Titre : Revue internationale des produits coloniaux
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1928-01-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343784169
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 7259 Nombre total de vues : 7259
Description : 01 janvier 1928 01 janvier 1928
Description : 1928/01/01 (A3,N25)-1928/12/31 (A3,N36). 1928/01/01 (A3,N25)-1928/12/31 (A3,N36).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k64556947
Source : CIRAD, 2012-231858
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 31/12/2012
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- Table des matières
- JANVIER N° 25
- FÉVRIER N° 26
- .......... Page(s) .......... 49
- .......... Page(s) .......... 55
- .......... Page(s) .......... 61
- .......... Page(s) .......... 64
- .......... Page(s) .......... 72
- .......... Page(s) .......... 76
- .......... Page(s) .......... 78
- .......... Page(s) .......... 81
- .......... Page(s) .......... 85
- .......... Page(s) .......... 90
- .......... Page(s) .......... 91
- .......... Page(s) .......... 92
- MARS N° 27
- .......... Page(s) .......... 97
- .......... Page(s) .......... 99
- .......... Page(s) .......... 100
- .......... Page(s) .......... 104
- .......... Page(s) .......... 108
- .......... Page(s) .......... 110
- .......... Page(s) .......... 119
- .......... Page(s) .......... 121
- .......... Page(s) .......... 136
- .......... Page(s) .......... 139
- AVRIL N° 28
- MAI N° 29
- .......... Page(s) .......... 185
- .......... Page(s) .......... 188
- .......... Page(s) .......... 190
- .......... Page(s) .......... 201
- .......... Page(s) .......... 206
- .......... Page(s) .......... 209
- .......... Page(s) .......... 220
- .......... Page(s) .......... 222
- .......... Page(s) .......... 222
- Débouchés pour nos produits coloniaux
- Possibilités d'affaires, etc.
- Le tabac aux Iles Philippines (photographies)
- JUIN N° 30
- JUILLET-AOUT N° 31-32
- SEPTEMBRE-OCTOBRE N° 33-34
- NOVEMBRE N° 35
- DECEMBRE N° 36
- .......... Page(s) .......... 413
- .......... Page(s) .......... 417
- .......... Page(s) .......... 426
- .......... Page(s) .......... 428
- .......... Page(s) .......... 430
- .......... Page(s) .......... 442
- .......... Page(s) .......... 445
- .......... Page(s) .......... 448
- .......... Page(s) .......... 450
- .......... Page(s) .......... 452
- .......... Page(s) .......... 453
REVUE INTERNATIONALE DES PRODUITS COLONIAUX 3
L'Acajou d'Afrique, comme l'Okoumé, a un cours mondial, mais il peut
être, comme lui, l'objet de spéculations. Les Américains, qui avaient l'habi-
tude d'acheter en Côte d'Ivoire la majorité de la production, ont suspendu
leurs achats, et les marchés européens sont encombrés de bois d'ébénisterie.
Aussi la crise est-elle sévère pour les exploitations forestières du Cameroun
et de la Côte d'Ivoire, pour ces dernières surtout.
Il est de notre devoir d'en faire ressortir les deux causes principales : prix
de revient trop élevé et sous-consommation, et de rechercher les moyens d'y
parer dans la mesure du possible.
L'exploitation des Acajous et bois divers est deux fois plus onéreuse que
l'exploitation de l'Okoumé ; elle exige beaucoup plus de matériel et de main-
d'œuvre, portant sur des arbres disséminés dans des régions plus difficilement
accessibles.
En Côte d'Ivoire et au Cameroun, les bois sont ainsi grevés jusqu'à la base
d'embarquement de frais de transports élevés, et, dans notre colonie de
l'A.O.F., en plus, faute de port, l'embarquement est pénible, lent et coûteux.
Surtout, comme M. Raoul Monmarson, directeur de la R.I.B., le crie
courageusement dans sa lettre au Gouverneur de la Côte d'Ivoire, en évoquant
l'éternelle histoire de la poule aux œufs d'or, les administrations locales ont
cru pouvoir augmenter indéfiniment les redevances forestières de concession
et d'abatage et les droits de douane sur la sortie des bois.
C'est ainsi que la tonne d'Iroko, par exemple, revient, d'après le calcul
de M. Monmarson, à 410 fr. F.O.B. Bassam.
Mais, pour être acheminés en France, ces bois sont encore obligés de
supporter 250 fr. de fret maritime et plus de 50 fr. de taxes et frais de
transit au port de débarquement.
Aussi, nos bois coloniaux reviennent-ils en France au moins à 700 francs
la tonne, soit 500 à 700 francs le mètre-cube grume.
C'est là évidemment une des raisons essentielles de l'impossibilité de rem-
placer encore tous les bois du Nord pour la construction par les bois coloniaux,
qui, normalement, peuvent cependant satisfaire non seulement l'ébénisterie,
mais aussi la menuiserie, la moulure et le parquet, qui exigent des bois de
choix. L'arrêt de la construction et la baisse des bois influent donc sur le
marché de nos bois coloniaux. De plus, les ébénistes et les menuisiers cons-
tatent que l'Exposition des Arts Décoratifs a porté un coup funeste à l'emploi
du bois, les bois d'ébénisterie étant désormais remplacés dans les devantures
et agencements de magasins par le marbre et le fer forgé, et les lambris,
moulures et parquets de bois n'étant plus de mode.
Que pouvons-nous et devons-nous faire, producteurs, en présence de l' exa-
gération des prix de revient et de la diminution de la consommation ?
Restreindre notre production ?
Il est vrai qu'à la colonie, comme en France, il y a trop d'exploitants
forestiers; mais ceux qui sont là-bas et ont pu, au prix de quelles difficultés !
organiser leur chantier et recruter la main-d' œuvre nécessaire, sont dans l'im-
possibilité de suspendre leur exploitation, qui est d'ailleurs généralement saison-
nière.
L'Acajou d'Afrique, comme l'Okoumé, a un cours mondial, mais il peut
être, comme lui, l'objet de spéculations. Les Américains, qui avaient l'habi-
tude d'acheter en Côte d'Ivoire la majorité de la production, ont suspendu
leurs achats, et les marchés européens sont encombrés de bois d'ébénisterie.
Aussi la crise est-elle sévère pour les exploitations forestières du Cameroun
et de la Côte d'Ivoire, pour ces dernières surtout.
Il est de notre devoir d'en faire ressortir les deux causes principales : prix
de revient trop élevé et sous-consommation, et de rechercher les moyens d'y
parer dans la mesure du possible.
L'exploitation des Acajous et bois divers est deux fois plus onéreuse que
l'exploitation de l'Okoumé ; elle exige beaucoup plus de matériel et de main-
d'œuvre, portant sur des arbres disséminés dans des régions plus difficilement
accessibles.
En Côte d'Ivoire et au Cameroun, les bois sont ainsi grevés jusqu'à la base
d'embarquement de frais de transports élevés, et, dans notre colonie de
l'A.O.F., en plus, faute de port, l'embarquement est pénible, lent et coûteux.
Surtout, comme M. Raoul Monmarson, directeur de la R.I.B., le crie
courageusement dans sa lettre au Gouverneur de la Côte d'Ivoire, en évoquant
l'éternelle histoire de la poule aux œufs d'or, les administrations locales ont
cru pouvoir augmenter indéfiniment les redevances forestières de concession
et d'abatage et les droits de douane sur la sortie des bois.
C'est ainsi que la tonne d'Iroko, par exemple, revient, d'après le calcul
de M. Monmarson, à 410 fr. F.O.B. Bassam.
Mais, pour être acheminés en France, ces bois sont encore obligés de
supporter 250 fr. de fret maritime et plus de 50 fr. de taxes et frais de
transit au port de débarquement.
Aussi, nos bois coloniaux reviennent-ils en France au moins à 700 francs
la tonne, soit 500 à 700 francs le mètre-cube grume.
C'est là évidemment une des raisons essentielles de l'impossibilité de rem-
placer encore tous les bois du Nord pour la construction par les bois coloniaux,
qui, normalement, peuvent cependant satisfaire non seulement l'ébénisterie,
mais aussi la menuiserie, la moulure et le parquet, qui exigent des bois de
choix. L'arrêt de la construction et la baisse des bois influent donc sur le
marché de nos bois coloniaux. De plus, les ébénistes et les menuisiers cons-
tatent que l'Exposition des Arts Décoratifs a porté un coup funeste à l'emploi
du bois, les bois d'ébénisterie étant désormais remplacés dans les devantures
et agencements de magasins par le marbre et le fer forgé, et les lambris,
moulures et parquets de bois n'étant plus de mode.
Que pouvons-nous et devons-nous faire, producteurs, en présence de l' exa-
gération des prix de revient et de la diminution de la consommation ?
Restreindre notre production ?
Il est vrai qu'à la colonie, comme en France, il y a trop d'exploitants
forestiers; mais ceux qui sont là-bas et ont pu, au prix de quelles difficultés !
organiser leur chantier et recruter la main-d' œuvre nécessaire, sont dans l'im-
possibilité de suspendre leur exploitation, qui est d'ailleurs généralement saison-
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