Titre : Bulletin de l'Agence générale des colonies
Auteur : Agence économique des territoires africains sous mandat. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Melun)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1927-05-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb42445178p
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 23647 Nombre total de vues : 23647
Description : 01 mai 1927 01 mai 1927
Description : 1927/05/01 (A20,N224)-1927/05/31. 1927/05/01 (A20,N224)-1927/05/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Appartient à l’ensemble documentaire : RfnHisg1 Appartient à l’ensemble documentaire : RfnHisg1
Description : Collection numérique : Bibliothèque Francophone... Collection numérique : Bibliothèque Francophone Numérique
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6459225v
Source : CIRAD, 2012-231802
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/01/2013
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- Statistiques-Rapportscommerciaux:
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ÉTUDES GÉNÉRALES 767
ce coton ne provenait pas des plantations de ladite Société — mais
- ce n'était pas cela qui pouvait procurer le bonheur aux Dési-
radiens, ni des dividendes aux actionnaires.
M. E. PRUDHOMME dit: « En 1695, les cotons de la Guadeloupe
étaient classés parmi les plus renommés. Cette culture y avait
acquis une situation prépondérante à-la fin du XVIIIe siècle et
au début du XIXe. On y produisait alors diverses qualités de ce
textile susceptibles de rivaliser avec les meilleures sortes améri-
caines » Actuellement on ne pourrait plus en dire autant. Et s'il
est vrai que c'est de la Guadeloupe que des émigrants venus des
Bahamas auraient transporté des graines de coton dans la
Caroline du sud, où, grâce aux conditions climatiques émi-
nemment favorables, elles auraient produit un coton de toute
première qualité appelé « Sea Island », à la Guadeloupe ce coton
a complètement dégénéré et rien n'a été tenté, comme il a été fait
dans les Antilles anglaises, pour le régénérer. On peut dire que
dans les Antilles françaises il n'existe plus aucune espèce, ni
variété pure, de coton, pas même le coton « Marie-Galante », qui
était également très réputé dans les îles anglaises et est encore,
de nos jours, cultivé sur une certaine échelle, principalement
dans les Grenadines.
Les cotons des Antilles françaises n'appartiennent à aucun
type fixe. Ce sont des hybrides entre G. barbaderse et G. hirsutum,
sans caractères distinctifs stables. On y rencontre aussi des
hybrides de G. Religiosum dégénéré. A la Guadeloupe, on désigne
leg cotons sous les deux vocables : « gros coton » et « coton fin ».
Le premier comprend les cotons rudes, mats, à courtes soies, dont
fait partie le coton dit de « Marie-Galante », et le second, les
cotons fins, blancs, brillants, à soies généralement plus longues,
mais d'un rendement inférieur. La majeure partie du coton
produit dans les îles anglaises, notamment Saint-Vincent, Sainte-
Lucie. Montserrat, Barbades, Saint-Kitts, Jamaïque, etc, appar-
tient au type « Sea Island ». Le coton le plus cultivé après le
Sea-Island est le type « Marie-Galante », qui est originaire de
la Guadeloupe.
Dans les Antilles anglaises, c'est la culture annuelle qui estla
plus répandue; tandis que, dans les Antilles françaises, on ne
connaît que la culture perannuelle.
La culture perannuelle, qui, en général, n'est pas à conseiller,
ce coton ne provenait pas des plantations de ladite Société — mais
- ce n'était pas cela qui pouvait procurer le bonheur aux Dési-
radiens, ni des dividendes aux actionnaires.
M. E. PRUDHOMME dit: « En 1695, les cotons de la Guadeloupe
étaient classés parmi les plus renommés. Cette culture y avait
acquis une situation prépondérante à-la fin du XVIIIe siècle et
au début du XIXe. On y produisait alors diverses qualités de ce
textile susceptibles de rivaliser avec les meilleures sortes améri-
caines » Actuellement on ne pourrait plus en dire autant. Et s'il
est vrai que c'est de la Guadeloupe que des émigrants venus des
Bahamas auraient transporté des graines de coton dans la
Caroline du sud, où, grâce aux conditions climatiques émi-
nemment favorables, elles auraient produit un coton de toute
première qualité appelé « Sea Island », à la Guadeloupe ce coton
a complètement dégénéré et rien n'a été tenté, comme il a été fait
dans les Antilles anglaises, pour le régénérer. On peut dire que
dans les Antilles françaises il n'existe plus aucune espèce, ni
variété pure, de coton, pas même le coton « Marie-Galante », qui
était également très réputé dans les îles anglaises et est encore,
de nos jours, cultivé sur une certaine échelle, principalement
dans les Grenadines.
Les cotons des Antilles françaises n'appartiennent à aucun
type fixe. Ce sont des hybrides entre G. barbaderse et G. hirsutum,
sans caractères distinctifs stables. On y rencontre aussi des
hybrides de G. Religiosum dégénéré. A la Guadeloupe, on désigne
leg cotons sous les deux vocables : « gros coton » et « coton fin ».
Le premier comprend les cotons rudes, mats, à courtes soies, dont
fait partie le coton dit de « Marie-Galante », et le second, les
cotons fins, blancs, brillants, à soies généralement plus longues,
mais d'un rendement inférieur. La majeure partie du coton
produit dans les îles anglaises, notamment Saint-Vincent, Sainte-
Lucie. Montserrat, Barbades, Saint-Kitts, Jamaïque, etc, appar-
tient au type « Sea Island ». Le coton le plus cultivé après le
Sea-Island est le type « Marie-Galante », qui est originaire de
la Guadeloupe.
Dans les Antilles anglaises, c'est la culture annuelle qui estla
plus répandue; tandis que, dans les Antilles françaises, on ne
connaît que la culture perannuelle.
La culture perannuelle, qui, en général, n'est pas à conseiller,
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