colatiers sont mis à jour. Ils sont souvent complétés et régu- larisés au moyen de jeunes sujets recueillis dans la forêt.
D'une façon générale, l'abondance des pluies d'hivernage a favorisé toutes ces cultures. Elle a, au contraire, nui à la floraison du palmier à huile. Cependant, les exportations de palmistes et huile de palme continuent à être en progression (palmistes: 14.581 tonnes, contre 13.057 en 1925, et huile: 8.260 tonnes contre 7.944).
Il y a lieu de signaler que la culture de l'arachide tend à s'étendre dans le nord de la colonie, à proximité des voies de communication.
La régularité et l'abondance des chutes d'eau ont été très favorables au développement des cultures vivrières et ont permis partout la soudure.
La Côte d'Ivoire n'a qu'un service agricole embryonnaire et bien que cette région soit une des plus riches de l'Afrique Occidentale au point de vue de la possibilité de production agricole, il n'y existe que des établissements ayant une importance réduite. (Nous ne parlons pas ici de la Station du palmier à huile de La Mé qui dépend du Gouvernement général). Le jardin de Bingerville possède une collection intéressante de cacaoyers sur laquelle des essais de sélection sont entrepris. Il continue, en liaison avec la Station de La Mé, l'étude et la vulgarisation des meilleures espèces de pal- mier à huile.
En ce qui concerne les dégâts commis sur les plantations ou les cultures par les champignons ou les insectes, il y a lieu de noter ceux du stephanoderes, de la pyrale du caféier, du chancre du cacaoyer. Les cultures de maïs de la colonie ont été menacées par le charbon qui a fait des dégâts à la Gold- Coast.
Il a été accordé, en 1925, 21 concessions, ayant une surface supérieure à 25 hectares chacune.
MADAGASCAR L'année 1925 a été caractérisée, dans la grande île, par une augmentation de superficies cultivées, notamment des cultu- res alimentaires, mais aussi par une diminution de la pro-
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