Titre : Bulletin de l'Agence générale des colonies
Auteur : Agence économique des territoires africains sous mandat. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Melun)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1927-06-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb42445178p
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 23647 Nombre total de vues : 23647
Description : 01 juin 1927 01 juin 1927
Description : 1927/06/01 (A20,N225)-1927/07/31. 1927/06/01 (A20,N225)-1927/07/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Appartient à l’ensemble documentaire : RfnHisg1 Appartient à l’ensemble documentaire : RfnHisg1
Description : Collection numérique : Bibliothèque Francophone... Collection numérique : Bibliothèque Francophone Numérique
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6392624h
Source : CIRAD, 2012-231802
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 26/03/2013
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ÉTUDES GÉNÉHALES 949
le taux est de 1/4 p. 100 sur l'or et 3 p. 100 sur le bois de rose,
le tafia, le balata et presque sur tous les autres articles du pays.
Les commerçants de la place soldent les marchandises qu'ils
reçoivent, soit par des envois d'or natif acheté sur place, soit par
des traites ou mandats que leur délivre la Banque de la Guyane
sur le Comptoir national d'escompte de Paris, soit enfin mais
pour une faible part par des envois de produits et denrées de la
colonie. Le taux du change ou prime, pour les traites de laBanque,
est d'un franc vingt centimes. Les négociants de la place délivrent
également des traites sur les maisons de banque ou de commerce
de France avec lesquelles ils sont en relations d'affaires. La prime
exigée par eux varie ordinairement deOfr. 50 à 1 fr. 50 p. 100.
Maisons de commerce.
Le bazar est le type de la maison de commerce qui domine à la
Guyane. On y trouve tout ce qui est nécessaire à la vie, sauf les
comestibles qui se détaillent dans des épiceries où se débitent
toutes les liqueurs, toutes les conserves de France.
Quelques maisons sont spécialement affectées à la vente en
gros des marchandises françaises et américaines.
Les opérations commerciales sont généralement fructueuses,
et on a vu, même dans le commerce de détail, de belles fortunes,
s'édifier rapidement, surtout dans les périodes de grandes décou-
vertes d'or. On trouve dans la population créole de Cayenne
d'excellents employés de commerce, moyennant des appointements
très modérés.
Il est difficile d'évaluer la somme des capitaux nécessaires pour
l'établissement d'une maison de commerce à Cayenne.Tout dépend
de la nature et de l'importance des opérations envisagées.
L'embarquement et le débarquement des marchandises ne se
font directement à quai que par les petits caboteurs locaux qui
peuvent entrer dans le canal Laussat, lequel, au moment de la
pleine mer, a une hauteur de 4 mètres d'eau. Les bâtiments au-
dessus de 40 tonneaux mouillent à une certaine distance des
quais et appontements et ont recours aux chalands que leur
louent des industriels de la ville, au prix de 5 à 8 francs la tonne
de marchandises. Mais ces chalands ne peuvent accoster eux-
mêmes à terre qu'à marée haute; le travail du chargement et du
déchargement est ainsi très lent, n'étant possible que peniaut la
moitié de la journée.
Ces frais sont encore aggravés par ce fait qu'il faut, quelque-
le taux est de 1/4 p. 100 sur l'or et 3 p. 100 sur le bois de rose,
le tafia, le balata et presque sur tous les autres articles du pays.
Les commerçants de la place soldent les marchandises qu'ils
reçoivent, soit par des envois d'or natif acheté sur place, soit par
des traites ou mandats que leur délivre la Banque de la Guyane
sur le Comptoir national d'escompte de Paris, soit enfin mais
pour une faible part par des envois de produits et denrées de la
colonie. Le taux du change ou prime, pour les traites de laBanque,
est d'un franc vingt centimes. Les négociants de la place délivrent
également des traites sur les maisons de banque ou de commerce
de France avec lesquelles ils sont en relations d'affaires. La prime
exigée par eux varie ordinairement deOfr. 50 à 1 fr. 50 p. 100.
Maisons de commerce.
Le bazar est le type de la maison de commerce qui domine à la
Guyane. On y trouve tout ce qui est nécessaire à la vie, sauf les
comestibles qui se détaillent dans des épiceries où se débitent
toutes les liqueurs, toutes les conserves de France.
Quelques maisons sont spécialement affectées à la vente en
gros des marchandises françaises et américaines.
Les opérations commerciales sont généralement fructueuses,
et on a vu, même dans le commerce de détail, de belles fortunes,
s'édifier rapidement, surtout dans les périodes de grandes décou-
vertes d'or. On trouve dans la population créole de Cayenne
d'excellents employés de commerce, moyennant des appointements
très modérés.
Il est difficile d'évaluer la somme des capitaux nécessaires pour
l'établissement d'une maison de commerce à Cayenne.Tout dépend
de la nature et de l'importance des opérations envisagées.
L'embarquement et le débarquement des marchandises ne se
font directement à quai que par les petits caboteurs locaux qui
peuvent entrer dans le canal Laussat, lequel, au moment de la
pleine mer, a une hauteur de 4 mètres d'eau. Les bâtiments au-
dessus de 40 tonneaux mouillent à une certaine distance des
quais et appontements et ont recours aux chalands que leur
louent des industriels de la ville, au prix de 5 à 8 francs la tonne
de marchandises. Mais ces chalands ne peuvent accoster eux-
mêmes à terre qu'à marée haute; le travail du chargement et du
déchargement est ainsi très lent, n'étant possible que peniaut la
moitié de la journée.
Ces frais sont encore aggravés par ce fait qu'il faut, quelque-
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