Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
150 ÉTUDES ET MÉMOIRES.
troisième génération. Alors peut-être pourra-t-on déjà se montrer plus sévère et ne retenir que des plants qui n'auront pas fleuri avant 4 ans. Enfin, si l'état sanitaire des plantations de deuxième génération s'est montré très nettement meilleur qu'en première génération, peut-être aussi pourra-t-on se montrer plus exigeant pour la teneur en quinine. A ce point de vue aucun chiffre ne peut être fixé à l'avance. Tout dépendra des résultats obtenus.
V. CONCLUSIONS.
On voit donc que, si l'acclimatation du Cinchora Ledgeriana en Indochine est un fait matériellement accompli, si la production d'écorces est dès à présent une chose possible, nous sommes encore assez loin de pouvoir y établir une véritable culture industrielle dans des conditions techniques satisfaisantes.
On voit aussi que, pour parvenir à un tel but, il faut une très grande continuité de vue et une obstination, une persévérance que l'Administration locale a pour devoir de soutenir.
On devra donc faciliter la tâche des Services de l'Agriculture et consentir que dans les deux stations (station du Haut-Donnai, station des Bolovens) où l'on fait du Quinquina, un ingénieur spécialisé se consacre exclusivement d'une façon permanente à cette culture, et qu'après avoir adopté un plan d'expérience et d'extension les crédits correspondants lui soient automatiquement accordés pour toute la durée d'exécution de ce plan, qu'il ait la libre disposition de ces crédits et la pleine responsabilité de leur emploi, sans que l'obligation constante de demander des auto- risations d'achat retarde et paralyse son activité.
La solution du problème technique est donc subordonnée à une condition préalable qui échappe aux agronomes. Elle pose toute la question de l'organisation des services de l'agriculture.
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.96%.
