Titre : Bulletin de l'Agence générale des colonies
Auteur : Agence économique des territoires africains sous mandat. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Melun)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1927-04-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb42445178p
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 23647 Nombre total de vues : 23647
Description : 01 avril 1927 01 avril 1927
Description : 1927/04/01 (A20,N223)-1927/04/30. 1927/04/01 (A20,N223)-1927/04/30.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Appartient à l’ensemble documentaire : RfnHisg1 Appartient à l’ensemble documentaire : RfnHisg1
Description : Collection numérique : Bibliothèque Francophone... Collection numérique : Bibliothèque Francophone Numérique
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6459224f
Source : CIRAD, 2012-231802
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/01/2013
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- Statistiques. Rapports commerciaux:
- Renseignements divers:
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ÊTUDES: GÉNÊRALÈS - 583
massif boisé est essentiellement hétérogène. Des centaines
d'espèces y voisinent pied à pied. Une cinquantaine seulement
ont été retenues comme particulièrement intéressantes pour nos
industries. C'est encore trop. Ce l'est d'autant plus que l'exploi-
tation ne se développe qu'excessivement lentement, en l'absence
de moyens pratiques de communications intérieures et surtout
en l'absence presque complète de main-d'œuvre. Les indigènes,
peu nombreux, se livrent à l'agriculture et à la recherche de l'or;
il est à peu près impossible d'en embaucher pour les chantiers
forestiers. En fait, les exploitants européens n'ont à leur dispo-
sition que la main-d'œuvre pénitentiaire ; le nombre en est très
limité, le rendement plus limité encore. La production totale
de bois n'atteint que 6 à 8.000 tonnes annuellement.
Je suis persuadé, cependant, que l'on pourrait la développer
assez rapidement, en raison tant de la richesse des peuplements
que des facilités d'embarquement des bois et même, dirais-je,
des facilités de leur transport par voiliers. (Actuellement le
fret Guyane-France, malgré la plus grande distance, est sensi-
blement moins cher que le fret Côte-d'Afrique-Franee). Mais il
faut nettement envisager, avec une amélioration possible du
rendfcment de la main-d'œuvre pénitentiaire, l'importation de
main-d'œuvre antillaise ou étrangère et surtout l'organisation
d'exploitations modernes, utilisant le machinisme pour l'aba-
tage et le débardage des bois, ainsi que pour leur évacuation
Vers les ports d'embarquement.
Enfin, nous avons nos colonies de la côte d'Afrique (Côte-
çi 'Iv"Oire, Cameroun, Gabon). C'est le groupe à la fois le plus
IIllPortant (près de 40 millions d'hectares de forêts), le plus
rapproché de la métropole (exception faite de l'Afrique du
Nord) et, pour diverses raisons, le plus intéressant. C'est sur
Ce groupe que nous devons surtout compter pour obtenir un
approvisionnement appréciable en bois d'industrie.
D'ores et déjà, les trois colonies qui le constituent exportent
annuellement plus de 350.000 tonnes, soit plus de 500.000 mètres
llbes de bois. Cette production peut être augmentée assez rapi-
d emet pour peu que les exploitants veuillent se résoudre à
velopper l'emploi du machinisme. Car, là aussi, se pose,
c moins d'acuité sans doute qu'à la Guyane, la question
d u couvre. A la Côte d'Ivoire et au Cameroun, l'engagement
rons et de manœuvres a été jusqu'ici assez facile ; mais
les exploitations pratiquant le débardage à main d'homme
massif boisé est essentiellement hétérogène. Des centaines
d'espèces y voisinent pied à pied. Une cinquantaine seulement
ont été retenues comme particulièrement intéressantes pour nos
industries. C'est encore trop. Ce l'est d'autant plus que l'exploi-
tation ne se développe qu'excessivement lentement, en l'absence
de moyens pratiques de communications intérieures et surtout
en l'absence presque complète de main-d'œuvre. Les indigènes,
peu nombreux, se livrent à l'agriculture et à la recherche de l'or;
il est à peu près impossible d'en embaucher pour les chantiers
forestiers. En fait, les exploitants européens n'ont à leur dispo-
sition que la main-d'œuvre pénitentiaire ; le nombre en est très
limité, le rendement plus limité encore. La production totale
de bois n'atteint que 6 à 8.000 tonnes annuellement.
Je suis persuadé, cependant, que l'on pourrait la développer
assez rapidement, en raison tant de la richesse des peuplements
que des facilités d'embarquement des bois et même, dirais-je,
des facilités de leur transport par voiliers. (Actuellement le
fret Guyane-France, malgré la plus grande distance, est sensi-
blement moins cher que le fret Côte-d'Afrique-Franee). Mais il
faut nettement envisager, avec une amélioration possible du
rendfcment de la main-d'œuvre pénitentiaire, l'importation de
main-d'œuvre antillaise ou étrangère et surtout l'organisation
d'exploitations modernes, utilisant le machinisme pour l'aba-
tage et le débardage des bois, ainsi que pour leur évacuation
Vers les ports d'embarquement.
Enfin, nous avons nos colonies de la côte d'Afrique (Côte-
çi 'Iv"Oire, Cameroun, Gabon). C'est le groupe à la fois le plus
IIllPortant (près de 40 millions d'hectares de forêts), le plus
rapproché de la métropole (exception faite de l'Afrique du
Nord) et, pour diverses raisons, le plus intéressant. C'est sur
Ce groupe que nous devons surtout compter pour obtenir un
approvisionnement appréciable en bois d'industrie.
D'ores et déjà, les trois colonies qui le constituent exportent
annuellement plus de 350.000 tonnes, soit plus de 500.000 mètres
llbes de bois. Cette production peut être augmentée assez rapi-
d emet pour peu que les exploitants veuillent se résoudre à
velopper l'emploi du machinisme. Car, là aussi, se pose,
c moins d'acuité sans doute qu'à la Guyane, la question
d u couvre. A la Côte d'Ivoire et au Cameroun, l'engagement
rons et de manœuvres a été jusqu'ici assez facile ; mais
les exploitations pratiquant le débardage à main d'homme
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