Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1909-02-28
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 6892 Nombre total de vues : 6892
Description : 28 février 1909 28 février 1909
Description : 1909/02/28 (A9,N92). 1909/02/28 (A9,N92).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6460497h
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 26/03/2013
No 92 - FÉVRIER 1900 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE il
tisseurs, puis suspendues à sécher sous un
hangar. Ce séchage à l'ombre nécessite
au moins une quinzaine, aussi a-t-on cher-
ché à l'activer par la chaleur artificielle;
malheureusement, cette intervention ap-
pauvrit facilement les écorces, si on n'y
apporte une grande modération. Au soleil,
les écorces sèchent en quatre à cinq jours,
mais n'acquièrent plus la même valeur que
celles préparées à l'ombre.
Les expériences de M. PARDY sont con-
cluantes : il faut sécher le « Wattle bark »
sous abri, à l'ombre et au sec. Du séchoir,
lY'corcc va au moulin, où elle est réduite en
fragments de 4 à 6 cm. de long, comprimés
ensuite en sacs de 200 livres pour l'expor-
tation. Toutes les précautions doivent être
prises pour éviter l'humidité pendant le
transport sur terre et sur mer. Le rende-
ment ainsi obtenu varie entre 4 et 5 T.
d'écorce par acre; M. PARDY l'évalue à
1.270 kg. par hectare et par an.
Les plantations se reconstituent ordinai-
rement par semis spontané ; il suffit d'éclair-
cir les jeunes plantes pour les laisser à
distance convenable. On admet que six gé-
nérations peuvent ainsi se succéder au
même endroit sans recourir à une replan-
tation dont les frais seraient trop onéreux
pour l'exploitant.
Le Consul américain à Durban (t) éva-
lue à 35 dollars la dépense occasionnée par
la création et l'entretien d'un acre de « Black
Wattle » au Natal; cette même dépense est
fixée par M. GIESELER (U sambara Post,
2 juillet 1907) à 64 rp. pour 6 hect. dans
l'Ouest - Usambara, 28 rp. pouvant être
récupérées par la récolte de maïs.
Ajoutons que le produit de l'Acacia est
principalement consommé par l'Allemagne,
qui l'utilise de préférence sous forme d'ex-
trait liquide ou solide. Cette préférence,
accordée tout aussi bien aux extraits d'autres
écorces tannantes comme celles du chêne,
du palétuvier, du quebracho, etc., en rai-
son de leur action plus rapide et plus régu-
lière, a incité l'Union des planteurs de
Wattles du Natal à étudier le projet d'une
installation d'usine pour fabriquer les
extraits d'écorce d'Acacia dans le centre de
production. Il existe une usine de ce genre
dans le Sud-Australien qui traite spécia-
lement les branches et expérimente l'ex-
traction des feuilles. Si les résultats obtenus
étaient déclarés satisfaisants, l'exploitation
de l'Acacia à tan deviendrait plus lucrative
et, à moins de surproduction, mériterait
d'être sérieusement envisagée dans quel-
ques-unes de nos possessions africaines.
O. LABROY.
Le « Ficus elastica » à Java. Plantation de Bandjaran
Ficus contre Hevea. — Rapport de M. J. KERBERT.
Distance de plantation. — Variétés. — Multiplication par semis
et par marcottes. — Culture du paddy en couverture du sol. — Ramification et dressage des arbres.
Résultats de la première saignée.
Un de nos confrères anglais annonçait der-
nièrement que plusieurs sociétés exploitant
le caoutchouc dans la péninsule malaise,
notamment la « Selangor Rubber C° » (1) et
la « Consolidated Rubber Estâtes », avaient
décidé de supprimer, par la saignée à blanc,
(1) L'une des sociétés les plus importantes de la
région; elle a exporté 60 t. de caoutchouc de planta-
tion en 1907 et laissait prévoir pour 1908 un chiffre
de plus de 100 t.
tous les Ficus elastica contre plantés d'Hevea,
afin de laisser la place libre à ceux-ci, re-
connus plus avantageux. Quoique cette
mesure n'ait en elle-même rien de surpre-
nant, -les deux arbres en présence pouvant
très bien se comporter différemment dans
un même milieu, — on pourrait se de-
mander si elle n'a pas été décidée avec un
(1) « Monthly Consular Reports », avril 1908.
tisseurs, puis suspendues à sécher sous un
hangar. Ce séchage à l'ombre nécessite
au moins une quinzaine, aussi a-t-on cher-
ché à l'activer par la chaleur artificielle;
malheureusement, cette intervention ap-
pauvrit facilement les écorces, si on n'y
apporte une grande modération. Au soleil,
les écorces sèchent en quatre à cinq jours,
mais n'acquièrent plus la même valeur que
celles préparées à l'ombre.
Les expériences de M. PARDY sont con-
cluantes : il faut sécher le « Wattle bark »
sous abri, à l'ombre et au sec. Du séchoir,
lY'corcc va au moulin, où elle est réduite en
fragments de 4 à 6 cm. de long, comprimés
ensuite en sacs de 200 livres pour l'expor-
tation. Toutes les précautions doivent être
prises pour éviter l'humidité pendant le
transport sur terre et sur mer. Le rende-
ment ainsi obtenu varie entre 4 et 5 T.
d'écorce par acre; M. PARDY l'évalue à
1.270 kg. par hectare et par an.
Les plantations se reconstituent ordinai-
rement par semis spontané ; il suffit d'éclair-
cir les jeunes plantes pour les laisser à
distance convenable. On admet que six gé-
nérations peuvent ainsi se succéder au
même endroit sans recourir à une replan-
tation dont les frais seraient trop onéreux
pour l'exploitant.
Le Consul américain à Durban (t) éva-
lue à 35 dollars la dépense occasionnée par
la création et l'entretien d'un acre de « Black
Wattle » au Natal; cette même dépense est
fixée par M. GIESELER (U sambara Post,
2 juillet 1907) à 64 rp. pour 6 hect. dans
l'Ouest - Usambara, 28 rp. pouvant être
récupérées par la récolte de maïs.
Ajoutons que le produit de l'Acacia est
principalement consommé par l'Allemagne,
qui l'utilise de préférence sous forme d'ex-
trait liquide ou solide. Cette préférence,
accordée tout aussi bien aux extraits d'autres
écorces tannantes comme celles du chêne,
du palétuvier, du quebracho, etc., en rai-
son de leur action plus rapide et plus régu-
lière, a incité l'Union des planteurs de
Wattles du Natal à étudier le projet d'une
installation d'usine pour fabriquer les
extraits d'écorce d'Acacia dans le centre de
production. Il existe une usine de ce genre
dans le Sud-Australien qui traite spécia-
lement les branches et expérimente l'ex-
traction des feuilles. Si les résultats obtenus
étaient déclarés satisfaisants, l'exploitation
de l'Acacia à tan deviendrait plus lucrative
et, à moins de surproduction, mériterait
d'être sérieusement envisagée dans quel-
ques-unes de nos possessions africaines.
O. LABROY.
Le « Ficus elastica » à Java. Plantation de Bandjaran
Ficus contre Hevea. — Rapport de M. J. KERBERT.
Distance de plantation. — Variétés. — Multiplication par semis
et par marcottes. — Culture du paddy en couverture du sol. — Ramification et dressage des arbres.
Résultats de la première saignée.
Un de nos confrères anglais annonçait der-
nièrement que plusieurs sociétés exploitant
le caoutchouc dans la péninsule malaise,
notamment la « Selangor Rubber C° » (1) et
la « Consolidated Rubber Estâtes », avaient
décidé de supprimer, par la saignée à blanc,
(1) L'une des sociétés les plus importantes de la
région; elle a exporté 60 t. de caoutchouc de planta-
tion en 1907 et laissait prévoir pour 1908 un chiffre
de plus de 100 t.
tous les Ficus elastica contre plantés d'Hevea,
afin de laisser la place libre à ceux-ci, re-
connus plus avantageux. Quoique cette
mesure n'ait en elle-même rien de surpre-
nant, -les deux arbres en présence pouvant
très bien se comporter différemment dans
un même milieu, — on pourrait se de-
mander si elle n'a pas été décidée avec un
(1) « Monthly Consular Reports », avril 1908.
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