les autres régions, cependant elle est en augmentation notable dans l'Ankaratra, l'Itasy, Morainanga et Fianarantsoa. Elle débute avec succès dans les provinces de Tuléar, Diego, Majunga.
La culture de l'arachide se développe sensiblement ; il a été exporté 5.036 tonnes en 1925, provenant de cultures indigènes.
Pour le manioc, il y a lieu de signaler que le commerce local s'était plaint de la mauvaise qualité des maniocs séchés en bouchons, souvent insuffisamment secs et moisis, mais les commerçants intéressés au trafic de cette denrée n'ayant pu s'entendre pour établir une différence à l'achat en faveur du manioc bien préparé, il a fallu renoncer à remédier aux défauts précités.
La culture du tabac est entièrement entre les mains des agents des manufactures de l'Etat qui donnent des directives aux agents agricoles de vulgarisation pour tous les procédés culturaux et de récolte.
Il n'a été fait que peu de choses en vue de la culture du coton. Les rendements en fibres bruts sont de 150 à 300 kilogs à l'hectare. Les indigènes cultivent quelque peu de coton pour leurs propres besoins, mais ne paraissent pas vouloir s'adonner à la culture en vue de l'exportation.
La colonisation européenne souffre du manque de main- d'œuvre, car à la faveur de l'abondance et du bon marché des ouvriers d'antan, les procédés de culture primitifs se sont implantés dans les exploitation&. Il s'est peu formé d'ouvriers agricoles spécialisés et l'emploi des méthodes européennes qui réduirait la crise de la main-d'œuvre est rendu de ce fait plus difficile.
Chaque année, la culture indigène l'emporte un peu plus sur l'agriculture européenne, tous les principaux produits d'exportation proviennent, en majeure partie, sinon en tota- lité, des cultures indigènes. L'indigène préfère le travail personnel au travail salarié ; il modifie lentement se méthodes culturales et les rend plus productives.
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