Titre : L'Agronomie coloniale : bulletin mensuel du Jardin colonial
Auteur : Jardin d'agronomie tropicale (Paris). Auteur du texte
Auteur : Institut national d'agronomie de la France d'outre-mer (Nogent-sur-Marne, Val-de-Marne). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des colonies. Auteur du texte
Éditeur : É. Larose (Paris)
Éditeur : Impr. nationaleImpr. nationale (Paris)
Date d'édition : 1927-11-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34351154x
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 10290 Nombre total de vues : 10290
Description : 01 novembre 1927 01 novembre 1927
Description : 1927/11/01 (A16,N119)-1927/11/30. 1927/11/01 (A16,N119)-1927/11/30.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6460449f
Source : CIRAD, 2012-231851
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
VARIÉTÉS 389
Les chevaux des pasteurs nomades vivent au pâturage.
Chez les éleveurs sédentaires, la nourriture est plus abondante :
outre les pâturages qui sont meilleurs, les chevaux reçoivent
du mil, jusqu'à 4 kilogrammes par jour. On conserve quel-
ques fourrages pour la saison sèche : fanes d'arachides, de
doliques, bourgou (Panicum burgu). Les fourrages pourraient
être récoltés en plus grande abondance. Les chevaux sont
abreuvés sans précaution ; partout, on administre du natron
(sesquicarbonate de soude impur) comme tonique et recons-
tituant ; beaucoup d'eaux, de puits ou de mare, sont natronées.
Les chevaux ne sont rentrés que pour les défendre contre
les fauves ou les protéger contre les pluies. Le pansage est
inconnu ; les chevaux sont parfois baignés.
Les poulains sont vendus dès le sevrage ; 2.000 partent à
destination du Darfour et de la Nigeria.
Les chevaux élevés en liberté sont rustiques et les maladies
communes en Europe, très rares. On voit la gourme, la gale
et le tétanos. Les tsétsés propagent diverses maladies à
trypanosomes. La lymphangite épizootique est bien connue
des indigènes.
M. Pécaud, en vue de l'amélioration du cheval, préconise
l'institution de concours de reproducteurs, l'approbation de
certains étalons, la création d'une jumenterie (1).
L. PANISSET,
Professeur à l'Ecole d'Alfort,
Adjoint au Directeur de l'Institut
de Médecine vétérinaire exotique.
(1) Consulter : PÉCAUD. Les chevaux de notre colonie du Tchad. Revue vété-
rinaire militaire, pp. 129-182.
Les chevaux des pasteurs nomades vivent au pâturage.
Chez les éleveurs sédentaires, la nourriture est plus abondante :
outre les pâturages qui sont meilleurs, les chevaux reçoivent
du mil, jusqu'à 4 kilogrammes par jour. On conserve quel-
ques fourrages pour la saison sèche : fanes d'arachides, de
doliques, bourgou (Panicum burgu). Les fourrages pourraient
être récoltés en plus grande abondance. Les chevaux sont
abreuvés sans précaution ; partout, on administre du natron
(sesquicarbonate de soude impur) comme tonique et recons-
tituant ; beaucoup d'eaux, de puits ou de mare, sont natronées.
Les chevaux ne sont rentrés que pour les défendre contre
les fauves ou les protéger contre les pluies. Le pansage est
inconnu ; les chevaux sont parfois baignés.
Les poulains sont vendus dès le sevrage ; 2.000 partent à
destination du Darfour et de la Nigeria.
Les chevaux élevés en liberté sont rustiques et les maladies
communes en Europe, très rares. On voit la gourme, la gale
et le tétanos. Les tsétsés propagent diverses maladies à
trypanosomes. La lymphangite épizootique est bien connue
des indigènes.
M. Pécaud, en vue de l'amélioration du cheval, préconise
l'institution de concours de reproducteurs, l'approbation de
certains étalons, la création d'une jumenterie (1).
L. PANISSET,
Professeur à l'Ecole d'Alfort,
Adjoint au Directeur de l'Institut
de Médecine vétérinaire exotique.
(1) Consulter : PÉCAUD. Les chevaux de notre colonie du Tchad. Revue vété-
rinaire militaire, pp. 129-182.
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