Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1909-02-28
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 6892 Nombre total de vues : 6892
Description : 28 février 1909 28 février 1909
Description : 1909/02/28 (A9,N92). 1909/02/28 (A9,N92).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6460497h
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 26/03/2013
60 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE N° 9-2 — FÉVRIER 1909
que la Compagnie fondamentale, dont le
siège et les usines sont établis à Brème,
vient de céder ses droits d'exploitation à
une Société nouvelle, constituée au capital
de 2.500.000 mks; celle-ci se propose
d'étendre sa fabrication aux principaux
pays de consommation et de laisser la
vente de ses produits à une compagnie
commerciale. Le café, débarrassé presque
totalement de son principal alcaloïde, aurait
trouvé bon accueil auprès du consomma-
teur allemand. L'auteur ajoute que le trai-
tement, où le benzol jouerait un certain
rôle, ne modifie pas sensiblement l'aspect
et le goût de la boisson.
La caféine, qui constitue un sous-produit
de cette petite industrie, a d'autres sources
plus importantes. Elle serait surtout extraite
des thés de rebut, provenant de Ceylan et
de Chine, ainsi que des thés de Chine uti-
lisés pour la boisson et séchés par les Chi-
nois en vue d'alimenter les usines à caféine.
Sur une production mondiale de 23.000 kg.
de caféine, l'Allemagne fournit à elle seule
environ 20.000 kg., dont plus de la moitié
est exportée. Le traitement au chloroforme
exclusif fournit un produit d'une grande
pureté, mais son prix de revient lui a fait
substituer un traitement moins onéreux, où
cet agent chimique n'intervient qu'en der-
nier lieu pour l'extraction définitive, après
usagede chaux, de sulfate de potasse et de
noir animal.
Il est question d'une caféine de synthèse
qu'une maison de Waldhoff-sur-Mein serait
arri vée à préparer, mais, de ce côté, on en
est encore aux expériences de laboratoire.
L. BR.
Le prix de l'usine et le choix
de la culture.
En dehors des conditions culturales pro-
prement dites, le choix de la plante à
exploiter peut quelquefois être influencé
par la valeur des installations permettant
de tirer parti de la plante envisagée. En ce
qui concerne l'agave, par exemple, plante
de terrains pauvres et demandant peu
d'entretien, nous avons nous-même quel-
quefois, en examinant le pour et le contre
des grandes machines automatiques, mis
leur prix élevé en ligne de compte. Un
passage d'un rapport sur Ilawaï, paru dans
le « Philippine Agricultural Journal » de
Juin 1908, nous a amené à envisager la
question sous un jour un peu différent. Il
y est dit, à propos du sisal : « La machi-
nerie est peu coûteuse et, avec les bâti-
ments, n'excède pas $ 10.000. » Ce chiffre
en lui-même est élevé, et pourrait proba-
blement être réduit d'un bon quart, peut-
être plus, en y comprenant la machine
motrice. En comparant alors ce prix avec
celui des usines pour le traitement des
autres produits tropicaux, nous avons dû
reconnaître qu'il était très bas en effet, et,
sans parler des sucreries, on doit pouvoir
difficilement monter une petite féculerie
de manioc à moins de 75 à 100.000 francs,
une usine à thé ou à café pour 60.000, une
huilerie pour 50.000, etc. Encore ces prix
supposent-ils des facilités de transport et
de montage à pied d'œuvre, et, sans pré-
tendre être des devis, envisagent-ils des
usines fort modestes. L'agave est donc
plus intéressante encore sous ce nouveau
point de vue et offre trois avantages au
point de vue des capitaux, faible fond de
roulement pour l'entretien, période d'at-
tente réduite, et frais de transformation
peu élevés. Nous ne voulons pas dire par
là qu'elle soit une panacée, nous avons eu
souvent l'occasion d'exprimer sur cette cul-
ture toute notre pensée. F. M.
Essais d'exploitation des Camphriers
italiens (1).
Distillation industrielle des feuilles par le
Prof. GIGLIOLI.
Utilisation possible des feuilles desséchées natu-
rellement.
Plantations d'alignement ou de limitation.
Nous avons déjà eu l'occasion de signaler
les expériences du professeur de l' Univer-
(1) Cette note sera utilement comparée avec celle du
Prof. IIILGARD, parue dans notre numéro 90. Rappelons
que la Compagnie fondamentale, dont le
siège et les usines sont établis à Brème,
vient de céder ses droits d'exploitation à
une Société nouvelle, constituée au capital
de 2.500.000 mks; celle-ci se propose
d'étendre sa fabrication aux principaux
pays de consommation et de laisser la
vente de ses produits à une compagnie
commerciale. Le café, débarrassé presque
totalement de son principal alcaloïde, aurait
trouvé bon accueil auprès du consomma-
teur allemand. L'auteur ajoute que le trai-
tement, où le benzol jouerait un certain
rôle, ne modifie pas sensiblement l'aspect
et le goût de la boisson.
La caféine, qui constitue un sous-produit
de cette petite industrie, a d'autres sources
plus importantes. Elle serait surtout extraite
des thés de rebut, provenant de Ceylan et
de Chine, ainsi que des thés de Chine uti-
lisés pour la boisson et séchés par les Chi-
nois en vue d'alimenter les usines à caféine.
Sur une production mondiale de 23.000 kg.
de caféine, l'Allemagne fournit à elle seule
environ 20.000 kg., dont plus de la moitié
est exportée. Le traitement au chloroforme
exclusif fournit un produit d'une grande
pureté, mais son prix de revient lui a fait
substituer un traitement moins onéreux, où
cet agent chimique n'intervient qu'en der-
nier lieu pour l'extraction définitive, après
usagede chaux, de sulfate de potasse et de
noir animal.
Il est question d'une caféine de synthèse
qu'une maison de Waldhoff-sur-Mein serait
arri vée à préparer, mais, de ce côté, on en
est encore aux expériences de laboratoire.
L. BR.
Le prix de l'usine et le choix
de la culture.
En dehors des conditions culturales pro-
prement dites, le choix de la plante à
exploiter peut quelquefois être influencé
par la valeur des installations permettant
de tirer parti de la plante envisagée. En ce
qui concerne l'agave, par exemple, plante
de terrains pauvres et demandant peu
d'entretien, nous avons nous-même quel-
quefois, en examinant le pour et le contre
des grandes machines automatiques, mis
leur prix élevé en ligne de compte. Un
passage d'un rapport sur Ilawaï, paru dans
le « Philippine Agricultural Journal » de
Juin 1908, nous a amené à envisager la
question sous un jour un peu différent. Il
y est dit, à propos du sisal : « La machi-
nerie est peu coûteuse et, avec les bâti-
ments, n'excède pas $ 10.000. » Ce chiffre
en lui-même est élevé, et pourrait proba-
blement être réduit d'un bon quart, peut-
être plus, en y comprenant la machine
motrice. En comparant alors ce prix avec
celui des usines pour le traitement des
autres produits tropicaux, nous avons dû
reconnaître qu'il était très bas en effet, et,
sans parler des sucreries, on doit pouvoir
difficilement monter une petite féculerie
de manioc à moins de 75 à 100.000 francs,
une usine à thé ou à café pour 60.000, une
huilerie pour 50.000, etc. Encore ces prix
supposent-ils des facilités de transport et
de montage à pied d'œuvre, et, sans pré-
tendre être des devis, envisagent-ils des
usines fort modestes. L'agave est donc
plus intéressante encore sous ce nouveau
point de vue et offre trois avantages au
point de vue des capitaux, faible fond de
roulement pour l'entretien, période d'at-
tente réduite, et frais de transformation
peu élevés. Nous ne voulons pas dire par
là qu'elle soit une panacée, nous avons eu
souvent l'occasion d'exprimer sur cette cul-
ture toute notre pensée. F. M.
Essais d'exploitation des Camphriers
italiens (1).
Distillation industrielle des feuilles par le
Prof. GIGLIOLI.
Utilisation possible des feuilles desséchées natu-
rellement.
Plantations d'alignement ou de limitation.
Nous avons déjà eu l'occasion de signaler
les expériences du professeur de l' Univer-
(1) Cette note sera utilement comparée avec celle du
Prof. IIILGARD, parue dans notre numéro 90. Rappelons
Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.96%.
En savoir plus sur l'OCR
En savoir plus sur l'OCR
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.96%.
-
-
Page
chiffre de pagination vue 28/32
- Recherche dans le document Recherche dans le document https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/search/ark:/12148/bpt6k6460497h/f28.image ×
Recherche dans le document
- Partage et envoi par courriel Partage et envoi par courriel https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/share/ark:/12148/bpt6k6460497h/f28.image
- Téléchargement / impression Téléchargement / impression https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/download/ark:/12148/bpt6k6460497h/f28.image
- Acheter une reproduction Acheter une reproduction https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/pa-ecommerce/ark:/12148/bpt6k6460497h
- Acheter le livre complet Acheter le livre complet https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/indisponible/achat/ark:/12148/bpt6k6460497h
Facebook
Twitter