Titre : Les Annales coloniales : organe de la "France coloniale moderne" / directeur : Marcel Ruedel
Auteur : France coloniale moderne. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1927-04-16
Contributeur : Ruedel, Marcel. Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32693410p
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 16 avril 1927 16 avril 1927
Description : 1927/04/16 (A28,N60). 1927/04/16 (A28,N60).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Francophone... Collection numérique : Bibliothèque Francophone Numérique
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Description : Appartient à l’ensemble documentaire : RfnHisg1 Appartient à l’ensemble documentaire : RfnHisg1
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Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6451055t
Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, 8-LC12-252
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 14/02/2013
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Les Annales Coloniales
La annonces et rie Urne» tonI ropu -
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DmtCTftURs : Maroe. RUEDEL et L.-G. THÉBAULT
Lu AnAta CtbomALn ne publient que des artt-
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Une opinion sur la Chine actuelle
8.8
Les événements de Chine ne laissent pas de
déconcerter Mrtfini Français. Ils ne répondent
pas à leur attente et on leur en veut presque
d'avoir déjoué quelques-uns des pronostics les
mieux établis.
On comptait sur une victoire prochaine des
Cantonais et les voilà qui reculent ou tout au
moins marquent un temps d' amêt dans leur mar-
che vers fè Nord. Les Nordistes paraissent plus
forts qu'on ne J" aurait cru et remportent quel-
ques avantages tandis que leurs adversaires
s affaiblissent en discordes intestines et peut-
être graves.
C'est peut-être le moment de compléter nos
informations sur les choses d'Extrême-Orient et
d'essayer de mieux pénétrer dans ces milieux
que le monde oriental ne connaît que d' une
façon bien iiu-jiusaiile et sur lesquels courent
des opinions frivoles ou erronées.
Certes, le nombre des personnes qui se pro-
posent de nous en instruire est élevé, mais com-
bien ne nous apportent que des renseignements
de seconde main et sujets à caution à de multi-
ples points de vue. -
On ne peut pas faire ce reproche aux études
que le P. Wieger a publiées sur la Chine. Il
connaît le pays pour y avoir vécu longtemps et
il en parle avec une sympathie évidente, non
pas qu'il n' éprouve pas quelque humeur de la
tourmve que prennent parfois les événements et
qu'il ne manifeste pas quelque colère au spec-
tacle de l'évolution intellectuelle qui éloigne
cet immense pays des conceptions catholiques
sinon chrétiennes et le conduit vers des fins
que ne saurait approuver un père jésuite attaché
à la religion et à la constitution sociale présente.
Il y a cependant plaisir et profit à lire les
études que ce missionnaire consacre à la Chine.
Même si on est en désaccord avec lui, on a in-
térêt à connaître ce qu'il pense de la situation
en Extrême-Orient.
Et tout d'abord le P. Wieger ne veut pas
que l'on appelle les Sudistes, les Rouges. Ap-
pelons-les les Cantonais. les Bleus, mais ne
leur donnons pas l'épithète de Rouges, « car
quoiaue les Russes y jouent un rôle considéra-
Me oepuis 1923 et arborent le drapeau soviéti-
que lors des grandes manifestations, le parti de
Sun-Yat-Sen en tant que parti, n"est pas com-
muniste et ne bat pas pavillon rouge. Sun-
Yat-Sen. ouvrit son parti aux communistes
sans fusionner avec eux, mais il protestaque
ce n'était là qu'une alliance temporaire, qu'il se
séparerait de ces dangereux amis dh que leurs
services ne seraient plus nécessaires ». Voilà qui
peut nous aider à comprendre l'attitude présente
du général sudiste Tcnang-Kai-Shek. »
Pour l'illuitre historien de la Chine, la guerre
civile actuelle est d'une simplicité que l'on ne
comprend pas toujours. Qu'y voit-on, en effet,
sous l'agitation incessante et la fantasmagorie
des décors, si ce n'est la lutte des Panaches,
Le panac he est une touffe de crins blancs que
portent les chefs sur leur képi et qui les distin-
gue de la masse des officiers. C'est sous ce
nom que dans la littérature de l'Extrême-Orient
on désigne les généraux en chef, les maréchaux,
les toukÏums. Ces panaches ne sont pas, à en
croire le P. Wieger des personnages très sym-
pathiques. Ils - font, aux yeux de l' Européen,
figure de seigneurs, de grands seigneurs meme,
mais ce sont plutôt des manières de hobejeaux
féodaux détroussant les marchands sur les rou-
tes et enlevant les personnes et les biens qui
leur plaisent.
8. 1 1
Les considérations de lucre sont seules à les
guider. « Tel Panache en attaque un autre, dit
le P. Wieger. Opération stratégique, pense
l'Européen.. Pas du tout 1 Affaire de s em-
parer de telle ville, de tel port, où ledit Pana-
che pourra emprunter, c'est-à-dire prendre à de
riches banques, à la caisse de telle douane,
l'argent liquide qui s'y trouve. » El plus
loin notre P. Jésuite ajoute : « Que ces gens-
là se battent continuellement entre eux, cela
n'a rien d'étonnant ; deux chiens qui convoitent
le même os, ne s'agrippent-ils pas aussitôt ? »
Les Panaches ne sont pas les uns pour les
autres des ennemis durables. Après s'être bat-
tus pendant que lques mois, quelques sen? aines,
ou même quel aues années, ils deviennent sans
embarras des alliés, quittes à se quitter si leurs
intérêts leur commandent de se séparer et de se
---- combattre de nouveau.
L histoire fourmille d'exemples semblables
qui choquent et déconcertent les Européens.mais
qui ne surprennent pas du tout le Céleste qui
a été de tout temps habitué à ce spectacle.
La guerre est coûteuse. Comment les Pana-
ches y pourvoient-ils ? C'est bien simple, dé-
due notre auteur : « Ils commencent pas ex-
torquer l'argent voulu au peuple de Chine,
le couteau sur la gorae, Ensuite, ils versent
cet argent entre les mains de certains fournis-
seurs étrangers qui leur livreront armes et mu-
nitions chaque fois qu'ils en demanderont et
pour autant de piastres qu'ils en donneront. Le
jeu pourra donc continuer tant qu'il restera
quelque argent en Chine. » -
- Ainsi donc la responsabilité des hostilités in-
combe aux Blancs, Européens, Américains et
aussi aux Japonais. Et le missionnaire apostro-
phe les peuples européens en termes émouvants:
« Ah ! Européens, mes frères, peuples qu'on
disait avoir un coeur sensible., qui avez re-
mué le monde entier pour faire cesser la traite
des nègres, pour supprimer l'abus de l'alcool et
de l'opium et qui fournissez, maintenant aux
Chinois abondamment et complaisamment ce
qu'il leur faut pour se massacrer les uns les au-
tres. Est-ce que l' argent que vous gagnez ainsi
ne vous brOlp. pas - les mains) Si vous cessiez
- -.. - - - .8
de 1 alimenter, la guerre civile cesserait en
Chine, immédiatement. C'est donc vous qui
l'entretenez, clament les jeunes de Chine, et
en cela ils n ont pas tort. « Ces éloquentes ob-
jurgations ne seront pas écoutées. Vox clamons
in fia_o.
1 VOIll la Chine d'aujourd'hui ou plus exac-
tement que lques aspects de la Chine actuelle.
Mais la Chine de domain que sera-t-elle ? Il et
délicat d'ap marquer dès maintenant les traits
avec netteté. Cependant, il y a quêter chose
qui couve au fond de la situation actuelle et
qui résistera à toute réaction même réussie
pour un temps, qui survivra à toute opposition,
même à toute persécution. « C'est dit M. Wie-
ger, l'esprit de la Jeune Chine, l'Esprit Nou-
veau produit par la science nouvelle.
Après M. André Duboscq, il nous montre
les jeunes Chinois allant à 1 étranger, en Eu-
rope, en Amérique, étudier la sociologie, la po-
litique, l'histoire, en un mot « faire provision de
ce qui leur servirait à pousser la Révolution,
idées avancées, subversives, extrémistes que
nombre d écoles, de clubs et de particuliers leur
débitèrent complaisamment. »
Mais il n'est pas permis à tous les jeunes
Chinois de faire un séjour à Londres, à Paris
ou à 1 Université de Columbia. Pour ceux qui
ne peuvent quitter la terre natale, des écoles
ont été fondées à Pékin, à Shanghaï. Deux
institutions, la Fédération de l'Education Na-
tionale et le Bureau pour le progrès de l'édu-
cation vont leur dispenser la nourriture intel-
lectuelle qu'ils attendent, dont ils ont besoin.
Des imprimeries multiplieront les ouvrages dont
la lecture remplacera renseignement oral.
Cet enseignement par le livre et par la pa-
role est en train de transformer la Chine. Le
P. Wieger s'en effraye parce qu'il échappe à
l'influence catholique pour subir celle des pro-
testants et des francs-maçons américains, les-
quels sont d'ailleurs fortement attachés aux
conceptions déistes. Il est un peu épouvanté à
la pensée que « rien ne peut arrêter, comme
il dit, ce flot montant d'irreligion, d'amoralité,
de révolte et de haine ».
N'oublions pas que c'est un missionnaire qui
s'exprime ainsi. 11 retrouve sa sérénité pour
nous expliquer l'opposition des Chinois aux
traités inégaux à 1 égard desquels ils repen-
tent « une honte profonde et un ressentiment
amer », de même que leur hostilité envers les
concessions étrangères qui ne sont pas seulement
un imperium in imperio mais un refuge pour
toute une catégorie d'indésirables et leurs senti-
ments à l'égard des privilèges de l'exterrito^
rialité qui constituent une humiliation insuppor-
table.
Bien intéressante I explication de la sympa-
thie du Chinois pour le régime républicain.
Cette sympathie n'a pas d'autre cause que la
raison suivante : c'est que le régime républi-
cain n'est pas une nouveauté. En consacrant le
gouvernement local absolu dans le village,
dans la préfecture, dans la province, Canton
n'a fait que « consacrer le système chinois tel
qu'il fut pratiqué depuis toujours, supprimant
le trône et ses mandarins qui suçaient le peuple,
mais ne le gouvernaient pas n. Cette perspective
du gouvernement local, avec ses fonctionnaires
locaux, ses assemblées locales, « cette pers-
pective de potins, d'intrigues, de palabres lo-
cales fait pâmer d'aise le populaire chinois, car
les cancans et les parlotes sont sa vie ». Le
parlementarisme n'a pas eu de succès parce
qu'on ne pouvait s'en donner qu'à l'époque des
élections. « Mais un régime comme le régime
local, qu'établit Canton sous lequel, à chaque
marché, dans chaque thé, à chaque rencontre
on pourra dire le long et le court sur le compte
du maire, du prélet, des autres. quel pays de
cocagne ! Quel paradis terrestre ! Impossible
d'offrir mieux aux foules chinoises. »
il va sans dire que nous ne prenons pas à
notre compte toutes les opinions émises par le
P. Wieger. Mais sur bien des points, nous
sommes en accord avec lui, et notamment en
ce qui touche la profondeur du mouvement que
représentent les Sudistes. On peut penser des
« panaches », pour employer son expression.
tout ce que l' on voudra, il n'en reste pas moins
que l'armée cantonaisc constitue une grande
force. L'entente peut se réaliser entre Tchang-
Tso-Lin et Tchang-Kaï-Shek, mais ce serait
nourrir les pires des illusions que de penser que
la situation redeviendra ce qu'elle était il y a
vingt ans.
Au reste, peu de gens le pensent, mais nous
voyons de temps à autre dans la grande presse
parisienne, des hommes considérables par leur
passé, ou leur situation présente professer des
opinions qui, si elles parvenaient à inspirer
notre politique en Extrême-Orient, ne sauraient
manquer de constituer pour notre pays un dan-
ger. Et il n'est pas inutile de chercher à dé-
truire quelques-unes de ces erreurs. Et l'étude
que nous avons analysée peut y contribuer.
Henry Fontanier.
Député du Cantal
Vlcc-prstnent ae ta Commission
des Colonies
Secrétaire de la Commission
des Affaires Etrangères.
̃ ai»
Publications en laafies iidifèaes
paraissait et France
--0-0--
M. Joseph Courtier, sénateur, avait deman dé
au ministre de l'intérieur de lui faire connaître,
par nationalité d'étrangers résidant en France :
1° la statistique des bulletins, revues et jour-
naux paraissant en langue étrangère sur le ter-
ritoire français ; 2° la statistique des sociétés
charitables, religieuses, sportives, politiques,
financières, etc., s'occupant spécialement des
immigrants et dont le siège est à Paris ou en
province.
Le ministre vient de répondre que les bul-
letins, revues et journaux paraissant en langue
étrangère sur le territoire français sont au nom-
bre de 167. Parmi ces publication, nous rele-
vons deux journaux arabes, deux annamites et
un malgache.
Quant aux sociétés diverses s' occupant des
immigrants et qui ont leur siège à Paris ou en
province, on en compte 336, dont sept nord-
africaines, une indochinoise et une malgache.
LIRE EN * PAGE :
POUR ALLER AUX COLONIBS ,
LE COMMERCE DU SINflOAL.
tA FOIRE-EXPOSITION DE K ANItAN ;
Lu pite mte Slnrilllll
La Section coloniale de VEcole
des hautes études sociales, poursui-
vant l'étude des votes d'accès de
pénétration et de liaison vers VAfrique occi-
dentale, a confié au général Meyttier, direc-
teur des Territoires du Sud de VAlgérie, le
soin de faire une conférence sur les grandes
roules sahariennes. Elle a en lieu le 30 mars.
Le général Meynier débute par un vif
éloge du commandant Bettembour g, ancien
membre de la mission Centre Afrique, atl-
quel les organisateurs de cette série de con-
férences avaient, avant lui, songé à confier
la communication de ce jour, puis il entre
aussitôt dans le vif de son sujet.
Peut-il être question de grandes routes
dans un pays que, jusqu'à présent, on s'était
représenté comme un obstacle infrancltis-
sable 1
La nature elle-même conserve la trace
d'anciens fleuves de l'époque quaternaire, la
SCloura, V Igharghar, le Tilemsi dont aux
temps préhistoriques les rives furent habitées
par des tribus nombreuses ainsi qu'il résulte
de la présence d'ateliers de l'âge de pierre.
C'est suivant ces mêmes directions que les
premiers germes de civilisation seront appor-
tés au Soudan, en Afrique noire, notam-
ment, par les Berbères, et le général illcy-
nier souligne ce fait que c'est précisément à
Vextrémité de ces grandes routes saharien-
nes que se sont constitués entrr le i*r ri le
xix* siècle des Etats centralisés, qui furent
florissants. Il en conclut que la véritable
base de civilisation du Soudan est en Afri-
que du Nord et que toute politique de pro-
grès en Afrique doit reposer sur le rétablis-
sement des communications aisées cipti-c les
deux parties du Continent. Au demeurant,
c est ce que comprit bien le colonel Laper-
rine lorsqu'il alla, par dessus le Saltara don-
ner la main à ses camarades de l'armée noire.
Son œuvre principale fut la création des
compagnies sahariennes, grâce auxquelles la
sécurité du Sahara est encore assurÜ nt nos
jours, tant par celles d'Algérie que par les
pelotons méharistes de l'A.O.F.
Après lui, M .Lutaud, qui fut l'un des grands
gouverneurs de l'Algérie, s'attacha suivant
un plan méthodique, à perfectionner cette
œuvre française de liaison entre les deux ri-
ves du Sahara. C'est à lui que sont dus, no-
tamment, les premiers postes de T.S.F. au
Sahara et les premières pistes automobiles.
MM. Jonnart, Abd et Stecg poursuivirent
l'oeuvre ainsi amorcée, mais c'est, à l'esprit
de décision clairvoyante de l'actuel gouver-
neur général, de M. Viollettc, que revient
Vétablissement d'un plan méthodique et dé-
finitif de mise en valeur de certains terri-
toires sahariens et du développement des
grandes communications ilitersallarie- nitr s -
Tout d'abord, il J'attaclte flar un dévelop-
pement raisonné des œuvres d'assistance, des
écoles, des ouvroirs, à procurer aux habitants
du désert la santé, l'instruction, les moyens
de travail.
L'élevage, la cueillette de l'alfa, la culture
du palmier représentent les meilleures sour-
ces de revtnus des indigènes. M. Viollettc
s'attaclll à accroître les ressources qu'ils en
tirent par des encouragements appropriés.
En ce moment même le Gouvernement, a dé-
posé sur le bureau du Parlement un projet
de loi destiné à donner aux eaux souterrai-
ties, parfais cas pillées, un statut légal.
D'autre part, M. Viollettc porte une at-
tention toute spéciale au développement des
moyens de communication avec l'Afrique
Noire. Les postes de T.S.F. sont, multipliés
et on. est èt Vaffût Je tous les perfectionne-
ments de la 1'.S.F. pour accroître la sécu-
rité des postes, des colonnes, voire des iso-
lés par ce moyen. Presque tous les medjbours
déclenchés en 1926 ont été éventés par la
T.S.F.
Les pistes automohi'l'l:" On les améliore et
on les multiplie suivant les directions prin-
cipales, de la côte de la Méditerranée au Ni-
ger en les équipant avec des ateliers de répa-
rations, des dépôts d'essence et des bordjs-
ltatÛs. Chaque piste sert d'ailleurs d'infras-
tructure à des lignes futures
On voit, dès lors, quelles facilités vont
résulter de ces faits tant pour la bonne po-
lice du désert que pour la pénétration écono-
mique en direction du Niger.
Dans le premier ordre d'idées, le Gouver-
neur Général a proposé au Ministre de la
Guerre une réorganisation des compagnies
sahariennes avec l'aide de la T.S.F., des
automobiles et de Vavion. TOllt donne à pré-
voir que ses propositions seront bien accueil,
lies.
En ntatièrc économique, on sait, le succi
qu'ont remporté les missions des Chambn
de Commerce envoyées par M. Viollettc (
décembre dernier, sur les grandes ror/fl
sahariennes, en direction du Niger. Ce fi
une véritable croisade économique qui démm
Ira aux Algériens eux-mêmes les immens
ressources du bassin nigérien et fil faire 1
pas énorme à la question du chemin de f
t.r ans saharien.
De celui-ci, M. Viollefte - et c'est
premier des gouverneurs généraux qui prend
cette courageuse initiative se déclare le
par/isarr résolu. Il pense qu'à côté du point
de vue national, politique et militaire qui a
été soutenu jusqu'ici, le côté économique mé-
rite d'avoir sa place et il se déclare dis-
posé à favoriser de tout son pouvoir cette
œuvre d'un avenir immense, dès que le Gou-
vernement actuel, après les études qu'il sem-
ble avoir projetées pour 1927-28 sur l'initia-
tive de M. Morinaud, députe'maire de Corn-
tontine, aura détermine le trace définitif du
chemin de fe, transsaltafien devenu la grande
route saharienne de la France.
Ernest Htmdes.
StUfnP dé te Hfwna,
Vft)f---= &:.88",'
L'AVIATION COLONIALE
-.--.
Paris-Tombouctou
Le cupilumc LOllllilou et le lieutenant Gi-
taraot, ilu ccntie autonauiiquc militaue île
Versailles, ont pris le dcpan avant-hier inu-
un a 5 h. 57 du iiourget pour 1 ums. Malgré
un veut deiavorable et une charge de plus
de trois tonnes, l'avion décolla daus les meil-
leures conditions, tace à ."UucSt, et prit la
direction du Sud.
On sait que 1 équipage qui entreprend un
raid de navigation radiogoniomctnque a l'in-
tention de boucler un ciruuit alucam aboutis-
sant à Tombouciou par Tuni et Adrar, le
retour devant s'ettectuer par Dakar.
Les renseignements météorologiques dont
l'équipage a pris connaissance avant le dé-
part, ne sont pas en tous points favolables.
L'avion survola Rome a 13 h. 45 et est
arrivé hier soir en Tunisie, après avoir sur-
volé l'île de Capri.
Une détectuosité dans la canalisation d'es-
sence de leur appareil les a empêchés d'at-
teindre l'aérodrome de l'unis, et ils ont re-
pris terre à Menzel-Temime, localité située
dans les parages du cap Bon à 75 kilomètres
Est de Tunis.
D'autre part, les deux aviateurs n'ont pu
donner, au cours de leur raid, de leurs nou-
velles à partir de 15 heures, leur appareil
émetteur n'ayant pas ionctionné en raison
d'une panne d'accumulateur. Par contre, la
réception des communications qui leur étaient
adressées a été parfaite.
France-liadagascar
L'Académie de marine, dans sa dernière
séance, a entendu un intéressant exposé du
lieutenant de vaisseau Bernard sur son
voyage France-Madagascar et retour en hy-
dravion. La conséquence de ce magnifique
raid a été de prouver que, grâce a l'exis-
tence de tous les plans d'eau nécessaires,
l'utilisation de l'hydravion dans nos colo-
nies africaines est immédiatement téatisabic,
ce qui présente le grand intérêt de réduire
dans d'énormes proportions la durée des com-
munications.
Saint-Raphaël-Amérique du Sud
).c capitaine de Saint-Roman a ajourne
sou départ par suite d'une dépression atmos-
phérique signalée sur les côtes du Maroc.
L'aviateur est parti ce matin pour Casa-
blanca..
Les Américains
l.es aviateurs américains l'ont arrivés à
Saint-Domingue le 14 avril à 11 h. 30. Le
Gouvernement dominicain les a reçus au titre
d'ambassadeurs des Etats-Unis.
11.000 kilomètres au-dessus de l'Afrique
L'acfjudant Rossi, qui, l'année dernière,
réussit avec le capitaine Rignot le raid Paris-
I.isbonne sans escale, Lisbonne-Paris sans
escale et Paris-Athènes sans escale, va partir
prochainement, en compagnie du capitaine
Devé, pour tenter un raid de 11.000 kilomè-
tres au-dessus du continent africain.
..a
Cinéma colonial
o» ̃ ̃
Guadeloupe et Martinique
Sous le titre Il Un voyage aux lleb », M.
Alfred Chaumel a présenté un beau lilni
concernant la Guadeloupe et la Martinique,
les deux sœurs jumelles.
Ce film strictement documentaire - et qui
offre par cela même, un grand intérêt - a
été présenté sous la présidence du ministre
des Colonies, devant un public composé de
parlementaires et de personnalités originaires
des Antilles. Quelques « béguines Il brillam-
ment exécutées par un orchestre créole ont
contribué à créer une atmosphère propice.
De la Guadeloupe, le film montre de fraî-
ches cascades, les vagues qui déferlent, écu-
mantes, des sites pittoresques du pays (la
porte de l'enfer, la Soufrière, le tobbogan
naturel, etc.) ; les scènes de la vie locale
(le marché, la bamboula, les combats de
coqs, etc..).
Ce film reproduit également la vie locale
(scènes de pêche, le travail dans les champs
de cannes à sucre, les laveuses, etc.) ; quel-
ques beaux paysages et vues (la rade de Fort-
de-France, l'établissement thermal d'Absa-
lon, la superbe route de la Trace, etc.).
Puis, le public se recueille devant les ves-
tiges de Saint-Pierre - détruit en 1902 pat
l'éruption du Mont Pelé.
Les Antillais sont très heureux qu'on ait
pensé à leurs petits pays, après la Croisière
Noire, Rasaft le Malgaclre, etc. Les Fran-
çais de la Métropole, qui ont assisté à c:ett présentation se sont réjouis d'avoir quelques
précisions sur ces départements d'outre-mer.
Souhaitons que le grand public puisse
bientôt apprécier ces films si intéressants et
réalisés avec beaucoup d'art.
4000
Après le cyclone de Madagascar
0.0
MM. Georges Bouswnot et Lassai le, délé-
gués de Madagascar au Consei l supérieur des
Colonies, avaient demandé à M. Léon Perrier,
ministre des Colonies, que la première portion
du contingent militaire qui, appelé, devait venir
en France, soit laissé sur place à la disposition
du Gouverneur Général poer permettre les tra-
vaux de restauration des édifices et des do-
̃ 1.. « T*
matnes dans la région de tamatave.
La question vient d'être soumise au minis-
tère de la Guerre, par le ministère des Colo-
nies. M. le général Jung, directeur des trou-
pes coloniales, en a été saisi et compte l'exa-
miner, à son tour, à très brève échéance avec
VEtat-Major général de l' armée.
–-.
A L'OFFICIEL
--00-
Les produite de provenance tunisienne
Le Journal officiel du 13 avril 1927, publie le
relevé des produits d'oritne et de provenance
tunisiennes importés en France ou en Algérie
rt!ndnn' h trol:-i,\me décade du mois de mars
1927.
Le relmé fait, ressortir notamment r¡u'll la
dote du St mars les quantités totales imputées
à l'arrivée sur ir,s crédits en eours étalant, les
suivantes : - - ---
Pour les huiles 1l'o1i\'e et. de crignons, 38.9W
quintaux sur un 'rédtt de 300.000.
Pour les fftves, 95,M ouintaux sur un rrMit.
de 200.000.
Pour les tapis, 1,214 mètres earrés sur un cré-
dit d« 15.000.
Pour Ri drfltns, 1S.W2 quintaux, ?ur un mrmil
de ".Mn,
-1
M. Albert Sarraut en Algérie
--00--
C'est le iS avril daiu, la ï-oirée que M.
Albert Sarraut, ministre de l'Intérieur, quit-
tera l'aris se rendant à Marseille où il s em-
barquera le lendemain à destination d'Alger.
Après s'être rendu à Constantine, où il
présidera le 22 avril les fêtes organisées
pour célébrer le SO- anniversaire (Je l'entrée
de M. Thomson au Parlement, M. Sarraut
visitera Bône et Philippe vil le. Il présidera,
le 26 avril, à Alger, le Congrès des reches
maritimes. Enfin, le ministre de l'Intérieur
ira à Uran pour se rendre compte des rava-
ges du cyclone qui vient de dévaster le dé-
partement et pour examiner les mesures à
prenore dans le but de venir en aide aux
populations sinistrées.
M. Albert Sarraut sera de retuur à Paris
le 30 avril.
Le cyclone sur TOranais
Il est îuullit ureusement confirmé que le
cyclone du 12 avril a causé dans 14J dépar-
tement, d'Uran un vérituibke diêeawtre.
l.a mer, bientôt dé-niontée, a midu la
navigation très dangereuse, tort h^uretifle-
ment, il no s'est pus produit d'accident
grave. Le croiseur Mulhouse, parti dOran,
a dti rebwusser chemin et rug-agner le port
où il est arrivé damant q lu. gîte et ayant
perdu deux embarcations enlevées par du
paquets de mer. Le vapeur grec Atlantos,
qui avait lancé le signal S. O. S. en mer, a
pu rentrer : il donnait très fortement de la
gite et a failli sombrer. :\Iaia les effets do
cette ierrible tempête, telle que les marina
ne se souviennent pas d'en avoir vu une
pareille depuis trente ans, ne se sont pan
K oalisés sur la mer. Le vent de nord-e6fc,
chargé d'embruns salés, a occasionné un
affreux désastre agricole sur toute l'éten-
due du littoral ut sur ijne profondeur de
poixante kilomètres. Les dégAts s'élèvent A
f\l\lSi'\lrc; centaines de millions, et le spec-
tacle des bolona d>ès<>l<''s parmi leurs cultu-
res dévast«y^ est d'autant plus navrant,
qu'on fondait ks meilleurs espoirs sur l'an-
imV l'.n?7. l'ort heureusement, les régions de
Ilel-Abbès, Tleinccii, Mascara, Tiaret, sem-
blent avoir ét > épargnées.
Lu certains endroits, le vent a tout brûlé ;
les fruit, les grappes de raisiné, les lAgu-
n.es ; des arbres plus que centenaire»,
notamment des oliviers, ont été dt'-racinlit
par !a iolence des, rafales. Danp une cri-
que. non loin M (hon, dénommée Kristel et
où dt's indigènes cultivaient des primeurs,
les jHhlin sont ravagés, la récolte des
figues et des tleura est complètement per-
due ; le» haricots qui étaient en plein rap-
port, les |khv r>ns, les omatcs. les con-
combres, tout tl été brûlé, déraciné et em-
porté.
On évalue les dégills, puu!' ce seul endroit
A plus de deux millions. La lu.holit"usc
(iofluiatiull (le Krislel, qui ne vit que de jar-
ltiung." est complètement ruinée.
Dans lu région de Turgot, 1 ouragan 2'iUlv
Irvait des nuages de subie, qui passaient ù
une vitesse l'Urayante ; le ciel devenait
obscur el. u cinq heures de l'après-midi la
l.ull était complète. Môme l'herbe en quel-
ques endroits est rasée au niveau du sol.
Le pourcentage' du sinistre est évalué à
XO ;0. Les viticulteurs sont dans la détfo-
lation.
Le elle!" des services agricoles (lu dépur-
ti meut a commencé sa v isite des centras
sinistrés. De son côté, à ta demande dea
colons et des dus de la région, lie Prési-
dent de la Fédération (k» Syndicats Agri-
coles se n-ndra. à Arzew pour examiner la
situation. Le Préfet d'ijrau a eu, hier après-
midi, une conférence avec, le commandant
du port, l'adiiiiiiis-tiiiteur de l'inscription
maritime et l'ingénieur en chef des ponts
et chaussées, pour prendre toutes mesures
utiles en faveur des pécheurs qui ont perdu
leurs embarcations et relever les dàgàts
occasionnés dans le iport.
Au Maroc espagnol
Les dommages causés pur le cyclone,
que nous signalons d'autre part sont consi-
dérables aussi nu Maroc espagnol. De
nombreux bateaux se sont échouéw et
d'autres ont coulé.
Le cargo anglais Collingdafa s'est "'L'holl é
près de IrHila, où il effectuait un charge-
ment, pour Hotterdam ; il se trouve dans
une situation extrêmement difficile.
Le vapeur norvégien lialto se. t.rou\<*
dans des conditions semblables.
Le vapeur gree .\ïcolos-Paft'rlls. dont
scion certains .journaux, IVquipuge s\-st :
révolté et a obligé le capitaine à im-ttre le
(ap sur Melilla, s'est éehoilé également, et
se trouve dans une situation dangereuse.
Le bateau-hApital <'astiUa est presque
totalement démoli. >l.)es centaines de ba-
teaux de pèehe et d'embarcation^ sont per-
dus.
Dès les dernières heures de Va près-
midi, tout le tratie. a été suspendu à Mo
iilla. Les maisons (le commerce ont. dû fer-
mer devant, la violence des éléments dé-
chaînés, qui empêchent toute ci.reuUitien.
La ville, pendant la nuit, a été plonyéc
dans une obscurité complété et offrait un
aspect lamentable.
Des maisons se. sont éi-roulées. Jusqu'à
présent, on signale une vingtaine d<- vic-
times.
Devant l'étendue de ces dég ts causés
par la tempête où la situation des colonnes
qui ne peinent plus communiquer nveo
leurs bases deviendrait dangereuse, lo
général Primo de Hivern. avec l'auto ri* a-
tion du roi h. du coneeil des ministres, e^t
parti pour Oj)a Quemndn, Melilla et pro-
bablement. Ou ta et Tetouan.
Les dépêches reçues hier de MvUlla. an-
noncent que la tempAto continu»- è
rage dans ces parages et, que le vapeur
britannique Collingdalf dont l' été sauvé hier après de nomhr+'UM'H heu-
res d.Vfîorts incessants, n'est plus qu'une
épave. Par contre le vnpo.ur norvégien
Halto échoué dans la mémo région, oist "n
sûreté. Kutin, le navire grec S'icalaos-Pti-
lerax s'est mis à la cHe et se trouve dans
une position dangereuse.
- a -
UNIVERSITt, D'ALGER
00
M. Lévi-Provençal, directeur de t'institut
des hauies études marocaine» à Rabat, èst
nommé professeur d'histoire des Arabes et
do la civilisation musulmane h lu
do%m lcfiee (TAlgwr.
M. SteegàMarrakeoh
00
Parti hier à 7 h. 30 de Rabat, le Réaidrat
Général. accompagné -au général Mougin. chef
de son cabinet militaire, et de M. Ductoa,
directeur dee Affaires indigènes de la Rési-
dence, est arrivé à Settat à di. imu - Sova la
conduite de M. Laurent, contrftleur-dief 4e la
Chaouia, et de M. Coudère, riwiiêiayr de
Settat, le Résident Général a visité lea anbeI
de colonisation de la Chaouia MId. M. Slaag
est rentré ensuite à Settat, où un déjeuper in-
time a été -- servi au contrite
- - - - - - -
A 14 h. 30, M. Steeg et sa suite ont quitté
Settat pour Marrakech. Ils ont été reçus à Ben
Guérir par le général Huré, commandant la
région de Marrakech, qui s'est joint au cor-
tège.
En arrivant au Palais résidentiel de Marra-
kech. M. Steeg a été salué par toutes lea auto-
rités locales civile* et mil itaires, ainsi que pu
Hadj Thami El Glaoui, pacha de la ville.
A 18 heures, M. Steeg a reçu la visite offi-
cielle du prince impérial Moulav ldrias, -
khalifat du raltan de Marrakech, venu lui
souhaiter la bienvenue. Un entretien très cor-
dial s' est engagé entre M. Steeg et le prince.
Le pourvoi de Klems est rejeté
---0-0---
l,' légionnaire Ii rnN, ancien chef d'état-
major d'Abd H Krini, f'OUft le nom d'FA
Hadj Aîenian, avait été condamné à mort
pour désertion par le oonaeil de gtterfC dé
Meknè* le 10 février damier. La Cour de
cassation a rejeté hier le pourvoi qu'H 6'1 t,
fermé.
Le congréc: d's avocats
- al
A'1 eours de rette mtiin. troia éenté
avocats, la plupnrt occompagnéa de leum
familles, en tout cinq cents personnes en-
viron. t'" iioiit embarqués à Marseille à des-
tination de Tunin. où va ,,'ou\,Tir. sur l'in-
vitation du barr» nu de cette ville et de aon
L.î\t«limier. M* PitrR, le sixième congrès de
l'Association Nationale des Avocat» de
Fru nce.
–-–
Le pr«b!è«e de l'eai a Afriqae di NtN
- oe -
L., eongrèm pour l'uv anccment dt'a scien-
ce* a présenté avant-hier matin ses tra-
vfm\ en striions sépurées. Il a entendu à
10 heure* un rapport-conférence de M. Jo
ltaud, professeur A In Sorbonne, Hur l'eau
au point de vue géologique ttnnlt le (Wpar-
temen! de Constantine et l'Afrique dd
Nord.
Les événements de Chine
00
A Maaghaî
Lt'$Consuls 0c France, il A ?t'en.qtm,
d'nytrterre, d' "al", r< d,Jo Japon, ent rt-
wis une nok coillyrnont, les réparations
demander s pur 1c* vuisiiatwi 6 propos
dr r Incident de ,',anldn. La vote l'SC oc-
compagnie de la déclaration suivant* :
l.'mtrec dr.s forces nalùjnatistcs d \« kin (l donn*. lieu à des viofcnces rt A
Il des mauvais traitements systématique-
Il ment dinars contre les consuls N. avères
i; résidants, qui en IlJrtJf. ri('ffms dam*
(t leurs personnes rt dans leurs b'n.s,tk La
Il part de soldats en. uniforme* apparie-
11 nant aux armée* nationalistes rt OP4;
Il tant m troupes organisées, ftombrfi
h d'étranyis furent massacrés, blessés*
'• beaucoup brutalisés, attaqués, soumis
Il aux jWrex avanies ; les femmes subirent.
« d'abominables traifcmevts. I,J'", contu-
« lats d'Amérique, d' {nylcterrr, du Japon
<1 turent violés, les drapeaux insultés, les
Il habitations et établissements des n'<<'
K dants i/illés et livrés aux flammes. En
Il raison tics nttaqw.s pr(l-nHldtt{I(" contre
'1 les représentants officiels et tes ressetr-
cc tissants vaquant à leurs occupations 16-
m gitimes, tes Gouvernements soussignés
:< ont juqé nécessaire de formuter des de-
« mandes de réparation, auprès des oeito.
rites nationalistes responsables. Les cort-
Il ditions, sur lesquelles tes gouvernement»
CI intéressés se sont. mi.< d'accord sont ri-
(loureuscmenl modérées Il compte d u minimum de satisfaction*
n qu'un, gouvernement peut demander. Les
n demandes ne sont pas formulée* en fU.
Il rogadon des droits souverains ou de la
CI dignité du peuple chinois que le.r gou-
ii vê me ment s veulent considérer en. atni,
m a ver lequel ils ont le désir sincère de
Il continuer et d'améliorer des relations
Il basées sur une coopération inspirée par
Il vue bonne volonté mutuelle, Les demain-
Il des visent plutôt les influences particu-
if Hères étrangères en Chine, qui sort les
i< véritables responsables des incidente' et.
« tendent à rompre les liens d'amitié déjà
c établis el t) verser dans le ecrur du peq-
« pie. un poison de haine, de méfiance, et.
« d'hostilité contre les puissances tltraft.
« gères amies. Il
Cinquante soldats nationalistes ont. com-
mencé le malin du 12 à 1 heures à désar-
mer des {ri Il; rfl' rs qui Ú t'aj" f se réunir
l'après-midi et projetaient d'envahir le*
ronce s s ion s. Des coups de feu. ont été
échangés jusqu'à sejyt. heures dit motJJttt..Lt-"
concessions sont ealmes.
-–
1 Lit DIVISION NAVALE m!--. OO •'
L, contre-amiral Stotz a. été désigné pcmr
succéder au contre-amiral Basire dans te
commandement de la. division aavale d'E.
tréme-Orient et des forces navales en Chi-
ïif. Il est arrivé à Toulon en vue de «M
prochain dôpa rt pour Marseille, coù il
s'embarquera le « mai pour roloindrc aon
poste et prendre les pouvoirs de IOn pr*
déccsseur qui les lui remettra Bnr 4 rrot.
tlt'ur'J i rHSt; Jul^s-Mlehetet.
TAUX DE LA PIAVIUC
- 0
t..l' fiouvenieur fiénérnl de l'Indochine vien'
de fulrr connaître au mtntstre des GotonJes
tlU' Ti date du tt avril IM. le tain effM •le 18 "1', w ttfr Gfc.
JDU.lOTIDIE.
Rédaction & Atl",¡"idNN.,
14, RM «« (Mahimir
PARIS a"
TaUPH. 1 LOUVM 19*97
RICH.LIIIU .,.
Les Annales Coloniales
La annonces et rie Urne» tonI ropu -
htrMtt du Journal.
DmtCTftURs : Maroe. RUEDEL et L.-G. THÉBAULT
Lu AnAta CtbomALn ne publient que des artt-
eiet fume, qui sont leur propreté excluw".
IIONNEMITS
..H II supplément illustré i
Ue «a «Mai* lié
FrvMM tl
coloitin - - 1209 * b a à
ttraapr.. 180 s la b ne
On saboaaa un frtia *Ma
lm les Itu. de wmST
Une opinion sur la Chine actuelle
8.8
Les événements de Chine ne laissent pas de
déconcerter Mrtfini Français. Ils ne répondent
pas à leur attente et on leur en veut presque
d'avoir déjoué quelques-uns des pronostics les
mieux établis.
On comptait sur une victoire prochaine des
Cantonais et les voilà qui reculent ou tout au
moins marquent un temps d' amêt dans leur mar-
che vers fè Nord. Les Nordistes paraissent plus
forts qu'on ne J" aurait cru et remportent quel-
ques avantages tandis que leurs adversaires
s affaiblissent en discordes intestines et peut-
être graves.
C'est peut-être le moment de compléter nos
informations sur les choses d'Extrême-Orient et
d'essayer de mieux pénétrer dans ces milieux
que le monde oriental ne connaît que d' une
façon bien iiu-jiusaiile et sur lesquels courent
des opinions frivoles ou erronées.
Certes, le nombre des personnes qui se pro-
posent de nous en instruire est élevé, mais com-
bien ne nous apportent que des renseignements
de seconde main et sujets à caution à de multi-
ples points de vue. -
On ne peut pas faire ce reproche aux études
que le P. Wieger a publiées sur la Chine. Il
connaît le pays pour y avoir vécu longtemps et
il en parle avec une sympathie évidente, non
pas qu'il n' éprouve pas quelque humeur de la
tourmve que prennent parfois les événements et
qu'il ne manifeste pas quelque colère au spec-
tacle de l'évolution intellectuelle qui éloigne
cet immense pays des conceptions catholiques
sinon chrétiennes et le conduit vers des fins
que ne saurait approuver un père jésuite attaché
à la religion et à la constitution sociale présente.
Il y a cependant plaisir et profit à lire les
études que ce missionnaire consacre à la Chine.
Même si on est en désaccord avec lui, on a in-
térêt à connaître ce qu'il pense de la situation
en Extrême-Orient.
Et tout d'abord le P. Wieger ne veut pas
que l'on appelle les Sudistes, les Rouges. Ap-
pelons-les les Cantonais. les Bleus, mais ne
leur donnons pas l'épithète de Rouges, « car
quoiaue les Russes y jouent un rôle considéra-
Me oepuis 1923 et arborent le drapeau soviéti-
que lors des grandes manifestations, le parti de
Sun-Yat-Sen en tant que parti, n"est pas com-
muniste et ne bat pas pavillon rouge. Sun-
Yat-Sen. ouvrit son parti aux communistes
sans fusionner avec eux, mais il protestaque
ce n'était là qu'une alliance temporaire, qu'il se
séparerait de ces dangereux amis dh que leurs
services ne seraient plus nécessaires ». Voilà qui
peut nous aider à comprendre l'attitude présente
du général sudiste Tcnang-Kai-Shek. »
Pour l'illuitre historien de la Chine, la guerre
civile actuelle est d'une simplicité que l'on ne
comprend pas toujours. Qu'y voit-on, en effet,
sous l'agitation incessante et la fantasmagorie
des décors, si ce n'est la lutte des Panaches,
Le panac he est une touffe de crins blancs que
portent les chefs sur leur képi et qui les distin-
gue de la masse des officiers. C'est sous ce
nom que dans la littérature de l'Extrême-Orient
on désigne les généraux en chef, les maréchaux,
les toukÏums. Ces panaches ne sont pas, à en
croire le P. Wieger des personnages très sym-
pathiques. Ils - font, aux yeux de l' Européen,
figure de seigneurs, de grands seigneurs meme,
mais ce sont plutôt des manières de hobejeaux
féodaux détroussant les marchands sur les rou-
tes et enlevant les personnes et les biens qui
leur plaisent.
8. 1 1
Les considérations de lucre sont seules à les
guider. « Tel Panache en attaque un autre, dit
le P. Wieger. Opération stratégique, pense
l'Européen.. Pas du tout 1 Affaire de s em-
parer de telle ville, de tel port, où ledit Pana-
che pourra emprunter, c'est-à-dire prendre à de
riches banques, à la caisse de telle douane,
l'argent liquide qui s'y trouve. » El plus
loin notre P. Jésuite ajoute : « Que ces gens-
là se battent continuellement entre eux, cela
n'a rien d'étonnant ; deux chiens qui convoitent
le même os, ne s'agrippent-ils pas aussitôt ? »
Les Panaches ne sont pas les uns pour les
autres des ennemis durables. Après s'être bat-
tus pendant que lques mois, quelques sen? aines,
ou même quel aues années, ils deviennent sans
embarras des alliés, quittes à se quitter si leurs
intérêts leur commandent de se séparer et de se
---- combattre de nouveau.
L histoire fourmille d'exemples semblables
qui choquent et déconcertent les Européens.mais
qui ne surprennent pas du tout le Céleste qui
a été de tout temps habitué à ce spectacle.
La guerre est coûteuse. Comment les Pana-
ches y pourvoient-ils ? C'est bien simple, dé-
due notre auteur : « Ils commencent pas ex-
torquer l'argent voulu au peuple de Chine,
le couteau sur la gorae, Ensuite, ils versent
cet argent entre les mains de certains fournis-
seurs étrangers qui leur livreront armes et mu-
nitions chaque fois qu'ils en demanderont et
pour autant de piastres qu'ils en donneront. Le
jeu pourra donc continuer tant qu'il restera
quelque argent en Chine. » -
- Ainsi donc la responsabilité des hostilités in-
combe aux Blancs, Européens, Américains et
aussi aux Japonais. Et le missionnaire apostro-
phe les peuples européens en termes émouvants:
« Ah ! Européens, mes frères, peuples qu'on
disait avoir un coeur sensible., qui avez re-
mué le monde entier pour faire cesser la traite
des nègres, pour supprimer l'abus de l'alcool et
de l'opium et qui fournissez, maintenant aux
Chinois abondamment et complaisamment ce
qu'il leur faut pour se massacrer les uns les au-
tres. Est-ce que l' argent que vous gagnez ainsi
ne vous brOlp. pas - les mains) Si vous cessiez
- -.. - - - .8
de 1 alimenter, la guerre civile cesserait en
Chine, immédiatement. C'est donc vous qui
l'entretenez, clament les jeunes de Chine, et
en cela ils n ont pas tort. « Ces éloquentes ob-
jurgations ne seront pas écoutées. Vox clamons
in fia_o.
1 VOIll la Chine d'aujourd'hui ou plus exac-
tement que lques aspects de la Chine actuelle.
Mais la Chine de domain que sera-t-elle ? Il et
délicat d'ap marquer dès maintenant les traits
avec netteté. Cependant, il y a quêter chose
qui couve au fond de la situation actuelle et
qui résistera à toute réaction même réussie
pour un temps, qui survivra à toute opposition,
même à toute persécution. « C'est dit M. Wie-
ger, l'esprit de la Jeune Chine, l'Esprit Nou-
veau produit par la science nouvelle.
Après M. André Duboscq, il nous montre
les jeunes Chinois allant à 1 étranger, en Eu-
rope, en Amérique, étudier la sociologie, la po-
litique, l'histoire, en un mot « faire provision de
ce qui leur servirait à pousser la Révolution,
idées avancées, subversives, extrémistes que
nombre d écoles, de clubs et de particuliers leur
débitèrent complaisamment. »
Mais il n'est pas permis à tous les jeunes
Chinois de faire un séjour à Londres, à Paris
ou à 1 Université de Columbia. Pour ceux qui
ne peuvent quitter la terre natale, des écoles
ont été fondées à Pékin, à Shanghaï. Deux
institutions, la Fédération de l'Education Na-
tionale et le Bureau pour le progrès de l'édu-
cation vont leur dispenser la nourriture intel-
lectuelle qu'ils attendent, dont ils ont besoin.
Des imprimeries multiplieront les ouvrages dont
la lecture remplacera renseignement oral.
Cet enseignement par le livre et par la pa-
role est en train de transformer la Chine. Le
P. Wieger s'en effraye parce qu'il échappe à
l'influence catholique pour subir celle des pro-
testants et des francs-maçons américains, les-
quels sont d'ailleurs fortement attachés aux
conceptions déistes. Il est un peu épouvanté à
la pensée que « rien ne peut arrêter, comme
il dit, ce flot montant d'irreligion, d'amoralité,
de révolte et de haine ».
N'oublions pas que c'est un missionnaire qui
s'exprime ainsi. 11 retrouve sa sérénité pour
nous expliquer l'opposition des Chinois aux
traités inégaux à 1 égard desquels ils repen-
tent « une honte profonde et un ressentiment
amer », de même que leur hostilité envers les
concessions étrangères qui ne sont pas seulement
un imperium in imperio mais un refuge pour
toute une catégorie d'indésirables et leurs senti-
ments à l'égard des privilèges de l'exterrito^
rialité qui constituent une humiliation insuppor-
table.
Bien intéressante I explication de la sympa-
thie du Chinois pour le régime républicain.
Cette sympathie n'a pas d'autre cause que la
raison suivante : c'est que le régime républi-
cain n'est pas une nouveauté. En consacrant le
gouvernement local absolu dans le village,
dans la préfecture, dans la province, Canton
n'a fait que « consacrer le système chinois tel
qu'il fut pratiqué depuis toujours, supprimant
le trône et ses mandarins qui suçaient le peuple,
mais ne le gouvernaient pas n. Cette perspective
du gouvernement local, avec ses fonctionnaires
locaux, ses assemblées locales, « cette pers-
pective de potins, d'intrigues, de palabres lo-
cales fait pâmer d'aise le populaire chinois, car
les cancans et les parlotes sont sa vie ». Le
parlementarisme n'a pas eu de succès parce
qu'on ne pouvait s'en donner qu'à l'époque des
élections. « Mais un régime comme le régime
local, qu'établit Canton sous lequel, à chaque
marché, dans chaque thé, à chaque rencontre
on pourra dire le long et le court sur le compte
du maire, du prélet, des autres. quel pays de
cocagne ! Quel paradis terrestre ! Impossible
d'offrir mieux aux foules chinoises. »
il va sans dire que nous ne prenons pas à
notre compte toutes les opinions émises par le
P. Wieger. Mais sur bien des points, nous
sommes en accord avec lui, et notamment en
ce qui touche la profondeur du mouvement que
représentent les Sudistes. On peut penser des
« panaches », pour employer son expression.
tout ce que l' on voudra, il n'en reste pas moins
que l'armée cantonaisc constitue une grande
force. L'entente peut se réaliser entre Tchang-
Tso-Lin et Tchang-Kaï-Shek, mais ce serait
nourrir les pires des illusions que de penser que
la situation redeviendra ce qu'elle était il y a
vingt ans.
Au reste, peu de gens le pensent, mais nous
voyons de temps à autre dans la grande presse
parisienne, des hommes considérables par leur
passé, ou leur situation présente professer des
opinions qui, si elles parvenaient à inspirer
notre politique en Extrême-Orient, ne sauraient
manquer de constituer pour notre pays un dan-
ger. Et il n'est pas inutile de chercher à dé-
truire quelques-unes de ces erreurs. Et l'étude
que nous avons analysée peut y contribuer.
Henry Fontanier.
Député du Cantal
Vlcc-prstnent ae ta Commission
des Colonies
Secrétaire de la Commission
des Affaires Etrangères.
̃ ai»
Publications en laafies iidifèaes
paraissait et France
--0-0--
M. Joseph Courtier, sénateur, avait deman dé
au ministre de l'intérieur de lui faire connaître,
par nationalité d'étrangers résidant en France :
1° la statistique des bulletins, revues et jour-
naux paraissant en langue étrangère sur le ter-
ritoire français ; 2° la statistique des sociétés
charitables, religieuses, sportives, politiques,
financières, etc., s'occupant spécialement des
immigrants et dont le siège est à Paris ou en
province.
Le ministre vient de répondre que les bul-
letins, revues et journaux paraissant en langue
étrangère sur le territoire français sont au nom-
bre de 167. Parmi ces publication, nous rele-
vons deux journaux arabes, deux annamites et
un malgache.
Quant aux sociétés diverses s' occupant des
immigrants et qui ont leur siège à Paris ou en
province, on en compte 336, dont sept nord-
africaines, une indochinoise et une malgache.
LIRE EN * PAGE :
POUR ALLER AUX COLONIBS ,
LE COMMERCE DU SINflOAL.
tA FOIRE-EXPOSITION DE K ANItAN ;
Lu pite mte Slnrilllll
La Section coloniale de VEcole
des hautes études sociales, poursui-
vant l'étude des votes d'accès de
pénétration et de liaison vers VAfrique occi-
dentale, a confié au général Meyttier, direc-
teur des Territoires du Sud de VAlgérie, le
soin de faire une conférence sur les grandes
roules sahariennes. Elle a en lieu le 30 mars.
Le général Meynier débute par un vif
éloge du commandant Bettembour g, ancien
membre de la mission Centre Afrique, atl-
quel les organisateurs de cette série de con-
férences avaient, avant lui, songé à confier
la communication de ce jour, puis il entre
aussitôt dans le vif de son sujet.
Peut-il être question de grandes routes
dans un pays que, jusqu'à présent, on s'était
représenté comme un obstacle infrancltis-
sable 1
La nature elle-même conserve la trace
d'anciens fleuves de l'époque quaternaire, la
SCloura, V Igharghar, le Tilemsi dont aux
temps préhistoriques les rives furent habitées
par des tribus nombreuses ainsi qu'il résulte
de la présence d'ateliers de l'âge de pierre.
C'est suivant ces mêmes directions que les
premiers germes de civilisation seront appor-
tés au Soudan, en Afrique noire, notam-
ment, par les Berbères, et le général illcy-
nier souligne ce fait que c'est précisément à
Vextrémité de ces grandes routes saharien-
nes que se sont constitués entrr le i*r ri le
xix* siècle des Etats centralisés, qui furent
florissants. Il en conclut que la véritable
base de civilisation du Soudan est en Afri-
que du Nord et que toute politique de pro-
grès en Afrique doit reposer sur le rétablis-
sement des communications aisées cipti-c les
deux parties du Continent. Au demeurant,
c est ce que comprit bien le colonel Laper-
rine lorsqu'il alla, par dessus le Saltara don-
ner la main à ses camarades de l'armée noire.
Son œuvre principale fut la création des
compagnies sahariennes, grâce auxquelles la
sécurité du Sahara est encore assurÜ nt nos
jours, tant par celles d'Algérie que par les
pelotons méharistes de l'A.O.F.
Après lui, M .Lutaud, qui fut l'un des grands
gouverneurs de l'Algérie, s'attacha suivant
un plan méthodique, à perfectionner cette
œuvre française de liaison entre les deux ri-
ves du Sahara. C'est à lui que sont dus, no-
tamment, les premiers postes de T.S.F. au
Sahara et les premières pistes automobiles.
MM. Jonnart, Abd et Stecg poursuivirent
l'oeuvre ainsi amorcée, mais c'est, à l'esprit
de décision clairvoyante de l'actuel gouver-
neur général, de M. Viollettc, que revient
Vétablissement d'un plan méthodique et dé-
finitif de mise en valeur de certains terri-
toires sahariens et du développement des
grandes communications ilitersallarie- nitr s -
Tout d'abord, il J'attaclte flar un dévelop-
pement raisonné des œuvres d'assistance, des
écoles, des ouvroirs, à procurer aux habitants
du désert la santé, l'instruction, les moyens
de travail.
L'élevage, la cueillette de l'alfa, la culture
du palmier représentent les meilleures sour-
ces de revtnus des indigènes. M. Viollettc
s'attaclll à accroître les ressources qu'ils en
tirent par des encouragements appropriés.
En ce moment même le Gouvernement, a dé-
posé sur le bureau du Parlement un projet
de loi destiné à donner aux eaux souterrai-
ties, parfais cas pillées, un statut légal.
D'autre part, M. Viollettc porte une at-
tention toute spéciale au développement des
moyens de communication avec l'Afrique
Noire. Les postes de T.S.F. sont, multipliés
et on. est èt Vaffût Je tous les perfectionne-
ments de la 1'.S.F. pour accroître la sécu-
rité des postes, des colonnes, voire des iso-
lés par ce moyen. Presque tous les medjbours
déclenchés en 1926 ont été éventés par la
T.S.F.
Les pistes automohi'l'l:" On les améliore et
on les multiplie suivant les directions prin-
cipales, de la côte de la Méditerranée au Ni-
ger en les équipant avec des ateliers de répa-
rations, des dépôts d'essence et des bordjs-
ltatÛs. Chaque piste sert d'ailleurs d'infras-
tructure à des lignes futures
On voit, dès lors, quelles facilités vont
résulter de ces faits tant pour la bonne po-
lice du désert que pour la pénétration écono-
mique en direction du Niger.
Dans le premier ordre d'idées, le Gouver-
neur Général a proposé au Ministre de la
Guerre une réorganisation des compagnies
sahariennes avec l'aide de la T.S.F., des
automobiles et de Vavion. TOllt donne à pré-
voir que ses propositions seront bien accueil,
lies.
En ntatièrc économique, on sait, le succi
qu'ont remporté les missions des Chambn
de Commerce envoyées par M. Viollettc (
décembre dernier, sur les grandes ror/fl
sahariennes, en direction du Niger. Ce fi
une véritable croisade économique qui démm
Ira aux Algériens eux-mêmes les immens
ressources du bassin nigérien et fil faire 1
pas énorme à la question du chemin de f
t.r ans saharien.
De celui-ci, M. Viollefte - et c'est
premier des gouverneurs généraux qui prend
cette courageuse initiative se déclare le
par/isarr résolu. Il pense qu'à côté du point
de vue national, politique et militaire qui a
été soutenu jusqu'ici, le côté économique mé-
rite d'avoir sa place et il se déclare dis-
posé à favoriser de tout son pouvoir cette
œuvre d'un avenir immense, dès que le Gou-
vernement actuel, après les études qu'il sem-
ble avoir projetées pour 1927-28 sur l'initia-
tive de M. Morinaud, députe'maire de Corn-
tontine, aura détermine le trace définitif du
chemin de fe, transsaltafien devenu la grande
route saharienne de la France.
Ernest Htmdes.
StUfnP dé te Hfwna,
Vft)f---= &:.88",'
L'AVIATION COLONIALE
-.--.
Paris-Tombouctou
Le cupilumc LOllllilou et le lieutenant Gi-
taraot, ilu ccntie autonauiiquc militaue île
Versailles, ont pris le dcpan avant-hier inu-
un a 5 h. 57 du iiourget pour 1 ums. Malgré
un veut deiavorable et une charge de plus
de trois tonnes, l'avion décolla daus les meil-
leures conditions, tace à ."UucSt, et prit la
direction du Sud.
On sait que 1 équipage qui entreprend un
raid de navigation radiogoniomctnque a l'in-
tention de boucler un ciruuit alucam aboutis-
sant à Tombouciou par Tuni et Adrar, le
retour devant s'ettectuer par Dakar.
Les renseignements météorologiques dont
l'équipage a pris connaissance avant le dé-
part, ne sont pas en tous points favolables.
L'avion survola Rome a 13 h. 45 et est
arrivé hier soir en Tunisie, après avoir sur-
volé l'île de Capri.
Une détectuosité dans la canalisation d'es-
sence de leur appareil les a empêchés d'at-
teindre l'aérodrome de l'unis, et ils ont re-
pris terre à Menzel-Temime, localité située
dans les parages du cap Bon à 75 kilomètres
Est de Tunis.
D'autre part, les deux aviateurs n'ont pu
donner, au cours de leur raid, de leurs nou-
velles à partir de 15 heures, leur appareil
émetteur n'ayant pas ionctionné en raison
d'une panne d'accumulateur. Par contre, la
réception des communications qui leur étaient
adressées a été parfaite.
France-liadagascar
L'Académie de marine, dans sa dernière
séance, a entendu un intéressant exposé du
lieutenant de vaisseau Bernard sur son
voyage France-Madagascar et retour en hy-
dravion. La conséquence de ce magnifique
raid a été de prouver que, grâce a l'exis-
tence de tous les plans d'eau nécessaires,
l'utilisation de l'hydravion dans nos colo-
nies africaines est immédiatement téatisabic,
ce qui présente le grand intérêt de réduire
dans d'énormes proportions la durée des com-
munications.
Saint-Raphaël-Amérique du Sud
).c capitaine de Saint-Roman a ajourne
sou départ par suite d'une dépression atmos-
phérique signalée sur les côtes du Maroc.
L'aviateur est parti ce matin pour Casa-
blanca..
Les Américains
l.es aviateurs américains l'ont arrivés à
Saint-Domingue le 14 avril à 11 h. 30. Le
Gouvernement dominicain les a reçus au titre
d'ambassadeurs des Etats-Unis.
11.000 kilomètres au-dessus de l'Afrique
L'acfjudant Rossi, qui, l'année dernière,
réussit avec le capitaine Rignot le raid Paris-
I.isbonne sans escale, Lisbonne-Paris sans
escale et Paris-Athènes sans escale, va partir
prochainement, en compagnie du capitaine
Devé, pour tenter un raid de 11.000 kilomè-
tres au-dessus du continent africain.
..a
Cinéma colonial
o» ̃ ̃
Guadeloupe et Martinique
Sous le titre Il Un voyage aux lleb », M.
Alfred Chaumel a présenté un beau lilni
concernant la Guadeloupe et la Martinique,
les deux sœurs jumelles.
Ce film strictement documentaire - et qui
offre par cela même, un grand intérêt - a
été présenté sous la présidence du ministre
des Colonies, devant un public composé de
parlementaires et de personnalités originaires
des Antilles. Quelques « béguines Il brillam-
ment exécutées par un orchestre créole ont
contribué à créer une atmosphère propice.
De la Guadeloupe, le film montre de fraî-
ches cascades, les vagues qui déferlent, écu-
mantes, des sites pittoresques du pays (la
porte de l'enfer, la Soufrière, le tobbogan
naturel, etc.) ; les scènes de la vie locale
(le marché, la bamboula, les combats de
coqs, etc..).
Ce film reproduit également la vie locale
(scènes de pêche, le travail dans les champs
de cannes à sucre, les laveuses, etc.) ; quel-
ques beaux paysages et vues (la rade de Fort-
de-France, l'établissement thermal d'Absa-
lon, la superbe route de la Trace, etc.).
Puis, le public se recueille devant les ves-
tiges de Saint-Pierre - détruit en 1902 pat
l'éruption du Mont Pelé.
Les Antillais sont très heureux qu'on ait
pensé à leurs petits pays, après la Croisière
Noire, Rasaft le Malgaclre, etc. Les Fran-
çais de la Métropole, qui ont assisté à c:ett
précisions sur ces départements d'outre-mer.
Souhaitons que le grand public puisse
bientôt apprécier ces films si intéressants et
réalisés avec beaucoup d'art.
4000
Après le cyclone de Madagascar
0.0
MM. Georges Bouswnot et Lassai le, délé-
gués de Madagascar au Consei l supérieur des
Colonies, avaient demandé à M. Léon Perrier,
ministre des Colonies, que la première portion
du contingent militaire qui, appelé, devait venir
en France, soit laissé sur place à la disposition
du Gouverneur Général poer permettre les tra-
vaux de restauration des édifices et des do-
̃ 1.. « T*
matnes dans la région de tamatave.
La question vient d'être soumise au minis-
tère de la Guerre, par le ministère des Colo-
nies. M. le général Jung, directeur des trou-
pes coloniales, en a été saisi et compte l'exa-
miner, à son tour, à très brève échéance avec
VEtat-Major général de l' armée.
–-.
A L'OFFICIEL
--00-
Les produite de provenance tunisienne
Le Journal officiel du 13 avril 1927, publie le
relevé des produits d'oritne et de provenance
tunisiennes importés en France ou en Algérie
rt!ndnn' h trol:-i,\me décade du mois de mars
1927.
Le relmé fait, ressortir notamment r¡u'll la
dote du St mars les quantités totales imputées
à l'arrivée sur ir,s crédits en eours étalant, les
suivantes : - - ---
Pour les huiles 1l'o1i\'e et. de crignons, 38.9W
quintaux sur un 'rédtt de 300.000.
Pour les fftves, 95,M ouintaux sur un rrMit.
de 200.000.
Pour les tapis, 1,214 mètres earrés sur un cré-
dit d« 15.000.
Pour Ri drfltns, 1S.W2 quintaux, ?ur un mrmil
de ".Mn,
-1
M. Albert Sarraut en Algérie
--00--
C'est le iS avril daiu, la ï-oirée que M.
Albert Sarraut, ministre de l'Intérieur, quit-
tera l'aris se rendant à Marseille où il s em-
barquera le lendemain à destination d'Alger.
Après s'être rendu à Constantine, où il
présidera le 22 avril les fêtes organisées
pour célébrer le SO- anniversaire (Je l'entrée
de M. Thomson au Parlement, M. Sarraut
visitera Bône et Philippe vil le. Il présidera,
le 26 avril, à Alger, le Congrès des reches
maritimes. Enfin, le ministre de l'Intérieur
ira à Uran pour se rendre compte des rava-
ges du cyclone qui vient de dévaster le dé-
partement et pour examiner les mesures à
prenore dans le but de venir en aide aux
populations sinistrées.
M. Albert Sarraut sera de retuur à Paris
le 30 avril.
Le cyclone sur TOranais
Il est îuullit ureusement confirmé que le
cyclone du 12 avril a causé dans 14J dépar-
tement, d'Uran un vérituibke diêeawtre.
l.a mer, bientôt dé-niontée, a midu la
navigation très dangereuse, tort h^uretifle-
ment, il no s'est pus produit d'accident
grave. Le croiseur Mulhouse, parti dOran,
a dti rebwusser chemin et rug-agner le port
où il est arrivé damant q lu. gîte et ayant
perdu deux embarcations enlevées par du
paquets de mer. Le vapeur grec Atlantos,
qui avait lancé le signal S. O. S. en mer, a
pu rentrer : il donnait très fortement de la
gite et a failli sombrer. :\Iaia les effets do
cette ierrible tempête, telle que les marina
ne se souviennent pas d'en avoir vu une
pareille depuis trente ans, ne se sont pan
K oalisés sur la mer. Le vent de nord-e6fc,
chargé d'embruns salés, a occasionné un
affreux désastre agricole sur toute l'éten-
due du littoral ut sur ijne profondeur de
poixante kilomètres. Les dégAts s'élèvent A
f\l\lSi'\lrc; centaines de millions, et le spec-
tacle des bolona d>ès<>l<''s parmi leurs cultu-
res dévast«y^ est d'autant plus navrant,
qu'on fondait ks meilleurs espoirs sur l'an-
imV l'.n?7. l'ort heureusement, les régions de
Ilel-Abbès, Tleinccii, Mascara, Tiaret, sem-
blent avoir ét > épargnées.
Lu certains endroits, le vent a tout brûlé ;
les fruit, les grappes de raisiné, les lAgu-
n.es ; des arbres plus que centenaire»,
notamment des oliviers, ont été dt'-racinlit
par !a iolence des, rafales. Danp une cri-
que. non loin M (hon, dénommée Kristel et
où dt's indigènes cultivaient des primeurs,
les jHhlin sont ravagés, la récolte des
figues et des tleura est complètement per-
due ; le» haricots qui étaient en plein rap-
port, les |khv r>ns, les omatcs. les con-
combres, tout tl été brûlé, déraciné et em-
porté.
On évalue les dégills, puu!' ce seul endroit
A plus de deux millions. La lu.holit"usc
(iofluiatiull (le Krislel, qui ne vit que de jar-
ltiung." est complètement ruinée.
Dans lu région de Turgot, 1 ouragan 2'iUlv
Irvait des nuages de subie, qui passaient ù
une vitesse l'Urayante ; le ciel devenait
obscur el. u cinq heures de l'après-midi la
l.ull était complète. Môme l'herbe en quel-
ques endroits est rasée au niveau du sol.
Le pourcentage' du sinistre est évalué à
XO ;0. Les viticulteurs sont dans la détfo-
lation.
Le elle!" des services agricoles (lu dépur-
ti meut a commencé sa v isite des centras
sinistrés. De son côté, à ta demande dea
colons et des dus de la région, lie Prési-
dent de la Fédération (k» Syndicats Agri-
coles se n-ndra. à Arzew pour examiner la
situation. Le Préfet d'ijrau a eu, hier après-
midi, une conférence avec, le commandant
du port, l'adiiiiiiis-tiiiteur de l'inscription
maritime et l'ingénieur en chef des ponts
et chaussées, pour prendre toutes mesures
utiles en faveur des pécheurs qui ont perdu
leurs embarcations et relever les dàgàts
occasionnés dans le iport.
Au Maroc espagnol
Les dommages causés pur le cyclone,
que nous signalons d'autre part sont consi-
dérables aussi nu Maroc espagnol. De
nombreux bateaux se sont échouéw et
d'autres ont coulé.
Le cargo anglais Collingdafa s'est "'L'holl é
près de IrHila, où il effectuait un charge-
ment, pour Hotterdam ; il se trouve dans
une situation extrêmement difficile.
Le vapeur norvégien lialto se. t.rou\<*
dans des conditions semblables.
Le vapeur gree .\ïcolos-Paft'rlls. dont
scion certains .journaux, IVquipuge s\-st :
révolté et a obligé le capitaine à im-ttre le
(ap sur Melilla, s'est éehoilé également, et
se trouve dans une situation dangereuse.
Le bateau-hApital <'astiUa est presque
totalement démoli. >l.)es centaines de ba-
teaux de pèehe et d'embarcation^ sont per-
dus.
Dès les dernières heures de Va près-
midi, tout le tratie. a été suspendu à Mo
iilla. Les maisons (le commerce ont. dû fer-
mer devant, la violence des éléments dé-
chaînés, qui empêchent toute ci.reuUitien.
La ville, pendant la nuit, a été plonyéc
dans une obscurité complété et offrait un
aspect lamentable.
Des maisons se. sont éi-roulées. Jusqu'à
présent, on signale une vingtaine d<- vic-
times.
Devant l'étendue de ces dég ts causés
par la tempête où la situation des colonnes
qui ne peinent plus communiquer nveo
leurs bases deviendrait dangereuse, lo
général Primo de Hivern. avec l'auto ri* a-
tion du roi h. du coneeil des ministres, e^t
parti pour Oj)a Quemndn, Melilla et pro-
bablement. Ou ta et Tetouan.
Les dépêches reçues hier de MvUlla. an-
noncent que la tempAto continu»- è
rage dans ces parages et, que le vapeur
britannique Collingdalf dont l'
res d.Vfîorts incessants, n'est plus qu'une
épave. Par contre le vnpo.ur norvégien
Halto échoué dans la mémo région, oist "n
sûreté. Kutin, le navire grec S'icalaos-Pti-
lerax s'est mis à la cHe et se trouve dans
une position dangereuse.
- a -
UNIVERSITt, D'ALGER
00
M. Lévi-Provençal, directeur de t'institut
des hauies études marocaine» à Rabat, èst
nommé professeur d'histoire des Arabes et
do la civilisation musulmane h lu
do%m lcfiee (TAlgwr.
M. SteegàMarrakeoh
00
Parti hier à 7 h. 30 de Rabat, le Réaidrat
Général. accompagné -au général Mougin. chef
de son cabinet militaire, et de M. Ductoa,
directeur dee Affaires indigènes de la Rési-
dence, est arrivé à Settat à di. imu - Sova la
conduite de M. Laurent, contrftleur-dief 4e la
Chaouia, et de M. Coudère, riwiiêiayr de
Settat, le Résident Général a visité lea anbeI
de colonisation de la Chaouia MId. M. Slaag
est rentré ensuite à Settat, où un déjeuper in-
time a été -- servi au contrite
- - - - - - -
A 14 h. 30, M. Steeg et sa suite ont quitté
Settat pour Marrakech. Ils ont été reçus à Ben
Guérir par le général Huré, commandant la
région de Marrakech, qui s'est joint au cor-
tège.
En arrivant au Palais résidentiel de Marra-
kech. M. Steeg a été salué par toutes lea auto-
rités locales civile* et mil itaires, ainsi que pu
Hadj Thami El Glaoui, pacha de la ville.
A 18 heures, M. Steeg a reçu la visite offi-
cielle du prince impérial Moulav ldrias, -
khalifat du raltan de Marrakech, venu lui
souhaiter la bienvenue. Un entretien très cor-
dial s' est engagé entre M. Steeg et le prince.
Le pourvoi de Klems est rejeté
---0-0---
l,' légionnaire Ii rnN, ancien chef d'état-
major d'Abd H Krini, f'OUft le nom d'FA
Hadj Aîenian, avait été condamné à mort
pour désertion par le oonaeil de gtterfC dé
Meknè* le 10 février damier. La Cour de
cassation a rejeté hier le pourvoi qu'H 6'1 t,
fermé.
Le congréc: d's avocats
- al
A'1 eours de rette mtiin. troia éenté
avocats, la plupnrt occompagnéa de leum
familles, en tout cinq cents personnes en-
viron. t'" iioiit embarqués à Marseille à des-
tination de Tunin. où va ,,'ou\,Tir. sur l'in-
vitation du barr» nu de cette ville et de aon
L.î\t«limier. M* PitrR, le sixième congrès de
l'Association Nationale des Avocat» de
Fru nce.
–-–
Le pr«b!è«e de l'eai a Afriqae di NtN
- oe -
L., eongrèm pour l'uv anccment dt'a scien-
ce* a présenté avant-hier matin ses tra-
vfm\ en striions sépurées. Il a entendu à
10 heure* un rapport-conférence de M. Jo
ltaud, professeur A In Sorbonne, Hur l'eau
au point de vue géologique ttnnlt le (Wpar-
temen! de Constantine et l'Afrique dd
Nord.
Les événements de Chine
00
A Maaghaî
Lt'$Consuls 0c France, il A ?t'en.qtm,
d'nytrterre, d' "al", r< d,Jo Japon, ent rt-
wis une nok coillyrnont, les réparations
demander s pur 1c* vuisiiatwi 6 propos
dr r Incident de ,',anldn. La vote l'SC oc-
compagnie de la déclaration suivant* :
l.'mtrec dr.s forces nalùjnatistcs d \
Il des mauvais traitements systématique-
Il ment dinars contre les consuls N. avères
i; résidants, qui en IlJrtJf. ri('ffms dam*
(t leurs personnes rt dans leurs b'n.s,tk La
Il part de soldats en. uniforme* apparie-
11 nant aux armée* nationalistes rt OP4;
Il tant m troupes organisées, ftombrfi
h d'étranyis furent massacrés, blessés*
'• beaucoup brutalisés, attaqués, soumis
Il aux jWrex avanies ; les femmes subirent.
« d'abominables traifcmevts. I,J'", contu-
« lats d'Amérique, d' {nylcterrr, du Japon
<1 turent violés, les drapeaux insultés, les
Il habitations et établissements des n'<<'
K dants i/illés et livrés aux flammes. En
Il raison tics nttaqw.s pr(l-nHldtt{I(" contre
'1 les représentants officiels et tes ressetr-
cc tissants vaquant à leurs occupations 16-
m gitimes, tes Gouvernements soussignés
:< ont juqé nécessaire de formuter des de-
« mandes de réparation, auprès des oeito.
rites nationalistes responsables. Les cort-
Il ditions, sur lesquelles tes gouvernement»
CI intéressés se sont. mi.< d'accord sont ri-
(loureuscmenl modérées
n qu'un, gouvernement peut demander. Les
n demandes ne sont pas formulée* en fU.
Il rogadon des droits souverains ou de la
CI dignité du peuple chinois que le.r gou-
ii vê me ment s veulent considérer en. atni,
m a ver lequel ils ont le désir sincère de
Il continuer et d'améliorer des relations
Il basées sur une coopération inspirée par
Il vue bonne volonté mutuelle, Les demain-
Il des visent plutôt les influences particu-
if Hères étrangères en Chine, qui sort les
i< véritables responsables des incidente' et.
« tendent à rompre les liens d'amitié déjà
c établis el t) verser dans le ecrur du peq-
« pie. un poison de haine, de méfiance, et.
« d'hostilité contre les puissances tltraft.
« gères amies. Il
Cinquante soldats nationalistes ont. com-
mencé le malin du 12 à 1 heures à désar-
mer des {ri Il; rfl' rs qui Ú t'aj" f se réunir
l'après-midi et projetaient d'envahir le*
ronce s s ion s. Des coups de feu. ont été
échangés jusqu'à sejyt. heures dit motJJttt..Lt-"
concessions sont ealmes.
-–
1 Lit DIVISION NAVALE m!
L, contre-amiral Stotz a. été désigné pcmr
succéder au contre-amiral Basire dans te
commandement de la. division aavale d'E.
tréme-Orient et des forces navales en Chi-
ïif. Il est arrivé à Toulon en vue de «M
prochain dôpa rt pour Marseille, coù il
s'embarquera le « mai pour roloindrc aon
poste et prendre les pouvoirs de IOn pr*
déccsseur qui les lui remettra Bnr 4 rrot.
tlt'ur'J i rHSt; Jul^s-Mlehetet.
TAUX DE LA PIAVIUC
- 0
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de fulrr connaître au mtntstre des GotonJes
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