Titre : Les Annales coloniales : organe de la "France coloniale moderne" / directeur : Marcel Ruedel
Auteur : France coloniale moderne. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1927-06-27
Contributeur : Ruedel, Marcel. Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32693410p
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 27 juin 1927 27 juin 1927
Description : 1927/06/27 (A28,N98). 1927/06/27 (A28,N98).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Francophone... Collection numérique : Bibliothèque Francophone Numérique
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Appartient à l’ensemble documentaire : RfnHisg1 Appartient à l’ensemble documentaire : RfnHisg1
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6451093h
Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, 8-LC12-252
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 14/02/2013
YIt(iT-IIUIT'I\U ANNEE. N* 98
LE NUMERO : au CENTIM.
LtNDI SOIR, 27 JUIN 1927
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Rédaction & Administrait** :
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Les Annales Coloniales
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DIMOTIUM 1 Maroil RUEDEi. et L.-G. THèBAUL T
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ABONNEMENTS
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Colonies 1201 M » M »
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On s'abonna sans fraI8 tut
tm - bureau de poste.
Sur l'utilisation de la main-d'œuvre indigène
en Afrique Noire
,.
Ceci, lecteur, est une œuvre DP bonne foi.
Ú c'est pour ce motif que j'en parle avec em-
plessement. Je ne l' aurais pas fait, dans les cir-
constances présenteJ. si c était une œuvre de
polémique.
M. le IY G. Lefrou, médecin-major, publie
dans les « Annales de Médecine et de Phu-
macie coloniales » un long et très intéressant
tapport sous ce titre : « Considérations mé-
dicales sur le personnel des chantiers de cons-
truction du. chemin de fer Congo Océan » ;
mais le titre porte d'abord et en plus gros ca-
ractères : « Contribution à r Etude de l'Utili-
sation de la Main d'Œuvre Indigène ». Le
docteur Lefrou s'élève du particulier au géné-
ral et tire des conclusions qui dépassent, dans
l'espace et dans le temps, les données d une
expérience singulièrement riche et parfois
émouvante.
Le champ était riche, hélas ! en observa-
rions. Il était offert par les chantiers de la sec-
tion côtière du chemin de fer Congo-Océan,
région très humide et très insalubre, comme
B ailleurs celle de Mayombe, où la voie pé-
nètre à partir du kilomètre 60. Là, plus qu'ail-
leurs, mais comme ailleurs, le problème de la
main d oewvre domine tous les autres. Il n'y a
pa., 2 habitants par kilomètre carré au Congo,
en tout 1.577.000 sur lesquels 40 d en-
fants, 35 "<> de femmes, 25 d hommes. La
contrée que traverse le chemin de fer compte
70.030 âmes. Pour les chantiers de Pointe-
Noire, on a pu jusqu'en 1925 trouver dans les
régions riveraines les 3.500 travailleurs indis-
pensables. Puis on a été obligé de faire appel
à des indigènes de régions plus lointaines. les
premiers faisant six mois de service, les autres
une année, y compris le temps employé à
al teindre les travaux : les indigènes du Tchad
arrivaient deux mois après leur départ pour le
chantier.
Je passe, sans m'y arrêter, sur la façon dont
a été compris, sur celle dont devrait être com-
pris l'examen des aptitudes physiques des re-
crues. Jusqu'en 1925, la morbidité et la mor-
talité sont représentées par les chiffres sui-
vants :
Entrées à l'hôpital, décès: 1924: 1.44,
237; 1925 : 1.480, 474; 1926 (5 mois) :
2.472, 951. La démonstration est claire : l'in-
digène, transporté de son pays d' origine dans
la région du chemin de fer, soumis à un ré-
aime saisonnier nouveau et à de nouvettes con-
itions d' existence, est plus souvent atteint et
plus souvent frappé à mort que l'autochtone.
Des tableaux publiés, il apparaît que les
troi s maladies les plus fréquentes et les plus
meurtrières sont : la dysenterie bacillaire (31
de la mortalité totale), les affections pulmo-
naires (18 (y,); le béribéri et autres maladies
provenant de l'insuffisance alimentaire (13 %),
Ce sont les indigènes étrangers à la région
des chemins de fer qui payent leur tribut A
U endémo épidémie de dysenterie ; ( lourd tri-
but, à la suite duquel s'acquiert l' acclimate-
ment : 665 Saras, venus du Tchad, fournissent
en un mois et demi une morbidité de 15 et
une mortalité de 7,9 ; les travailleurs de
l'Alima Mossaka ont 167 cas de dysenterie et
80 décès dans la première partie de l' année ;
puis Saras et travailleurs de L'Alima-Mossaka
sont acclimatés ; la dysenterie reste chez eux à
l'état endémique, et elle reprend de nouvelles
forces dès qu'arrivent de nouveaux contingents.
Bronchites, broncho-pneumonies, congestions
pulmonaires, à tout cela les noirs résistent mal ;
1924, 113 cas, 59 décès ; en 1925, 81 cas,
53 décès ; en 1926 (5 mois), 95 cas, 65 décès.
Le béribéri .suit une marche ascendante : en
H)26, sur 3.000 hommes, il y a, de janvier
à mai, 374 cas et 105 décès. Le rapport suit
lè parallélisme du développement du mal et de
insuffisance alimentaire ; comme dans les
autres cas de misère physiologique, ce sont
surtout les indigènes étrangers à la région qui
sont décimés ; comment et pourquoi les rations
alimentaires étaient insuffisantes soit qualitative-
ment, soit quantitativement, le rapport l'établit;
quelles sont les modifications à introduire dans
ces rations alimentaires, et par quels moyens
en doit les réaliser, le rapport nous l'indique,
ainsi qu'un certain nombre de mesures desti-
nées à assurer de meilleures méthodes de dis-
tribution et de consommation.
J'ai hâte d'arriver aux remarques générales
sur l'utilisation de la main-d' œuvre africaine
indigène : recrutement de la main-d'œuvre,
durée de l'engagement de la main-d'œuvre,
alimentation des travailleurs, grandes causes de
la fonte des effectifs, tels sont les quatre cha-
pitres oui présentent ces conclusions :
1° Il y a tout intérêt à recruter les travail-
leurs sur place, ou dans des légions proches et
soumises aux mêmes conditions climatériquês ;
LES différences de morbidité et de mortalité, les
différences de rendement sont frappantes. Très
attaché à son milieu, à ses habitudes, à sa fa-
mille, le noir n'accomplit une besogne utile que
lorsqu'il travaille chez lui : au dehors, il perd
m résistance. Une note du directeur du Ser-
vice de Santé observe que les circonstances
a ont pas permis, cette fois, de tenir compte de
fette nécessité. Contentons-nous de dire que
les chances de succès sont d'autant plus sé-
rieuses qu'on s'écarte moins de ce principe :
te rendement de la main-d' œuvre indigène est
lié au caractère régional du recrutement. Du
Aloins, que la sélection soit d'autant plus sé-
rieuse que l'éloignement est plus grand ;
ClU' elle soit faite dans les villages mêmes, afin
d'éviter des déplacements inutiles et dange-
reux, et que tout ce qui n'est pas nettement ro-
buste et sain soit laissé de côté ; moins on ra-
massera de malingres et de douteux, moins on
encombrera les hôpitaux qui seront toujours
tron encombrés ;
20 Les indigènes ayant à subir une période
d' acclimatement d'autant plus difficile qu'ils
viennent oV; plus loin, si la période de travail
eqt pas assez longue, on les Congédie au
moment où ils sont préservés contre les mala-
dies qui ont abattu leurs camaradea, et cÑ ils
ont appris leur besogne d'ouvriers; de plus,
quand on a libéré 100 indigènes acclimatés et
libérés, il faut, pour maintenir les effectifs,
les remplacer par 200 recrues, SI l'on tient
compte des déchets à peu près certains.
L économie de la main-d'œuvre est donc
fonction de la durée de l'engagement. Ici, évi-
demment, se pose une grave question de poli-
tique indigène ; mais quoi ? IL faut savoir ce
qu'on veut, et ce qu'on veut c'est économiser
un matériel humain d'autant plus précieux qu'il
est plus rare ; -
V On n a rien fait quand on a donné en
poids une quantité d'aliments déterminée aux
travail leurs ; on doit se préoccuper de leur
richesse en vitamines. Avec du riz importé,
auquel on joint de la viande ou du poisson fu-
més, on est sûr du résultat : la misère physio-
logique est assurée. Livrer le riz sous forme de
paddy, distribuer de la viande fraîche au
moins une fois par semaine, faire figurer dans
les rations manioc, bananes, patates et autres
vivres frais auxquels l'indigène est habitué,
ajouter les arachides, riches en vitamines, fa-
ciles à se procurer, et que l'indigène apprécie ;
adopter, pour la préparation et la distribution,
leFo méthodes européennes, cuistot européen sur-
veillant la cuisine préparée par groupements
considérables ; peser les hommes, surveiller
les résultats de 1 alimentation autant de moyens
d' arrêter les troubles morbides causés par les
déficits alimentaires ;
40 On doit se renseigner exactement sur les
maladies qui peuvent décimer les effectifs et
en entreprendre la prophylaxie en temps utile :
les expériences faites ailleurs doivent nous ser-
vir : au Congo belge, à la Côte d'Ivoire, la
dysenterie bacillaire a été combattue ; si la
vaccination a échoué, qu'on ne néglige aucune
des mesures d'isolement et de traitement ; si
la vaccination antipneumoeoccique réussit, qu'on
l'emploie contre les broncho-pneumonies et les
congestions pulmonaires ; sinon, que l' on pro-
tège l'indigène contre les intempéries, qu'on
lui délivre des vêtements ; de même, contre les
ulcères tropicaux, qu'on donne aux indigène*
des chaussures, des jambières, même si cela
coûte cher, et qu'on les guérisse (ce qui est
plus -malaisé) de l'habitude qu'ils ont d'aug-
menter l'infection de leurs plaies par des pra-
tiques abracadabrantes, plus -- nuisibles les unes
que les autres. -
Il y a là tout un programme ; il y faudra du
temps, nous en trouverons ; de l'argent, on
tâchera d'en découvrir ; des dévouements, ils
tont tout acquis. Sans ce programme, pas de
travailleurs. pas de mise en valeur de nos pos-
sessions africaines. C'est parce qu' on ne s y
est pas mis plus tôt résolument que le major
Lefrou croit pouvoir écrire : « La colonisation
en Afrique est arrivée maintenant, faute de
main-d' œuvre, à un point mort. » IL nous rap-
pelle que le continent africain est loin de cons-
tituer un réservoir d'hommes, et il nous remet
en mémoire la formule de M. le Gouverneur
Général Caide, à savoir qu'il « faut faire du
nègre JI, d'abord et avant tout. Faire du nègre,
cela signifie empêcher le nègre de mourir par
la dysenterie bacillaire, les affections pulmo-
naires, le béribéri et autres maladies nées de
l'insuffisance alimentaire ; faire du nègre, c' est
empêcher que le nègre continue à être affamé
et débilité, arriver non - seulement à ce qu'il
mange à son appétit, mais qu'il mange des
aliments qui le préservent de l'avitaminose, le
garantir contre les changements de saisons ;
bref, le mettre en état de résistance contre le
mal qui l'affaiblit et qui, finalement, le tue.
Nous parlerons de civilisation ensuite et de
développement intellectuel. Primum viOere. Ou
plutôt, c'est cela la civilisation, à son premier
stade, à son premier degré ; sans cela, le nègre
est condamné à rester au bas de l'échelle par
rapport aux autres races qui, étant plus heu-
reuses, ont envers lui d'impérieux devoirs, et
ces races elles-mêmes, faute de main-d'œuvre,
sont condamnées à échouer devant les entre-
prises qui auraient apporté à ces peuples déshé-
rités plus de bien-être, plus de bonheur et plus
de joie.
Mario Rouatan,
Sénateur de L'ilérault, ancien miniaire
Vice-président de la Commission
sénatoriale des Colonisa.
L'Aviation JColoniale
Tunia Antibes
Voici quelques renseignements sur l'inci-
dent que nous avons relaté lors de l'amerris-
sage sur la côte de Sardaigne d'un hydra-
vion commercial de la ligne Tunis-Antibes.
Contrairement à ce qui a été publié par un
journal étranger, lisons-nous dans la Trans-
alpine, Mrs Bodley qui se trouvait à bord de
l'hydravion avec deux passagers français, n'a
jamais été molestée à aucun moment, et elle
n'eut à subir aucun acte irrévérencieux. Ceci
est prouvé d'une manière irréfutable par le
fait que Mrs Dodley elle-même, accompagnée
du consul anglais de Cagliari, tint à se ren-
dre auprès du commandant militaire de la
place, pour le remercier des facilités obte-
nues, et de l'autorisation d'user de la T.S.F.
pour demander un appareil de secours.
Mrs Bodley fut seulement l'objet de la cu-
riosité du petit peuple, pas trop habitué aux
toilettes un peu extravagantes, et. succinc-
tes qu'elle arborait d'ailleurs avec beaucoup
de crânerie.
«i»
Institut de France
-o--
T.a Commission du prix Osiris, qui com-
prend des délégué de chacune des Acadé-
mies, a décidé de proposer à l'Institut de
fiéner un des deux prix Osiris de 100.000
francs chacun ; te premier fut décerné A
M. Charles Nicolle, directeur de l'Institut
Pasteur de Tunis.
Encore un mot
sur l'alfa
»♦»
A
Ai on très distingué allègue M«-
rio Rous/a" a donné, le inôis der-
- nier, aux questions que j'avais po-
tées quelques jours - auparavant dans 1er
Annales Coloniales, la meilleure des répon-
ses.
Par ailleurs, l'Office du Gouvernement
général de VAlgérie a bien voulu me com-
muniquer des précisions a sur le mouvement
a des expéditions des alfas, avant, pendant
* et après la guerre ».
En 1913, l'Algérie exportait 1.136.479
quintaux d'alfa, dont 1.042.179 en Angle,
terre.
De 1916 à 1919, les exportations tombent
de 811.997 quintaux (dont 772.184 Pour
Angleterre), à 58.886 (dout 42.979 pour
l'Angleterre).
Enfin, en 1923, nos amis d' outre-Manche
reçoivent de l'Algérie 916.622 quintaux sur
une exportation de 1.092.321 et, en 1925,
1.210.307 sur 1.392.579.
En cette même année 1925, la France ab-
sorbe pour sa part 122.085 quintaux de l'utile
gr aminée.
C'est peu, dira t-on. Oui, sans doute, ce
chiffre témoigne d'un bien petit appétit, en.
regard de la boulimie britannique. Mais il
est important tout est relatif - si on le
compare aux chiffres des années précédentes,
qui étaient pratiquement négligeahles. Ce
qui, surtout, est à noter avec satisfaction,
c'est que le courant d'exportation des alfas
de l'Afrique du Nord sur la France est soli-
dement établi. Il n'y a aucune raison, en
effet, pour qu'il ne grossisse pas, ce courant
qui va droit comme balle à travers la Médi-
terranée, cette mare jusqu'à égaler
Vautre, celui qui passe par Gibraltar et doit
faire un bien plus long trajet avant d'arriver
aux machines de transformation.
C'est, nous a dit M. Mario Rous/a", à la
Société « VAlfa » que nous devons cette rlltfJ-
ture avec la méthode bien française qui con-
siste à tirer pour autrui les marrons dit ffu.
Grâces en soient rendues aux capitalistes et
aux techniciens qui, sans bruit et même
trop discrètement ont réalisé la mise en
valeur d'une de nos richesses coloniales.
Mais je n'avais pas tout à fait tort de
demander à la ronde s'il existait « un secret
'de fabrication de la pâte d'alfa » et si a les
eaux de nos voisins et amis possédaient une
vertu spéciale et indispensable ».
la Société en question a dû- procéder à de
longues et délicates recherches tant en ce qui
concerne la qualité des eaux devant servir à
traiter les précieuses fibres qu'en ce qui ton
ehe la mise au point des diverses opérations
mécaniques et chimiques.
« Enfin, ça y est Dl comme disait une
chanson en vogue à la fin du siècle dernier :
on « sort », dans le Vaucluse, une production
de pâte qui va bientôt dépasser 120.000
quintaux, et l'on se fait fort de satisfaire
aisément à n'importe quel accroissement de
la consommation française.
Oui. mais, cette formidable production
anglaise - et Scandinave, aussi. Et ces im-
menses possibilités de l'Afrique du Nord (ti
fourniture de matière première !.
Souhaitons, pour conclure, que la « de-
mande. française augmente. Le papier
d'alfa a des qualités de tout premier ordre,
cela est hors de doute. Au fond, ce n'est plus
qu'une affaire de mode.
Lucien Gasparin.
Député de la Réunion.
Aa Coastil Gélénl de la Gndeloape 1
Le Conseil général, réuni à Basse-Terre
en session extraordinaire sous la présidence
de M. Bolivar, a nommé une Commission
pour examiner le tmdgct supplémentaire
de 1987 et différents projets..
J;Le budget supplémentaire de 1927 se
décompose comme suit :
Hecettes et dépenses propres
au budget local Fr. 34.487.292
recettes et dépenses d'ordre. 1.771.000
Total. 36.258.^
Comparé au budget primitif
qui avait été arrêté à la
somme de 29.018.590
le budget supplémentaire ac-
cuse une augmentation de. 7.239.690
Le désarmement naval
Conformément à des instructions préci-
ses reçuos du département d'Etat de Was-
hington, M. (àibson, chef de la délégation
américaine it OJenévc, a déclaré que lors-
qu'il convoqua la conférence, le président
Coolidge n'avait d'autre intention que de
faire étudier l'extension aux bateaux auxi-
liaires des pourcentages fixés à Washing-
ton, en 1921, pour les a capital sliips » et.
qu'il n'entrevoyait, pas la possibilité de
revenir sur les décisions prises à Washing-
ton pour ces grosses unités.
Dernière heure
Le bruit court que la Conférence pourrait
s'ajourner vers le milieu de juillet pour
se réunir de nouveau en août.
L'observateur italien a reçu des instruc-
tions de son qouvernemenl en vue de faire
savoir aux délégations que t'Italie désirait
posséder un nombre de sous-marins plus
important et supérieur en nombre au pour-
centage adopté à Washington. L'Italie dé-
sire posséder un plus qrand. nombre de
sous-marins que le Japon.
(Par dépéehe.)
AU SENAT
GOMMIMION DES FINANCES
L'exposHfcm coloniale internationale
La Commission se réunira mercredi 29
jfOin à 2 h. 45 pour entendre M. Léon Per-
rier, ministre des Colonies, sur cette im-
portante question.
QUESTION ECRITE
Le recenMtneat dm indigènes algériens en France
M. Mcssimy, sénateur, demande à M. le mi-
nistre de l'Intérieur si le recensement précis des
indigènes originaires de l'Algérie est régulière-
ment tenu ù jour et, si un contrôle est exerce
sur l'arrivée et le dépurt desdits indigènes.
(Question du 31 mai 1927.) desdits indigünes.
Héponse. - Il n'est pus possible de déterminer
d'une façon précise le nombre des indigènes al-
gériens présents sur le territoire métropolitain.
Ces Indigènes sont, en effet, de nationalité Iran-
çaise, et, par conséquent, ne sont pus astreints
a déclaration de résidence conune les étrangers.
Etanl donné, d'autre part, le caractère spécial
des populations nord-africaines. qui sont d'une
uxtreine mobilité et résident très peu de temps
dans la même localité, il est assez dilliciie d'en
effectuer le dénombrement. C'est ainsi qu'uu
cours de l'année 1023, le ministère de l'intérieur
ayant prescrit aux préfets des départements mé-
tropolitains de procéder au recensement des in-
digènes algériens présents dans leurs dèpnrte-
ments respectifs ù la date du 1er juillet, le ré-
sultat de cette opération a donné 37.047, chittrc
bien inférieur à la réalité.
Le contrôle des arrivées et des départs ne
peut davantage s'exercer, les indigènes algériens
qui sont français jouissant du droit de libre cir-
culation. Cependanl, le décret du 4 août lf2G re-
latif aux pièces à produire par les indigènes al-
gériens désireux de venir travailler en France,
peffflet d'établir une statistique a peu près
exacte des départs d'Algérie pOlir la rrnnce et
des rentrées dans In colonie.
A LA CHAMBRE
––0-0–
COMMISSION DES FINANCES
Privilège de la Banque de l'A. O.
La Commission, dans 6a dernière séance,
après avoir enregistré la démission de M.
Archinibaud comme rapporteur pour avis,
dans la question du renouvellement du pli-
vilège de la Banque de l'A. O., a nommé
M. Tinguy du Poët pour le remplacer. Le
nouveau rapporteur est favorable aux con-
clusions formulées par notre urni et colla-
borateur M. Auguste Brunet, au nom de la
commission des Colollies.
QUESTION ECRITE
Rappels d'ancienneté
M. Louis Proust, député, denufiide il M. le
ministre des Colonies pour quwl motif la loi du
17 avril JH*4 sur les rappels (l'tuicieiineté pour
services de guerre aux fonctionnaires mobilisés
n a pas été. appliquée au corps des administra-
teurs des Colonies dans la situation des intéres-
sés au lor janvier 1164, comme le prescrit for-
mellement la loi et t omme cela a été fait notuni-
ment pour le corps des secrétariats généraux
par arivté ministériel. (Question du t7 mai PJ27.)
Ilrponsc. - La lui du 17 avril W':?'} a été
appliquée au corps des administrateurs des
Colonies dans la situation occupée pur les inté-
rns-es au 1er janvier 1924.
Le mandat syrien
à la Société des Nations
0-0
La Commission des manduls, émanation
de la Société des Nations, a commencé
aujourd'hui l'examen du rapport que le Gou-
vernement français lui a adressé sur la
situation en Syrie et au Liban en 1926.
Ce rapport, expliqué par M. Hubert de
Caix, remplit un volume de près de 250
pages. Il expose en détail le développement
de la situation politique et militaire en Syrie
pendant l'année passée. Les dernières con-
vulsions de l'insurrection sont relatées et
expliquées avec un optimisme que les der-
nières nouvelles du Djebel Druse sont ve-
nues, ces jours derniers, confirmer. Le
rannort donne l'impression que la situation
militaire en Syrie n'inspire plus à la France
aucune espèce d'inquiétude.
On trouve, dans la partie du rapport con-
sacrée aux forces militaires en Syrie, d'in-
téressants renseignements sur la formation
et le développement des forces auxiliaires
bt complétives en Syrie. Il existe à Damas
une école d'officiers qui, depuis sa fonda-
ton, a fourni aux troupes syriennes 49 offi-
ciers et 23 interprètes. Il a été formé, en
outre, en 1926, 36 escadrons de gardes mo-
biles, 8 compagnies de chasseurs libanais,
1 compagnie libanaise du génie. Le mpport
ajoute qu' « on se propose, en 1927, d'orga-
niser les troupes auxiliaires et supplétives
de manière à former l'ébauche et le cadre
des forces nationales qui, peu à peu, pour-
ront y prendre la place des troupes fran-
çaises et seront chargées du maintien de
l'ordre et de la sécurité dans les Etats sous
mandat ».
Enfin, le rapport signale que la France,
en 1926, occupe le premier rang des pays
importateurs en Syrie.
POUR LA MOSQUÉE DE PARIS
---0-0--
Voici le télégramme par lequel le prési-
dent de l'Etat de Syrie, Ahmetl Namy a
intormé le ministre des Affaires Etrangères
du don de 100.000 francs que nous avons
annoncé --
<« Il m'est agréable d'informer votre lîxeellen-
cc que, d'accord avec mon gouvernement, jiti
décidé d'allouer 100.000 'francs 1\ la mosquée d(
Paris. Voire Kxcellense voudra bien voir dans
ce geste - en tenant compte surtout de la si-
tuation économique -- la manifestation d'une
sympathie fraternelle des musulmans de Syrie,
Elle verra également dans ce don le souri de
mon gouvernement de chercher il faciliter à nos
compatriotes établis a Paris l'accomplissement
de leurs devoirs religieux.
(( En faisant part de cette décision nu gouver-
nement français, je serais obligé à Votre Excel-
lence de lui exprimer la reconnaissance de mon
gouvernement pour la sollicitude qu'il témoi-
gne aux croyants et de lui transmettre l'assu-
1 runce de ma lidéiilé personnelle »
------, _- '--
Fête syrienne
La fête des Svriens à Paris, il la chapelle
de leur Mission, a été célébrée hier avec
éclat. Leur Patriarche, Sa béatitude Mgr
Kphrem II Halimani, a fait son entrée en
procession solennelle, nie des Carllw,
accompagné de prélats et do prêtres syriens.
Le ,(i(»uvornement français était représenté.
Le mouvement commercial
du Niger en 1926
0 -
Le mouvement commercial de la colonie du 1
Niger pendant Tannée 1926. s'est tevé en
chiffres approximatifs puisque l'absence du Ser-
vice des Douanes dans la Colonie empêche tout
contrôle exact, à 51.800 500 francs dont
20.610.500 francs d'importations et 31 mil-
lions 190.000 francs d'exportations. La ma-
jeure partie des échanges commerciaux du Ni-
ger s'effectue avec sa voisine anglaise, la co-
lonie de la Nigéria, dont la part des impor-
tations et des exportations est respectivement de
17.029.000 francs et de 30.620.000 francs,
soit dans l' ensemble 92 %, alors que la part
de la France est de 3,4 0/0 et celle des colo-
nies françaises de 4,6
Parmi les articles d'importations, les coton-
nades représentent à elles seules 9 165.000 fr.,
c'est-à-dire presque la moitié de la valeur des
entrées constatées au Niger. Les noix de colas
viennent au second rang avec 5.590-000 fr.
dont 30 proviennent des colonies françaises
et 70 0/0 de la Nigéria. IL faut - encore citer les
conserves alimentaires et produits vivriers
1.350.000 francs ; les matériaux de construc-
tion 760.000 francs ; les vins et spiritueux
550.000 francs dont les deux tiers sont fournis
par la France, le tabac, le sucre, la bimbelo-
terie, etc.
La valeur de ces importations présente une
augmentation de 10.159.000 francs sur l'an-
née 1925. Cette plus-value est Ja résultante de
la hausse de la livre et, en grande partie, de
l'inventaire de plus en plus précis des transac-
tions locales qui s'intensifient continuellement.
Le commerce à l'exportation de 1926 accuse
un accroissement de 100 sur l' année 1925
dont les chiffres étaient arrêtés à 15.583.000
francs.
Plus de 61 des exportations du Niger
sont représentés par le commerce des animaux
vivants qui se chiffre à 15.945.000 francs,
avec 29.000 têtes de bétail de plus qu'en
1925, et celui des peaux 3.120.000 francs.
LA colonie a également exporté 1.300 ton-
net de sel contre 635 tonnes l'année précé-
dente; 11.000 tonnes de mil ; 75 tonnes de
dattes ; 3.000 tonnes d'arachides en augmen-
tation de 1.200 tonnes sur 1925 ; 4.500 ton-
nes de haricots niébés, de la vannerie, du co-
ton du kapok, etc. ---
Si l'on établit maintenant une comparaison
entre les chiffres de 1913, époque où les
échanges n'étaient pas influencés par les cours
des devises étrangères, et ceux de 1926 où le
franc a atteint la cote la plus faible depuis la
guerre, on constate que le mouvement com-
mercial de la colonie du Niger est passé de
2.053.677 francs à 51.800.500 francs, accu-
sant ainsi un accroissement, en francs or, de
l'ordre de 305 qui témoigne du développe-
ment économique de la jeune Colonie.
-
AU YUNNAN
--()-o-- -
Après le coup d'Etat
Le chiffre des victimes du coup Il'Elnt
du 14 juin s'élève fi 400 tués et 600 blessés.
Le calme complet règne à Yunnanfou on
tu communauté française est indemne et
confiante. Les trains circulent normale-
ment.
Le général lloujouyu, qui s'est emparé
de la présidence du directoire le 14 juin
après avoir fait prisonnier son collègue, le
général Long-Yun, et qui, après la média-
tion sollicitée du Consul kle France, avait
promis de laisser son adversaire gagner 10
Tonkin sain et sauf avec sa familW*, vient,
de changer d'avis, et a décidé de le garder
comme otage,* eii raison de l'attitude dou-
teuse de certaines troupes restées fidèles
au général Long-Yun, dans les environs de
Yunnanfou.
---Obo e-
Le porl anlonome d'HaiphoRg
-0-0-
l'n arrêté du Couverneur Cénéral du 0
mai 1027 a déterminé les conditions d'uppli-
cotion du décret du i6 juin ll)t?6 concernant
le porl de commerce de llaiphong.
D'après cet. arrêté, le Conseil d'adminis-
tration du Port de Commerce se réunit
obligatoirement du i) au 10 de chaque mois.
Il se réunit en outre sur la convocation du
Président on de son remplaçant toutes les
fois que (elui-d le juge utile.
Le président du Conseil d'administrati.m
e"xcr('l un contrôle permanent sur tout le
personnel et sur la gestion des affaires du
port. 11 veille à l'exécution des décisions
prises pur le Conseil
Le Directeur vin port est l'agent d'exé-
cution du Conseil d'administration dans
toutes les matières qui sont de la cülnpé-
tence de cette; assemblée.
- - "- -. - -
Le Conseil d administrai 1011 peut être an-
torisé, sur la proposition du ltésident supé-
reur au Tonkin, par arrêté du Gouverneur
général en Conseil d contracter des emprunts en vue de l'exé-
cution dcn travaux ou du fonctionnement
dos services qui rentrent dnns ses attribu-
tions
Le Conseil devra justifier des ressourcés
nécessaires au paiement des intérêts et à
l'amortissement des sommes empruntées.
TAUX DE LA PIASTRE
0
f.e Coin i>i neiir gênerai de l'indechine vient
de faire connaître au minière des Colonies
qu'à la ilate du 2T> juirl IVfcî? le taux officie] de
la piastre était de 12 l'r. ,;u,
.,. ---------
Au Salon des Orientalistes
–0-0–
Sous le patronage de ses deux présidents
d'honneur, M. Jonnarl, de l'Académie fran-
çaise, sénateur, ancien gouverneur général
de l'Algérie, et M. Paul Doumer, président
du Sénat, ancien gouverneur général de
l'Indochine, la Société des Peintres orien-
talistes a organisé, dans les galeries Geor-
ges Petit, sa 26" Kxposilion. L'inauguration
en a eu lieu cet après-midi ; la dêlure se
fera le M juillet.
BROUSSES
dk BROUTILLES
---0-0-
A la manière de l'Empereur de Doom
Les fascistes d'Italie, depuis quelque
temps, paraissaient revenus à une conception
plus humaine, plus sensée du patriotisme. Ils
ne parlaient plus de s'annexer la Méditerra-
née et quelques territoires circonvoisins.
Voici que l'un d'eux, et non des moindres,
est en train de remettre ça : c'est le séna-
teur Corradini, chef des services de la poli-
tique étrangère au Giornale d'Italia. Ce fas-
ciste de marque, parlant à Trieste coram po-
tmlo, exortait ces jours derniers l'Italie, non
seulement à « produire et organiser u mais à
« avoir des enfants et conquéiir ».
Produire et organiser, c'est fort bien, et les
Français, malgré leuv réputation bien établie
de sceptiques, ont encore de profondes réser-
ves d'admiration pour les peuples qui réali-
seront le mieux ce programme. Quant à
s'évertuer à multiplier les naissances, dans
la maison même où l'on se plaint de ne pou-
voir nourrir toutes les bouches que l'on a
déjà, ce n'est illogique qu'en apparence.
M. Corradini, en effet, clamait notamment
ceci :
Aujourd'hui, la jeunesse italienne a soif de
gloire. Elle est la plus grande création de la
guerre victorieuse, elle est la première géné-
ration de la victoire. La jeune Italie qui ali-
mente l'armée et les < hemises Noires est im-
bue de mysticisme guerrier. Son cicur bondit
à l'idée du combat. Il faut consolider cet es-
prit, le fixer et en faire, pour les Italiens,
une seconde nature, une discipline nationale.
Voilà la condition essentielle pour coloniser.
I/on volt, par ces quelques lignes, que
l'honorable sénateur a pensé fl tout.
Pourquoi tant d'enfants? pourrait lui
demander un bas réaliste.
Pour les faire tuer, a-t-il répondu
d'avance.
-- Mais pourquoi les faire tuer? insisterait
cet esprit vulgaire (ce pacifiste que, naguère
encore, on appelait un u cochon d'idéaliste It).
-- Pour la gloire t't, ensuite, u pour colo-
niser », conclut notre fasciste.
Et cela, évidemment, c'est sans réplique.
Car, par la vertu de la guerre, il n'y aura
jamais trop d'enfants.
Audion
-80
PHILATÉLIE
.(}--
Inde française
De 11)00 à l'J07, lu série du type groupe en
cours, se complète de 6 vignettes dor.t 2
nouvelles valeurs et l aux couleurs modi-
fiées. Ce sont :
10 c. L'unnill, tirage 100.000, valcur:
francs environ.
Ii, c. gris, tirage 10.200, valeur 10 francs
environ,
2T> c. bleu, tirage 10.200, valeur tO francs
environ.
3ït c. i 'f)ii- sur jaune, tirage 75.000, valeur
17 frantv environ.
4T> c. noir sur vert, tirage 0.600, valeur
.:-, francs environ.
T>0 c. hrun sur azur, tirage 10.2U0, valeur
JO francs environ.
En 1ÎHKI, les timbres à r», 10, li> et 10 cen-
times faisant absolument défaut, M. Lauxc-
rac, gouverneur des établissements français
dans l'Inde, autorise la transformation de
II. 1410 timbres à 0 fr. 2a et de 1.500 timbres
à 0 fr. 50 en timbres à 5, 10, 15 et 40 c., par
surcharge |> pogi-apliique, rouge pour les
0 fr. 25 et inpour les 0 fr. 50. Voici le
détail des surcharges réalisées •
0,1)7) sur 25 c.. noir sur rose, tirage 2.100,
valeur 175 francs.
0,10 sur 25 c., noir sur rose, tirage 2.100,
valeur 175 francs.
0,15 sur 25 c., r.oir sur rose, tirage 6.ÎM.O,
valeur 00 francs.
0,40 sur 50 c.. rose, tirage, 1.5<)0, valeur
:î50 francs.
On connaît les 0.10 et O,iO avec le dernier
zéro plus étroit que le premier, valeur pour
le 0 fr. 10, env iron 6uu francs, e pour le
0 fr. <0, environ I.2d0 francs.
Knfin, toujours à la même époque, on-sur-
chargea ies timbres tiseaux, coupés en
deux :
Inde V'rancaise
POSTES
0.05 •
Valeur de ce timbre : 10 francs environ.
Imprimés en bandes de 5 timbres, il y
a 5 compositions différentes de ]:• surchar-
ge, qui ne représentent d'ailleurs que des
différences peu sensibles. La plus marquée
est celle dans laquelle !a lettre M de POS-
TES est plus large, avec les ,'î barres hori-
zontales d'égale longueur. Valeur de cette.
variété : une soixantaine de francs.
- ---
Lois, Décrets, Arrêtés
––O-I>
Décrets portant ouverture de crédita sup-
plémentaires au budget spécial du Came-
roun (exercice 1926).
Au\ ternies do ers derivK, (..-^t approuvé l'ar-
rête du eommissmr. de la Itépubliqm: au Cu-
meroiiii «lu <1 mars ix'7, poriant eii\«-rlure des
crédit MippléMeiii niv- ci-apres a Uivers chu-
lit
Cliap 2. -- 1 .oinini-siiriat de le. • Icpuhlimie.
Poisonnel, .{n.
Cl"ij\ < .ou.nii:->>ariat de la l>-> 1 >111>iiii< 1 e.
-- \1:11"'111'1, :li.s:\7 fI'. :!o.
Uiap. '1ti ation >'énô
rate. - - t'er-onncl, -2G :>*»I fr. :U
Uiap. -m Services d'admim-lratien u« ni-
l'alto. --- Matériel, ôt't.lV! fr. SS
'.cip. i». Services linauciers. • person-
nel, .'i02.2:n fr. 211.
Uiap. II. - Sfi vices d'intér't so. ial et éo".
nonu'iiu-, l'ersoi.jiel, IlS.lv.i fr.
C'ïap. C >erviee> d'intérêt -<>. il et, eov
• nomiaue. Matériel, toN.27; fr.
Uiap. t.}. - - hepense^ diverses. IVrsonni'l
Htutfr
Utap. 1 i. - Depenx > diverses.. Matériel
7tV.i.0?f> tr.
Ui ip I'». - Dé ifii>es impicvuc>, '! 'Ih fr.
1':"1. approuve l'arrêté du conuiii^aiiv de !a
l'ép Ui'1.1 e> au Cameroun en date du pi février
1**27, portant ouverture d'au crédit -Mppteiiici»
taire de M m lljMii- de iranis au , ipitre M,
article du Pmlijv! -pecinl d 11 Caieei >un, exer-
cice pi'i; Dép. 11-e , diverse-, - Su» .-niions'
Décret portant ouverture de crédits supplé-
mentaires au budget annexe de l'assis-
tance médicale et de la santé publique du
Cameroun (exercice 1926).
\a tri nie-..!.• .e ot, appro'f--. é l'n"Tété
LE NUMERO : au CENTIM.
LtNDI SOIR, 27 JUIN 1927
moncat Queylessa
Rédaction & Administrait** :
14, in ii Mu-mur
PARIS CM
,rtààm. e LOUVM 1141
- mcHiuiu vr-M
I, il .,.à- l (: I 0 le
Les Annales Coloniales
L$$«mufti êi rédtwpm m
Ai fÉvrMsL
DIMOTIUM 1 Maroil RUEDEi. et L.-G. THèBAUL T
Lm Amaute CoLoIIIAta fit pubbtni mite «m.
êtes iMdUi. qW sont leur propriété eschuh*.
ABONNEMENTS
me If supplément illustré :
Ua M 6 M*U 8 MmU
FNnCl et
Colonies 1201 M » M »
£ trM|«r 110 > 100 » M »
On s'abonna sans fraI8 tut
tm - bureau de poste.
Sur l'utilisation de la main-d'œuvre indigène
en Afrique Noire
,.
Ceci, lecteur, est une œuvre DP bonne foi.
Ú c'est pour ce motif que j'en parle avec em-
plessement. Je ne l' aurais pas fait, dans les cir-
constances présenteJ. si c était une œuvre de
polémique.
M. le IY G. Lefrou, médecin-major, publie
dans les « Annales de Médecine et de Phu-
macie coloniales » un long et très intéressant
tapport sous ce titre : « Considérations mé-
dicales sur le personnel des chantiers de cons-
truction du. chemin de fer Congo Océan » ;
mais le titre porte d'abord et en plus gros ca-
ractères : « Contribution à r Etude de l'Utili-
sation de la Main d'Œuvre Indigène ». Le
docteur Lefrou s'élève du particulier au géné-
ral et tire des conclusions qui dépassent, dans
l'espace et dans le temps, les données d une
expérience singulièrement riche et parfois
émouvante.
Le champ était riche, hélas ! en observa-
rions. Il était offert par les chantiers de la sec-
tion côtière du chemin de fer Congo-Océan,
région très humide et très insalubre, comme
B ailleurs celle de Mayombe, où la voie pé-
nètre à partir du kilomètre 60. Là, plus qu'ail-
leurs, mais comme ailleurs, le problème de la
main d oewvre domine tous les autres. Il n'y a
pa., 2 habitants par kilomètre carré au Congo,
en tout 1.577.000 sur lesquels 40 d en-
fants, 35 "<> de femmes, 25 d hommes. La
contrée que traverse le chemin de fer compte
70.030 âmes. Pour les chantiers de Pointe-
Noire, on a pu jusqu'en 1925 trouver dans les
régions riveraines les 3.500 travailleurs indis-
pensables. Puis on a été obligé de faire appel
à des indigènes de régions plus lointaines. les
premiers faisant six mois de service, les autres
une année, y compris le temps employé à
al teindre les travaux : les indigènes du Tchad
arrivaient deux mois après leur départ pour le
chantier.
Je passe, sans m'y arrêter, sur la façon dont
a été compris, sur celle dont devrait être com-
pris l'examen des aptitudes physiques des re-
crues. Jusqu'en 1925, la morbidité et la mor-
talité sont représentées par les chiffres sui-
vants :
Entrées à l'hôpital, décès: 1924: 1.44,
237; 1925 : 1.480, 474; 1926 (5 mois) :
2.472, 951. La démonstration est claire : l'in-
digène, transporté de son pays d' origine dans
la région du chemin de fer, soumis à un ré-
aime saisonnier nouveau et à de nouvettes con-
itions d' existence, est plus souvent atteint et
plus souvent frappé à mort que l'autochtone.
Des tableaux publiés, il apparaît que les
troi s maladies les plus fréquentes et les plus
meurtrières sont : la dysenterie bacillaire (31
de la mortalité totale), les affections pulmo-
naires (18 (y,); le béribéri et autres maladies
provenant de l'insuffisance alimentaire (13 %),
Ce sont les indigènes étrangers à la région
des chemins de fer qui payent leur tribut A
U endémo épidémie de dysenterie ; ( lourd tri-
but, à la suite duquel s'acquiert l' acclimate-
ment : 665 Saras, venus du Tchad, fournissent
en un mois et demi une morbidité de 15 et
une mortalité de 7,9 ; les travailleurs de
l'Alima Mossaka ont 167 cas de dysenterie et
80 décès dans la première partie de l' année ;
puis Saras et travailleurs de L'Alima-Mossaka
sont acclimatés ; la dysenterie reste chez eux à
l'état endémique, et elle reprend de nouvelles
forces dès qu'arrivent de nouveaux contingents.
Bronchites, broncho-pneumonies, congestions
pulmonaires, à tout cela les noirs résistent mal ;
1924, 113 cas, 59 décès ; en 1925, 81 cas,
53 décès ; en 1926 (5 mois), 95 cas, 65 décès.
Le béribéri .suit une marche ascendante : en
H)26, sur 3.000 hommes, il y a, de janvier
à mai, 374 cas et 105 décès. Le rapport suit
lè parallélisme du développement du mal et de
insuffisance alimentaire ; comme dans les
autres cas de misère physiologique, ce sont
surtout les indigènes étrangers à la région qui
sont décimés ; comment et pourquoi les rations
alimentaires étaient insuffisantes soit qualitative-
ment, soit quantitativement, le rapport l'établit;
quelles sont les modifications à introduire dans
ces rations alimentaires, et par quels moyens
en doit les réaliser, le rapport nous l'indique,
ainsi qu'un certain nombre de mesures desti-
nées à assurer de meilleures méthodes de dis-
tribution et de consommation.
J'ai hâte d'arriver aux remarques générales
sur l'utilisation de la main-d' œuvre africaine
indigène : recrutement de la main-d'œuvre,
durée de l'engagement de la main-d'œuvre,
alimentation des travailleurs, grandes causes de
la fonte des effectifs, tels sont les quatre cha-
pitres oui présentent ces conclusions :
1° Il y a tout intérêt à recruter les travail-
leurs sur place, ou dans des légions proches et
soumises aux mêmes conditions climatériquês ;
LES différences de morbidité et de mortalité, les
différences de rendement sont frappantes. Très
attaché à son milieu, à ses habitudes, à sa fa-
mille, le noir n'accomplit une besogne utile que
lorsqu'il travaille chez lui : au dehors, il perd
m résistance. Une note du directeur du Ser-
vice de Santé observe que les circonstances
a ont pas permis, cette fois, de tenir compte de
fette nécessité. Contentons-nous de dire que
les chances de succès sont d'autant plus sé-
rieuses qu'on s'écarte moins de ce principe :
te rendement de la main-d' œuvre indigène est
lié au caractère régional du recrutement. Du
Aloins, que la sélection soit d'autant plus sé-
rieuse que l'éloignement est plus grand ;
ClU' elle soit faite dans les villages mêmes, afin
d'éviter des déplacements inutiles et dange-
reux, et que tout ce qui n'est pas nettement ro-
buste et sain soit laissé de côté ; moins on ra-
massera de malingres et de douteux, moins on
encombrera les hôpitaux qui seront toujours
tron encombrés ;
20 Les indigènes ayant à subir une période
d' acclimatement d'autant plus difficile qu'ils
viennent oV; plus loin, si la période de travail
eqt pas assez longue, on les Congédie au
moment où ils sont préservés contre les mala-
dies qui ont abattu leurs camaradea, et cÑ ils
ont appris leur besogne d'ouvriers; de plus,
quand on a libéré 100 indigènes acclimatés et
libérés, il faut, pour maintenir les effectifs,
les remplacer par 200 recrues, SI l'on tient
compte des déchets à peu près certains.
L économie de la main-d'œuvre est donc
fonction de la durée de l'engagement. Ici, évi-
demment, se pose une grave question de poli-
tique indigène ; mais quoi ? IL faut savoir ce
qu'on veut, et ce qu'on veut c'est économiser
un matériel humain d'autant plus précieux qu'il
est plus rare ; -
V On n a rien fait quand on a donné en
poids une quantité d'aliments déterminée aux
travail leurs ; on doit se préoccuper de leur
richesse en vitamines. Avec du riz importé,
auquel on joint de la viande ou du poisson fu-
més, on est sûr du résultat : la misère physio-
logique est assurée. Livrer le riz sous forme de
paddy, distribuer de la viande fraîche au
moins une fois par semaine, faire figurer dans
les rations manioc, bananes, patates et autres
vivres frais auxquels l'indigène est habitué,
ajouter les arachides, riches en vitamines, fa-
ciles à se procurer, et que l'indigène apprécie ;
adopter, pour la préparation et la distribution,
leFo méthodes européennes, cuistot européen sur-
veillant la cuisine préparée par groupements
considérables ; peser les hommes, surveiller
les résultats de 1 alimentation autant de moyens
d' arrêter les troubles morbides causés par les
déficits alimentaires ;
40 On doit se renseigner exactement sur les
maladies qui peuvent décimer les effectifs et
en entreprendre la prophylaxie en temps utile :
les expériences faites ailleurs doivent nous ser-
vir : au Congo belge, à la Côte d'Ivoire, la
dysenterie bacillaire a été combattue ; si la
vaccination a échoué, qu'on ne néglige aucune
des mesures d'isolement et de traitement ; si
la vaccination antipneumoeoccique réussit, qu'on
l'emploie contre les broncho-pneumonies et les
congestions pulmonaires ; sinon, que l' on pro-
tège l'indigène contre les intempéries, qu'on
lui délivre des vêtements ; de même, contre les
ulcères tropicaux, qu'on donne aux indigène*
des chaussures, des jambières, même si cela
coûte cher, et qu'on les guérisse (ce qui est
plus -malaisé) de l'habitude qu'ils ont d'aug-
menter l'infection de leurs plaies par des pra-
tiques abracadabrantes, plus -- nuisibles les unes
que les autres. -
Il y a là tout un programme ; il y faudra du
temps, nous en trouverons ; de l'argent, on
tâchera d'en découvrir ; des dévouements, ils
tont tout acquis. Sans ce programme, pas de
travailleurs. pas de mise en valeur de nos pos-
sessions africaines. C'est parce qu' on ne s y
est pas mis plus tôt résolument que le major
Lefrou croit pouvoir écrire : « La colonisation
en Afrique est arrivée maintenant, faute de
main-d' œuvre, à un point mort. » IL nous rap-
pelle que le continent africain est loin de cons-
tituer un réservoir d'hommes, et il nous remet
en mémoire la formule de M. le Gouverneur
Général Caide, à savoir qu'il « faut faire du
nègre JI, d'abord et avant tout. Faire du nègre,
cela signifie empêcher le nègre de mourir par
la dysenterie bacillaire, les affections pulmo-
naires, le béribéri et autres maladies nées de
l'insuffisance alimentaire ; faire du nègre, c' est
empêcher que le nègre continue à être affamé
et débilité, arriver non - seulement à ce qu'il
mange à son appétit, mais qu'il mange des
aliments qui le préservent de l'avitaminose, le
garantir contre les changements de saisons ;
bref, le mettre en état de résistance contre le
mal qui l'affaiblit et qui, finalement, le tue.
Nous parlerons de civilisation ensuite et de
développement intellectuel. Primum viOere. Ou
plutôt, c'est cela la civilisation, à son premier
stade, à son premier degré ; sans cela, le nègre
est condamné à rester au bas de l'échelle par
rapport aux autres races qui, étant plus heu-
reuses, ont envers lui d'impérieux devoirs, et
ces races elles-mêmes, faute de main-d'œuvre,
sont condamnées à échouer devant les entre-
prises qui auraient apporté à ces peuples déshé-
rités plus de bien-être, plus de bonheur et plus
de joie.
Mario Rouatan,
Sénateur de L'ilérault, ancien miniaire
Vice-président de la Commission
sénatoriale des Colonisa.
L'Aviation JColoniale
Tunia Antibes
Voici quelques renseignements sur l'inci-
dent que nous avons relaté lors de l'amerris-
sage sur la côte de Sardaigne d'un hydra-
vion commercial de la ligne Tunis-Antibes.
Contrairement à ce qui a été publié par un
journal étranger, lisons-nous dans la Trans-
alpine, Mrs Bodley qui se trouvait à bord de
l'hydravion avec deux passagers français, n'a
jamais été molestée à aucun moment, et elle
n'eut à subir aucun acte irrévérencieux. Ceci
est prouvé d'une manière irréfutable par le
fait que Mrs Dodley elle-même, accompagnée
du consul anglais de Cagliari, tint à se ren-
dre auprès du commandant militaire de la
place, pour le remercier des facilités obte-
nues, et de l'autorisation d'user de la T.S.F.
pour demander un appareil de secours.
Mrs Bodley fut seulement l'objet de la cu-
riosité du petit peuple, pas trop habitué aux
toilettes un peu extravagantes, et. succinc-
tes qu'elle arborait d'ailleurs avec beaucoup
de crânerie.
«i»
Institut de France
-o--
T.a Commission du prix Osiris, qui com-
prend des délégué de chacune des Acadé-
mies, a décidé de proposer à l'Institut de
fiéner un des deux prix Osiris de 100.000
francs chacun ; te premier fut décerné A
M. Charles Nicolle, directeur de l'Institut
Pasteur de Tunis.
Encore un mot
sur l'alfa
»♦»
A
Ai on très distingué allègue M«-
rio Rous/a" a donné, le inôis der-
- nier, aux questions que j'avais po-
tées quelques jours - auparavant dans 1er
Annales Coloniales, la meilleure des répon-
ses.
Par ailleurs, l'Office du Gouvernement
général de VAlgérie a bien voulu me com-
muniquer des précisions a sur le mouvement
a des expéditions des alfas, avant, pendant
* et après la guerre ».
En 1913, l'Algérie exportait 1.136.479
quintaux d'alfa, dont 1.042.179 en Angle,
terre.
De 1916 à 1919, les exportations tombent
de 811.997 quintaux (dont 772.184 Pour
Angleterre), à 58.886 (dout 42.979 pour
l'Angleterre).
Enfin, en 1923, nos amis d' outre-Manche
reçoivent de l'Algérie 916.622 quintaux sur
une exportation de 1.092.321 et, en 1925,
1.210.307 sur 1.392.579.
En cette même année 1925, la France ab-
sorbe pour sa part 122.085 quintaux de l'utile
gr aminée.
C'est peu, dira t-on. Oui, sans doute, ce
chiffre témoigne d'un bien petit appétit, en.
regard de la boulimie britannique. Mais il
est important tout est relatif - si on le
compare aux chiffres des années précédentes,
qui étaient pratiquement négligeahles. Ce
qui, surtout, est à noter avec satisfaction,
c'est que le courant d'exportation des alfas
de l'Afrique du Nord sur la France est soli-
dement établi. Il n'y a aucune raison, en
effet, pour qu'il ne grossisse pas, ce courant
qui va droit comme balle à travers la Médi-
terranée, cette mare jusqu'à égaler
Vautre, celui qui passe par Gibraltar et doit
faire un bien plus long trajet avant d'arriver
aux machines de transformation.
C'est, nous a dit M. Mario Rous/a", à la
Société « VAlfa » que nous devons cette rlltfJ-
ture avec la méthode bien française qui con-
siste à tirer pour autrui les marrons dit ffu.
Grâces en soient rendues aux capitalistes et
aux techniciens qui, sans bruit et même
trop discrètement ont réalisé la mise en
valeur d'une de nos richesses coloniales.
Mais je n'avais pas tout à fait tort de
demander à la ronde s'il existait « un secret
'de fabrication de la pâte d'alfa » et si a les
eaux de nos voisins et amis possédaient une
vertu spéciale et indispensable ».
la Société en question a dû- procéder à de
longues et délicates recherches tant en ce qui
concerne la qualité des eaux devant servir à
traiter les précieuses fibres qu'en ce qui ton
ehe la mise au point des diverses opérations
mécaniques et chimiques.
« Enfin, ça y est Dl comme disait une
chanson en vogue à la fin du siècle dernier :
on « sort », dans le Vaucluse, une production
de pâte qui va bientôt dépasser 120.000
quintaux, et l'on se fait fort de satisfaire
aisément à n'importe quel accroissement de
la consommation française.
Oui. mais, cette formidable production
anglaise - et Scandinave, aussi. Et ces im-
menses possibilités de l'Afrique du Nord (ti
fourniture de matière première !.
Souhaitons, pour conclure, que la « de-
mande. française augmente. Le papier
d'alfa a des qualités de tout premier ordre,
cela est hors de doute. Au fond, ce n'est plus
qu'une affaire de mode.
Lucien Gasparin.
Député de la Réunion.
Aa Coastil Gélénl de la Gndeloape 1
Le Conseil général, réuni à Basse-Terre
en session extraordinaire sous la présidence
de M. Bolivar, a nommé une Commission
pour examiner le tmdgct supplémentaire
de 1987 et différents projets..
J;Le budget supplémentaire de 1927 se
décompose comme suit :
Hecettes et dépenses propres
au budget local Fr. 34.487.292
recettes et dépenses d'ordre. 1.771.000
Total. 36.258.^
Comparé au budget primitif
qui avait été arrêté à la
somme de 29.018.590
le budget supplémentaire ac-
cuse une augmentation de. 7.239.690
Le désarmement naval
Conformément à des instructions préci-
ses reçuos du département d'Etat de Was-
hington, M. (àibson, chef de la délégation
américaine it OJenévc, a déclaré que lors-
qu'il convoqua la conférence, le président
Coolidge n'avait d'autre intention que de
faire étudier l'extension aux bateaux auxi-
liaires des pourcentages fixés à Washing-
ton, en 1921, pour les a capital sliips » et.
qu'il n'entrevoyait, pas la possibilité de
revenir sur les décisions prises à Washing-
ton pour ces grosses unités.
Dernière heure
Le bruit court que la Conférence pourrait
s'ajourner vers le milieu de juillet pour
se réunir de nouveau en août.
L'observateur italien a reçu des instruc-
tions de son qouvernemenl en vue de faire
savoir aux délégations que t'Italie désirait
posséder un nombre de sous-marins plus
important et supérieur en nombre au pour-
centage adopté à Washington. L'Italie dé-
sire posséder un plus qrand. nombre de
sous-marins que le Japon.
(Par dépéehe.)
AU SENAT
GOMMIMION DES FINANCES
L'exposHfcm coloniale internationale
La Commission se réunira mercredi 29
jfOin à 2 h. 45 pour entendre M. Léon Per-
rier, ministre des Colonies, sur cette im-
portante question.
QUESTION ECRITE
Le recenMtneat dm indigènes algériens en France
M. Mcssimy, sénateur, demande à M. le mi-
nistre de l'Intérieur si le recensement précis des
indigènes originaires de l'Algérie est régulière-
ment tenu ù jour et, si un contrôle est exerce
sur l'arrivée et le dépurt desdits indigènes.
(Question du 31 mai 1927.) desdits indigünes.
Héponse. - Il n'est pus possible de déterminer
d'une façon précise le nombre des indigènes al-
gériens présents sur le territoire métropolitain.
Ces Indigènes sont, en effet, de nationalité Iran-
çaise, et, par conséquent, ne sont pus astreints
a déclaration de résidence conune les étrangers.
Etanl donné, d'autre part, le caractère spécial
des populations nord-africaines. qui sont d'une
uxtreine mobilité et résident très peu de temps
dans la même localité, il est assez dilliciie d'en
effectuer le dénombrement. C'est ainsi qu'uu
cours de l'année 1023, le ministère de l'intérieur
ayant prescrit aux préfets des départements mé-
tropolitains de procéder au recensement des in-
digènes algériens présents dans leurs dèpnrte-
ments respectifs ù la date du 1er juillet, le ré-
sultat de cette opération a donné 37.047, chittrc
bien inférieur à la réalité.
Le contrôle des arrivées et des départs ne
peut davantage s'exercer, les indigènes algériens
qui sont français jouissant du droit de libre cir-
culation. Cependanl, le décret du 4 août lf2G re-
latif aux pièces à produire par les indigènes al-
gériens désireux de venir travailler en France,
peffflet d'établir une statistique a peu près
exacte des départs d'Algérie pOlir la rrnnce et
des rentrées dans In colonie.
A LA CHAMBRE
––0-0–
COMMISSION DES FINANCES
Privilège de la Banque de l'A. O.
La Commission, dans 6a dernière séance,
après avoir enregistré la démission de M.
Archinibaud comme rapporteur pour avis,
dans la question du renouvellement du pli-
vilège de la Banque de l'A. O., a nommé
M. Tinguy du Poët pour le remplacer. Le
nouveau rapporteur est favorable aux con-
clusions formulées par notre urni et colla-
borateur M. Auguste Brunet, au nom de la
commission des Colollies.
QUESTION ECRITE
Rappels d'ancienneté
M. Louis Proust, député, denufiide il M. le
ministre des Colonies pour quwl motif la loi du
17 avril JH*4 sur les rappels (l'tuicieiineté pour
services de guerre aux fonctionnaires mobilisés
n a pas été. appliquée au corps des administra-
teurs des Colonies dans la situation des intéres-
sés au lor janvier 1164, comme le prescrit for-
mellement la loi et t omme cela a été fait notuni-
ment pour le corps des secrétariats généraux
par arivté ministériel. (Question du t7 mai PJ27.)
Ilrponsc. - La lui du 17 avril W':?'} a été
appliquée au corps des administrateurs des
Colonies dans la situation occupée pur les inté-
rns-es au 1er janvier 1924.
Le mandat syrien
à la Société des Nations
0-0
La Commission des manduls, émanation
de la Société des Nations, a commencé
aujourd'hui l'examen du rapport que le Gou-
vernement français lui a adressé sur la
situation en Syrie et au Liban en 1926.
Ce rapport, expliqué par M. Hubert de
Caix, remplit un volume de près de 250
pages. Il expose en détail le développement
de la situation politique et militaire en Syrie
pendant l'année passée. Les dernières con-
vulsions de l'insurrection sont relatées et
expliquées avec un optimisme que les der-
nières nouvelles du Djebel Druse sont ve-
nues, ces jours derniers, confirmer. Le
rannort donne l'impression que la situation
militaire en Syrie n'inspire plus à la France
aucune espèce d'inquiétude.
On trouve, dans la partie du rapport con-
sacrée aux forces militaires en Syrie, d'in-
téressants renseignements sur la formation
et le développement des forces auxiliaires
bt complétives en Syrie. Il existe à Damas
une école d'officiers qui, depuis sa fonda-
ton, a fourni aux troupes syriennes 49 offi-
ciers et 23 interprètes. Il a été formé, en
outre, en 1926, 36 escadrons de gardes mo-
biles, 8 compagnies de chasseurs libanais,
1 compagnie libanaise du génie. Le mpport
ajoute qu' « on se propose, en 1927, d'orga-
niser les troupes auxiliaires et supplétives
de manière à former l'ébauche et le cadre
des forces nationales qui, peu à peu, pour-
ront y prendre la place des troupes fran-
çaises et seront chargées du maintien de
l'ordre et de la sécurité dans les Etats sous
mandat ».
Enfin, le rapport signale que la France,
en 1926, occupe le premier rang des pays
importateurs en Syrie.
POUR LA MOSQUÉE DE PARIS
---0-0--
Voici le télégramme par lequel le prési-
dent de l'Etat de Syrie, Ahmetl Namy a
intormé le ministre des Affaires Etrangères
du don de 100.000 francs que nous avons
annoncé --
<« Il m'est agréable d'informer votre lîxeellen-
cc que, d'accord avec mon gouvernement, jiti
décidé d'allouer 100.000 'francs 1\ la mosquée d(
Paris. Voire Kxcellense voudra bien voir dans
ce geste - en tenant compte surtout de la si-
tuation économique -- la manifestation d'une
sympathie fraternelle des musulmans de Syrie,
Elle verra également dans ce don le souri de
mon gouvernement de chercher il faciliter à nos
compatriotes établis a Paris l'accomplissement
de leurs devoirs religieux.
(( En faisant part de cette décision nu gouver-
nement français, je serais obligé à Votre Excel-
lence de lui exprimer la reconnaissance de mon
gouvernement pour la sollicitude qu'il témoi-
gne aux croyants et de lui transmettre l'assu-
1 runce de ma lidéiilé personnelle »
------, _- '--
Fête syrienne
La fête des Svriens à Paris, il la chapelle
de leur Mission, a été célébrée hier avec
éclat. Leur Patriarche, Sa béatitude Mgr
Kphrem II Halimani, a fait son entrée en
procession solennelle, nie des Carllw,
accompagné de prélats et do prêtres syriens.
Le ,(i(»uvornement français était représenté.
Le mouvement commercial
du Niger en 1926
0 -
Le mouvement commercial de la colonie du 1
Niger pendant Tannée 1926. s'est tevé en
chiffres approximatifs puisque l'absence du Ser-
vice des Douanes dans la Colonie empêche tout
contrôle exact, à 51.800 500 francs dont
20.610.500 francs d'importations et 31 mil-
lions 190.000 francs d'exportations. La ma-
jeure partie des échanges commerciaux du Ni-
ger s'effectue avec sa voisine anglaise, la co-
lonie de la Nigéria, dont la part des impor-
tations et des exportations est respectivement de
17.029.000 francs et de 30.620.000 francs,
soit dans l' ensemble 92 %, alors que la part
de la France est de 3,4 0/0 et celle des colo-
nies françaises de 4,6
Parmi les articles d'importations, les coton-
nades représentent à elles seules 9 165.000 fr.,
c'est-à-dire presque la moitié de la valeur des
entrées constatées au Niger. Les noix de colas
viennent au second rang avec 5.590-000 fr.
dont 30 proviennent des colonies françaises
et 70 0/0 de la Nigéria. IL faut - encore citer les
conserves alimentaires et produits vivriers
1.350.000 francs ; les matériaux de construc-
tion 760.000 francs ; les vins et spiritueux
550.000 francs dont les deux tiers sont fournis
par la France, le tabac, le sucre, la bimbelo-
terie, etc.
La valeur de ces importations présente une
augmentation de 10.159.000 francs sur l'an-
née 1925. Cette plus-value est Ja résultante de
la hausse de la livre et, en grande partie, de
l'inventaire de plus en plus précis des transac-
tions locales qui s'intensifient continuellement.
Le commerce à l'exportation de 1926 accuse
un accroissement de 100 sur l' année 1925
dont les chiffres étaient arrêtés à 15.583.000
francs.
Plus de 61 des exportations du Niger
sont représentés par le commerce des animaux
vivants qui se chiffre à 15.945.000 francs,
avec 29.000 têtes de bétail de plus qu'en
1925, et celui des peaux 3.120.000 francs.
LA colonie a également exporté 1.300 ton-
net de sel contre 635 tonnes l'année précé-
dente; 11.000 tonnes de mil ; 75 tonnes de
dattes ; 3.000 tonnes d'arachides en augmen-
tation de 1.200 tonnes sur 1925 ; 4.500 ton-
nes de haricots niébés, de la vannerie, du co-
ton du kapok, etc. ---
Si l'on établit maintenant une comparaison
entre les chiffres de 1913, époque où les
échanges n'étaient pas influencés par les cours
des devises étrangères, et ceux de 1926 où le
franc a atteint la cote la plus faible depuis la
guerre, on constate que le mouvement com-
mercial de la colonie du Niger est passé de
2.053.677 francs à 51.800.500 francs, accu-
sant ainsi un accroissement, en francs or, de
l'ordre de 305 qui témoigne du développe-
ment économique de la jeune Colonie.
-
AU YUNNAN
--()-o-- -
Après le coup d'Etat
Le chiffre des victimes du coup Il'Elnt
du 14 juin s'élève fi 400 tués et 600 blessés.
Le calme complet règne à Yunnanfou on
tu communauté française est indemne et
confiante. Les trains circulent normale-
ment.
Le général lloujouyu, qui s'est emparé
de la présidence du directoire le 14 juin
après avoir fait prisonnier son collègue, le
général Long-Yun, et qui, après la média-
tion sollicitée du Consul kle France, avait
promis de laisser son adversaire gagner 10
Tonkin sain et sauf avec sa familW*, vient,
de changer d'avis, et a décidé de le garder
comme otage,* eii raison de l'attitude dou-
teuse de certaines troupes restées fidèles
au général Long-Yun, dans les environs de
Yunnanfou.
---Obo e-
Le porl anlonome d'HaiphoRg
-0-0-
l'n arrêté du Couverneur Cénéral du 0
mai 1027 a déterminé les conditions d'uppli-
cotion du décret du i6 juin ll)t?6 concernant
le porl de commerce de llaiphong.
D'après cet. arrêté, le Conseil d'adminis-
tration du Port de Commerce se réunit
obligatoirement du i) au 10 de chaque mois.
Il se réunit en outre sur la convocation du
Président on de son remplaçant toutes les
fois que (elui-d le juge utile.
Le président du Conseil d'administrati.m
e"xcr('l un contrôle permanent sur tout le
personnel et sur la gestion des affaires du
port. 11 veille à l'exécution des décisions
prises pur le Conseil
Le Directeur vin port est l'agent d'exé-
cution du Conseil d'administration dans
toutes les matières qui sont de la cülnpé-
tence de cette; assemblée.
- - "- -. - -
Le Conseil d administrai 1011 peut être an-
torisé, sur la proposition du ltésident supé-
reur au Tonkin, par arrêté du Gouverneur
général en Conseil d
cution dcn travaux ou du fonctionnement
dos services qui rentrent dnns ses attribu-
tions
Le Conseil devra justifier des ressourcés
nécessaires au paiement des intérêts et à
l'amortissement des sommes empruntées.
TAUX DE LA PIASTRE
0
f.e Coin i>i neiir gênerai de l'indechine vient
de faire connaître au minière des Colonies
qu'à la ilate du 2T> juirl IVfcî? le taux officie] de
la piastre était de 12 l'r. ,;u,
.,. ---------
Au Salon des Orientalistes
–0-0–
Sous le patronage de ses deux présidents
d'honneur, M. Jonnarl, de l'Académie fran-
çaise, sénateur, ancien gouverneur général
de l'Algérie, et M. Paul Doumer, président
du Sénat, ancien gouverneur général de
l'Indochine, la Société des Peintres orien-
talistes a organisé, dans les galeries Geor-
ges Petit, sa 26" Kxposilion. L'inauguration
en a eu lieu cet après-midi ; la dêlure se
fera le M juillet.
BROUSSES
dk BROUTILLES
---0-0-
A la manière de l'Empereur de Doom
Les fascistes d'Italie, depuis quelque
temps, paraissaient revenus à une conception
plus humaine, plus sensée du patriotisme. Ils
ne parlaient plus de s'annexer la Méditerra-
née et quelques territoires circonvoisins.
Voici que l'un d'eux, et non des moindres,
est en train de remettre ça : c'est le séna-
teur Corradini, chef des services de la poli-
tique étrangère au Giornale d'Italia. Ce fas-
ciste de marque, parlant à Trieste coram po-
tmlo, exortait ces jours derniers l'Italie, non
seulement à « produire et organiser u mais à
« avoir des enfants et conquéiir ».
Produire et organiser, c'est fort bien, et les
Français, malgré leuv réputation bien établie
de sceptiques, ont encore de profondes réser-
ves d'admiration pour les peuples qui réali-
seront le mieux ce programme. Quant à
s'évertuer à multiplier les naissances, dans
la maison même où l'on se plaint de ne pou-
voir nourrir toutes les bouches que l'on a
déjà, ce n'est illogique qu'en apparence.
M. Corradini, en effet, clamait notamment
ceci :
Aujourd'hui, la jeunesse italienne a soif de
gloire. Elle est la plus grande création de la
guerre victorieuse, elle est la première géné-
ration de la victoire. La jeune Italie qui ali-
mente l'armée et les < hemises Noires est im-
bue de mysticisme guerrier. Son cicur bondit
à l'idée du combat. Il faut consolider cet es-
prit, le fixer et en faire, pour les Italiens,
une seconde nature, une discipline nationale.
Voilà la condition essentielle pour coloniser.
I/on volt, par ces quelques lignes, que
l'honorable sénateur a pensé fl tout.
Pourquoi tant d'enfants? pourrait lui
demander un bas réaliste.
Pour les faire tuer, a-t-il répondu
d'avance.
-- Mais pourquoi les faire tuer? insisterait
cet esprit vulgaire (ce pacifiste que, naguère
encore, on appelait un u cochon d'idéaliste It).
-- Pour la gloire t't, ensuite, u pour colo-
niser », conclut notre fasciste.
Et cela, évidemment, c'est sans réplique.
Car, par la vertu de la guerre, il n'y aura
jamais trop d'enfants.
Audion
-80
PHILATÉLIE
.(}--
Inde française
De 11)00 à l'J07, lu série du type groupe en
cours, se complète de 6 vignettes dor.t 2
nouvelles valeurs et l aux couleurs modi-
fiées. Ce sont :
10 c. L'unnill, tirage 100.000, valcur:
francs environ.
Ii, c. gris, tirage 10.200, valeur 10 francs
environ,
2T> c. bleu, tirage 10.200, valeur tO francs
environ.
3ït c. i 'f)ii- sur jaune, tirage 75.000, valeur
17 frantv environ.
4T> c. noir sur vert, tirage 0.600, valeur
.:-, francs environ.
T>0 c. hrun sur azur, tirage 10.2U0, valeur
JO francs environ.
En 1ÎHKI, les timbres à r», 10, li> et 10 cen-
times faisant absolument défaut, M. Lauxc-
rac, gouverneur des établissements français
dans l'Inde, autorise la transformation de
II. 1410 timbres à 0 fr. 2a et de 1.500 timbres
à 0 fr. 50 en timbres à 5, 10, 15 et 40 c., par
surcharge |> pogi-apliique, rouge pour les
0 fr. 25 et inpour les 0 fr. 50. Voici le
détail des surcharges réalisées •
0,1)7) sur 25 c.. noir sur rose, tirage 2.100,
valeur 175 francs.
0,10 sur 25 c., noir sur rose, tirage 2.100,
valeur 175 francs.
0,15 sur 25 c., r.oir sur rose, tirage 6.ÎM.O,
valeur 00 francs.
0,40 sur 50 c.. rose, tirage, 1.5<)0, valeur
:î50 francs.
On connaît les 0.10 et O,iO avec le dernier
zéro plus étroit que le premier, valeur pour
le 0 fr. 10, env iron 6uu francs, e pour le
0 fr. <0, environ I.2d0 francs.
Knfin, toujours à la même époque, on-sur-
chargea ies timbres tiseaux, coupés en
deux :
Inde V'rancaise
POSTES
0.05 •
Valeur de ce timbre : 10 francs environ.
Imprimés en bandes de 5 timbres, il y
a 5 compositions différentes de ]:• surchar-
ge, qui ne représentent d'ailleurs que des
différences peu sensibles. La plus marquée
est celle dans laquelle !a lettre M de POS-
TES est plus large, avec les ,'î barres hori-
zontales d'égale longueur. Valeur de cette.
variété : une soixantaine de francs.
- ---
Lois, Décrets, Arrêtés
––O-I>
Décrets portant ouverture de crédita sup-
plémentaires au budget spécial du Came-
roun (exercice 1926).
Au\ ternies do ers derivK, (..-^t approuvé l'ar-
rête du eommissmr. de la Itépubliqm: au Cu-
meroiiii «lu <1 mars ix'7, poriant eii\«-rlure des
crédit MippléMeiii niv- ci-apres a Uivers chu-
lit
Cliap 2. -- 1 .oinini-siiriat de le. • Icpuhlimie.
Poisonnel, .{n.
Cl"ij\ < .ou.nii:->>ariat de la l>-> 1 >111>iiii< 1 e.
-- \1:11"'111'1, :li.s:\7 fI'. :!o.
Uiap. '1
rate. - - t'er-onncl, -2G :>*»I fr. :U
Uiap. -m Services d'admim-lratien u« ni-
l'alto. --- Matériel, ôt't.lV! fr. SS
'.cip. i». Services linauciers. • person-
nel, .'i02.2:n fr. 211.
Uiap. II. - Sfi vices d'intér't so. ial et éo".
nonu'iiu-, l'ersoi.jiel, IlS.lv.i fr.
C'ïap. C >erviee> d'intérêt -<>. il et, eov
• nomiaue. Matériel, toN.27; fr.
Uiap. t.}. - - hepense^ diverses. IVrsonni'l
Htutfr
Utap. 1 i. - Depenx > diverses.. Matériel
7tV.i.0?f> tr.
Ui ip I'». - Dé ifii>es impicvuc>, '! 'Ih fr.
1':"1. approuve l'arrêté du conuiii^aiiv de !a
l'ép Ui'1.1 e> au Cameroun en date du pi février
1**27, portant ouverture d'au crédit -Mppteiiici»
taire de M m lljMii- de iranis au , ipitre M,
article du Pmlijv! -pecinl d 11 Caieei >un, exer-
cice pi'i; Dép. 11-e , diverse-, - Su» .-niions'
Décret portant ouverture de crédits supplé-
mentaires au budget annexe de l'assis-
tance médicale et de la santé publique du
Cameroun (exercice 1926).
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