Titre : Bulletin de l'Agence générale des colonies
Auteur : Agence économique des territoires africains sous mandat. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Melun)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1927-02-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb42445178p
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 23647 Nombre total de vues : 23647
Description : 01 février 1927 01 février 1927
Description : 1927/02/01 (A20,N221)-1927/02/28. 1927/02/01 (A20,N221)-1927/02/28.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Appartient à l’ensemble documentaire : RfnHisg1 Appartient à l’ensemble documentaire : RfnHisg1
Description : Collection numérique : Bibliothèque Francophone... Collection numérique : Bibliothèque Francophone Numérique
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6459222m
Source : CIRAD, 2012-231802
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/01/2013
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- SOMMAIRE DÉTAILLÉ
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- Statistiques. Rapports commerciaux:
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- Renseignements divers:
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- .......... Page(s) .......... 384
Informations 251
La réglementation du travail indigène au Cameroun.
Les travaux éxécutés au Cameroun pour le prolongement
du chemin de fer central ont nécessité une main-d'œuvre consi-
dérable et c'est plus spécialement dans le recrutement des
travailleurs, dans leur ravitaillement et dans leur rendement,
que le gouverneur Marchand a marqué son empreinte person-
nelle.
L'effectif des travailleurs qui était de 4.000 à 4.500 en
1922-1923-1924 a été porté à 6. 000 en 1925. M. Marchand
expose ainsi les conditions de travail sur les chantiers :
«Le principe primordial qui a guidé l'administration est
que le séjour des indigènes au chantier doit avoir une heureuse
influence sur le développement de leur structure musculaire,
et, par suite, une précieuse conséquence démographique. »
L'administration procède au recrutement dans les circons-
criptions, selon les besoins des chantiers en travailleur^. Les
administrateurs font examiner, par le médecin du poste, les
hommes à acheminer. Ce premier tri permet d'éliminer les
individus qui ne présentent pas toutes les qualités requises de
vigueur. Les recrutements sont opérés dans les régions avoi-
sinant les chantiers, afin d'éviter que les hommes soient
dépaysés, ce qui nuirait tant à leur santé morale et physique
qu'au rendement.
Arrivés aux «Travaux neufs », les indigènes sont reçus par
le médecin du chemin de fer qui a pleins pouvoirs et n'hésite
Pas à licencier les sujets dont la conformation prête au moindre
doute.
Une fois enregistrés, les hommes reçoivent une couverture
Individuelle et sont conduits dans le village de réception
ConstrUit, comme tous les villages des chantiers, par les soins
du personnel du chemin de fer, d'après les indications du
Service médical. Après un repos de deux jours, ils sont
aCheminés, par groupe de même origine, vers les campements
des chantiers, aménagés selon les conditions les plus strictes de
hygiène, vastes hangars à l'abri de l'humidité, installés sur
UDe hauteur au centre d'une aire largement débroussaillée, à
prúxirnité d'un point d'eau saine. D'ailleurs, le blanc, chef de
chantier vit au milieu d'eux.
Les nouveaux ouvriers sont conduits à leur poste de travail
où ils sont soumis, sous la surveillance de chefs d'équipe de
La réglementation du travail indigène au Cameroun.
Les travaux éxécutés au Cameroun pour le prolongement
du chemin de fer central ont nécessité une main-d'œuvre consi-
dérable et c'est plus spécialement dans le recrutement des
travailleurs, dans leur ravitaillement et dans leur rendement,
que le gouverneur Marchand a marqué son empreinte person-
nelle.
L'effectif des travailleurs qui était de 4.000 à 4.500 en
1922-1923-1924 a été porté à 6. 000 en 1925. M. Marchand
expose ainsi les conditions de travail sur les chantiers :
«Le principe primordial qui a guidé l'administration est
que le séjour des indigènes au chantier doit avoir une heureuse
influence sur le développement de leur structure musculaire,
et, par suite, une précieuse conséquence démographique. »
L'administration procède au recrutement dans les circons-
criptions, selon les besoins des chantiers en travailleur^. Les
administrateurs font examiner, par le médecin du poste, les
hommes à acheminer. Ce premier tri permet d'éliminer les
individus qui ne présentent pas toutes les qualités requises de
vigueur. Les recrutements sont opérés dans les régions avoi-
sinant les chantiers, afin d'éviter que les hommes soient
dépaysés, ce qui nuirait tant à leur santé morale et physique
qu'au rendement.
Arrivés aux «Travaux neufs », les indigènes sont reçus par
le médecin du chemin de fer qui a pleins pouvoirs et n'hésite
Pas à licencier les sujets dont la conformation prête au moindre
doute.
Une fois enregistrés, les hommes reçoivent une couverture
Individuelle et sont conduits dans le village de réception
ConstrUit, comme tous les villages des chantiers, par les soins
du personnel du chemin de fer, d'après les indications du
Service médical. Après un repos de deux jours, ils sont
aCheminés, par groupe de même origine, vers les campements
des chantiers, aménagés selon les conditions les plus strictes de
hygiène, vastes hangars à l'abri de l'humidité, installés sur
UDe hauteur au centre d'une aire largement débroussaillée, à
prúxirnité d'un point d'eau saine. D'ailleurs, le blanc, chef de
chantier vit au milieu d'eux.
Les nouveaux ouvriers sont conduits à leur poste de travail
où ils sont soumis, sous la surveillance de chefs d'équipe de
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