Titre : Les Annales coloniales : organe de la "France coloniale moderne" / directeur : Marcel Ruedel
Auteur : France coloniale moderne. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1927-05-14
Contributeur : Ruedel, Marcel. Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32693410p
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 14 mai 1927 14 mai 1927
Description : 1927/05/14 (A28,N75). 1927/05/14 (A28,N75).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Francophone... Collection numérique : Bibliothèque Francophone Numérique
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Description : Appartient à l’ensemble documentaire : RfnHisg1 Appartient à l’ensemble documentaire : RfnHisg1
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Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6451070h
Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, 8-LC12-252
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 14/02/2013
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SAMEDI SOIR, 14 MAI 19OT
Les Annales Coloniales
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A propos de deux discours
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I» Mkn ieir. à r**a Ai tNMqMt «fel'UMP*
Coloaial. M. FrançouMaml, M. Léon Pter-
rier, M. Raymond Poincaré ont longuement
et parfois éloqucmment parlé de nos colonies.
M. Poincaré a retracé, en traits vigoureux
et brefs, l'hittoile de la. formation de notre
empire colonial et exalté le courage et la clair-
voyance des hommes d'Elat qui, au lendemain
de 1670, avaient dirigé du côté de l'expansion
coloniale l'activité de la France. Cette ma-
nière de raconter le passé, et qui ne montre en
action que quelques hommes imposant leurs
vues à tout un peuple et lui traçant la voie
dans laquelle il devra forcément s'engager,
mérite que lques réserves.
La réalité est sensiblement cfiffétente et ne
répond pas à l'idée que s'en a font sénérale-
ment les enfants de 1 école primaire pour les-
quels on l'a simplifiée jusqu'à la déformer.
C'est surtout aux hommes politiques que ! on
peut appliquer ce que l'on a dit du savant,
lequel ne commande à la nature qu'à la condi-
tion de lui obéir. Jules Ferry et les politiciens
moins connus qui se sont groupés autour de lui
et qui ont continué son oeuvre ont interprété
les Desoins de leur époque et compris que le
dével oppement de l'industrie, et d'une façon
générale celui de notre économie, exigeait la
iecherche de débouchés nouveaux et de four-
nisseurs pour certaines matières ptemiètM
Nous commençons à connaître assez les ori-
ainea et les phases du mouvement colonial dans
les différents Etats de l'antiquité, du moyen
fige et des temps modernes, pour que nous ne
souscrivions pas complètement à la théorie des
« héros Il comme disait Carlyle, par lesquels
les grands Etats seraient devenus de grandes
puissances coloniales.
Un historien italien, Ferrero. nous a appris
en ce qui concerne Rome, la place qu avaient
tenue les préoccupations économiques dans
l'expansion de son empire. Il a montré, en
particulier, que la conquête de la Gaule avait
été autant une {expédition coloniale qu ime
guerre politique* et quoil fanait en attribuer
la responsabilité aux financiers de Rome autant
qu'à Jules César. ,
Plus près de nous, l'histoire coloniale de
l'Allemagne, l'évolution de la pemée de Bis-
mark au sujet du problème colonial nous ensei-
goent que la conquête des possessions d'outre-
mer procède de considérations essentielle-
ment matérielles et répond à un état écono-
mique déterminé.
Ce sont, au reste, ces préoccupations utili-
taires collectives qui dominent la politique co-
loniale dea différents Elats. et « particulier
de la France. 11 ne s'agit pas de 1 exploitation
du pays occupa au sens le plus rigoureux du
mot, et qui se traduit par une domination bru-
tale jusqu'à la férocité et par des exigences
économiques et d» conditions de travail qui
font au indigènes une existence insupportable
et indigo d'un être humain. Les brutalités se
font plus rares, et les conditions de tiavail des
indiaènes. les relations économiques entre eux
et Un métropol itains ont heureusement éwM.
encore que 1 on puisse signaler, comme 1 a fait
récemment M. André Gide, des emplel infi-
niment fâcheux où Je travailleur non est sou-
mis à un traitement qu'il convient de faire
cesser au plus tôt.
Protéger les indigènes, leur assurer des con-
ditions de vie moins précaires. développer les
institutions d'hygiène à tew Profit, leur don-
ner un ensei qui leur procurera cer-
taines facilités d'existence et leur apportera
certaines satisfactions morales qui leur man-
quent* voilà un programme sur lequel tout le
roonde est pdbliquemant df accord, M. Pom-
caM, auui bien que M. François-Marsal* et
contre lequel n,,osoea jamais s'élever 1 homme
le plus imbu qui soit du préjugé des races.
Mais ce n'est là qu'un côté du problème.
M. Poincaré, M. François-Marsal, M. Léon
Perrier proclament la nécessité de mieux admi-
nijtrar poa pot. d'accroître scientibque-
pneut les ressources locale». M. Poincaré,
notamment, a rappelé la paroles qu'il -
çait - 19.18 à I ouverture du Congrès d agri-
culture coloniale : « La France achète tous les
jours à l'étranger un grand nombre de produits
nécessaires à #a consommation normale. Elle
a des colonies immenses et en partie iDexploi-
tée», en putie m*l exploitées* ou trop pauvre-
mçnt çloit, qui pourraient lui fournir sinon
la totalité, du moins une bonne portion des
dentées qui lui laat défaut. Etudier pour cha-
cune de nos possessions des projets de cultures
appropriées, d'élevage, d'hydraulicpt. de
drainage, qui pennettront de féconder des
contrées arides, d*y répandre 1 aisance, d y
faciliter ks échanges, ce n'est donc pu seule-
ment servir les colonies elles-mêmes* c e^t
aussi, c'est avant tout servir la FlaDCe. » ,"
M. Poincaré a ajouté que ces paroles vraies,
a y a neuf ans, le lODt encore airiourd hui. Et
précisant sa pensée, il donne à la fin de la cita-
tion que nous venons de fane tout son sens,
nrnMn il ajoute : « Nous avons besoin de coton*
de caoutchom, de soie, de Mfé. de QCIO, de
jtate, de sucre, de riz, de M. de bois, de ma-
tière» tanmfères. Tous ces produits, nous pou-
vons les trouver dm nos colonies. De que
côté que nous tournions DOI reaudst DCIUI dé
couvrons des richesses secrètes ou inexplorée»
prêtas à se révéler sous l'impulsion de la Bature
humaine. Cest à nous maintenant d utiliser les
W« que nous avens accumulés et qui, pour
̃m trop grande pIJtie. demeurent encore
martes. »
Ces deux longues citations présentent, indi-
quées en traits aune grande netteté, la pensée
officielle en matière de colonisation. C'eit avec
|m relouches qu'imposent la poIiti-
qne du pacte colonial dont* a après notre ami
Alenaln dm son savant manuel de législa-
tion coloniale, les traits essentiels établi» par
Colbnt sont tas suivants : I* les produits frim-
ais ont -h accèa sur le marché colonial, à
readuston des produits étiMigm ; 2* les ;;Ô.
drit» coloniaux doivent alimenter HmmbpmmHw hmçmm; 3* le» UMppwh
eataa la aaétuiiiaie ne oHmot ae faite oue nar
navires français.
Le premier et Je troisième paragraphes ont
disparu, et nous ne pensons pas que M. Poin-
caré songe à les faire revivre. Mais il nous
semble encore attaché au second. Les paroles
de lui que nous yenm de rçprodwre,
bien celles qui remontent à 1918 que celles
qui ont été prononcées ces jours demiell, se
rapprochent beaucoup de la pensée de CoI-
bert.
C'est aussi le sentiment de M. François-
Marsal qui, au début de son ditcoutt, déclare :
« Nous avons conscience qu'en intensifiant
l'activité coloniale, nous ne caspersons pas les
forces vives de la nation, nous leur apportons
(c'est nous qui soulignons), au contraire. an
afflux nouveau nécessaire aujourd' hui, indis-
pensable. »
On ne saurait être plus clair. Nous ne pen-*
sons pas, quant à nous, que cette conception
réponde aux idées .qui commencent à avoir
cours, concernant les rapports économiques
entre les pays européens ou à civilisation euro-
péenne et les pays coloniaux. Le droit pour
les peup les, qui ont atteint un degré avancé de
civilisation, d exploiter au sens vrai du mot les
irc h esses existantes dans le monde, ne nous
parait pas contestable. Ces richesses, don de
la nature, sont la ptopriété de l'humaDité. et
elles ne sauraient rester inutilisées si leur mise
en valeur est nécessaire aux besoins des hom-
mes.
- - - -
Cette mise en val eur a été faite jusqu ici,
ou plus exactement commencée dans les con-
ditions que l'on sait, par des pays qui se sont
approprié certains territoires, s en sont attribué
l'usage exclusif jusqu'au moment où ils ont été
obligés de faire certaines concessions à d'autres
Etats qui ont protesté contre des méthodes qui
lésaient leurs intérêts.
Sommes-nous arrivés au terme de cette évo-
lution ? Je ne le pense pas. Les territoires co-
loniaux tendent de plus en plus à devenir des
territoires ouverts, s'administrant sous l'oeil
bienveillant d'un mandataire. Nous ne sommes
pas encore arrivés à la phase coloniale que
îindiQue. mais nous sommes en route pour
l'atteindre.
Que nous mettions plus ou moins longtemps,
pour toucher à ce but* je ne saurais le dire
avec quelque précision. Ce ne sont d ailleurs
pas nos prévision, qui influeront sur les évé-
nements et en précipiteront le cours. La ne-
ceuité de donner sous peu une solujion aux
problèmes que posent l'émigration japonaise ou
l'émigration italienne ne maacMera pas d'obli-
ger les gouvernement* à réfléchir à la auestKm
et à lui trouver une réponse convenable s ils
ne veulent pas voir le monde de nouveau
plongé dans une guerre pour le moins aussi nn-
neuse que celle dont nous venons à peine de
lOItir.
La thèse du pacte colonial, même râluite
dau la mesure où la comprend M. Poincaré*
rencontre une opposition sérieuse dan» certains
milieux conservateurs. C'est ainsi que le Jour-
nal des Débais y voit un danger aussi grave à
son »ens que Je caaun: « En tête (des
danaen qui menacent notre empire colonial), il
faut iDscrir, écrit l'un de ses rédacteurs, une
conception .étroite et inintelligente de 1 intérêt
métropolitain, reliquat de l'époque où sévis-
sait le pacte colonial, c'est-à-dire une politique
regardant la richesse coloniale comme une
denrée que l'on peut emporter dan, des galions
tout en laissant les indigènes dans la pauvreté.
L'empire espagnol a fini par mourir de cette
idée. Chez nom, il va sans dire quelle ne
prend pas des formes aupi fprossiereg. Mais
elle ne s'en manifeste pif mom. 8 Et notre
confrère cite à l'appui de son affirmation cer-
taines dispositions du tarif douanier qui tend
à détacher les colonies de leur marché naturel.
Il a, d'ailleùn, raison de dénoncer ces erreurs,
mais elles sont la conséquence inévitable de
la conception que nous avons des rapports éco-
nomique» der. colonies et de * la métropole.
Erreur d'autant plus grave qu'elle est celle non
pas d'un homme, non pas d'un aouvert,
mais d'une opinion publique qui oscille entre
,ui osciii ç entre
les négations bftfales de* COIDIIIe, et la
errements d une politique encore trop em-
preinte des thèses du passé.
M. François-Mar»al a parlé avec éloquence
de J'unité de la France. France européenne,
France coloniale, et a anbmé que « les colo-
nies sont des provinces qui s'agrègent au noyau
central comme au cours des ftges se sont sou-
dée, peu à peu Aquitaine et Bretagne, t Flan-
dres et Alsace, Corse et Savoie ». Limage
est belle, mais ce n'est qu'une image.
« Cette unité de la patrie française, métro-
pole et colonies » me semble un rêve et un
reve qui ne peut pas se réaliser. Car sa réali-
sation se ferait au rebours de la marche de
- - -..- - -
r histoire. L histoire dp I empire anglais en
est un exemple. Et qui peut afafmer que, sani
le problème indigène, notre Afrique du Nord,
notre Algérie en particulier, maintiendrait aussi
étroits les liens qui la rattachent à la métro-
pole.
- Le monde évotueveM un groupement de
puissances que l'on entrevoit, dont nous avons
déjà parlé, vers «W rapports économiques de
caractère moins aatioaal, si je puis dire* que
ceux qui existent. Il tend à la fois ven plus
d'indépendance pour chacune de ces parties et
en même tempe plus de cohésion. Ce ne sera
pas l'œuvre d'un jour. Cette évolution ne se
fera pas avec la même rapidité pour tous lei
pays. Cest l'évidence tnême.
Mais les orateurs du banquet de l'Union na-
tionale ne - ont pu donné l'impression, à
inoins que nou» ayons mal ht leurs discours, de
pressentir cet graves changements. Ils ont eu
le» yeux plutet tournés vers le passé que Vert
l'avenir.
Henry Foitfmtfcr.
Mjmt du Cantal,
Vfce-prtftMtn! de la Ctmminkn
ê$$Cotantai*
de la Cbu ileule i
A" ,.
OU en est la questM
de l'alfa ?
8'R -
Tout le monde sait que V impor-
tation des pâtes à papier nécer-
saires à nos journaux, à itOS
revues, à nos livres, entraîne pour la Fran-
ce le paiement d'un lourd tribut à l'étran-
ger.
Il est également patent que l'Algérie et
la Tunisie produisent de Valfa et qu'avec
ialfa, on fabrique d'excellent papier.
Citons néanmoins quelques chiffres, tirés
d'une étude publiée naguère par les Cahiers
de l'Institut Colonial de Marseille.
Il faut à la France, bon an mal an,
675.000 tonnes de pttpter, soit à peu près
le même poids de pâte. Pour satisfaire à
cette consommation, notre pays importe an-
nuellement de l'étranger, en moyenne,
488.000 tonnes de cette pâte fort ennemie
du bon équilibre de notre balance commer-
ciale.
Cependant, les peuplements d'alfa qCCU-
pent, rien qu'en Algérie-Tunisie et sans
parler du Maroc, plus de cinq millions
d'hectares et pourraient fournir environ
400.000 tonnes de fibres utilisables pour la
fabrication du papier, chiffre qui n'est pas
loin de correspondre à notre déficit.
Mais ce ne sont tas nos cargos, ce - sont
des cargos anglais qui chargent de l'alfa
dans les ports d'Algérie et de Tunisie* C'est !
l'Angleterre qui absorbe presque toute lé
production alfatière de l'Afrique du Nord.
Pourquoi n'est-ce pas la Frallce? Voilà la
question.
L'on trouvait dans l'étude précitée l'es-
quisse d'une « politique de l'alfa 9, consis-
tant, en résumé, à augmenter Vimportance
des exploitations, assurer à la métropole
une part beaucoup plus large dans les ex-
portations, encourager l'industrie locale en
favorisant la fabrication sur place de la
demi-pâte d'alfa.
Là-dessus, plusieurs journaux nord-afri-
cains discutèrent, et très congrument. Fal-
lait-il, tour réduire les frais de transport
et de fret, exporter l'alfa déjà travaillé t
Pouvait-on traiter économiquement sur place
cette graminéet Non, répondait un techni-
cien, et ses arguments cherté du combus-
tible et des produits chimiques, pollution
d'une eau déjà trop rare, extrême. fragilité
de la pâte d'alftl soumise aux aléas des
voyages, etc. paraissaient solidement
fondés.
Ehl bien, ce n'était pas là, à notre avis,
et ce n'est pas davantage aujourd'hui la
question qui est, je le répète, de savoir
pourquoi une industrie, quasi monopolisée
par l'Angleterre depuis 1865, ne peut pas
prostérer chez nous. L'Angleterre importe
de l'alfa brut et y trouve son compte :
nous nous en fipercevons quand elle nous le
revend sous forme de pallier, que certains
de nos éditeurs utilisent avec un zèle loua-
ble. Qu'est-ce qui nous empêche d'amener
ce mime alfa brut à proximité de nos riviè-
res et de nos chutes d'eau qui ne sont pas,
ut l'on sache, ce qui nous marque le plqsî
ixiste-t-il un secret de fabrication de la
pâte d'alfat Les eoux de nos voisins et amis
possèdent-elles une vertu spéciale et indis-
pensable t Nos chimistes sont-ils devant un
problème trop ardu pour leur science t.
le ne pose aujourd'hui à mes lecteurs,
que des points d'interrogation et ne leur
offre que l'expression du regret que j'éprou-
ve à constater, après bien d'autres, un état
de chose qui frise l'absurde.
Peut-être pourra-t-on, prochainement, leur
proposer des réponses puisées aux bonnes
sources. Si, en attendant,' quelques uns
d'entre eux veulent bien faire part aux An
nales Coloniales de leur opinion sur le
mystère de notre impuissance ou de notre
indifférence en ce domaine de la fabri-
cation-du papier d'alfa, ils seront les bien-
venus. Le paradoxe dure depuis si long-
temps que les suggestions propres à le faire
cesser ne seront jamais trop nombreuses.
Lucien Gaparin.
Député dt ta Réunion.
..Ia
M. Steeg - rejoint Rabat
M. Steeg qui a quitté Alger et a traversé
Oudjda, est arrivé à Rabat où il a reçu le
maréchal Foch qui, en compagnie de Mme
Foch, avait été reçu l'avant-veille par M.
Urbain Blanc, délégué de la Résidence, re-
présentant M. Steeg, le général Vidalon et
M. Bénaxet, chef de la région, MM. Truaux
et Communaux, chefs des services munici-
paux de Rabat et de Salé.
Le statut de Tanger
00
Le général Primo de Rivera a conféré à
Madrid avec le général Jordana et M.
Aguirre de Carcer, délégué à la Conférence
de Paris relative à la question de Tangir.
Cet entretien aurait porté sur la marche des
pourparlers.
Cinéma colonial
GO
Bons les deux d'Amble
Nous avons annoncé que Fred Leroy-Gran
ville et H.-C. Grantham Hayes, les excel-
lents réalisateurs de Lady Harnngton tour-
naient en Algérie pour les Etablissements
Jacques HaIk, les extérieurs d'une nouvelle
production dramatique d'après un scénario
tiré du roman de M. C. R. Wells : « Sous
les deux drArabie ».
Parmi les principaux interprètes, Il faut
compter Flora Le Breton Olga Day, et
Jackie Cobra et Xavier Farnèse l'artiste
athlète connu.
Une nombreuse figuration a été recrutée sur
place et c'est parmi des sites de toute beauté.
au milieu d'anciennes cités arabes fort cu.
rieuses et absolument inconnues jusqu'à ce
jouroà l'écran, qu'évoluent tour à tour ar-
listes, spahis et tndigtaes. tour tour ar.
L'AVIATION COLONIALE
00
Marseille-Alger
r L'hydravion L.A. T.6. 21, qui est utilisé
40puis le 4 avril pour assurer le service
régulier entre Marseille et Alger a par-
couru'hier ce trajet en 1 li. 40.
amni-Raphaél-Amérique du Sud
On mande du 1 Ho du Janeiro que l'on a
complètement abandonné l'espoir de re-
trouver le capitaine de Saint-Homull. qui a
disparu dupais une quinzaine de jours.
Une dépêche de Porto-Praïa (lies du Cup
Vert) annonce qu'on n'a toujours aucune
nouvelle de l'aviateur de Saint-Roman.
Un remorqueur est parti avant-hicr à
destination de l'endroit où d'après certains
renseignements, l'aviateur aurait atterri a
l'ouest.
l'ouest de l'Ile de Boavista, dans laquelle
il n'y a pas de poste de télégraphie sans
ÛU
On ignore jusqu'à présent le résultat de
ces recherches. Le pustc radiotélégrapliique
de Porto-Praia. est alerte. La cunoniiiero
portugaise Zaïre purtiru également prochai-
nement pour rechercher les aviateurs.
Paris-Saigon
Les capitaines Pelletier Doisy et (jOlllH
vont tenter de s'approprier ln record du
monde de la plus grande distance en ligno
droite sans escale, record actiiellompnt. dé-
tenu par Costes et Rignot, avec leur voyage
Paris-Djinsk (5.425 kilomètrcs).
Les deux aviateurs poursuivant très acti-
vement leur entraînement et volent tous
I» ]"["•« q»r leur appareil de raid. Avant-
mer matin, au cours d'un de ces vols, le
stabilisateur de l'avion a été quelque peu
endommagé, muis cet accident fut réparé
dans la journée.
Lu trajet envisagé pur les deux u as »
est le mOrne que celui parcouru par Costes
et Hignot jusqu'à Djinsk, qu'ils espèrent
naturellement dépasser.
Lès aviateurs sont arrivés hier au Dour-
get, à 12 h. 45, sur l'appareil Amiot-S.E.C.
M., avec lequel ils vont tenter le raid Paris-
Saigon dans le minimum de tertips.
L'après-midi, le chef-pilote d'Aniiot a pru-
cédé à des essais en charge qui ont donné
les meilleurs résultats.
L'avion pèse, à vide, 2.800 kilos. Il em-
portera 3.700 litres d'essence, 180 kilos
d'huile. L'équipage et l'équipement de bord
comptent pour aiJO kilos, soit 7.0à0 kilos
au décolluge. La surlace portante de l'ap-
pareil est de 90 mètres carrée. L'enseuiblo
est strictement de série. La charge utile
est représentée par des réservoirs dont lu
capacité totale permet d'envisager un
voyage d'expérience destiné à améliorer,
si possible, le record du monde actuel de
distance.
Le départ sera sans doute pris îuurdi ou
mercredi prochain.
La croisière en Corse
Les doux avions ayant à bord 7 passa-
gers de la croisière de l'Aéro-Club du
France, qui étaient partis ce matin de
Marseille, ont fait escale à Lyon. Ils en
sont repartis à 13 heures et 13 h. 12 pour
le Bourget, où ils sont arrivés à 15 h. 58
et 16 h. 15, ayant terminé le circuit touris-
tique aérien de sept jours.
France-Madagascar
C'est de Fréjus que le commandant Gi-
rier et le lieutenant DordiUy ont l'intention
de prendre le départ pour leur raid France-
Madagascar. Le rayon d'action de leur
Potez sera d'environ 3.500 kilomètres. Leur
moteur a subi trois essais d'endurance do
50 heures.
1 ..8
Au Conseil d'lkteàt
Rejet de la requête de la Société Agricole,
Forestière et Industrielle de l'A. fi. F.
Cette îiauto juridiction a rejeté la requête
que la Société Agricole, Forestière et Indus-
trielle pour l'Afrique, avait introduite aux
lins d'annulation d'une décision de l'Admi-
nistrateur des Colonies, chef de division de
Fernan-Voz, au Gabon, du 25 juillet 1922
mettant obstacle au recrutement, par la
Société de la main-d'œuvre indigène pour
l'exploitation de sa concession de l'Assevé
et, en tant que de besoin, contre toutes
autres décisions des autorités administra-
tives locales ayant ou le même effet, no-
tamment contre une décision du 19 décem-
bre 1921 du Gouverneur Général par inté-
rim, de l'A. E. F.
Cette décision de rejet a été prise peu* le
Conseil d'Etat pour les motifs suivants :
Le Conseil,
Considérant qu'aux termes de l'art. 4 du
décret du 4 mai 1922, réglementant les con-
trats de travail en Afrique Equatoriale
Française, « le recrutement des travail-
« leurs su fera avec l'assentiment et sous
« le contrôle de l'autorité administrative. 1\
Qu'il appartient, par suite, à cette der-
nière die limiter, ou même d'interdire, le
recrutement des travailleurs indigènes
dans une ou plusieurs régions du Gouver-
nement général ; que si l'article premier
du décret précité déclare que : « Le travail
« est libre dans tout le territoire de l'Afri-
« que Equatoriale Française n,. ce texte,
qui a pour but d'assurer, par la réglemen-
tation des conditions du travail, la - protec-
Lion de la main-d œuvre indigène, n est pas
en contradiction avec l'art. 4 susvisé, et ne
fait pas obstacle à l'exercice des pouvoirs
de l'administration, tels qu'ils sont définis
par ledit article,. il résulte de l'ensemble
des dispositions des décrets des 28 mai
1907, 7 avril 1911 et 15 juillet 1912, rappro-
chés de celles du décret du 15 janvier 1910,
portant création du Gouvernement Général
de l'A. E. F., que les textes précités recon-
naissent à l'Administration, antérieurement
à l'entrée en vigueur du décret du 4 mai
1922,les mêmes droits que ceux qu'elle tient
de l'art. 4 de ce décret.
Qu il suit de la que la Société dont s agit
n'est pas fondée à soutenir, que les déci-
sions attaquées sont entachées d'excès do
pouvoir ; que dès lors, la requête de ladite
Société, qui ne justifie d'aucun détourne-
ment de pouvoir, doit être rejetée.
.,.
b_-.IlIC118
Au cours des mots de Janvier, février,
mars et avril, la souscription nationale
volontaire pour le redressement du franc
« accusé la somme de 10 millions environ.
La Commission des concessions à Saigon
- ––-–-
La Commission des concessions que pré-
side M. Richard, conseillée. d'EUH arrive
à Saïgon.
Bourrage de crânes
Aujourd'hui que la liî-vre et l'emballe--
ment sont tombés, il est possible de parler
plus raisonnablement de ce problème .ardu.
Et à ce propos, qu'il nous soit permis de
regretter la nervosité de notre race qu'une
campagne bien menée ou des informations
tendancieuses peuvent énerver et surexciter
au plus haut point, nous en avons eu la
preuve lundi dernier, lorsque les lanceurs
de fausses nouvelles ont publié dans cer-
tains journaux et ont affiché sur certains
transparents, l'amérissagc triomphal à
cw-York devant la. statue de la Liberté
des malheureux Nungesser et Coli. Le jour-
nal lumineux de la place de l'Opéra ne
s étant pas associe a cette floraison u - qui
n'était pas gratuite de fausses nouvelles,
a failli voir ses installations mises à sac par
la stupide foule en délire, furieuse de voir
la circonspection de cette agence annonçant
qu'aucune nouvelle officielle n'était encoro
parvenue sur le raid. Un brigadier de police
prit l'initiative de leur faire cesser de pu-
blier la vérité et c'est grâce à cette démarche
que le peuple parisien évita de ixwpniettre
une ltise spontanée.
En ce qui concerne les affaires indochi-
noises et les pseudu-scandales, on peut
maintenant parler et être entendu de sang-
froid.
Plus aucune concession
La question des concessions est extrême-
ment complexe. La difficulté de la résoudre
n'avait pas échappé à M. Alexandre Va-
Icnne, qui avait même l'an dernier suspendu
l'octroi de toutes concessions. Ce fut un
beau tapage et celui qui a voulu susciter le
mouvement d'indignation à la Chambre en
était la première victime.
Aujourd'hui, la suspension de toute attri-
bution de concessions lésé considérablement
des intérêts français et des intérêts indigè-
nes. Rien que dans la Cochinchine, le Cam-
bodge et le iSud-Annam, 750.000 hectares
environ de Terres plus ou moins rouges,
sont sollicités actuellement. 500^0001 sont
demandés par des indigènes, la plupart ne
visant que des terrains de :, 3, 4 ou 5
hldarcï, très peu s'élevant à plus de 100
hectares. Les Français, au contraire, de-
mandent de vastes concessions pour y orga-
niser scientifiquement la culture des hévéas,
du caféier et du théier.
Voyez d'ici le mécontentement des indigè-
nes qui attendent depuis des mois et des
mois des concessions et qui voient l'écluse
irrémédiablement fermée. Voyez d'ici le
mécontentement des Français et des socié-
tés métropolitaines qui ont pris des disposi-
tions préliminaires, qui ont obtenu du Gou-
vernement des autorisations provisoires de
mise en valeur, en attendant l'obtention dé-
finitive de la concession. Certaines sociétés
ont déjà dépensé quelque cent mille pias-
tres sur des terrains qui devaient leur être
attribués incessamment et qui se voient sus-
pendus.
Français et indigènes unanimes
contre la décision du Conseil
des Ministres
La presse indochinoise a relevé verte-
ment la légèreté avec laquelle le Gouverne-
ment nous ne dirons pas le ministre des
Colonies qui était hostile à une mesure
ausbi dangereuse s'est rallié a une me-
sure d'arrêt de toute concession qui lèse si
gravement les intérêts les plus légitimes des
populations indigènes et de Français de
bonne foi.
Voici ce que dit Y Impartial :
En vingt-quatre heures, l' « Impartial »
a recueilli plus de cent signatures fran-
çaises, dont soixante d'anciens combat-
tants, sous la protestation suivante :
« Les soussignés, postulants de conces-
sions, de qui les demandes sont depuis des
mois soumises aux autorités compétentes,
protestent avec énergie contre la mesure
du ministre des Colonies tendant à suspen-
dre l'instruction de toutes les demandes
de concessions et à tenir pour nuls les ef-
forts engagés par les colons sur la foi de
promesses administratives ; ils appeUent
l'attention du Gouvernement de la métro-
pole sur le préjudice grave qui leur est
ainsi causé et sur les conséquences fà-
cheuses d'un arrêt brutal dans le dévelop-
pement économique de la colonie. Ils in-
sistent pour que le ministre, mieux informé,
rapporte sans retard, au moins pour les
demandes portant au maximum sur trois
cents hectares, cette interdiction qui lèse
toute l'Indochine. »
De son côté, le « Trung-Lap-Bao », jour-
nal annamite, a dans le même délai, tota-
lisé soixante-quinze signatures au bas de
usé soixan ce 8 1.
la pétition ci-dessous :
« Les soussignés, postulants de conces-
sions exposent respectueusement à M. le
ministre des Colonies que la suspension
de l'étude des dossiers de concessions va
leur causer un très grave préjudice. Le
développement de la riziculture, source
principale de richesse pour la Cochinchine
et moyen unique permettant à des milliers
de travailleurs de gagner leur vie. se trou-
vera arrêté.
« Ils prient le ministre d'examiner à
nouveau la question avec toute sa bren-
veillance et de rapporter au plus tôt Fin.
terdiction qui les trappe. »
Nos listes s'allongent d'ailleurs d'heure
en heure.
D est, en conséquence, de mon devoit
d'appeler votre attention sur l'urgence des
modifications à apporter à un décret qui
crée un mécontentement unanime ches les
colons français et risque de provoquer la
désaflectkm des indigenes via-a via de la
France.
L'opinion die V u Opinion »
L'Opinion, de taigon, de son côté, n'est
pas moins catégorique :
Ainsi vont ces M t!i\icurs de France. Leur
ignorance- des cltoWs ut des gens de la co-
lonie effare. Que T o/i ait sjongé seulement à
prendre cette mettre, c'est une éllormittJ,
qu'on l'aie prise ".t'rt ut t scandale.
Car s'il y a de (e:, rlt fr), des demandes de
plusieurs milliers al'Hccltircs, il y a surtout
cn instance des dcihttiUdes allant de moins de
cent hectares à dcitt <7u trois cents hectares.
Depuis les réflexions suggérées par les fluc-
tuations dit chaup-> depuis le véritable ap-
pel de la terre dtsfretijant des dons à qui lui
consacrait son effebt, depuis enf in la fonda-
tion de foyers dihis ce pays où les Euro-
péens ne sont plll"; nécessait cnwnt en pas-
sage, tout le IlIQlllta fa à la terre, Rizières,
terrains à hévéa, crf/c, aninijuina, manioc,
canne à sucre, oitit pptl¡} l'effort de tous,
Et des terres oui été Accordées ; mais des
milliers et des Poiitlietr de demandes sont à
l'instruction; plus Je si* cent mille hectares
dans l'oltcst, plies de déux cent mille dans
l est, plia de trou cffit mille en Anna m.
C'est cet essor Magnifique que l'ole vient
de casser brutale/II eut, sans autre réflexion,
sans envisager fils touseqiicnces de la me-
sure.
Je suis heureux lIt: vuir nies confrères de
Cochinchine cQlldlr a tlsi neltellient que
moi-même, il y ;i*JeUX Juois.
Les concessions du Darlac
I.a. cause est viiimdue, jugée.
Cil derniei 1110%; ^ur les concessions du
Dailac. Avec UlH3 boituo foi évidente, il
n'a été question à Ui Chambre que du bai!
amphitéotique dv M.. Muilhot. Mais il y a
eu d'autres baux (t u même sorte consentis du
la même façon J'tt Dur lac. Va-t-on tenter
aussi d'en obtenir l'annulation? Annulation
qui coûterait très cher à la colonie, car la
jurisprudence du Conseil d'Etat est for-
melle, si formelle que le Gouvernement a
eu quelque difficulté à trouver un Conseil-
ler d'Etat qui acceptât de diriger la mission
et nous connaissons trop M. Richard pour
savoir que s'il VQii, comme M. Va renne lui-
même, des modifications à faire dans l'ave-
nir au régime de s concessions, il n'estime
pas possible de créer urçe jurisprudence
rétroactive inadiiii Ssiblft ni en équité, ni en
droit. La haute assemblée à laquelle M.
Richard a l'honneur d'appartenir ne rati-
fierait pas, au deir^eu/atit, des innovations de
circonstance, - les t?rlé<:.hmts sont - là pour - le -
prouver.
Souhaitons pot la Cochinchine que le
malaise créé, il y a deux mois, par une
interpellation saugrenue d'un homme trop
nerveux s'apaise r-apklemetit et que Français
et indigènes se rkfljçtteflt courageusement et
en pleine confiante au travail.
Judêx.
Candidatures indochinoises
^–O 'û -
Bientôt aura feu l'élection d'un délégué
pour le Cambojfc au Conseil Supérieur des
Colonies. On sali 40g le député de la Cochin-
chine, M. Ernest Oufrey, çst délégué sortant.
On annonce conta lui la candidature de son
alter ego, de son ancien chef de cabinet, M.
Baudouin, qui vit il' êtr mis à la retraite.
Des informations Ocmtzs de Pnom-Penh il
ressort que M. Baudouin, s'il est seul en face
de M. Ernest ioutreg, est assuré de le battre
à plates couture3.
D'autre part, dès rarjintenant, on jette les
premiers jalons elt vue des élections législatives
de 1928 en Cock Írrchine.
*On parle de tilt! candidature de M. Gour-
don, ancien directeur de V Enseignement en
Indochine. glorutjx mutilé de guerre. et qui,
depuis, n'a cewg d'apporter son concours à
l'Indochine dant- (es diverses manifestations
métropolitaines (foires et expositions). M.
Gourdon parti. il b ce quelques semaines, en
mission pour fl%nolulti, passera à son retour
par SaIgon. Delt sa candidature, si elle se
confirme. M. îmest Outre)/ s'effacerait res-
pectueusement et r&ioricerait à se représenter.
On parle aussi' Je multiples candidatures lo-
cales tfarmi les^feUas une semble devoir ral-
lier le plus de sttfffages, ce serait celle du doc-
teur Montel.
'-- 11ft.
Dépêches de l'Indochine
Au Yunnan
Le consul de ¡'rlJ,IIt:e à Yunanfuu- a adres-
sé au Gouverneur général la télégramme
suivant; a La w'uï-nôû dit premier mai a été
c très calme d UiiûnfOu, Les délégués se
« sont réunis il la chambre provinciale et au
.< champ de nwxcvuvres près la petite porll
( du sud. Lesui'Htcitrs ont parlé do rompre
« les relations économiques avec IWngle-
« terre. »
Ves nOlllJrl/t ont tUé reçues par des émis-
saires bonne et Je lIInl est excellent. D'actifs
pourparlers otwtinuont en rue de leur libé-
ration nui ne njurait tarder actuellement.
Indopa oiti.
, t. --
:ïOO.OC* variétés de thél
---0-0-
Miss MargueMtô Inving de Londres prétend
6tre la seule M11Y10 au monde a connaître les
500.000 espècesc3q thé propre a la consommation
Miss Marguerite frvjng, a révélé hier. ses CAJU-
naissances en au cours de l'inaugura-
tion d'un salon de tho « très londonien n.
'- -
P«1JUATÊLIE
--.()-I)--
Un collectiw"tit allemand vient de se lais-
ser voter une trè% riche collection de timbres,
dont deux de I "îl65.000 mull'-ar,
'ùs 'frtumto 6 CENTIMES
SAMEDI SOIR, 14 MAI 19OT
Les Annales Coloniales
e s a ion s
Im whwi et rMiwi jgl tfm m
MfMM Ml
Dirictiumi Marttl RUef et L.-G. TH&BAULT
Lat. Amusa Colokiales ne publUnt qu* dea «rtt>
- de* inééUi, fui teni tour propriété excltitf.
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MèiécHm» «iMNMfltal
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avec 4 suÉpUmént illustré ;
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(MM iinni * ta*
A propos de deux discours
i
I» Mkn ieir. à r**a Ai tNMqMt «fel'UMP*
Coloaial. M. FrançouMaml, M. Léon Pter-
rier, M. Raymond Poincaré ont longuement
et parfois éloqucmment parlé de nos colonies.
M. Poincaré a retracé, en traits vigoureux
et brefs, l'hittoile de la. formation de notre
empire colonial et exalté le courage et la clair-
voyance des hommes d'Elat qui, au lendemain
de 1670, avaient dirigé du côté de l'expansion
coloniale l'activité de la France. Cette ma-
nière de raconter le passé, et qui ne montre en
action que quelques hommes imposant leurs
vues à tout un peuple et lui traçant la voie
dans laquelle il devra forcément s'engager,
mérite que lques réserves.
La réalité est sensiblement cfiffétente et ne
répond pas à l'idée que s'en a font sénérale-
ment les enfants de 1 école primaire pour les-
quels on l'a simplifiée jusqu'à la déformer.
C'est surtout aux hommes politiques que ! on
peut appliquer ce que l'on a dit du savant,
lequel ne commande à la nature qu'à la condi-
tion de lui obéir. Jules Ferry et les politiciens
moins connus qui se sont groupés autour de lui
et qui ont continué son oeuvre ont interprété
les Desoins de leur époque et compris que le
dével oppement de l'industrie, et d'une façon
générale celui de notre économie, exigeait la
iecherche de débouchés nouveaux et de four-
nisseurs pour certaines matières ptemiètM
Nous commençons à connaître assez les ori-
ainea et les phases du mouvement colonial dans
les différents Etats de l'antiquité, du moyen
fige et des temps modernes, pour que nous ne
souscrivions pas complètement à la théorie des
« héros Il comme disait Carlyle, par lesquels
les grands Etats seraient devenus de grandes
puissances coloniales.
Un historien italien, Ferrero. nous a appris
en ce qui concerne Rome, la place qu avaient
tenue les préoccupations économiques dans
l'expansion de son empire. Il a montré, en
particulier, que la conquête de la Gaule avait
été autant une {expédition coloniale qu ime
guerre politique* et quoil fanait en attribuer
la responsabilité aux financiers de Rome autant
qu'à Jules César. ,
Plus près de nous, l'histoire coloniale de
l'Allemagne, l'évolution de la pemée de Bis-
mark au sujet du problème colonial nous ensei-
goent que la conquête des possessions d'outre-
mer procède de considérations essentielle-
ment matérielles et répond à un état écono-
mique déterminé.
Ce sont, au reste, ces préoccupations utili-
taires collectives qui dominent la politique co-
loniale dea différents Elats. et « particulier
de la France. 11 ne s'agit pas de 1 exploitation
du pays occupa au sens le plus rigoureux du
mot, et qui se traduit par une domination bru-
tale jusqu'à la férocité et par des exigences
économiques et d» conditions de travail qui
font au indigènes une existence insupportable
et indigo d'un être humain. Les brutalités se
font plus rares, et les conditions de tiavail des
indiaènes. les relations économiques entre eux
et Un métropol itains ont heureusement éwM.
encore que 1 on puisse signaler, comme 1 a fait
récemment M. André Gide, des emplel infi-
niment fâcheux où Je travailleur non est sou-
mis à un traitement qu'il convient de faire
cesser au plus tôt.
Protéger les indigènes, leur assurer des con-
ditions de vie moins précaires. développer les
institutions d'hygiène à tew Profit, leur don-
ner un ensei qui leur procurera cer-
taines facilités d'existence et leur apportera
certaines satisfactions morales qui leur man-
quent* voilà un programme sur lequel tout le
roonde est pdbliquemant df accord, M. Pom-
caM, auui bien que M. François-Marsal* et
contre lequel n,,osoea jamais s'élever 1 homme
le plus imbu qui soit du préjugé des races.
Mais ce n'est là qu'un côté du problème.
M. Poincaré, M. François-Marsal, M. Léon
Perrier proclament la nécessité de mieux admi-
nijtrar poa pot. d'accroître scientibque-
pneut les ressources locale». M. Poincaré,
notamment, a rappelé la paroles qu'il -
çait - 19.18 à I ouverture du Congrès d agri-
culture coloniale : « La France achète tous les
jours à l'étranger un grand nombre de produits
nécessaires à #a consommation normale. Elle
a des colonies immenses et en partie iDexploi-
tée», en putie m*l exploitées* ou trop pauvre-
mçnt çloit, qui pourraient lui fournir sinon
la totalité, du moins une bonne portion des
dentées qui lui laat défaut. Etudier pour cha-
cune de nos possessions des projets de cultures
appropriées, d'élevage, d'hydraulicpt. de
drainage, qui pennettront de féconder des
contrées arides, d*y répandre 1 aisance, d y
faciliter ks échanges, ce n'est donc pu seule-
ment servir les colonies elles-mêmes* c e^t
aussi, c'est avant tout servir la FlaDCe. » ,"
M. Poincaré a ajouté que ces paroles vraies,
a y a neuf ans, le lODt encore airiourd hui. Et
précisant sa pensée, il donne à la fin de la cita-
tion que nous venons de fane tout son sens,
nrnMn il ajoute : « Nous avons besoin de coton*
de caoutchom, de soie, de Mfé. de QCIO, de
jtate, de sucre, de riz, de M. de bois, de ma-
tière» tanmfères. Tous ces produits, nous pou-
vons les trouver dm nos colonies. De que
côté que nous tournions DOI reaudst DCIUI dé
couvrons des richesses secrètes ou inexplorée»
prêtas à se révéler sous l'impulsion de la Bature
humaine. Cest à nous maintenant d utiliser les
W« que nous avens accumulés et qui, pour
̃m trop grande pIJtie. demeurent encore
martes. »
Ces deux longues citations présentent, indi-
quées en traits aune grande netteté, la pensée
officielle en matière de colonisation. C'eit avec
|m relouches qu'imposent la poIiti-
qne du pacte colonial dont* a après notre ami
Alenaln dm son savant manuel de législa-
tion coloniale, les traits essentiels établi» par
Colbnt sont tas suivants : I* les produits frim-
ais ont -h accèa sur le marché colonial, à
readuston des produits étiMigm ; 2* les ;;Ô.
drit» coloniaux doivent alimenter
eataa la aaétuiiiaie ne oHmot ae faite oue nar
navires français.
Le premier et Je troisième paragraphes ont
disparu, et nous ne pensons pas que M. Poin-
caré songe à les faire revivre. Mais il nous
semble encore attaché au second. Les paroles
de lui que nous yenm de rçprodwre,
bien celles qui remontent à 1918 que celles
qui ont été prononcées ces jours demiell, se
rapprochent beaucoup de la pensée de CoI-
bert.
C'est aussi le sentiment de M. François-
Marsal qui, au début de son ditcoutt, déclare :
« Nous avons conscience qu'en intensifiant
l'activité coloniale, nous ne caspersons pas les
forces vives de la nation, nous leur apportons
(c'est nous qui soulignons), au contraire. an
afflux nouveau nécessaire aujourd' hui, indis-
pensable. »
On ne saurait être plus clair. Nous ne pen-*
sons pas, quant à nous, que cette conception
réponde aux idées .qui commencent à avoir
cours, concernant les rapports économiques
entre les pays européens ou à civilisation euro-
péenne et les pays coloniaux. Le droit pour
les peup les, qui ont atteint un degré avancé de
civilisation, d exploiter au sens vrai du mot les
irc h esses existantes dans le monde, ne nous
parait pas contestable. Ces richesses, don de
la nature, sont la ptopriété de l'humaDité. et
elles ne sauraient rester inutilisées si leur mise
en valeur est nécessaire aux besoins des hom-
mes.
- - - -
Cette mise en val eur a été faite jusqu ici,
ou plus exactement commencée dans les con-
ditions que l'on sait, par des pays qui se sont
approprié certains territoires, s en sont attribué
l'usage exclusif jusqu'au moment où ils ont été
obligés de faire certaines concessions à d'autres
Etats qui ont protesté contre des méthodes qui
lésaient leurs intérêts.
Sommes-nous arrivés au terme de cette évo-
lution ? Je ne le pense pas. Les territoires co-
loniaux tendent de plus en plus à devenir des
territoires ouverts, s'administrant sous l'oeil
bienveillant d'un mandataire. Nous ne sommes
pas encore arrivés à la phase coloniale que
îindiQue. mais nous sommes en route pour
l'atteindre.
Que nous mettions plus ou moins longtemps,
pour toucher à ce but* je ne saurais le dire
avec quelque précision. Ce ne sont d ailleurs
pas nos prévision, qui influeront sur les évé-
nements et en précipiteront le cours. La ne-
ceuité de donner sous peu une solujion aux
problèmes que posent l'émigration japonaise ou
l'émigration italienne ne maacMera pas d'obli-
ger les gouvernement* à réfléchir à la auestKm
et à lui trouver une réponse convenable s ils
ne veulent pas voir le monde de nouveau
plongé dans une guerre pour le moins aussi nn-
neuse que celle dont nous venons à peine de
lOItir.
La thèse du pacte colonial, même râluite
dau la mesure où la comprend M. Poincaré*
rencontre une opposition sérieuse dan» certains
milieux conservateurs. C'est ainsi que le Jour-
nal des Débais y voit un danger aussi grave à
son »ens que Je caaun: « En tête (des
danaen qui menacent notre empire colonial), il
faut iDscrir, écrit l'un de ses rédacteurs, une
conception .étroite et inintelligente de 1 intérêt
métropolitain, reliquat de l'époque où sévis-
sait le pacte colonial, c'est-à-dire une politique
regardant la richesse coloniale comme une
denrée que l'on peut emporter dan, des galions
tout en laissant les indigènes dans la pauvreté.
L'empire espagnol a fini par mourir de cette
idée. Chez nom, il va sans dire quelle ne
prend pas des formes aupi fprossiereg. Mais
elle ne s'en manifeste pif mom. 8 Et notre
confrère cite à l'appui de son affirmation cer-
taines dispositions du tarif douanier qui tend
à détacher les colonies de leur marché naturel.
Il a, d'ailleùn, raison de dénoncer ces erreurs,
mais elles sont la conséquence inévitable de
la conception que nous avons des rapports éco-
nomique» der. colonies et de * la métropole.
Erreur d'autant plus grave qu'elle est celle non
pas d'un homme, non pas d'un aouvert,
mais d'une opinion publique qui oscille entre
,ui osciii ç entre
les négations bftfales de* COIDIIIe, et la
errements d une politique encore trop em-
preinte des thèses du passé.
M. François-Mar»al a parlé avec éloquence
de J'unité de la France. France européenne,
France coloniale, et a anbmé que « les colo-
nies sont des provinces qui s'agrègent au noyau
central comme au cours des ftges se sont sou-
dée, peu à peu Aquitaine et Bretagne, t Flan-
dres et Alsace, Corse et Savoie ». Limage
est belle, mais ce n'est qu'une image.
« Cette unité de la patrie française, métro-
pole et colonies » me semble un rêve et un
reve qui ne peut pas se réaliser. Car sa réali-
sation se ferait au rebours de la marche de
- - -..- - -
r histoire. L histoire dp I empire anglais en
est un exemple. Et qui peut afafmer que, sani
le problème indigène, notre Afrique du Nord,
notre Algérie en particulier, maintiendrait aussi
étroits les liens qui la rattachent à la métro-
pole.
- Le monde évotueveM un groupement de
puissances que l'on entrevoit, dont nous avons
déjà parlé, vers «W rapports économiques de
caractère moins aatioaal, si je puis dire* que
ceux qui existent. Il tend à la fois ven plus
d'indépendance pour chacune de ces parties et
en même tempe plus de cohésion. Ce ne sera
pas l'œuvre d'un jour. Cette évolution ne se
fera pas avec la même rapidité pour tous lei
pays. Cest l'évidence tnême.
Mais les orateurs du banquet de l'Union na-
tionale ne - ont pu donné l'impression, à
inoins que nou» ayons mal ht leurs discours, de
pressentir cet graves changements. Ils ont eu
le» yeux plutet tournés vers le passé que Vert
l'avenir.
Henry Foitfmtfcr.
Mjmt du Cantal,
Vfce-prtftMtn! de la Ctmminkn
ê$$Cotantai*
de la Cbu ileule i
A" ,.
OU en est la questM
de l'alfa ?
8'R -
Tout le monde sait que V impor-
tation des pâtes à papier nécer-
saires à nos journaux, à itOS
revues, à nos livres, entraîne pour la Fran-
ce le paiement d'un lourd tribut à l'étran-
ger.
Il est également patent que l'Algérie et
la Tunisie produisent de Valfa et qu'avec
ialfa, on fabrique d'excellent papier.
Citons néanmoins quelques chiffres, tirés
d'une étude publiée naguère par les Cahiers
de l'Institut Colonial de Marseille.
Il faut à la France, bon an mal an,
675.000 tonnes de pttpter, soit à peu près
le même poids de pâte. Pour satisfaire à
cette consommation, notre pays importe an-
nuellement de l'étranger, en moyenne,
488.000 tonnes de cette pâte fort ennemie
du bon équilibre de notre balance commer-
ciale.
Cependant, les peuplements d'alfa qCCU-
pent, rien qu'en Algérie-Tunisie et sans
parler du Maroc, plus de cinq millions
d'hectares et pourraient fournir environ
400.000 tonnes de fibres utilisables pour la
fabrication du papier, chiffre qui n'est pas
loin de correspondre à notre déficit.
Mais ce ne sont tas nos cargos, ce - sont
des cargos anglais qui chargent de l'alfa
dans les ports d'Algérie et de Tunisie* C'est !
l'Angleterre qui absorbe presque toute lé
production alfatière de l'Afrique du Nord.
Pourquoi n'est-ce pas la Frallce? Voilà la
question.
L'on trouvait dans l'étude précitée l'es-
quisse d'une « politique de l'alfa 9, consis-
tant, en résumé, à augmenter Vimportance
des exploitations, assurer à la métropole
une part beaucoup plus large dans les ex-
portations, encourager l'industrie locale en
favorisant la fabrication sur place de la
demi-pâte d'alfa.
Là-dessus, plusieurs journaux nord-afri-
cains discutèrent, et très congrument. Fal-
lait-il, tour réduire les frais de transport
et de fret, exporter l'alfa déjà travaillé t
Pouvait-on traiter économiquement sur place
cette graminéet Non, répondait un techni-
cien, et ses arguments cherté du combus-
tible et des produits chimiques, pollution
d'une eau déjà trop rare, extrême. fragilité
de la pâte d'alftl soumise aux aléas des
voyages, etc. paraissaient solidement
fondés.
Ehl bien, ce n'était pas là, à notre avis,
et ce n'est pas davantage aujourd'hui la
question qui est, je le répète, de savoir
pourquoi une industrie, quasi monopolisée
par l'Angleterre depuis 1865, ne peut pas
prostérer chez nous. L'Angleterre importe
de l'alfa brut et y trouve son compte :
nous nous en fipercevons quand elle nous le
revend sous forme de pallier, que certains
de nos éditeurs utilisent avec un zèle loua-
ble. Qu'est-ce qui nous empêche d'amener
ce mime alfa brut à proximité de nos riviè-
res et de nos chutes d'eau qui ne sont pas,
ut l'on sache, ce qui nous marque le plqsî
ixiste-t-il un secret de fabrication de la
pâte d'alfat Les eoux de nos voisins et amis
possèdent-elles une vertu spéciale et indis-
pensable t Nos chimistes sont-ils devant un
problème trop ardu pour leur science t.
le ne pose aujourd'hui à mes lecteurs,
que des points d'interrogation et ne leur
offre que l'expression du regret que j'éprou-
ve à constater, après bien d'autres, un état
de chose qui frise l'absurde.
Peut-être pourra-t-on, prochainement, leur
proposer des réponses puisées aux bonnes
sources. Si, en attendant,' quelques uns
d'entre eux veulent bien faire part aux An
nales Coloniales de leur opinion sur le
mystère de notre impuissance ou de notre
indifférence en ce domaine de la fabri-
cation-du papier d'alfa, ils seront les bien-
venus. Le paradoxe dure depuis si long-
temps que les suggestions propres à le faire
cesser ne seront jamais trop nombreuses.
Lucien Gaparin.
Député dt ta Réunion.
..Ia
M. Steeg - rejoint Rabat
M. Steeg qui a quitté Alger et a traversé
Oudjda, est arrivé à Rabat où il a reçu le
maréchal Foch qui, en compagnie de Mme
Foch, avait été reçu l'avant-veille par M.
Urbain Blanc, délégué de la Résidence, re-
présentant M. Steeg, le général Vidalon et
M. Bénaxet, chef de la région, MM. Truaux
et Communaux, chefs des services munici-
paux de Rabat et de Salé.
Le statut de Tanger
00
Le général Primo de Rivera a conféré à
Madrid avec le général Jordana et M.
Aguirre de Carcer, délégué à la Conférence
de Paris relative à la question de Tangir.
Cet entretien aurait porté sur la marche des
pourparlers.
Cinéma colonial
GO
Bons les deux d'Amble
Nous avons annoncé que Fred Leroy-Gran
ville et H.-C. Grantham Hayes, les excel-
lents réalisateurs de Lady Harnngton tour-
naient en Algérie pour les Etablissements
Jacques HaIk, les extérieurs d'une nouvelle
production dramatique d'après un scénario
tiré du roman de M. C. R. Wells : « Sous
les deux drArabie ».
Parmi les principaux interprètes, Il faut
compter Flora Le Breton Olga Day, et
Jackie Cobra et Xavier Farnèse l'artiste
athlète connu.
Une nombreuse figuration a été recrutée sur
place et c'est parmi des sites de toute beauté.
au milieu d'anciennes cités arabes fort cu.
rieuses et absolument inconnues jusqu'à ce
jouroà l'écran, qu'évoluent tour à tour ar-
listes, spahis et tndigtaes. tour tour ar.
L'AVIATION COLONIALE
00
Marseille-Alger
r L'hydravion L.A. T.6. 21, qui est utilisé
40puis le 4 avril pour assurer le service
régulier entre Marseille et Alger a par-
couru'hier ce trajet en 1 li. 40.
amni-Raphaél-Amérique du Sud
On mande du 1 Ho du Janeiro que l'on a
complètement abandonné l'espoir de re-
trouver le capitaine de Saint-Homull. qui a
disparu dupais une quinzaine de jours.
Une dépêche de Porto-Praïa (lies du Cup
Vert) annonce qu'on n'a toujours aucune
nouvelle de l'aviateur de Saint-Roman.
Un remorqueur est parti avant-hicr à
destination de l'endroit où d'après certains
renseignements, l'aviateur aurait atterri a
l'ouest.
l'ouest de l'Ile de Boavista, dans laquelle
il n'y a pas de poste de télégraphie sans
ÛU
On ignore jusqu'à présent le résultat de
ces recherches. Le pustc radiotélégrapliique
de Porto-Praia. est alerte. La cunoniiiero
portugaise Zaïre purtiru également prochai-
nement pour rechercher les aviateurs.
Paris-Saigon
Les capitaines Pelletier Doisy et (jOlllH
vont tenter de s'approprier ln record du
monde de la plus grande distance en ligno
droite sans escale, record actiiellompnt. dé-
tenu par Costes et Rignot, avec leur voyage
Paris-Djinsk (5.425 kilomètrcs).
Les deux aviateurs poursuivant très acti-
vement leur entraînement et volent tous
I» ]"["•« q»r leur appareil de raid. Avant-
mer matin, au cours d'un de ces vols, le
stabilisateur de l'avion a été quelque peu
endommagé, muis cet accident fut réparé
dans la journée.
Lu trajet envisagé pur les deux u as »
est le mOrne que celui parcouru par Costes
et Hignot jusqu'à Djinsk, qu'ils espèrent
naturellement dépasser.
Lès aviateurs sont arrivés hier au Dour-
get, à 12 h. 45, sur l'appareil Amiot-S.E.C.
M., avec lequel ils vont tenter le raid Paris-
Saigon dans le minimum de tertips.
L'après-midi, le chef-pilote d'Aniiot a pru-
cédé à des essais en charge qui ont donné
les meilleurs résultats.
L'avion pèse, à vide, 2.800 kilos. Il em-
portera 3.700 litres d'essence, 180 kilos
d'huile. L'équipage et l'équipement de bord
comptent pour aiJO kilos, soit 7.0à0 kilos
au décolluge. La surlace portante de l'ap-
pareil est de 90 mètres carrée. L'enseuiblo
est strictement de série. La charge utile
est représentée par des réservoirs dont lu
capacité totale permet d'envisager un
voyage d'expérience destiné à améliorer,
si possible, le record du monde actuel de
distance.
Le départ sera sans doute pris îuurdi ou
mercredi prochain.
La croisière en Corse
Les doux avions ayant à bord 7 passa-
gers de la croisière de l'Aéro-Club du
France, qui étaient partis ce matin de
Marseille, ont fait escale à Lyon. Ils en
sont repartis à 13 heures et 13 h. 12 pour
le Bourget, où ils sont arrivés à 15 h. 58
et 16 h. 15, ayant terminé le circuit touris-
tique aérien de sept jours.
France-Madagascar
C'est de Fréjus que le commandant Gi-
rier et le lieutenant DordiUy ont l'intention
de prendre le départ pour leur raid France-
Madagascar. Le rayon d'action de leur
Potez sera d'environ 3.500 kilomètres. Leur
moteur a subi trois essais d'endurance do
50 heures.
1 ..8
Au Conseil d'lkteàt
Rejet de la requête de la Société Agricole,
Forestière et Industrielle de l'A. fi. F.
Cette îiauto juridiction a rejeté la requête
que la Société Agricole, Forestière et Indus-
trielle pour l'Afrique, avait introduite aux
lins d'annulation d'une décision de l'Admi-
nistrateur des Colonies, chef de division de
Fernan-Voz, au Gabon, du 25 juillet 1922
mettant obstacle au recrutement, par la
Société de la main-d'œuvre indigène pour
l'exploitation de sa concession de l'Assevé
et, en tant que de besoin, contre toutes
autres décisions des autorités administra-
tives locales ayant ou le même effet, no-
tamment contre une décision du 19 décem-
bre 1921 du Gouverneur Général par inté-
rim, de l'A. E. F.
Cette décision de rejet a été prise peu* le
Conseil d'Etat pour les motifs suivants :
Le Conseil,
Considérant qu'aux termes de l'art. 4 du
décret du 4 mai 1922, réglementant les con-
trats de travail en Afrique Equatoriale
Française, « le recrutement des travail-
« leurs su fera avec l'assentiment et sous
« le contrôle de l'autorité administrative. 1\
Qu'il appartient, par suite, à cette der-
nière die limiter, ou même d'interdire, le
recrutement des travailleurs indigènes
dans une ou plusieurs régions du Gouver-
nement général ; que si l'article premier
du décret précité déclare que : « Le travail
« est libre dans tout le territoire de l'Afri-
« que Equatoriale Française n,. ce texte,
qui a pour but d'assurer, par la réglemen-
tation des conditions du travail, la - protec-
Lion de la main-d œuvre indigène, n est pas
en contradiction avec l'art. 4 susvisé, et ne
fait pas obstacle à l'exercice des pouvoirs
de l'administration, tels qu'ils sont définis
par ledit article,. il résulte de l'ensemble
des dispositions des décrets des 28 mai
1907, 7 avril 1911 et 15 juillet 1912, rappro-
chés de celles du décret du 15 janvier 1910,
portant création du Gouvernement Général
de l'A. E. F., que les textes précités recon-
naissent à l'Administration, antérieurement
à l'entrée en vigueur du décret du 4 mai
1922,les mêmes droits que ceux qu'elle tient
de l'art. 4 de ce décret.
Qu il suit de la que la Société dont s agit
n'est pas fondée à soutenir, que les déci-
sions attaquées sont entachées d'excès do
pouvoir ; que dès lors, la requête de ladite
Société, qui ne justifie d'aucun détourne-
ment de pouvoir, doit être rejetée.
.,.
b_-.IlIC118
Au cours des mots de Janvier, février,
mars et avril, la souscription nationale
volontaire pour le redressement du franc
« accusé la somme de 10 millions environ.
La Commission des concessions à Saigon
- ––-–-
La Commission des concessions que pré-
side M. Richard, conseillée. d'EUH arrive
à Saïgon.
Bourrage de crânes
Aujourd'hui que la liî-vre et l'emballe--
ment sont tombés, il est possible de parler
plus raisonnablement de ce problème .ardu.
Et à ce propos, qu'il nous soit permis de
regretter la nervosité de notre race qu'une
campagne bien menée ou des informations
tendancieuses peuvent énerver et surexciter
au plus haut point, nous en avons eu la
preuve lundi dernier, lorsque les lanceurs
de fausses nouvelles ont publié dans cer-
tains journaux et ont affiché sur certains
transparents, l'amérissagc triomphal à
cw-York devant la. statue de la Liberté
des malheureux Nungesser et Coli. Le jour-
nal lumineux de la place de l'Opéra ne
s étant pas associe a cette floraison u - qui
n'était pas gratuite de fausses nouvelles,
a failli voir ses installations mises à sac par
la stupide foule en délire, furieuse de voir
la circonspection de cette agence annonçant
qu'aucune nouvelle officielle n'était encoro
parvenue sur le raid. Un brigadier de police
prit l'initiative de leur faire cesser de pu-
blier la vérité et c'est grâce à cette démarche
que le peuple parisien évita de ixwpniettre
une ltise spontanée.
En ce qui concerne les affaires indochi-
noises et les pseudu-scandales, on peut
maintenant parler et être entendu de sang-
froid.
Plus aucune concession
La question des concessions est extrême-
ment complexe. La difficulté de la résoudre
n'avait pas échappé à M. Alexandre Va-
Icnne, qui avait même l'an dernier suspendu
l'octroi de toutes concessions. Ce fut un
beau tapage et celui qui a voulu susciter le
mouvement d'indignation à la Chambre en
était la première victime.
Aujourd'hui, la suspension de toute attri-
bution de concessions lésé considérablement
des intérêts français et des intérêts indigè-
nes. Rien que dans la Cochinchine, le Cam-
bodge et le iSud-Annam, 750.000 hectares
environ de Terres plus ou moins rouges,
sont sollicités actuellement. 500^0001 sont
demandés par des indigènes, la plupart ne
visant que des terrains de :, 3, 4 ou 5
hldarcï, très peu s'élevant à plus de 100
hectares. Les Français, au contraire, de-
mandent de vastes concessions pour y orga-
niser scientifiquement la culture des hévéas,
du caféier et du théier.
Voyez d'ici le mécontentement des indigè-
nes qui attendent depuis des mois et des
mois des concessions et qui voient l'écluse
irrémédiablement fermée. Voyez d'ici le
mécontentement des Français et des socié-
tés métropolitaines qui ont pris des disposi-
tions préliminaires, qui ont obtenu du Gou-
vernement des autorisations provisoires de
mise en valeur, en attendant l'obtention dé-
finitive de la concession. Certaines sociétés
ont déjà dépensé quelque cent mille pias-
tres sur des terrains qui devaient leur être
attribués incessamment et qui se voient sus-
pendus.
Français et indigènes unanimes
contre la décision du Conseil
des Ministres
La presse indochinoise a relevé verte-
ment la légèreté avec laquelle le Gouverne-
ment nous ne dirons pas le ministre des
Colonies qui était hostile à une mesure
ausbi dangereuse s'est rallié a une me-
sure d'arrêt de toute concession qui lèse si
gravement les intérêts les plus légitimes des
populations indigènes et de Français de
bonne foi.
Voici ce que dit Y Impartial :
En vingt-quatre heures, l' « Impartial »
a recueilli plus de cent signatures fran-
çaises, dont soixante d'anciens combat-
tants, sous la protestation suivante :
« Les soussignés, postulants de conces-
sions, de qui les demandes sont depuis des
mois soumises aux autorités compétentes,
protestent avec énergie contre la mesure
du ministre des Colonies tendant à suspen-
dre l'instruction de toutes les demandes
de concessions et à tenir pour nuls les ef-
forts engagés par les colons sur la foi de
promesses administratives ; ils appeUent
l'attention du Gouvernement de la métro-
pole sur le préjudice grave qui leur est
ainsi causé et sur les conséquences fà-
cheuses d'un arrêt brutal dans le dévelop-
pement économique de la colonie. Ils in-
sistent pour que le ministre, mieux informé,
rapporte sans retard, au moins pour les
demandes portant au maximum sur trois
cents hectares, cette interdiction qui lèse
toute l'Indochine. »
De son côté, le « Trung-Lap-Bao », jour-
nal annamite, a dans le même délai, tota-
lisé soixante-quinze signatures au bas de
usé soixan ce 8 1.
la pétition ci-dessous :
« Les soussignés, postulants de conces-
sions exposent respectueusement à M. le
ministre des Colonies que la suspension
de l'étude des dossiers de concessions va
leur causer un très grave préjudice. Le
développement de la riziculture, source
principale de richesse pour la Cochinchine
et moyen unique permettant à des milliers
de travailleurs de gagner leur vie. se trou-
vera arrêté.
« Ils prient le ministre d'examiner à
nouveau la question avec toute sa bren-
veillance et de rapporter au plus tôt Fin.
terdiction qui les trappe. »
Nos listes s'allongent d'ailleurs d'heure
en heure.
D est, en conséquence, de mon devoit
d'appeler votre attention sur l'urgence des
modifications à apporter à un décret qui
crée un mécontentement unanime ches les
colons français et risque de provoquer la
désaflectkm des indigenes via-a via de la
France.
L'opinion die V u Opinion »
L'Opinion, de taigon, de son côté, n'est
pas moins catégorique :
Ainsi vont ces M t!i\icurs de France. Leur
ignorance- des cltoWs ut des gens de la co-
lonie effare. Que T o/i ait sjongé seulement à
prendre cette mettre, c'est une éllormittJ,
qu'on l'aie prise ".t'rt ut t scandale.
Car s'il y a de (e:, rlt fr), des demandes de
plusieurs milliers al'Hccltircs, il y a surtout
cn instance des dcihttiUdes allant de moins de
cent hectares à dcitt <7u trois cents hectares.
Depuis les réflexions suggérées par les fluc-
tuations dit chaup-> depuis le véritable ap-
pel de la terre dtsfretijant des dons à qui lui
consacrait son effebt, depuis enf in la fonda-
tion de foyers dihis ce pays où les Euro-
péens ne sont plll"; nécessait cnwnt en pas-
sage, tout le IlIQlllta fa à la terre, Rizières,
terrains à hévéa, crf/c, aninijuina, manioc,
canne à sucre, oitit pptl¡} l'effort de tous,
Et des terres oui été Accordées ; mais des
milliers et des Poiitlietr de demandes sont à
l'instruction; plus Je si* cent mille hectares
dans l'oltcst, plies de déux cent mille dans
l est, plia de trou cffit mille en Anna m.
C'est cet essor Magnifique que l'ole vient
de casser brutale/II eut, sans autre réflexion,
sans envisager fils touseqiicnces de la me-
sure.
Je suis heureux lIt: vuir nies confrères de
Cochinchine cQlldlr a tlsi neltellient que
moi-même, il y ;i*JeUX Juois.
Les concessions du Darlac
I.a. cause est viiimdue, jugée.
Cil derniei 1110%; ^ur les concessions du
Dailac. Avec UlH3 boituo foi évidente, il
n'a été question à Ui Chambre que du bai!
amphitéotique dv M.. Muilhot. Mais il y a
eu d'autres baux (t u même sorte consentis du
la même façon J'tt Dur lac. Va-t-on tenter
aussi d'en obtenir l'annulation? Annulation
qui coûterait très cher à la colonie, car la
jurisprudence du Conseil d'Etat est for-
melle, si formelle que le Gouvernement a
eu quelque difficulté à trouver un Conseil-
ler d'Etat qui acceptât de diriger la mission
et nous connaissons trop M. Richard pour
savoir que s'il VQii, comme M. Va renne lui-
même, des modifications à faire dans l'ave-
nir au régime de s concessions, il n'estime
pas possible de créer urçe jurisprudence
rétroactive inadiiii Ssiblft ni en équité, ni en
droit. La haute assemblée à laquelle M.
Richard a l'honneur d'appartenir ne rati-
fierait pas, au deir^eu/atit, des innovations de
circonstance, - les t?rlé<:.hmts sont - là pour - le -
prouver.
Souhaitons pot la Cochinchine que le
malaise créé, il y a deux mois, par une
interpellation saugrenue d'un homme trop
nerveux s'apaise r-apklemetit et que Français
et indigènes se rkfljçtteflt courageusement et
en pleine confiante au travail.
Judêx.
Candidatures indochinoises
^–O 'û -
Bientôt aura feu l'élection d'un délégué
pour le Cambojfc au Conseil Supérieur des
Colonies. On sali 40g le député de la Cochin-
chine, M. Ernest Oufrey, çst délégué sortant.
On annonce conta lui la candidature de son
alter ego, de son ancien chef de cabinet, M.
Baudouin, qui vit il' êtr mis à la retraite.
Des informations Ocmtzs de Pnom-Penh il
ressort que M. Baudouin, s'il est seul en face
de M. Ernest ioutreg, est assuré de le battre
à plates couture3.
D'autre part, dès rarjintenant, on jette les
premiers jalons elt vue des élections législatives
de 1928 en Cock Írrchine.
*On parle de tilt! candidature de M. Gour-
don, ancien directeur de V Enseignement en
Indochine. glorutjx mutilé de guerre. et qui,
depuis, n'a cewg d'apporter son concours à
l'Indochine dant- (es diverses manifestations
métropolitaines (foires et expositions). M.
Gourdon parti. il b ce quelques semaines, en
mission pour fl%nolulti, passera à son retour
par SaIgon. Delt sa candidature, si elle se
confirme. M. îmest Outre)/ s'effacerait res-
pectueusement et r&ioricerait à se représenter.
On parle aussi' Je multiples candidatures lo-
cales tfarmi les^feUas une semble devoir ral-
lier le plus de sttfffages, ce serait celle du doc-
teur Montel.
'-- 11ft.
Dépêches de l'Indochine
Au Yunnan
Le consul de ¡'rlJ,IIt:e à Yunanfuu- a adres-
sé au Gouverneur général la télégramme
suivant; a La w'uï-nôû dit premier mai a été
c très calme d UiiûnfOu, Les délégués se
« sont réunis il la chambre provinciale et au
.< champ de nwxcvuvres près la petite porll
( du sud. Lesui'Htcitrs ont parlé do rompre
« les relations économiques avec IWngle-
« terre. »
Ves nOlllJrl/t ont tUé reçues par des émis-
saires
pourparlers otwtinuont en rue de leur libé-
ration nui ne njurait tarder actuellement.
Indopa oiti.
, t. --
:ïOO.OC* variétés de thél
---0-0-
Miss MargueMtô Inving de Londres prétend
6tre la seule M11Y10 au monde a connaître les
500.000 espècesc3q thé propre a la consommation
Miss Marguerite frvjng, a révélé hier. ses CAJU-
naissances en au cours de l'inaugura-
tion d'un salon de tho « très londonien n.
'- -
P«1JUATÊLIE
--.()-I)--
Un collectiw"tit allemand vient de se lais-
ser voter une trè% riche collection de timbres,
dont deux de I "îl
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