semis en pépinière et le repiquage sur
un terrain légèrement inondé. La raison
invoquée est l'impossibilité de drainer
complètement les terres comme il le fau-
drait pour pouvoir pratiquer le semis à la
volée. Cette raison est à notre avis discu-
table, car le semis en lignes avec tous ses
avantages accessoires pourrait fort bien sC
pratiquer mécaniquement sur un terrain
mou — les Italiens l'ont bien prouvé — ou,
si l'on tient au semis sous l'eau et à la
volée, rien ne serait plus facile que de pra-
tiquer l'enrobage des grains par un court
séjour dans de l'eau fortement argileuse,
ce qui assure la chute des grains au fond
de la couche d'eau.
Pour le séchage, le Demerara Argosy
mentionne l'installation récente d'un assez
grand nombre de séchoirs artificiels, par-
mi lesquels il semble recommander le
séchoir rotatif « WORREL », très simple et
de dimensions différentes suffisantes pour
traiter delOO à 120 sacs de paddy par vingt-
quatre heures. F. M.
Le Cactus source de Sucre.
Après l'alcool, le sucre. Nous avons
signalé dans notre n° 77 (novembre 1907),
qu'au Texas- on s'occupait dè tirer dè
l'alcool du cactus. Cette fois, c'est au
Queensland que cette plante a attiré
l'attention des chimistes qui prétendent
que deux tonnes de cactus donneront
autant de sucre que trois tonnes de canne.
Nous avons voulu vérifier, à l'aide des
nombreuses analyses faites par le « Ûe-
parlment of Agriculture » des Etats-Unis,
ces chiffres qui nous paraissaient quelque
peu élevés; les travaux de M. GRIFFITHS
nous ont immédiatement édifiés-et nous
ont permis d'établir qu'il y aurait confu-
sion entre le fruit et la plante. En effet, le
rapport parle avec enthousiasme des nom-
breuses utilisations possibles du cactus
comme source de sucre, d'alcool, de pâte à
papier, de tourteau alimentaire, etc. ! En
réalité, le fruit contient une assez grande
quantité de sucre et de matières sacchari-
fiables, tandis que la tige, plus riche en
matières azotées, en contient fort peu. En
revanche, la proportion de cellulose reste
faible dans le fruit alors qu'elle peut dé-
passer 30 010 dans les tiges sèches lors-
qu'elles atteignent quatre ou cinq ans.'
Chaque partie de la plante garde donc" bien
ses propriétés respectives et nous n'avons'
pas à enregistrer uue nouvelle découverte.
Quant à la production du sucre, il n'y a
que trop de plantes sur les rangs à l'heute
actuelle et nous ne pouvons souhaiter de -
voir le cactus essayer de concurrencer à -
son tour la betterave ou la canne. Un essai
n'aurait d'intérêt qu'au point de vue scient
tifique ou domestique : espérons que nous
n'aurons jamais à mentionner le .sucre de
cactus qu'au même titre que le sucre
d'érable, par exemple.
A propos de l'ombrage de l'Abaca aux
Philippines.
La plupart des traités généraux représen-
tent l'Abaca comme une plante à cultiver
sous ombrage. Cette opinion n'est pas abso-
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L(».
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