Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1909-05-31
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 6892 Nombre total de vues : 6892
Description : 31 mai 1909 31 mai 1909
Description : 1909/05/31 (A9,N95). 1909/05/31 (A9,N95).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6460500j
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 26/03/2013
N° 95 — MAI 1909 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE 15».
le Dr VAN ROMBURG. De plus, il convient
de remarquer que les saignées auraient pu
être plus complètes et que les arbres n'ont
reçu que des blessures insignifiantes dont
la cicatrisation ne demandera pas long-
temps.
De telles saignées pourraient certaine-
ment être répétées sans inconvénient plu-
sieurs fois dans l'année.
A. FAUCHÈRE,
Inspecteur d'Agriculture,
Correspondant du Muséum d'histoire naturelle.
Tananarive, 10 Novembre 1908.
Nota. — La méthode des piqûres, ap-
pliquée aux guttiers de Tamatave, nous
paraît avoir beaucoup de rapport avec celle
employée dans l'exploitation du Céara en
Afrique orientale. Nous ignorons si elle a
été essayée à Tjipetir et serions heureux
d'avoir à ce sujet l'opinion autorisée de
M. le D1' TROMP DE HAAS. D'après les expé-
riences conduites par le directeur des
célèbres plantations gouvernementales, on
aurait obtenu 222 gr. de gutta par arbre
âgé de vingt ans exploité selon la pratique
indigène (abatage et saignée), 80 gr. par
la saignée en arête sur sujets de vingt ans
et 73 gr. par la même méthode sur exem-
plaires de dix-neuf ans. M. TRŒIP DE HAAS
déduit de ses expériences que la saignée
du tronc ne sera sans doute pas avanta-
geusement applicable aux Palaquium de
Tjipetir avant la quinzième année.
Les résultats obtenus a Madagascar lais-
sent espérer un rendement moins tardif et
sans doute plus élevé, si l'on tient compte
de. l'âge des sujets et des incisions très
bénignes qu'ils ont eu à supporter compa-
rativement aux saignées à blanc intligées
aux arbres de Java. A quelles causes
exactes faut-il attribuer ces différences?
(N.D.L.R.)
Le greffage du Chérimolier à Madère.
Nous savons que le Chérimolier est cul-
tivé aux îles Madère sur une petite échelle
commerciale, en vue de l'exportation des
fruits en Angleterre (Yoy. « J. d'A. T. »,
n° 94, p. 126) et du ravitaillement des paque-
bots faisant escale dans le port de Funohal.
C'est, d'ailleurs, dans les jardins de cette co-
quette cité qu'il nous a été donné d'observer
de nombreuxarbresenproduction. Quelques
renseignements sur le traitement cultural
auquel ils sont soumis sont de nature à
intéresser nos lecteurs, d'autant qu'il s'agit
d'un fruit supérieur à beaucoup d'autres
plus répandus en climats tropicaux. -
Depuis longtemps, les jardiniers de Fun-
chal ont pris l'habitude de propager l'Anona
Cherimolia par greffe sur plants de semis,
à 1 mètre environ de hauteur, au lieu de les
reproduire directement par graines. Ils ont
reconnu que les pieds greffés fournissaient
des produits très supérieurs à ceux de
semis, ce qui n'a évidemment rien de sur-.
prenant, lorsqu'il est procédé à un peu de
sélection dans le prélèvement de greffons.
Les résultats seraient encore plus évidents
si le greffage portait sur des variétés nette-
ment distinctes, nommées et décrites, qu'il
serait facile de perpétuer par voie asexuée
à l'égal des bonnes variétés de mangues.
On trouvera néanmoins excellente cette
application du greffage pour une espèce
jusqu'ici propagée à peu près exclusive-
ment de semis dans les diverses contrées
tropicales où elle a été plantée ; nous n'en
trouvons pas mention dans les traités géné-
raux que nous avons sous la main.
Il est très probable que différentes formes
de Chérimolier existent à Funchal. C'est
aussi l'opinion de M. FAIRCHILD, l'habile
voyageur du département d'agriculture des
Etats-Unis qui, dans plusieurs notes adres-
sées à Washington en 1907, parle d'une
forme à fruit allongé et d'une autre à fruit
en cœur, la première mesurant jusqu'à
12 cm. de longueur à surface presque lisse,
mais de saveur moins fine que la seconde.
Une troisième forme obtenue par M. BLANDY
est dite supérieure aux précédentes ; de.
qualité exceptionnelle, son fruit renferme.
peu de graines. M. BLAJSDY la. cultive de
greffe et la palisse, en arceaux pour laisser
mûrir les fruits à l'ombre du feuillage.
-------o.r-1:
le Dr VAN ROMBURG. De plus, il convient
de remarquer que les saignées auraient pu
être plus complètes et que les arbres n'ont
reçu que des blessures insignifiantes dont
la cicatrisation ne demandera pas long-
temps.
De telles saignées pourraient certaine-
ment être répétées sans inconvénient plu-
sieurs fois dans l'année.
A. FAUCHÈRE,
Inspecteur d'Agriculture,
Correspondant du Muséum d'histoire naturelle.
Tananarive, 10 Novembre 1908.
Nota. — La méthode des piqûres, ap-
pliquée aux guttiers de Tamatave, nous
paraît avoir beaucoup de rapport avec celle
employée dans l'exploitation du Céara en
Afrique orientale. Nous ignorons si elle a
été essayée à Tjipetir et serions heureux
d'avoir à ce sujet l'opinion autorisée de
M. le D1' TROMP DE HAAS. D'après les expé-
riences conduites par le directeur des
célèbres plantations gouvernementales, on
aurait obtenu 222 gr. de gutta par arbre
âgé de vingt ans exploité selon la pratique
indigène (abatage et saignée), 80 gr. par
la saignée en arête sur sujets de vingt ans
et 73 gr. par la même méthode sur exem-
plaires de dix-neuf ans. M. TRŒIP DE HAAS
déduit de ses expériences que la saignée
du tronc ne sera sans doute pas avanta-
geusement applicable aux Palaquium de
Tjipetir avant la quinzième année.
Les résultats obtenus a Madagascar lais-
sent espérer un rendement moins tardif et
sans doute plus élevé, si l'on tient compte
de. l'âge des sujets et des incisions très
bénignes qu'ils ont eu à supporter compa-
rativement aux saignées à blanc intligées
aux arbres de Java. A quelles causes
exactes faut-il attribuer ces différences?
(N.D.L.R.)
Le greffage du Chérimolier à Madère.
Nous savons que le Chérimolier est cul-
tivé aux îles Madère sur une petite échelle
commerciale, en vue de l'exportation des
fruits en Angleterre (Yoy. « J. d'A. T. »,
n° 94, p. 126) et du ravitaillement des paque-
bots faisant escale dans le port de Funohal.
C'est, d'ailleurs, dans les jardins de cette co-
quette cité qu'il nous a été donné d'observer
de nombreuxarbresenproduction. Quelques
renseignements sur le traitement cultural
auquel ils sont soumis sont de nature à
intéresser nos lecteurs, d'autant qu'il s'agit
d'un fruit supérieur à beaucoup d'autres
plus répandus en climats tropicaux. -
Depuis longtemps, les jardiniers de Fun-
chal ont pris l'habitude de propager l'Anona
Cherimolia par greffe sur plants de semis,
à 1 mètre environ de hauteur, au lieu de les
reproduire directement par graines. Ils ont
reconnu que les pieds greffés fournissaient
des produits très supérieurs à ceux de
semis, ce qui n'a évidemment rien de sur-.
prenant, lorsqu'il est procédé à un peu de
sélection dans le prélèvement de greffons.
Les résultats seraient encore plus évidents
si le greffage portait sur des variétés nette-
ment distinctes, nommées et décrites, qu'il
serait facile de perpétuer par voie asexuée
à l'égal des bonnes variétés de mangues.
On trouvera néanmoins excellente cette
application du greffage pour une espèce
jusqu'ici propagée à peu près exclusive-
ment de semis dans les diverses contrées
tropicales où elle a été plantée ; nous n'en
trouvons pas mention dans les traités géné-
raux que nous avons sous la main.
Il est très probable que différentes formes
de Chérimolier existent à Funchal. C'est
aussi l'opinion de M. FAIRCHILD, l'habile
voyageur du département d'agriculture des
Etats-Unis qui, dans plusieurs notes adres-
sées à Washington en 1907, parle d'une
forme à fruit allongé et d'une autre à fruit
en cœur, la première mesurant jusqu'à
12 cm. de longueur à surface presque lisse,
mais de saveur moins fine que la seconde.
Une troisième forme obtenue par M. BLANDY
est dite supérieure aux précédentes ; de.
qualité exceptionnelle, son fruit renferme.
peu de graines. M. BLAJSDY la. cultive de
greffe et la palisse, en arceaux pour laisser
mûrir les fruits à l'ombre du feuillage.
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