Dans les spéculations végétales, comme dans les spéculations animales, la première difficulté que l'on rencontre pour donner une idée nette de la question est que tout ce qui a été fait, jusqu'à nous, a été entrepris sans méthode. L'empirisme seul a joué dans des problèmes qui ne peuvent être résolus que d'une façon ration- nelle.
Ces idées sont amenées par les difficultés que l'on rencontre quand on veut se livrer à un classement, à une énumération pré- cise des variétés de blé cultivées dans la région que nous étudions, voire, dans toute la partie de l'Afrique noire qu'intéresse la question.
Certains botanistes se sont essayés à donner une forme simple à cette systématique mais l'étude sur le terrain nous oblige à reconnaître que des erreurs fréquentes ont été commises.
On trouve codifiées des variétés non fixées qui ont une vie éphémère ou présentent, à travers les générations successives, des différences telles que les caractères du type initial ont, à peu près, disparus.
Cependant, s'il est très difficile de classer les blés de la région en variétés, parce qu'elles sont trop nombreuses (obtenues par métissage ou hybridation), nous pouvons décrire les types ren- contrés actuellement.
Les trois principaux sont : h'Alkama tjiréi (blé rouge, en Shongaï) encore appelé blé de Gaïrama.
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