Titre : Revue internationale des produits coloniaux
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1929-01-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343784169
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 01 janvier 1929 01 janvier 1929
Description : 1929/01/01 (A4,N37)-1929/01/31. 1929/01/01 (A4,N37)-1929/01/31.
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Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k64106401
Source : CIRAD, 2012-231858
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
- Aller à la page de la table des matières375
- Table des matières
- JANVIER N° 37
- FÉVRIER N° 38
- MARS N° 39
- .......... Page(s) .......... 81
- .......... Page(s) .......... 82
- .......... Page(s) .......... 90
- .......... Page(s) .......... 93
- .......... Page(s) .......... 98
- .......... Page(s) .......... 100
- .......... Page(s) .......... 104
- .......... Page(s) .......... 107
- .......... Page(s) .......... 113
- .......... Page(s) .......... 117
- .......... Page(s) .......... 120
- .......... Page(s) .......... 122
- .......... Page(s) .......... 125
- .......... Page(s) .......... 129
- .......... Page(s) .......... 133
- .......... Page(s) .......... 132
- .......... Page(s) .......... 134
- .......... Page(s) .......... 135
- AVRIL N° 40
- .......... Page(s) .......... 137
- .......... Page(s) .......... 141
- .......... Page(s) .......... 150
- .......... Page(s) .......... 157
- .......... Page(s) .......... 161
- .......... Page(s) .......... 164
- .......... Page(s) .......... 166
- .......... Page(s) .......... 171
- .......... Page(s) .......... 149
- .......... Page(s) .......... 173
- .......... Page(s) .......... 144
- .......... Page(s) .......... 174
- .......... Page(s) .......... 174
- MAI N° 41
- Les relations entre les Etats-Unis et l'Algérie Félix FALCK Sous-Directeur de l'Office de l'Algérie........... Page(s) .......... 177
- .......... Page(s) .......... 179
- .......... Page(s) .......... 187
- .......... Page(s) .......... 191
- .......... Page(s) .......... 193
- .......... Page(s) .......... 198
- .......... Page(s) .......... 199
- .......... Page(s) .......... 202
- .......... Page(s) .......... 204
- .......... Page(s) .......... 210
- .......... Page(s) .......... 212
- .......... Page(s) .......... 215
- Chronique financière. - Communiqués financiers
- JUIN-JUILLET N° 42-43
- .......... Page(s) .......... 225
- .......... Page(s) .......... 234
- .......... Page(s) .......... 237
- .......... Page(s) .......... 239
- .......... Page(s) .......... 242
- .......... Page(s) .......... 245
- .......... Page(s) .......... 248
- .......... Page(s) .......... 252
- .......... Page(s) .......... 256
- .......... Page(s) .......... 262
- .......... Page(s) .......... 265
- AOUT-SEPTEMBRE N° 44-45
- OCTOBRE N° 46
- .......... Page(s) .......... 318
- .......... Page(s) .......... 320
- .......... Page(s) .......... 332
- .......... Page(s) .......... 334
- .......... Page(s) .......... 341
- .......... Page(s) .......... 344
- .......... Page(s) .......... 347
- .......... Page(s) .......... 349
- .......... Page(s) .......... 351
- .......... Page(s) .......... 353
- .......... Page(s) .......... 356
- Bibliographie. - Départs de navires. - Chronique financière, etc.
- NOVEMBRE N° 47
- .......... Page(s) .......... 257
- .......... Page(s) .......... 264
- .......... Page(s) .......... 266
- .......... Page(s) .......... 268
- .......... Page(s) .......... 283
- .......... Page(s) .......... 287
- .......... Page(s) .......... 289
- .......... Page(s) .......... 292
- .......... Page(s) .......... 296
- Bibliographie. - Informations financières. - Départs de navires. - Débouchés pour nos produits coloniaux, etc.
- DÉCEMBRE N° 48
- .......... Page(s) .......... 301
- .......... Page(s) .......... 303
- .......... Page(s) .......... 318
- .......... Page(s) .......... 320
- .......... Page(s) .......... 342
- .......... Page(s) .......... 357
- .......... Page(s) .......... 366
- Centenaire de l'Algérie. Débouchés pour nos produits coloniaux. Le marché bulgare et le crin végétal.......... Page(s) .......... 374
- .......... Page(s) .......... 375
REVUE INTERNATIONALE DES PRODUITS COLONIAUX - 3
II y a précisément une sous-consommation des tonnages de bois coloniaux
africains importés pendant l'année 1928. -
Ordinairement à cette époque de l'année, le volant des stocks était réduit au
minimum et ceci pour la majorité des essences; les stocks existants étaient néces-
saires à l'assortiment et à la satisfaction des petits besoins. Les importations, ou
bien ce que l'on dénomme habituellement « les arrivages », étaient en grande
partie absorber, l'engorgement des entrepôts était une chose inconue; en prin-
cipe, la demande devançait l'offre.
Il «' en est plus de même actuellement.
La malheureuse campagne, sans doute inspirée par de nobles raisons, d'exploi-
tation à outrance, les mots d' « exploitation rationnelle de la forêt africaine »
prononcés à tort et à traversée plus souvent par des personnes de bonne foi, mais
totalement ignorantes des possibilités de cette forêt, cette campagne, disons-nous,
qui n'a fait que s' amplifier à dater de 1924 pour s'arrêter net au milieu de la
présente année, a amené les résultats actuels.
Exploitation à outrance sans souci de la présentation et du bon état de la
marchandise; il s'agissait de faire du tonnage sans plus. Le résultat est que Le
Havre à lui seul, compte un stock de 50.000 à 60.000 tonnes de bois divers
présentés en marchandise plus ou moins raisonnable. Le milieu de Hambourg et
Brème compte lui aussi 70.000 à 80.000 tonnes de bois africains, en majeure
partie d' okoumé du Gabon, stock qui fait les délices des consommateurs alle-
mands, amateurs de là marchandise à bon marché.
Cela ne veut pas dire que les producteurs français y trouveront leur compte,
mais du moins nous espérons qu'ils profiteront de la dure leçon qui leur a été
donnée et que, comme partout, les conseilleurs ne sont pas les payeurs.
Pendant les dernières années, à la suite d'une propagande absolument incom-
pétente, une légende s'était créée : le bois des colonies était le « sauveur M
de l'Europe; sans lui les constructions européennes ne pouvaient suivre leur cours;
des tableaux sinistres étaient présentés sur la pauvreté du disponible en bois
métropolitains : il n'y avait plus de chênes, les peupliers étaient introuvables,
le sapin atteignait des prix prohibitifs, on ne trouvait plus de bûcherons, l'exploi-
tation forestière métropolitaine manquait dé main-d' œuvre, les bois de charron-
nage, de carrosserie faisaient défaut, les traverses de chemins de fer manquaient,
et on faisait appel aux bois des colonies, seule matière première susceptible de
remédier au marasme.
De là à inviter les exploitants coloniaux à couper et exporter des essences de
remplacement, il n'y avait qu'un pas et, comme l'on dit, il fut vite franchi.
On oublia de faire un parallèle entre les prix de revient; on ne pensa pas aux
possibilités diverses qu'ont les exploitants européens d'utiliser les déchets, les
sous-produits de leurs coupes, alors que cette chose élémentaire est encore tota-
lement impossible aux colonies.
Op ignora entièrement le fret maritime qui entre, à lui seul, pour 30 dans
le prix de revient du bois africain.
On ignora de même façon les frais de manutention, de débarquement, de
pesage, de chargement sur péniche ou wagon, des tarifs ferroviaires encore prohi-
bitifs qui, totalisés, grèvent encore la tonne de bois d'Afrique de 20 de son
prix Cif, si on suppose cette même tonne franco Paris.
Les enthousiastes — et ils furent nombreux — voyaient dans un mirage le
II y a précisément une sous-consommation des tonnages de bois coloniaux
africains importés pendant l'année 1928. -
Ordinairement à cette époque de l'année, le volant des stocks était réduit au
minimum et ceci pour la majorité des essences; les stocks existants étaient néces-
saires à l'assortiment et à la satisfaction des petits besoins. Les importations, ou
bien ce que l'on dénomme habituellement « les arrivages », étaient en grande
partie absorber, l'engorgement des entrepôts était une chose inconue; en prin-
cipe, la demande devançait l'offre.
Il «' en est plus de même actuellement.
La malheureuse campagne, sans doute inspirée par de nobles raisons, d'exploi-
tation à outrance, les mots d' « exploitation rationnelle de la forêt africaine »
prononcés à tort et à traversée plus souvent par des personnes de bonne foi, mais
totalement ignorantes des possibilités de cette forêt, cette campagne, disons-nous,
qui n'a fait que s' amplifier à dater de 1924 pour s'arrêter net au milieu de la
présente année, a amené les résultats actuels.
Exploitation à outrance sans souci de la présentation et du bon état de la
marchandise; il s'agissait de faire du tonnage sans plus. Le résultat est que Le
Havre à lui seul, compte un stock de 50.000 à 60.000 tonnes de bois divers
présentés en marchandise plus ou moins raisonnable. Le milieu de Hambourg et
Brème compte lui aussi 70.000 à 80.000 tonnes de bois africains, en majeure
partie d' okoumé du Gabon, stock qui fait les délices des consommateurs alle-
mands, amateurs de là marchandise à bon marché.
Cela ne veut pas dire que les producteurs français y trouveront leur compte,
mais du moins nous espérons qu'ils profiteront de la dure leçon qui leur a été
donnée et que, comme partout, les conseilleurs ne sont pas les payeurs.
Pendant les dernières années, à la suite d'une propagande absolument incom-
pétente, une légende s'était créée : le bois des colonies était le « sauveur M
de l'Europe; sans lui les constructions européennes ne pouvaient suivre leur cours;
des tableaux sinistres étaient présentés sur la pauvreté du disponible en bois
métropolitains : il n'y avait plus de chênes, les peupliers étaient introuvables,
le sapin atteignait des prix prohibitifs, on ne trouvait plus de bûcherons, l'exploi-
tation forestière métropolitaine manquait dé main-d' œuvre, les bois de charron-
nage, de carrosserie faisaient défaut, les traverses de chemins de fer manquaient,
et on faisait appel aux bois des colonies, seule matière première susceptible de
remédier au marasme.
De là à inviter les exploitants coloniaux à couper et exporter des essences de
remplacement, il n'y avait qu'un pas et, comme l'on dit, il fut vite franchi.
On oublia de faire un parallèle entre les prix de revient; on ne pensa pas aux
possibilités diverses qu'ont les exploitants européens d'utiliser les déchets, les
sous-produits de leurs coupes, alors que cette chose élémentaire est encore tota-
lement impossible aux colonies.
Op ignora entièrement le fret maritime qui entre, à lui seul, pour 30 dans
le prix de revient du bois africain.
On ignora de même façon les frais de manutention, de débarquement, de
pesage, de chargement sur péniche ou wagon, des tarifs ferroviaires encore prohi-
bitifs qui, totalisés, grèvent encore la tonne de bois d'Afrique de 20 de son
prix Cif, si on suppose cette même tonne franco Paris.
Les enthousiastes — et ils furent nombreux — voyaient dans un mirage le
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