Titre : Bulletin de l'Agence générale des colonies
Auteur : Agence économique des territoires africains sous mandat. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Melun)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1927-05-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb42445178p
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 23647 Nombre total de vues : 23647
Description : 01 mai 1927 01 mai 1927
Description : 1927/05/01 (A20,N224)-1927/05/31. 1927/05/01 (A20,N224)-1927/05/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Appartient à l’ensemble documentaire : RfnHisg1 Appartient à l’ensemble documentaire : RfnHisg1
Description : Collection numérique : Bibliothèque Francophone... Collection numérique : Bibliothèque Francophone Numérique
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6459225v
Source : CIRAD, 2012-231802
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/01/2013
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- Statistiques-Rapportscommerciaux:
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ÉTUDES GÉNÉRALES 771
attaqué par le ver du coton. D'un autre côté, semé dans la se-
conde moitié d'avril, le cotonnier commence à fleurir vers la mi-
, juillet. Or, si les pluies tombent en septembre et octobre, on
devra escompter la chute d'un nombre appréciable de jeunes cap-
sules ou de capsules, dont la déhiscence ne se produira pas.
Dans les Antilles, en général, les saisons pluvieuses varient
tellement d'une île à l'autre et d'année en année, que rien n'est
plus difficile que de choisir l'époque la plus favorable pour semer et
que, dans bien des cas, le seul guide est de suivre la coutume
locale.
Quoi qu'il en soit, le point capital à observer, surtout dans
le cas de contrées peu favorisées sous le rapport des pluies, ce
qui est le cas pour les îles de la Désirade, Marie-Galante, les
Saintes, et autres petites dépendances de la Guadeloupe, est de
semer juste avant les premières pluies qu'annoncent l'hivernage,
c'est-à-dire vers la fin avril, si la saison se présente dans des
conditions normales.
En 19,22, les deux cueillettes furent contrariées parles pluies,
principalement la première, les pluies ayant été à peu près jour-
nalières jusqu'au 27 janvier, tandis qu'en avril, les pluies, heu-
reusement, furent assez faibles.
La floraison des cotonniers perannuels varie du reste aussi
d'une île à l'autre et suivant l'altitude. A l'île de la Désirade, les
plantations se trouvent à des hauteurs variant entre 8 à 10 et
180 mètres environ au-dessus du niveau de la mer. Dans le bas,
la première floraison débuta le 15 octobre, et la seconde, au dé-
but de février, alors que, sur le plateau de la montagne, la pre-
mière commença vers la fin de la première moitié de novembre,
et la seconde, vers la fin de février. Dans les deux îles de Petite
Terre, qui sont plates, la première floraison avait été quelque
peu en avance sur celle de la Désirade, mais la seconde floraison
était de près de trois semaines en retard, c'est-à-dire qu'elle
débuta vers la fin de février.
Généralement, la maturité des capsules a lieu deux mois et demi
à trois mois après la floraison. A l'île de la Désirade, la première
cueillette commença dans la première quinzaine de janvier et
se prolongea jusque vers la fin de février ; la seconde commença
dans la première quinzaine d'avril.
La culture du cotonnier, telle que l'habitant la pratique, est
des plus simples. Le moment de semer étant venu, il se con-
tente de désherber la terre avec la houe, si elle est trop envahie
attaqué par le ver du coton. D'un autre côté, semé dans la se-
conde moitié d'avril, le cotonnier commence à fleurir vers la mi-
, juillet. Or, si les pluies tombent en septembre et octobre, on
devra escompter la chute d'un nombre appréciable de jeunes cap-
sules ou de capsules, dont la déhiscence ne se produira pas.
Dans les Antilles, en général, les saisons pluvieuses varient
tellement d'une île à l'autre et d'année en année, que rien n'est
plus difficile que de choisir l'époque la plus favorable pour semer et
que, dans bien des cas, le seul guide est de suivre la coutume
locale.
Quoi qu'il en soit, le point capital à observer, surtout dans
le cas de contrées peu favorisées sous le rapport des pluies, ce
qui est le cas pour les îles de la Désirade, Marie-Galante, les
Saintes, et autres petites dépendances de la Guadeloupe, est de
semer juste avant les premières pluies qu'annoncent l'hivernage,
c'est-à-dire vers la fin avril, si la saison se présente dans des
conditions normales.
En 19,22, les deux cueillettes furent contrariées parles pluies,
principalement la première, les pluies ayant été à peu près jour-
nalières jusqu'au 27 janvier, tandis qu'en avril, les pluies, heu-
reusement, furent assez faibles.
La floraison des cotonniers perannuels varie du reste aussi
d'une île à l'autre et suivant l'altitude. A l'île de la Désirade, les
plantations se trouvent à des hauteurs variant entre 8 à 10 et
180 mètres environ au-dessus du niveau de la mer. Dans le bas,
la première floraison débuta le 15 octobre, et la seconde, au dé-
but de février, alors que, sur le plateau de la montagne, la pre-
mière commença vers la fin de la première moitié de novembre,
et la seconde, vers la fin de février. Dans les deux îles de Petite
Terre, qui sont plates, la première floraison avait été quelque
peu en avance sur celle de la Désirade, mais la seconde floraison
était de près de trois semaines en retard, c'est-à-dire qu'elle
débuta vers la fin de février.
Généralement, la maturité des capsules a lieu deux mois et demi
à trois mois après la floraison. A l'île de la Désirade, la première
cueillette commença dans la première quinzaine de janvier et
se prolongea jusque vers la fin de février ; la seconde commença
dans la première quinzaine d'avril.
La culture du cotonnier, telle que l'habitant la pratique, est
des plus simples. Le moment de semer étant venu, il se con-
tente de désherber la terre avec la houe, si elle est trop envahie
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