Presse et revues
34 pages
Titre : L'Agronomie coloniale : bulletin mensuel du Jardin colonial
Auteur : Jardin d'agronomie tropicale (Paris). Auteur du texte
Auteur : Institut national d'agronomie de la France d'outre-mer (Nogent-sur-Marne, Val-de-Marne). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des colonies. Auteur du texte
Éditeur : É. Larose (Paris)
Éditeur : Impr. nationaleImpr. nationale (Paris)
Date d'édition : 1927-09-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34351154x
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 01 septembre 1927 01 septembre 1927
Description : 1927/09/01 (A16,N117)-1927/09/30. 1927/09/01 (A16,N117)-1927/09/30.
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Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6460447m
Source : CIRAD, 2012-231851
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
304 ÉTUDES ET MÉMOIRES
Ce procédé a l'inconvénient de hacher la paille et de briser
une forte proportion de gousses.
La séparation des fruits et des débris de paille se fait par
vannage.
La concurrence entre les commerçants européens et la
hausse des prix avaient incité l'indigène à ne pas pousser
trop loin le nettoyage de la récolte et, parfois même, à ajouter
à celle-ci une notable proportion de sable. Pour mettre fin
à cette pratique, un arrêté du 16 juillet 1912, entré réelle-
ment en vigueur en 1924, a interdit la vente des arachides
renfermant plus de 2% d'impuretés. Un contrôle sévère est
exercé au moment de la traite par les Chambres de Commerce
du Sénégal, qui ont organisé, à cet effet, des services de condi-
tionnement.
Les opérations culturales que je viens de vous décrire
n'ont, en elles-mêmes, rien d'anormal, mais elles forment
un système de culture par trop simpliste, puisqu'il n'est
pas question de fumure, de labours, ni d'assolements.
En ce qui concerne ces derniers, l'indigène intercale,
quelquefois, le mil et l'arachide, mais comme les terres qui:
conviennent à chacune de ces plantes sont différentes, le
cultivateur fait le plus souvent revenir la même culture
sur le même sol, jusqu'à épuisement de celui-ci. Il le livre
ensuite à la jachère et va chercher ailleurs une terre plus
fertile.
Sociétés de prévoyance. — Le noir, presque toujours à court
d'argent, vend même sa réserve de graines.
Pour éviter que les cultivateurs se dessaisissent entière-
ment des semences nécessaires à la campagne suivante, on
a créé des sociétés mutuelles indigènes de prévoyance agri-
cole dans la plupart des cercles ; ce sont des sortes de coopé-
ratives qui doivent fournir la semence à chaque membre.
Celui-ci, en retour, verse une cotisation minime et rembourse,
à la récolte, la quantité d'arachides reçue, plus un supplé-
ment proportionnel à cette quantité.
Les services rendus par ces sociétés ont été appréciables
dans certains cercles, mais de nombreuses difficultés, loge-
Ce procédé a l'inconvénient de hacher la paille et de briser
une forte proportion de gousses.
La séparation des fruits et des débris de paille se fait par
vannage.
La concurrence entre les commerçants européens et la
hausse des prix avaient incité l'indigène à ne pas pousser
trop loin le nettoyage de la récolte et, parfois même, à ajouter
à celle-ci une notable proportion de sable. Pour mettre fin
à cette pratique, un arrêté du 16 juillet 1912, entré réelle-
ment en vigueur en 1924, a interdit la vente des arachides
renfermant plus de 2% d'impuretés. Un contrôle sévère est
exercé au moment de la traite par les Chambres de Commerce
du Sénégal, qui ont organisé, à cet effet, des services de condi-
tionnement.
Les opérations culturales que je viens de vous décrire
n'ont, en elles-mêmes, rien d'anormal, mais elles forment
un système de culture par trop simpliste, puisqu'il n'est
pas question de fumure, de labours, ni d'assolements.
En ce qui concerne ces derniers, l'indigène intercale,
quelquefois, le mil et l'arachide, mais comme les terres qui:
conviennent à chacune de ces plantes sont différentes, le
cultivateur fait le plus souvent revenir la même culture
sur le même sol, jusqu'à épuisement de celui-ci. Il le livre
ensuite à la jachère et va chercher ailleurs une terre plus
fertile.
Sociétés de prévoyance. — Le noir, presque toujours à court
d'argent, vend même sa réserve de graines.
Pour éviter que les cultivateurs se dessaisissent entière-
ment des semences nécessaires à la campagne suivante, on
a créé des sociétés mutuelles indigènes de prévoyance agri-
cole dans la plupart des cercles ; ce sont des sortes de coopé-
ratives qui doivent fournir la semence à chaque membre.
Celui-ci, en retour, verse une cotisation minime et rembourse,
à la récolte, la quantité d'arachides reçue, plus un supplé-
ment proportionnel à cette quantité.
Les services rendus par ces sociétés ont été appréciables
dans certains cercles, mais de nombreuses difficultés, loge-
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