Titre : Bulletin de l'Agence générale des colonies
Auteur : Agence économique des territoires africains sous mandat. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Melun)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1927-05-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb42445178p
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 23647 Nombre total de vues : 23647
Description : 01 mai 1927 01 mai 1927
Description : 1927/05/01 (A20,N224)-1927/05/31. 1927/05/01 (A20,N224)-1927/05/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Appartient à l’ensemble documentaire : RfnHisg1 Appartient à l’ensemble documentaire : RfnHisg1
Description : Collection numérique : Bibliothèque Francophone... Collection numérique : Bibliothèque Francophone Numérique
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6459225v
Source : CIRAD, 2012-231802
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/01/2013
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- Statistiques-Rapportscommerciaux:
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INFORMATIONS 815
litaine et coloniale, le commerce national et le commerce exté-
rieur peuvent ressentir de graves répercussions de la solution
qui, finalement, sera donnée à ce problème.
Cette question, si complexe, demande à être examinée sous
de nombreux aspects. Le Bulletin dansun article éditorial de son nu"
méro de janvier a examiné une partie du côté commercial de la
question et sa répercussion sur la politique alimentaire des colo-
nies. Il a donné, dans son dernier numéro, le compte rendu d'un
débat à l'Académie d'Agriculture, où M. Jean DYBOWSKY et M.
RINGELMAN ont examiné le côté technique : la préparation des
farines et la paniifcation.
On avait considéré les services que pouvaient rendre les
succédanés coloniaux du blé dans la panification, les années où
la récolte de la métropole en blé serait déficitaire ; en présence
de récoltes suffisantes ou supérieures aux besoins de la consom-
mation, les succédanés coloniaux ne vont-ils pas être un élément
perturbateur dans la production nationale et le commerce des
grains et farines?
M. Albert LEBRUN, sénateur, ancien ministre des colonies,
examine dans la Presse coloniale est aspect de la question:
« Si les thèses se sont brutalement opposées chez les diri-
geants successifs du département de l'agriculture, ceux-ci sont
cependant demeurés d'accord sur un point: c'est que la France
pouvait impunément demander à ses colonies, du jour au
lendemain, la moitié des quantités de riz et de manioc qu'elles
peuvent exporter annuellement, sans se préoccuper des réper-
cussions ainsi apportées dans leur économie générale, et, qu'après
les avoir poussées à diriger sur la métropole pour quelque cinq
cents ou six cents millions de francs pendant quelques années,
on pouvait leur faire savoir, sans autres formalités, après un
préavis que l'on a généreusement porté en fin de compte à trois
mois, que l'on n'avait plus que faire de leurs produits en France et
qu'elles n'avaient qu'à les porter ail leurs, comme elles le pourraient.
Quel remède s'impose ? Puisque la France doit chercher à
l'extérieur le complément de grains qai lui est nécessaire, il
est naturellement préfira^e qu'elle s'adresse à ses colonies.
L'argent dépensé restera du moins entre des mains françaises.
Il n'est plus contesté aujourd'hui que le manioc est un ali-
ment très sain, qui ne diminue pas la valeur nutritive du pain.
Au sujet du riz, le seul argument que fasse valoir les agricul-
teurs, c'est le prix excessif des brisures.
litaine et coloniale, le commerce national et le commerce exté-
rieur peuvent ressentir de graves répercussions de la solution
qui, finalement, sera donnée à ce problème.
Cette question, si complexe, demande à être examinée sous
de nombreux aspects. Le Bulletin dansun article éditorial de son nu"
méro de janvier a examiné une partie du côté commercial de la
question et sa répercussion sur la politique alimentaire des colo-
nies. Il a donné, dans son dernier numéro, le compte rendu d'un
débat à l'Académie d'Agriculture, où M. Jean DYBOWSKY et M.
RINGELMAN ont examiné le côté technique : la préparation des
farines et la paniifcation.
On avait considéré les services que pouvaient rendre les
succédanés coloniaux du blé dans la panification, les années où
la récolte de la métropole en blé serait déficitaire ; en présence
de récoltes suffisantes ou supérieures aux besoins de la consom-
mation, les succédanés coloniaux ne vont-ils pas être un élément
perturbateur dans la production nationale et le commerce des
grains et farines?
M. Albert LEBRUN, sénateur, ancien ministre des colonies,
examine dans la Presse coloniale est aspect de la question:
« Si les thèses se sont brutalement opposées chez les diri-
geants successifs du département de l'agriculture, ceux-ci sont
cependant demeurés d'accord sur un point: c'est que la France
pouvait impunément demander à ses colonies, du jour au
lendemain, la moitié des quantités de riz et de manioc qu'elles
peuvent exporter annuellement, sans se préoccuper des réper-
cussions ainsi apportées dans leur économie générale, et, qu'après
les avoir poussées à diriger sur la métropole pour quelque cinq
cents ou six cents millions de francs pendant quelques années,
on pouvait leur faire savoir, sans autres formalités, après un
préavis que l'on a généreusement porté en fin de compte à trois
mois, que l'on n'avait plus que faire de leurs produits en France et
qu'elles n'avaient qu'à les porter ail leurs, comme elles le pourraient.
Quel remède s'impose ? Puisque la France doit chercher à
l'extérieur le complément de grains qai lui est nécessaire, il
est naturellement préfira^e qu'elle s'adresse à ses colonies.
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Il n'est plus contesté aujourd'hui que le manioc est un ali-
ment très sain, qui ne diminue pas la valeur nutritive du pain.
Au sujet du riz, le seul argument que fasse valoir les agricul-
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