graines; c'est une cause d'insuccès autant que la compacité du sol et que le froid ou les vents du Nord et du Nord-Est.
La quantité de graines à semer est de 7 5 à 120 kilogrammes.
Les blés tallant beaucoup plus qu'en France, des semis plus denses produiraient trop de paille et moins de grains.
Soins d'entretien.
Irrigations. — On les fait après la levée. Quand celle-ci est retardée par les vents froids on ne fait arriver l'eau que si le sol est vraiment sec (en enfonçant le doigt dans la terre on doit toujours avoir une sensation de fraîcheur).
Si le retard est dû à la trop grande dureté de la couche super- ficielle on irrigue légèrement, le matin de préférence. L'admission de l'eau, ensuite, ne doit se faire que si les planches se fanent légèrement et, toujours, le matin.
Le principe à suivre est qu'il faut irriguer souvent mais peu abondamment chaque fois.
Dès que les graines se forment, il faut mettre des gardiens dans les emblavements pour éviter les dégâts causés par les oiseaux.
Récolte.
Elle a lieu en mars-avril habituellement, et se fait à la faux ou au couteau.
Chez les indigènes le rendement est de 1 o à 15 quintaux à l'hectare en moyenne. A El Oualadji, il atteint souvent 20 quin- taux.
En 1935, à la colonisation de Diré, sur 450 hectares, on a obtenu 1.970 kilogrammes de moyenne. Ce fut une bonne année, la moyenne normale étant de 1.600 kilogrammes.
CONCLUSION.
Voici, rapidement exposée, la question du blé dans la boucle du Niger.
Nous avons essayé de montrer que sa production, entreprise
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