Titre : Bulletin de l'Agence générale des colonies
Auteur : Agence économique des territoires africains sous mandat. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Melun)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1927-02-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb42445178p
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 01 février 1927 01 février 1927
Description : 1927/02/01 (A20,N221)-1927/02/28. 1927/02/01 (A20,N221)-1927/02/28.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Appartient à l’ensemble documentaire : RfnHisg1 Appartient à l’ensemble documentaire : RfnHisg1
Description : Collection numérique : Bibliothèque Francophone... Collection numérique : Bibliothèque Francophone Numérique
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6459222m
Source : CIRAD, 2012-231802
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/01/2013
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- Statistiques. Rapports commerciaux:
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- Renseignements divers:
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296 BULLETIN DE L* AGENCE GÉNÉRALE lDES COLONIES
peuplades noires devenues régulières que la fièvre récurrente,
partie des rives de l'Atlantique, s'est étendue jusqu'aux rivages
du Tchad et aux confins du Soudan anglo-égyptien, faisant plus
de 100.000 victimes rien que le long du Niger français, et que
la méningite cérébro-spinale s'est infiltrée de la côte dans les
différents états de l'Afrique occidentale et de l'Afrique équato-
riale.
La variole a fait aussi beaucoup de ravages ; mais là, les
possibilités de créer des centres vaccînogènes et l'usage du vaccin
desséché transportable ont permis de lutter efficacement, et le
danger diminue considérablement.
La peste, enfin, est une maladie importée par les Européens;
installée au Sénégal en 1914, elle s'est répandue très loin
dans l'intérieur de terres, produisant de nombreux cas de
décès.
A côté de ces affections spéciales à l'Afrique et qui frappent
plus particulièrement la race noire, mais dont l'Européen
n'est pas préservé, il en est certaine, comme la fièvre jaune, à
laquelle cette race paraît relativement moins susceptible, ou
contre laquelle elle est immunisée, et qui pourrait constituer un
péril pour les pays en relations avec le continent africain.
La fièvre jaune est endémique sur la côte occidentale, elle a
fait de nombreuses victimes dans la population Européenne
au XVIIe siècle ; ses éclats sont moins graves actuellement,
mais elle constitue, en Afrique, un des derniers foyers de
l'univers, alors qu'elle disparaît de l'Amérique. Il faut toujours
craindre un réveil de ce foyer et une extension à d'autres régions
et à d'autres pays de même lattitude et favorables à la vie des
stégomyia.
D'autres infections sont à craindre encore pour les continents,
à l'heure où, non seulement on appelle en Europe la main-d'œuvre
noire, mais où l'on utilise les troupes de couleur, qui, ainsi,
peuvent amener avec elles des germes de maladies qui leur sont
restées longtemps propres. C'est ainsi que la dysenterie amibienne
et les parasites intestinaux se sont établis dans les régions de
l'Europe ou de l'Afrique du Nord où elles n'existaient pas aupa-
ravant ; l'ankylostomose, la bilhariose, la malariose, la lèpre
peuvent de même être importées dans nos pays.
Nous ne parlerons pas des maladies innombrables qui, coinU16
les piroplasmoses. les trypanosomiases, la peste bovine, etc - -,
détruisent tant de troupeaux et qui. pourraient, avec les échangé
peuplades noires devenues régulières que la fièvre récurrente,
partie des rives de l'Atlantique, s'est étendue jusqu'aux rivages
du Tchad et aux confins du Soudan anglo-égyptien, faisant plus
de 100.000 victimes rien que le long du Niger français, et que
la méningite cérébro-spinale s'est infiltrée de la côte dans les
différents états de l'Afrique occidentale et de l'Afrique équato-
riale.
La variole a fait aussi beaucoup de ravages ; mais là, les
possibilités de créer des centres vaccînogènes et l'usage du vaccin
desséché transportable ont permis de lutter efficacement, et le
danger diminue considérablement.
La peste, enfin, est une maladie importée par les Européens;
installée au Sénégal en 1914, elle s'est répandue très loin
dans l'intérieur de terres, produisant de nombreux cas de
décès.
A côté de ces affections spéciales à l'Afrique et qui frappent
plus particulièrement la race noire, mais dont l'Européen
n'est pas préservé, il en est certaine, comme la fièvre jaune, à
laquelle cette race paraît relativement moins susceptible, ou
contre laquelle elle est immunisée, et qui pourrait constituer un
péril pour les pays en relations avec le continent africain.
La fièvre jaune est endémique sur la côte occidentale, elle a
fait de nombreuses victimes dans la population Européenne
au XVIIe siècle ; ses éclats sont moins graves actuellement,
mais elle constitue, en Afrique, un des derniers foyers de
l'univers, alors qu'elle disparaît de l'Amérique. Il faut toujours
craindre un réveil de ce foyer et une extension à d'autres régions
et à d'autres pays de même lattitude et favorables à la vie des
stégomyia.
D'autres infections sont à craindre encore pour les continents,
à l'heure où, non seulement on appelle en Europe la main-d'œuvre
noire, mais où l'on utilise les troupes de couleur, qui, ainsi,
peuvent amener avec elles des germes de maladies qui leur sont
restées longtemps propres. C'est ainsi que la dysenterie amibienne
et les parasites intestinaux se sont établis dans les régions de
l'Europe ou de l'Afrique du Nord où elles n'existaient pas aupa-
ravant ; l'ankylostomose, la bilhariose, la malariose, la lèpre
peuvent de même être importées dans nos pays.
Nous ne parlerons pas des maladies innombrables qui, coinU16
les piroplasmoses. les trypanosomiases, la peste bovine, etc - -,
détruisent tant de troupeaux et qui. pourraient, avec les échangé
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