Titre : Bulletin de l'Agence générale des colonies
Auteur : Agence économique des territoires africains sous mandat. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Melun)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1927-02-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb42445178p
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 23647 Nombre total de vues : 23647
Description : 01 février 1927 01 février 1927
Description : 1927/02/01 (A20,N221)-1927/02/28. 1927/02/01 (A20,N221)-1927/02/28.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Appartient à l’ensemble documentaire : RfnHisg1 Appartient à l’ensemble documentaire : RfnHisg1
Description : Collection numérique : Bibliothèque Francophone... Collection numérique : Bibliothèque Francophone Numérique
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6459222m
Source : CIRAD, 2012-231802
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/01/2013
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- SOMMAIRE DÉTAILLÉ
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- Statistiques. Rapports commerciaux:
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- Renseignements divers:
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ÉTubES GÉNÉRALES 229
leurs champs labourés et ensemencés, leurs maisons pourvues
de domestiques.
Les affranchis, de leur côté, continuaient à recevoir des
maîtres, au lendemain de leur liberté, un paiement, un abri,
des subsistances, des vêtements et des secours en cas de maladie
Ces réciproques obligations se trouvaient consignées sur un
«livret»,dont l'engagé devait toujours être porteur. Les affranchis
acceptèrent le travail dans les premiers temps qui suivirentl'éman-
cipation, mais beaucoup ne tardèrent pas à violer les clauses de
l'arrêté. Ils se laissèrent convaincre par des citoyens peu
scrupuleux, qui tirèrent profit de leur crédulité en leur faisant
contracter des engagements fictifs. Pour un revenu mensuel de
peu de valeur, les répondants déclaraient être leurs engagistes
et leur faisaient obtenir à la mairie un livret dûment légalisé.
Sarda GARRIGA s'émut de ces honteuses compromissions, et,
dans sa proclamation aux travailleurs, il se hâta de les prévenir
que les engagements fictifs seraient punis par la loi, que l'atelier
de discipline serait pour les paresseux et les vagabonds. Ces
avertissements restèrent sans effet. La fraude prit un tel dévelop-
pement, que le pouvoir dut, à la date du 17 février 1849, rédiger
des arrêtés édictant des peines contre les gens sans travail et
engagés fictivement, aussi bien que contre les engagistes qui se
livraient à ces embauchages.
Peu après la publication de sa décision sur le travail obliga-
toire, Sarda GARRIGA, d'accord avec le ministre, avait pris, pour
maintenir l'ordre et l'obéissance aux règlements, un arrêté modi-
fiant l' « Organisation de la police », Il créait à la tête du service
un poste de commissaire central de la sûreté.
Avant de proclamer l'émancipation des esclaves, le commis-
saire général de la République avait tenu à faire le tour de l'île, à
visiter les domaines et les ateliers des colons. Sa tournée officielle
dura vingt-quatre jours. Parti de Saint-Denis le 13 novembre,
il était de retour le 7 décembre 1848. Sa rentrée en ville se
fit avec le cérémonial des jours solennels.
Debout sur le perron de l'Hôtel-de-Ville, Sarda GARRIGA
adressa à la population une harangue, recommandant l'ordre,
le calme, le respect des lois et le maintien de l'état floris-
sant de la colonie.
Par un bateau anglais venu de Maurice, le 12 mars 1849,
a colonie recevait, pour être proclamée avec solennité, la
sensationnelle nouvelle de la « Constitution de la République »
leurs champs labourés et ensemencés, leurs maisons pourvues
de domestiques.
Les affranchis, de leur côté, continuaient à recevoir des
maîtres, au lendemain de leur liberté, un paiement, un abri,
des subsistances, des vêtements et des secours en cas de maladie
Ces réciproques obligations se trouvaient consignées sur un
«livret»,dont l'engagé devait toujours être porteur. Les affranchis
acceptèrent le travail dans les premiers temps qui suivirentl'éman-
cipation, mais beaucoup ne tardèrent pas à violer les clauses de
l'arrêté. Ils se laissèrent convaincre par des citoyens peu
scrupuleux, qui tirèrent profit de leur crédulité en leur faisant
contracter des engagements fictifs. Pour un revenu mensuel de
peu de valeur, les répondants déclaraient être leurs engagistes
et leur faisaient obtenir à la mairie un livret dûment légalisé.
Sarda GARRIGA s'émut de ces honteuses compromissions, et,
dans sa proclamation aux travailleurs, il se hâta de les prévenir
que les engagements fictifs seraient punis par la loi, que l'atelier
de discipline serait pour les paresseux et les vagabonds. Ces
avertissements restèrent sans effet. La fraude prit un tel dévelop-
pement, que le pouvoir dut, à la date du 17 février 1849, rédiger
des arrêtés édictant des peines contre les gens sans travail et
engagés fictivement, aussi bien que contre les engagistes qui se
livraient à ces embauchages.
Peu après la publication de sa décision sur le travail obliga-
toire, Sarda GARRIGA, d'accord avec le ministre, avait pris, pour
maintenir l'ordre et l'obéissance aux règlements, un arrêté modi-
fiant l' « Organisation de la police », Il créait à la tête du service
un poste de commissaire central de la sûreté.
Avant de proclamer l'émancipation des esclaves, le commis-
saire général de la République avait tenu à faire le tour de l'île, à
visiter les domaines et les ateliers des colons. Sa tournée officielle
dura vingt-quatre jours. Parti de Saint-Denis le 13 novembre,
il était de retour le 7 décembre 1848. Sa rentrée en ville se
fit avec le cérémonial des jours solennels.
Debout sur le perron de l'Hôtel-de-Ville, Sarda GARRIGA
adressa à la population une harangue, recommandant l'ordre,
le calme, le respect des lois et le maintien de l'état floris-
sant de la colonie.
Par un bateau anglais venu de Maurice, le 12 mars 1849,
a colonie recevait, pour être proclamée avec solennité, la
sensationnelle nouvelle de la « Constitution de la République »
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