Titre : Les Annales coloniales : organe de la "France coloniale moderne" / directeur : Marcel Ruedel
Auteur : France coloniale moderne. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1927-01-07
Contributeur : Ruedel, Marcel. Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32693410p
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 07 janvier 1927 07 janvier 1927
Description : 1927/01/07 (A28,N4). 1927/01/07 (A28,N4).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Francophone... Collection numérique : Bibliothèque Francophone Numérique
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Description : Appartient à l’ensemble documentaire : RfnHisg1 Appartient à l’ensemble documentaire : RfnHisg1
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6451000v
Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, 8-LC12-252
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 14/02/2013
coLUmAUB
el est ls raie que doit rechercher et remplir
la colonisation françaitt en ladtchiDe l..
- III.: ",Ia
!Ï# foMmts keurettr de publier aujaur.
iti cxtensb !'i"thcssftftte comnunica*
:aile par le marquis de Barthélémy, co-
Cam Ranh, au pêsident de la Chambre
ommeru. de l'AUuam.
t> oondant à la question qui m'v: été posée
Wfrfe honorable Compagnie, te me per-
ai, Messieurs, et chers confrères, de
exposer des vues personnelles qui ne
- Payées que par un seul titre :
tion long séjour dans des parties, peu
topéanisées encore, de notre grande Co-
ic Asiatique » par conséquent, plus près
Indigène que dans les villes ou les cen-
turopeens.
mon avis, la colonisation, en général,
;uit un double but, dont les éléments,
en étant la conséquence l'un de l'autre
tOsent par le sommet.
premier but, noble, élevé, louable à
pointe de vues, en tous points digne des
fices accomplis par la Mère Patrie, dans
léments les plus actifs est celui qui nous
lie à mettre les populations arriérées à
e de suivre les Progrès Scientifiques et
tux qui s'accomplirent sans cesse ats
des Grandes Nations. Cette éducation,
rtée libéralement, imposée, au besoin,
rc les oppositions aveugles, à des peu-
ou I peuplades moins évoluées dans le
- de 1 époque, du Cycle Scientifique con-
: é. est l'accomplissement d'un devoir so-
pout ceux qui croient en l'Evangile du
,,-rè!' humain..
s Romains ont porté, dans l'Afrique du
1, leur Art, leur forme de Civilisation,
droit et leur pensée. Ils ont codifie une
été qu'ils trouvèrent restée ou retournée
tat primitif.
est né de ces efforts, une civilisation
spéciale, plus personnelle, où l'on re-
vc des traces (le l'éducation des coloni.
irs, l'art Maure, la civilisation Maure,
'on peut constater des colonnades, et des
qui ont le caractère Romain.
us îécemment. l'Espagne et le Portugal
"'gnai('nt les peuplades de l'Amérique du
• de? progrès de leur époque, et, en fai-
, nt ces Nation? que nous connaissons a\l-
d
L'hw.
.(-s révoltes ont pu passer, elles n'ont pu
ir.uihil.er les effets du but principal, du but
- éreux de la colonisation, celui qui excuse
onquérant (ontraint h imposer les bases
nouvelles directives humaines, souvent.
< les armes..
n'v a point de force- aux armes si le
'.int' de la hauteur d'Esprit n'anime les
, , («pç - Et, les buts immortels ont tou-
,\ :s trouvé dans l'histoire de sanglantes
stances.
,.c premier but, dont je viens d, e parler.
à mon sens, la partie immortelle de la
..onisation. , 1
Tais, il n'est pas de buts sans moyens,
'ui des armes est éphémère, d'autres lui
cdpllt, fatalement, dans l'effort.
Ense et Aratïo » dit le proverbe de nos
, êtrs.
.e principal vioyèn qui se présente trop,
as' et parfois, comme un nouveau buls
,.pf)Ose très facilement par > le commet au
mier, ainsi que je le disais au début ; ce
-, yen, .dont on fait à tort un but. Cest le
merçantile.
n apportant ses habitudes, ses progrès
térièls inséparables de la vie sociate, et,
formant. le peuple le plus évolué fait prds-
cfr, et développe son commerce en échan-
.;tt\t les productions.
;;'t<: l'œuvre colonisatrice dévelonpe le
"'y!! suivant les besoins et les habitudes
1 peuple colonisateur, plus deviennent fré-
ents les échanges et les relations, la n-
If¿'5E' mercantile augmente chez les <1eu
oc Ventrée, en actiinté d'uç nouvel élément
production mondiale.
ri en résulte du bien-être, du mieux-être,
ne crains pas de l'affirmer hautement.
ur les peuplades colonisées.
C'est re mieux-être que le colonisateur ne
it pas perdre de vue s'il veut mener im-
rrnhlement ceux desnuels il a ("harpe
\me. au double but ',oui constitue, à mes
.̃ iiv la Trrîita rolonisalion.
Il', IWI .- --- - - -
T'ai dit one le movcn mercantile, 'deuxième
1 de la colonisation. s'opposait par le som-
i-t aux Trots élevés d £ celle-ci - Pourquoi ?
Parre que tout mercantilisme a une règle
:. nt la conséquence, se traduit. le- nlus sou-
nt par ro mot d'ordre : << "t-e désir, pres-
que. le besoin de profiler prhitTpaleraent
fin cardant inlousement tou les profits. »
T.a faxite principale de l'esprit mercantile
ens la colonisation a été l'opposition enfan-
if, ft. périlleuse, du peuple colonisateur, à
isser faire son entrée dans le Monde aux
l' uples rolonisés, non pas, en obéissant h
>5 récriminations d'indépendance politique,
ils d'ambitieux on de démagogues, mais,
se refusant à le faire participer largëtnent
i mouvement Mondial, en le tenant Fous le
,issean étroit des intérêts investis, au lieu
; le mettre en contact avec les autres Na-
:ùns et les autres peuples de la Terre.
Là, le deuxième but. l'intérêt mercantile
'l'InnMI' nar le sommet au sain effort colo-
fsateur. ,---
Cartliaçe. dominée par le but mercantile,
, rclit la notion de son rôle élevé, cessa de
-ipnrlt'r aux habitants de sa RétmhtiQue
j'ils formaient un peuple sous sa direction,
arm avec des Mercenaires, devint, par les
•strictions commerciales, et. l'autoritarisme
vns. rt. hors des frontières, la rivale abhor-
V (le- Rome sa voisine, plus patriote, plus
.iverle aux rapports mondiaux chez elle, et.
ans. sa colonie, le heurt des deux peuples vit
imher. des deu*. le plus métcarftilc.
Puis. ouatre cents ans plus tard. Rome deo.
vait perdre de vue les buts noblqs de ses
on fer-
efforts: l'action mercantile dominant, on Ter-
ma par dos travaux égoïstes'la vole 'de lex
psion commerciale liors des ffontifercs na-
.naV? aux peuples colonisés. Rome perdit
a nrosticre, et, tomba en perdant, d'abord,
n influence mondiale par ses colonies, puis,
Mte sa valeur de peuple-lumière en face
z rivilir-er- par elle.
Confuriws a dit 4 La vertu du Prince est
comme 1p vent, celle du "peuple est com-
me l'herbe: au souffle du vent, l'herbe se
-miche, toujours, v
Si rlonr. *on se rapporte aux leçons de
Hetfnrp aux précepte' des grands Sociolo-
es, la "("'1,' lu ieu colonial paraît être
le-ri : -
Moralement :
( Mettre un peuple à la Illuteur de l'évo-
uflon moderne en respectant son caractère
propre., adapter, «ans transformer, appor-
ter chez lui. la Science, sans le blesser en
vaillant impose-r le double de ses propres
'r institutions.
M-at^Tiêllement :
< Faire profiter, réciproquement, 'les deu,"
t Pays de l'flrt;'r¡' commer-cinle. nor. point
« qulçipçut r.. da.l'auW'4t.¡ waig, du mon4q
« çwUMf togt, entier en *»Ibtonaat et pco-
« voquiht des relations fréquent et. W19 1
« mes entre tous les éléments de Progrès,
cc non seulement de la Métropole, mais de
« tout le Monde scientifiquement civilisé.
Bn cela, je lkit rencontre avec le Comte
d'Escayrac de Lauture, auteur d'un Livre
prophétique act sujet de la Chine, qui écrivait
eh 1865 dans la revue du Magasin Pittores-
que.
« 11 nous appartient, aujourd'hui, d'inspl-
« rer ses études, de diriger ses réformes,
a d'organiser ses défenses, non que nous de-
« vions être les seuls à le faire, ou mieux,
cc tâcher de l'être, nous ne devons pas porter
Il dans l'accomplissement de cette tâche, de
« mesquines rivalités, la compromettre par
If des intrigues, nous ne pouvons, ici, lutter
u avec d'autres nations, que d'empressement
« et de loyauté. Il ne faut point donner de
cc couleur nationale aux services rendus à un
« feujyle étranger; à des progrès dont l'Etl.
« rope profite également. »
Au tours de la même étude, le même auteur
disait également : « Aucun Etat n'a le droit
« de rêver la conquête de la Chine ou du
« Japon, celui qui les classerait au nombre
« de ses Provinces aurait presque subjugué
« le Monde. Depuis que les Turcs ont porté
« l'Asie à Constantinople, l'Europe qu'ils
« avaient menacée toute entière, n'a cessé
« de réagir contre eux. Qu'est ce pourtant
cr que l'Europe Ottomane, une route vers
CI l'Asie. en Egypte, et, sur l'Euphrate des
«' plaines stériles, des montagnes inexpugnn-
CI bles, en Syrie, des ruines ailleurs, n
« L'Extrême-Orient est bien autre chose
« que cet Orient voisin de nous, ce n'est pas
(r un chemin c'est un but. On le voit mal
, « encore parce qu'il y a peu de temps qu'on
« le regarde. »
Messieurs. - J'ai été heureux en lisant
cela de voir que - Les règles générales expri-
mees plus haut étaient déjà comprises par
ceux qui observaient, avant moi, cet Extrême-
Orient si plein de promesses pour une Euro-
pe unie. si plein de périls pour une Europe
désunie.
Il apparaît comme certain à nous, qui
voyons à la fois clair dans l'Education In-
dienne, et dans l'éducation Chinoise, en In-
do-Chine, que ces éducations si diverses au
point de vue littéraire et philosophique se
rencontrent sur tin point, le besoin des
sciences exactes qu'ils ignorent.
Les noirs plus primitifs sont plus faciles
à duqucT, Il faut moins d'efforts et de di-
plomatie pour les élever aux concepts du
jour.
Si l'Indien et Il' Chinois ne se laissaieut
pas aveugler par 1 orgueil de leur origine,
reconnaissaient plus facilement qu'ils ne sa-
vent pas tout, leur cerveau, faisant l'effort
voulu, s'adapterait plus vite pour former
un bon ingénieur, un bon chimiste ou un
bon - mathématicien.
Bien entendu, il appartient à, l'éducateur'
de ne point ignorer les conquêtes littéraires
de ces peuples, de les apprécier largement
et de ne point cacher son admiration pour
elles.
Mais il doit faire comprendre qu'ils ont
pria du retard sur la ligne des connaissances
humaines, car il y a deux formes dans l'édu-
cation complète, deux formes de même im-
portance : la littéraire et la scientifique. Sur
ce dernier terrain, l'éduqué doit savoir loya-
lement reconnaître la supériorité blanche,
qui est incontestable.
Sans cette apologie "nécessaire, les races
descendantes de ces grands courants lettrés
risqueraient fort de voir tomber sur elles les
plus grandes calamités ; laute d'enfanter
des génies créateurs, l'humanité vaine et
ignorante met au monde des génies destruc-
teurs. ----- ----
Car l'évolution du monde est comme un
fleuve au flot puissant, on peut en canaliser
le cours. Quelque Titan peut tenter d'élever
une digue pour l'arrêter. Id ne le fera qu'un
instant. Le flux le balaierait, lui et ses aides,
sans qu'il laisse d'autre trace dans l'histoire
que des ruines et du sang,
La science est un acquis du monde blanc.
Ce monde doit cet acquis à l'autre. L'autre
doit comprendre, apprécier, aider, l'effort du
monde blanc.
Ceci m'amène, après ce long exode néces-
saire, au nœbd de la question qui m'est
posée : notre rôle à nous, Français d'Indo-
chine, dans l'application de ces principes.
Hlas! il faut le recormaîtrr, notre rôle,
là-bas, n'est pas rendu facile.
Non que je soie très troublé par quelques
mécontentements qui se sont manifestés,
:mais parce que je vois la règle coloniale
mal comprise et mal pratiquée par les com-
pétitions des peuples colonisateurs eux-mê-
mes.
L'exemple de Rome, de Carthage et de tant
d'efforts colonisateurs magnifiques, avortés,
tombés, n'a pas assagi les peuples d'éduca-
tion scientifique.
Le deuxième but domine le premier, s'op-
pose à son sommet et ce n'est pas. sans quel-
que crainte que je porte mes regards d Eu-
ropéen, de blanc, vers les rives du Pacifique.
Roosevelt le disait il y a queJques années :
c L'ère méditerranéenne est morte avec la
« découverte de l'Amérique.
CI L'ère de l'Atlantique a attéint le sum-
cc mum de son développement.
(( L'ère du Pacifique, destinée à être la
« plus grande, est juste à l'aurore. n •
Et William H. Sewtird ajoutait :
u L'Océan Pacifique ses Tivages, ses iles
cc et les vastes régions autour deviendra le
m principal théâtre des activités humaines et
« des événements dans le grand avenir du
Il monde. »
Paroles d'hommes éclàirés qui se réalisent,
mais dans quelle ligne ?.
Est-ce bien là celle qu'avaient rêvée les
deux grands contemporains d'Amérique ?
La mésentente blanche, doublée du spec-
tacle de la guerre européenne, voilà, Mes-
sieurs, à mon sens, pourquoi - les peuples
jaunes discutent aujourd'hui les avantages
de cette acceptation de la science qu'il est de
notre devoir humain de leur offriT.
Voilà ce qui rend délicate et difficile la
tâche de nos administrateurs et de nos co-
lons !
Ki-Kang-Tseu inteirogeait Confuciua au
sujet des brigands.
I.r philosophe lui répondit : « Seigneur,
Il ne soyez ni cupide ni .ambitieux et il n'y
Il aura plus de voleurs, quand même vous
encourageriez le vol par des récompenses, M
Or, j'ose prétendre que, justement, s'il est
au monde un peuple, çlacé sur la carte du
Pacifique pour n'être ni cupide ni ambitieux,
c'est bien 14 Fra&oe .d'Indochine.
Elle n'a aucune raison de rêver l'extension
de ses frontières bien établies.
Elle a l'intérêt immense de participer à
la loikde la culture hiflfeME et de la cul-
tufÇ eWRoise. Jr)*
Elle^lt lUlk en pleine Asie sans êtaft
B& pleine foOinSBe.
En jouant ftctivrinent, légalement adty
rôle de Blanc coMBuattitr IOIihtifique, U
France -peut et doit s'attacher, par l'intérêt
et par le besoin d'être défendue contre les
sursauts, cés pOfMlatiibna si digdmntmq dtfnff
les fossés ethniques sont absolus et qui, sans
1. drapeau tricolore',' auraient les ufestinéea
politiques les ply divergentes et les plus
ennemies.
Cotofttler. Défendre. Lier au monde, Voilà
les trois mots d'ordre de lidochine, ce
qui &it s'appeler : « Administrer l'Indo.
Chine » ; Mais en ne peut faire besogne utile
en ce sens si les populations sont en rébel-
lion intérieure ou en craintes extérieures.
En rébellion. Je vous ai dit mon senti-
ment. L'Indochine française ne peut voir
toutes les races qui la forment en rébellion
contre nous. A nous d'établir l'équilibre des
forces iNDO-chinoises.
En inqttiétyde. Il faut que l'Indochine
ait le sentiment qu'en cas de conflit grave
dans le Pacifique, elle restera terre litre
grâce à notre protection.
Pour cela, il faut leur inspirer la confiance
en la. puissance de la Fiance.
J'ai dit que la France, seule, pouvait et
devait faire et renforcer l'unité indochinoiee,
première force.
En la faisant sous son pavillon, il faut
étayer ce pavillon par des troupes, une ma-
rine et des points stratégiques armés.
On ne peut être assure de neutralité, uu-
jourd'hui, qu'à ce prix.
Les chefs d'Annam même le comprennent.
Le Régent de la Cour d'Annam, dont je
m'honore d'être l'ami, m'a écrit des lettres
trop convaincantes sur la nécessité de la col-
laboration franco-annamite pour que je ne
puisse affirmer, d'une façon nette, cette as-
sertion.
On ne peut nier que, en Indochine,. nous
ayons plue que jamais besoin d'une élite
française pour faire apprécier l'effort intelli-
gemment pacifique, et non pacifistej que
nous devons y accomplir.
N'oublions pas qu étant en Indochine,
nous sommes en grande partie en Chine par
1.1 multiplicité des intérêts chinois investi6.
Mais que, sans sortir de chez nous, nous
pouvons régler bien des intérêts en Extrême-
Orient en nous servant du point géographi-
que que possède notre colonie à la garde de
la route du ri*.
- Donc, si la politique blanche commet l'er-
reur d'entretenir de plus ou moins sourde
divisions dans le Pacifique, nous pouvons,
.:si nous savons assurer notre politique eJité.
rieurc chez nous, rester au poste d'éducation
où nous nous sommes ptoclamés 'devoir res-
ter vis-à-vis des Indochinois; mais à la cet.
dition expresse de donner des forces, des-
pouvoirs extérieurs à notre Indochine en uti-
lisant sa situation géographique et en la
faisant « une 41.
Notre seul devoir vis-à-vis de cette poli-
tique blanche si mal menée en ce moment,
c'est un grand libéralisme commercial ayant
pour moyen et pour conséquence les plus
L;.ges facilités de transport à l'intérieur,
et à l'extérieur. C'est le plus sûr moyen
d'apporter les résultats de notre science et
les bienfaits des découvertes productives de
la race blanche.
Il faut en enseigner les usages et la théo-
rie à ces jeunes cerveaux asiatiques, jeunes
en cette branche des connaissances humai-
nes.
Tout ceci représente de gros travaux, une
diplomatie, une habileté et Une finesse qui
nécessitent les élites réclamées plus haUt.
Choisissons-les avec uu soin spécial, tai-
sons-leur connaître et apprécier,l'histoire, les
lettres des pays qu'ils doivent administrer.
Spécialisons-les pour être employés près
de telle ou telle race.
J'ai trop vécu en Indochine pour ne pas
y avoir acquis le franc-parler du colon.
Eh bien ! Messieurs, il nous faut là-baq
des gens qui s'imposent par leur éducation
et leur politesse. t
Le laisser-aller, près du mandarin, ne
provoque le sourire qu'en surface; au fond,
il blesse et le chef annamite qui a à le sup-
porter chez lui ne pardonne pas au visiteur
qui lui a ainsi fait perdre la face.
J'ai entendu sur ce sujet des plaintes d'An-
namites haut placés et leur jugement était
sévère. Il ne peut en être différemment au
Cambodge et aù Laos, avec, peut-être, la
bonhomie aryenne plus près de nous.
Notre démocratie doit compter avec ces
aristocraties et mettre près d'elles des hom-
mes qu'elles puissent apprécier sur leur pro-
pre terrain.
ci Une seule parole gâte une affaire. Un
<1 seul homme vertueux affermit un Etat. »
(Confuçius.)
En éduquant les races d'Indochine suivant
leur caractère propre, sachons être le lien
de ces caractères ethniques différents. Uni-
fions-les dans l'effort comun en les laissant
être elles-mêmes, et laissons à chacun cette
juste fierté d'être elle-même, sous notre
égide, dans une Unité indochinoise dont cha-
CUIU: delles doit être et rester une libre pro-
cune
vince.
Que chacun garde le culte de son histpire
propre, la transmette, avec notre aide, aux
générations qui viennent et conserve chez les
jeunes Indochinois le culte de chez eux, près
de nous.
Je m'excuse de revenir ici sur une ques-
tion déjà approfondie et. présentée avec une
magistrale documentation par notre Direc-
teur de l'Enseignement de l'Indochine.
Mtds nous ne sommes pas ici pour applau-
dir aveuglément notre œuvre colonisatrice ;
mais pour la juger, la disséqueT, en quelque
sorte, et diagnostiquer les défauts à évitter.
La discussion de l'avant-dernière séance ne
fut point autre. J'y ajouterai quelques obser-
vations personnelles :
On n'a que trop écouté les étudiants. (Je
rappelle, à ce sujet, la consultation que nous
eûmes par deux de leurs distingués repré-
sentants, un Cambodgien et un Annamite,
tous deux de très vieille et très honorable
famille, des deux pays.)
Ainsi s'est-on profondément enfoncé dans
une erreur que j'ai entendu «condamner par
une observation de-notre 6 cëhfrère
M. Pierre Mille, après la conférence du Di.
recteur de l'Enseignement de l'Indochine.
J'ai dit, au début de cette communication,
qu'à ce peuple asiatique nous venions ap :
porter notre sciewe et que ce rôle, vivant
tout, justifiait et imposait notre présence en
Indochine.
Posons-nous donc la -question :
Comben. jd.'ùigénieurs^pinaiyites avons-
nous fait ? 1 *
Combien de ZoolocittesP
CoitiMen de Gfcpitflines Marins?
Quelques agronomes, quelques médecin:
en faoe d'un nombre exagéré de bacheliers,
licenciés, agrégés ès lettres des facultés de
droit, de normale, etc..,
Cette foulf de lettrés incomplets ,c.eJ eux,
et, forcément incomplets chez nous, récla-
ment prébeafeg au soleil et causent des trou-
bles que les laborateurs scientifiques n'au.
raient «qertesap leJNlh de
meriter âjàmf^trelBtfUfe à spécia-
listes h&tee 'I1*pa p e.. ;JiII)-
âmes. -
Nous Be DOtU -1ft) s s dto
fait que tout peuple familial ayant de fortes
'trl.t pll8"" twïes let-
tres que vers les sciences. A nous-mêmes, il
a Fallu faire un ïWiw* éfuimim. fcwaifa Mt
lités, non savants, nos grands mathémati-
ciens, nos grands inventeurs ou observateurs
de la nat-urai. bdo* #nc#e Uè» fublié* EsriM
en a été un exeApUf* Hfollnt
avons-nous assez souffert du demi-savant,
dangereuse écume qui cherche à monter-par
le seul moyen qui lui soit possible : Ife BM-
votathm. - u- --.:'-'- t
Pour donner à l'Annamite, à l lndo-Chl-
Mis, en général, le goût du travail Bcientith*
que, ce n est pas le moyen que de lui offrir
des places dans l'enseignement littéraire de
l'Administration au titre français..
On a eu tort de boulçverser le vieil ensei-
gnement des lettrés au lieu de le faire évo-
luer d'accord avec les chefs indigènes.
Il fallait laisser an Mandarinat tout son
plestige, et, à la cour d'Annam son autorité.
C'était
piestige, l'ordre établi parmLnos protégés.
Mais a cote de cette classe, il fallait lui
en eiever une. autre ; l'Lngenieur Annamite
bien payé, et, auquel on pouvait faire sentir
qu'il était plus près de nous. Le Capitaine
Marchand, oiticier d'une marine desservant
les côtes de son pays, aspirant à devenir plus
tard otficier au long-cours, le Mécanicien
appelé à diriger plus tard, de puissants, ate-
liers. Tous ces professionnels auraient aidé
au développement du pays dans le sens blanc
et les familles auraient compris, par la con-
sidération accordée par le peuple protecteur,
qu'il valait mieux orienter les jeunes gens
vers les sciences ou les carrières devenaient
plus brillantes. H ,
Aujourd'hui l'effort n a point été raix, aus-
si est-il rare de voir des fila de Mandarins
Annamites ou de nobles de race Khmère
s'orienter ailleurs que vers les lettres.
Or, n'oublions pas que tout peuple a l'am-
bition d'imiter ses chefs.
Doutions à l'Indo-Chinois l'éducation qui
justifié à ses yeux, et lui fait apprécier notre
présence sur son territoire.
Formons-le à l'esprit de précision qui lui
manque, au fouillé des recherches qu'incul-
que la science.
Les qualités d'observation calme de ces
races me donnent confiance dans cette nou-
velle orientation de notre politique.
A quoi bon cultiver des imaginations déjà
tiop vives? Donnons, à cette partie de l'hu-
manité les qualités qui lui manquent.
Ne les jetons pas dans la discussion philo-
sophique avec nous.
Sachons, mes chers confrères, faire vis-à-
vis d'eux notre devoir d'éducateurs dans la
blanche qui nous est propre en face de ce
qu'ils savent déjà. - -
Amenons largement nos moyens modernes,
avec leurs théories et leurs secrets.
Les collaborateurs de ces progrès matériel*
prépareront les créateur» de detnw&; quelle
fyèoixe pour la. France de pouvoir présenter
un jour, parmi ses enfants d'adoption le pre-
mier Pasteur jaune ou brongé ou le premier
Branl y, jaune ou bronzé 1 Pour cela, il faudra
celtes, du temps et des efforts, et, demander
à nos Protégés un 1 en versement de leurs an-
ciennes amours.
is l'oeuvre n'a rien d'impwsMMe* 1
^Le. lettré AU%Muàt(Fp .tUlle' créa-
tW ui a fait long ieu. Nous nous sommes
,trOlDPú, l'Annamite et nou*. Reconnaissons-
le sans nous jeter la pierre peut cela. Réfor-
mons utilement et d'accord ce qui a pu etro
une occasion de trouble entre nous. Les voi-
sins ont-ils mieux fait? Non, pas encore. Il
n'y a pas eu de temps perdu, à condition que
chacun voie clair, et. loyalement
Je m'excuse, Messieurs et chers confrères
d'avoi r dilué quelque peu le eu et proposé.
Mais, il me paraissait indispensable de dire,
à l'élite coloniale que vous représentez, le
principal de ce que je portais en mon, cccur
de vieux Colon français.
Je concïuerai en me résumant :
La colonisation est œuvre difficile parcf
que travail d'une élite, qui doit apporter au
peuple colonisé, non l'image de ses principes,
mais La substance de ses progrès.
Tous les Blancs doivent, aiMi, compren-
dre leur rôle en Asie.
Il est regrettable que, jusqu'ici, ils ne lui
aient offert que le spectacle de leurs divi-
sions et de leurs appétits mercantiles, dégé-
nérant en sourdes rivalités.
Si regrettable, que nous voyons l'Asiatique
profiter des fissures de l'œuvre scientifique
entreprise, et, tendre son effort à plonger de
nouveau la moitié d'humanité qu'il .repré-
sente dans l'apathie littéraire des Ancêtres,
dans cette paresse scientifique qui faisait ses
villes si sales, son hygiène si mauvaise, ses
institutions si, poussiéreuses, sa civilisation si
morne.
L'Elève veut tout savoir sans étudier.
L'Educateur doit faire effort pour qu'il
comprenne Ta nécessité de terminer son édu-
catiori dans le plan scientifique. Cette voie
déplatt. Les aptitudes et les vocations ne sont
pas encore de Ce cftté.
De gré ou de force car c'est notre devoir,
de gouvernants, nous devftns faire naître ces
vocations. -
Cessons de créer des cc Je l'Ecole ».
Mais, multiplions et encourageons par tous
les moyens des <( Je Produis ».
Marquis ue Barthélémy
Un étudiant chinois devient fou
--().o--
Gtoti NON Peu, villgtux ans, étudiant
chinois, pénétrait hier dans -le restaurant
chinois de. la rue Cujas, à Paris où, pris
d'urne soudaine fureur, il se précipita vers
une cliente- qtfil >,*8a.isitt par les cheveux.
à la 'porte de. l'établissement, .il cassa
les Wreliux de aadevaIibtre, puis, ren-
trant dans la chamiitoe qu'il occupe, 19, irue
Cujas, brisa d'un coup., de pied la glace de
son armoire,. en ramassa les. :é&-la, ;qu'il,
posa u sbrt ïfl, sé crèltaabWila enflètetnent
e., e
et se, toucha.
Comme il avait déjà donné des signes
d'aliénatimi mentale, cml prévint des agents,
qui eurent quelque peine à le conduire à
rinnrmeric spéciale du dépôt.
() r f i l 1. (' Ili r
1 T'OF
, ,,1 i l,
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., 0, l 'l, ¡
COHEK KL'ALi £ Hi
\.¡..j; 00 ".V. ''-
>:., ",.-.
..l'UIk. :;. -
Place du Gouvernement, à Alger, UeL
jevflfe 'MRRR'efMSfe tttiÉdS Btauji fftnt
hra, àgée q n, - et dont
iZ'rtohmrat, ati n'a, pn a été renversée par une auto dont l'un&
des roues lui passa sur le corps.
Relevée deuas un état gra^ elle a ible
hosptttaKae ttfUrgufB. £ .f
Bagarre .,- '.-
Rue du Bain-Maure, à Belcourt, une vjM
lente discussion, pour une question de jell,
s'est élevêé entre plusieurs indigèniéi»
Mohamed ben DjjlaI4 28, ans, a jété hletlBO
de plusieurs c6uD de matraque ; ug
OucMôune Abdelkader ben Amed, 21 a., l&a
été atteint par une balle de revolver à, la
hanche gauche. If a été hospitalisé d"uts-
gence. Une information a été ouverte.
Une auto braie
A Alger, une torpédo appartenant à
M. Relalche Licha, a pris feu subitement
rue Eugène-Robe, prés du boulevard Otralle-
min. -
Malgré la promptitude des secours ap-
portés- par les pompiers du poste Briitse
squs la conduite de l'adjudant Davêrio,
l'auto a été détruite.
EBUKHEB BEIATQOSE
LHfl BVBNEMBflS BTLEB BOMVMH
Le 00. de sauvetage '&si
Sauvetage
Le canot de la te Société de sauvetage (tes
naufragés M, Henry-et-Annette-Ponty, &s/
sorti mer matin dtt port de Bizerte par-
violente tempête du ftOr."f atb secmtrs
du voilier français Aimé-Marie et a réwtt à
sauver neuf fwm:es. de l'équipage.,
(Par dépêc.)
Une wahron s'eftoadie
Une violente tempête qui a sévi feitf
Tunis a fêté pas ww maison située m
bord d'une tranchée ce det infiltrations
avaient ramolli le terrain soutenant les
raiUes. La maUon fui iittéraiement cotisée
en deux et s'ellcmdra dans la naU. -"
lissant les habitants endormis; Le 4cewe.
tage s'organisa aussitôt ; les pompiers re-
tirèrent des décombres te cadavre d& lvfn-
diffène Hfabrouck ben Amor, écrase par-
lai poutres, et Mohamed ben Amar, ''ûl
ntphraU encore, malt mourut en arrimuni
à l hôpital. La femme Mammit Bent Jfwicr
a pu être dégagée tans blessures gravm.
(Par dépècta.)
aumit"
Filochi bon tfadi, condamné à motel par
le ConseU de guerre de Constantine Jhûitr
assa,tinat, a été fusillé hier ma" A
Sf.n.
1. (Par déjpéclte.)
DU vignes saccagées
Le 23 décembre, M. Joseph PeClOr.
agriculteur aux raasen. déposa une d^t^
au poste de police de Fonaouk Choù-ijbu »
rencontre d'mctmhitw oui lui aval Ail wn»
cité pendant Ha nttit IJS&lMfls de iMMtfa et
détérioré une fcwié de flflulw de iajtwtfifr
sur une longueur <4a lâftraèlres.,
vwlquéte dès autorités locale* révâfe 1\Je
deux hectares de vigne étaient cooftdeto*
aq
Les recherches ont abouti &Tarremtiogli
de trois in, Salah beii M'AlikniiV
'Abdelkader bên Mabouk et Béltfacert ben
'1 Somesi memond qui d 'aiU&ore pmtôijlîiit
de leur innocence.
Ils n'en ont pas moins été déférh au ptr.
quet. -'
HlBB W MMMC
..-.0---
Liu, EVENEMENTS ET LE8 noxum,
Tourisme
Le. Syndicat d'initiative et de touiisnae 4c
Safi, a établi un programme d'eiilreticift 4e»
curieux momunents de" la ville.
Après avoir été !a place forte d-es Por-
tugais, Sali dévint le port et le réduit de la
défense des sultans Saadiens.
Les armoiries -de la grosse tour, qui dont
hélas 1 menacées de ruine par l'irbjttre dix
temps, faute de crédits pour les entrtitenirv
sont celles d'Emmanuel la Fortuné, fonda-
teur de 'la plcCbe Wrtè (1495-1521). Les ca-
nons qui ornent encore le château, et qui
sont éôouvillonnés et tirés par les artilleurs
de S. M., Chérifi'enne les jours de fêle ou de
proclamation impériale, sont datés et si-
gnés par leurs fondetirs hollandais o-t tim-
brés au sceau de MÔtlîôy Zidan, enpePe-ur
du Maroc. Lètï deux canons. «pQ|ftugai@. qui
font partie de la batterie sont timbfès aux
armes de Portugal et au nom de Séfca»tien :
ils sont donc postérieurs à l'évacualkwi, et
ont été pris aux Portugais à la bataille d.EJ
Ksar en 1578 et envoyés à la forte rœsè de.
Sa fi par El. Mançourj,, -
Safl doit donc devenir un des prtiicipôux
buts de faïufisme/ttu.Môroc. - -:.
Le programme du Syndicat pour le ville
comprend :
Aménagement du Château de nier, de La
visite des remparts, des églises poHiigai^ès,
de la promenade de Sidi-boxi-Zid.
Grâce au dévouement de rarch-Ufecife K.
Lcbert, membre du.Qômif.é du Syndicat,
uae^oux et nlusieura points inenaQfitjta ont
ep^WNP^qNliveç l^goût^çlpfuâ 1
JÆS crédita accordé^, par les Beaiax-Arfesv
étaient de 80.000 francs (la aommoqui est
affectée à la répar^rf^ dè la K-asÉafv Bou.
Laiouane..-.), Us sont de 30.000 f.rtvft toduir
1927 : la somme est dérisoire. ir fatit SSO.OdO
francs pour les remettre en état «t II serait
bon de prévwtv sam# tarder des iw:helOintl.E.
mente de crédllfts pennettant d'éviter letar
mine d'abord et ensuite de les Tcsta^feï
Acquittement
lM:. Lavendomme de Meknès qui. elc-
cusà,dt diffamation par M. Pagn^.vic^-
président de la Chambre'de comalero^ dû
Meknès a été acquitté par le tribiiifcàl. cor.
rectionnel de Rabat. ,.
fi àl '̃ I il Im W iji II I- ¡ ".,
TAUX DELA ROUPIL
Le; Gouverneur des établissements TrUioaÙ
dans Tînde vient de ïàîrê Connaître au wltlMtfê
des Colonies qu'fi la daté du 5 janvw- 1^8?"il~
taux officiel de lâ roupie était Sft. e S 'h,.. <
.-&IL if twm h BoHwg. m r. ime- put
r '*- .v -• j h vmm.
; 7 40, M.,- - 7
, 'a ,
'( - , .!t
Llour de l'An am. colonle»
CL Au Maroc v >
m Douinergue vient (Tadfesser aU siîltâtt
dWlafoc vm «vnercleS
ux qu'il lui avait envoyés à l'occa*
Biozi 3e la nouvelle aitiiés. *
» Le peuple de Peuw4wM le aaâMent de 1.
Fépubalque, n'a pas oublié les dures épreuves -
iu
Jin
flrâineB. la soumission des tribus les à
forité de Votre Majesté. *
tt LB fruit-decet effort cMnmun a été Vlinion
4'f.Pfnw «wt nos anx pas. «•
Mam** les 89nii»dW
IpeU «tint désirée qui s'étHlQ inotintenant jus-1
«Qu'aux .parties les plus reculées de votre elR."
̃plr*. ̃ -
-.
AU SIAM
.-
- Inauguration
Le 1er janvier, le roi et la reine de Siam.
but inuwjuré le pont « Rama VI », sur et
M.,tm présence de Son Altesse Royale
Hum baengbenra, ministre du Commerce et
els. Communications, des princes de ta >
mille royale, du corps diplomatique et. des
htsuLs fonctionnaires. Le&ont, constvuit pmé
les élablisements Dayde de Paris, réunit
- le rtJeau sud des Chemins de 1er du 8Iara
= roseau nord, et permettra le MOMaoe dt.
: rect par voie de terre, de Sirigapoor et Ps-
rnllRfl am frontières dU Cambodge et dit
l Lilas. plus tard, par Vinh et Han&t, GUe
frontières du sud de la Chine. Ainsi sera
réitMit à dix i&ws environ, le temps néces-
saire pour les communications postales
flatëc La Chine. Le Sud-Express^ venant ..d*
Pfenmg est arrivé le 2 janvier au soir, pour:
la première fois, à-la gare centrale dé
,"'g"tJk.
Inoooacift.
«»»
Service de h Navigation
ltESBAGEUlEg MARlTtMES
Ligne d'Extrême-Orient
yAzaji-le-Mdeau a quitté Marseille ^our Hal-
PWHig le 5 janvier.
Y..E fAJnwiéyao,. allant de Marseille à Harphona,.
a c^iltté Singapour le 6 janvier..
Ligne de l'Océan Indien
IA Dumbéa,-aUapt de Marseille à Maurice, «
quitté Djibouti le 3 envier.
Le Génèrak-Vayron, atteint de^Maraeitte fe Manu
esl aciivô a la Réunion le f JeMIIr.
*'içL e, Bavlorateur-Grandidier. allant de MÂurirft êl
fanéifle, a quitté D'ttimm le 3 Janvier,
Ligne de Syrie
La Lamartine, venant de Beyrouth, est atri,v £
..i\ Marseille le 6 janvier.
l -'
.Ã
THÉÂTRES •
̃ oo
, 0'0
QPfiftA. - » h., Padmavaii ; (a Prétrssss. §'0
Korydwn^ • ,
M=EFRA."lÇAJSE. - 8 h. 4 Ropôri *
CPmA-COMIQUE. - 8 h., WeHhêt f is resté
If,. t'f'II"6.' ,", <
I ^WfON: 80, te Bpnhnr
ï '-_:tr.Á j .:' rWIIIWIJ rVpnTmi*
-e. lA" r
Bk..4II&eIW. UU-i8" -'Gt Ga M'
dot uHrlNIVi 4
L« dlMojMe m 14 IMM dlmm
(to psam d'Un* :
e M aieble Plenatrtl a remaraûajMenenl
taim te fWe d» lïucieiuui^ ^snte ê-«il>e(Mi Âe Htf -"dI
Inailfâi'ënte^dure ayeâ ceoïges l.
Œefitj de ses Wwr8,Hûiai8 qû'èOfe n<«giSB qui 'Mh l'wv.
.=1t .:iès"J'"*-
oeUtna'rtnàa.i) san de Mol^é tient, up âuCiâMdepl&s>.
, '.- - ^B*BmeéùAeàm0i
- ;\' '.,." ';' ",':
Par suitewdu départ dé dëtàc des.
Ëiitorpretes de la « Pécheresse innocfâite ,. £
Théâtre des Matiiurins va interrompe rles téatê-
senlatiuns de cette pièce. Lundi lOL réÉHtudH -
lZénératé de « Tennis b (reprise), ootrtéaiB. 5 acte*
o M. Léon Huih.. c
Si
Mlle Oemougeot a formé le projet d'organiser
aux théâtres des Champs-Elysées, des repréttn-
LaUchs_d'opéras, de Wagner, fc l'instar'de cën^
de Hcyreu.
C-VfKWRE-Vftili
Reg. Goni. Seine 116.984
Service régulier mensuel
à destination et en proveù&ncè
de la Côte OcGidentale d'Alriq^iê
DépartdeJanvier
Ligne A. E. F.
M/a « ES6BXFRIAR »
de 6.000 t. d. w,.
partira (s. i.)
d'Anvers, le 21 janvier .,
dé Dunkerque, le 26 janvier
* dn Havre, le 29 janvier
de Bordeaux, le 4 février
Pour" :
Teneriffe, Port-Etienne, .ak_, Qraal
Bnraam, Dunla, I^breviUç, Port«€toeftil,
Potol»4Nr«}ire, Bas^Ktfuilou. -'
Pour Frit-et flenteignemenls9 s'adresser
A PARIS : C Venture-Weiç, ,41," boulevard
AHaun.. \.- ,
À LONiStSeS : WM. : Andrew Wèir et Se"11,
A ftUTV Street, B. C. 2.
A MARSEILLE : MM. Michel Ventura et fils.
boulevard des Dames.
A ANVERS : MM. Gtlsar et Marsily, S, quai Tft-
• ternieri
A DUNKERQUE : MM. P, Raffin et Slsv là, rue
Camot.
AU fA VRE : MM. Corblet et Gie, «8, placé Gâm-
betta.
A AOU&N : M. Roger Paloumé,.44, quai G..BU.
let.
A ux -1WM. Prytz, Millet e C!e,~
Allées te Ohnrtres.
A GARDIFF ; MM, Jas. Gernan e , 8 J:o,li.-
chattae BuH3!ïnts..
A :. Gtrmpreeht etjGV^, «f:
KMntRtt~SBK } '* y
~- .- .: : ~-
el est ls raie que doit rechercher et remplir
la colonisation françaitt en ladtchiDe l..
- III.: ",Ia
!Ï# foMmts keurettr de publier aujaur.
iti cxtensb !'i"thcssftftte comnunica*
:aile par le marquis de Barthélémy, co-
Cam Ranh, au pêsident de la Chambre
ommeru. de l'AUuam.
t> oondant à la question qui m'v: été posée
Wfrfe honorable Compagnie, te me per-
ai, Messieurs, et chers confrères, de
exposer des vues personnelles qui ne
- Payées que par un seul titre :
tion long séjour dans des parties, peu
topéanisées encore, de notre grande Co-
ic Asiatique » par conséquent, plus près
Indigène que dans les villes ou les cen-
turopeens.
mon avis, la colonisation, en général,
;uit un double but, dont les éléments,
en étant la conséquence l'un de l'autre
tOsent par le sommet.
premier but, noble, élevé, louable à
pointe de vues, en tous points digne des
fices accomplis par la Mère Patrie, dans
léments les plus actifs est celui qui nous
lie à mettre les populations arriérées à
e de suivre les Progrès Scientifiques et
tux qui s'accomplirent sans cesse ats
des Grandes Nations. Cette éducation,
rtée libéralement, imposée, au besoin,
rc les oppositions aveugles, à des peu-
ou I peuplades moins évoluées dans le
- de 1 époque, du Cycle Scientifique con-
: é. est l'accomplissement d'un devoir so-
pout ceux qui croient en l'Evangile du
,,-rè!' humain..
s Romains ont porté, dans l'Afrique du
1, leur Art, leur forme de Civilisation,
droit et leur pensée. Ils ont codifie une
été qu'ils trouvèrent restée ou retournée
tat primitif.
est né de ces efforts, une civilisation
spéciale, plus personnelle, où l'on re-
vc des traces (le l'éducation des coloni.
irs, l'art Maure, la civilisation Maure,
'on peut constater des colonnades, et des
qui ont le caractère Romain.
us îécemment. l'Espagne et le Portugal
"'gnai('nt les peuplades de l'Amérique du
• de? progrès de leur époque, et, en fai-
, nt ces Nation? que nous connaissons a\l-
d
L'hw.
.(-s révoltes ont pu passer, elles n'ont pu
ir.uihil.er les effets du but principal, du but
- éreux de la colonisation, celui qui excuse
onquérant (ontraint h imposer les bases
nouvelles directives humaines, souvent.
< les armes..
n'v a point de force- aux armes si le
'.int' de la hauteur d'Esprit n'anime les
, , («pç - Et, les buts immortels ont tou-
,\ :s trouvé dans l'histoire de sanglantes
stances.
,.c premier but, dont je viens d, e parler.
à mon sens, la partie immortelle de la
..onisation. , 1
Tais, il n'est pas de buts sans moyens,
'ui des armes est éphémère, d'autres lui
cdpllt, fatalement, dans l'effort.
Ense et Aratïo » dit le proverbe de nos
, êtrs.
.e principal vioyèn qui se présente trop,
as' et parfois, comme un nouveau buls
,.pf)Ose très facilement par > le commet au
mier, ainsi que je le disais au début ; ce
-, yen, .dont on fait à tort un but. Cest le
merçantile.
n apportant ses habitudes, ses progrès
térièls inséparables de la vie sociate, et,
formant. le peuple le plus évolué fait prds-
cfr, et développe son commerce en échan-
.;tt\t les productions.
;;'t<: l'œuvre colonisatrice dévelonpe le
"'y!! suivant les besoins et les habitudes
1 peuple colonisateur, plus deviennent fré-
ents les échanges et les relations, la n-
If¿'5E' mercantile augmente chez les <1eu
oc Ventrée, en actiinté d'uç nouvel élément
production mondiale.
ri en résulte du bien-être, du mieux-être,
ne crains pas de l'affirmer hautement.
ur les peuplades colonisées.
C'est re mieux-être que le colonisateur ne
it pas perdre de vue s'il veut mener im-
rrnhlement ceux desnuels il a ("harpe
\me. au double but ',oui constitue, à mes
.̃ iiv la Trrîita rolonisalion.
Il', IWI .- --- - - -
T'ai dit one le movcn mercantile, 'deuxième
1 de la colonisation. s'opposait par le som-
i-t aux Trots élevés d £ celle-ci - Pourquoi ?
Parre que tout mercantilisme a une règle
:. nt la conséquence, se traduit. le- nlus sou-
nt par ro mot d'ordre : << "t-e désir, pres-
que. le besoin de profiler prhitTpaleraent
fin cardant inlousement tou les profits. »
T.a faxite principale de l'esprit mercantile
ens la colonisation a été l'opposition enfan-
if, ft. périlleuse, du peuple colonisateur, à
isser faire son entrée dans le Monde aux
l' uples rolonisés, non pas, en obéissant h
>5 récriminations d'indépendance politique,
ils d'ambitieux on de démagogues, mais,
se refusant à le faire participer largëtnent
i mouvement Mondial, en le tenant Fous le
,issean étroit des intérêts investis, au lieu
; le mettre en contact avec les autres Na-
:ùns et les autres peuples de la Terre.
Là, le deuxième but. l'intérêt mercantile
'l'InnMI' nar le sommet au sain effort colo-
fsateur. ,---
Cartliaçe. dominée par le but mercantile,
, rclit la notion de son rôle élevé, cessa de
-ipnrlt'r aux habitants de sa RétmhtiQue
j'ils formaient un peuple sous sa direction,
arm avec des Mercenaires, devint, par les
•strictions commerciales, et. l'autoritarisme
vns. rt. hors des frontières, la rivale abhor-
V (le- Rome sa voisine, plus patriote, plus
.iverle aux rapports mondiaux chez elle, et.
ans. sa colonie, le heurt des deux peuples vit
imher. des deu*. le plus métcarftilc.
Puis. ouatre cents ans plus tard. Rome deo.
vait perdre de vue les buts noblqs de ses
on fer-
efforts: l'action mercantile dominant, on Ter-
ma par dos travaux égoïstes'la vole 'de lex
psion commerciale liors des ffontifercs na-
.naV? aux peuples colonisés. Rome perdit
a nrosticre, et, tomba en perdant, d'abord,
n influence mondiale par ses colonies, puis,
Mte sa valeur de peuple-lumière en face
z rivilir-er- par elle.
Confuriws a dit 4 La vertu du Prince est
comme 1p vent, celle du "peuple est com-
me l'herbe: au souffle du vent, l'herbe se
-miche, toujours, v
Si rlonr. *on se rapporte aux leçons de
Hetfnrp aux précepte' des grands Sociolo-
es, la "("'1,' lu ieu colonial paraît être
le-ri : -
Moralement :
( Mettre un peuple à la Illuteur de l'évo-
uflon moderne en respectant son caractère
propre., adapter, «ans transformer, appor-
ter chez lui. la Science, sans le blesser en
vaillant impose-r le double de ses propres
'r institutions.
M-at^Tiêllement :
< Faire profiter, réciproquement, 'les deu,"
t Pays de l'flrt;'r¡' commer-cinle. nor. point
« qulçipçut r.. da.l'auW'4t.¡ waig, du mon4q
« çwUMf togt, entier en *»Ibtonaat et pco-
« voquiht des relations fréquent et. W19 1
« mes entre tous les éléments de Progrès,
cc non seulement de la Métropole, mais de
« tout le Monde scientifiquement civilisé.
Bn cela, je lkit rencontre avec le Comte
d'Escayrac de Lauture, auteur d'un Livre
prophétique act sujet de la Chine, qui écrivait
eh 1865 dans la revue du Magasin Pittores-
que.
« 11 nous appartient, aujourd'hui, d'inspl-
« rer ses études, de diriger ses réformes,
a d'organiser ses défenses, non que nous de-
« vions être les seuls à le faire, ou mieux,
cc tâcher de l'être, nous ne devons pas porter
Il dans l'accomplissement de cette tâche, de
« mesquines rivalités, la compromettre par
If des intrigues, nous ne pouvons, ici, lutter
u avec d'autres nations, que d'empressement
« et de loyauté. Il ne faut point donner de
cc couleur nationale aux services rendus à un
« feujyle étranger; à des progrès dont l'Etl.
« rope profite également. »
Au tours de la même étude, le même auteur
disait également : « Aucun Etat n'a le droit
« de rêver la conquête de la Chine ou du
« Japon, celui qui les classerait au nombre
« de ses Provinces aurait presque subjugué
« le Monde. Depuis que les Turcs ont porté
« l'Asie à Constantinople, l'Europe qu'ils
« avaient menacée toute entière, n'a cessé
« de réagir contre eux. Qu'est ce pourtant
cr que l'Europe Ottomane, une route vers
CI l'Asie. en Egypte, et, sur l'Euphrate des
«' plaines stériles, des montagnes inexpugnn-
CI bles, en Syrie, des ruines ailleurs, n
« L'Extrême-Orient est bien autre chose
« que cet Orient voisin de nous, ce n'est pas
(r un chemin c'est un but. On le voit mal
, « encore parce qu'il y a peu de temps qu'on
« le regarde. »
Messieurs. - J'ai été heureux en lisant
cela de voir que - Les règles générales expri-
mees plus haut étaient déjà comprises par
ceux qui observaient, avant moi, cet Extrême-
Orient si plein de promesses pour une Euro-
pe unie. si plein de périls pour une Europe
désunie.
Il apparaît comme certain à nous, qui
voyons à la fois clair dans l'Education In-
dienne, et dans l'éducation Chinoise, en In-
do-Chine, que ces éducations si diverses au
point de vue littéraire et philosophique se
rencontrent sur tin point, le besoin des
sciences exactes qu'ils ignorent.
Les noirs plus primitifs sont plus faciles
à duqucT, Il faut moins d'efforts et de di-
plomatie pour les élever aux concepts du
jour.
Si l'Indien et Il' Chinois ne se laissaieut
pas aveugler par 1 orgueil de leur origine,
reconnaissaient plus facilement qu'ils ne sa-
vent pas tout, leur cerveau, faisant l'effort
voulu, s'adapterait plus vite pour former
un bon ingénieur, un bon chimiste ou un
bon - mathématicien.
Bien entendu, il appartient à, l'éducateur'
de ne point ignorer les conquêtes littéraires
de ces peuples, de les apprécier largement
et de ne point cacher son admiration pour
elles.
Mais il doit faire comprendre qu'ils ont
pria du retard sur la ligne des connaissances
humaines, car il y a deux formes dans l'édu-
cation complète, deux formes de même im-
portance : la littéraire et la scientifique. Sur
ce dernier terrain, l'éduqué doit savoir loya-
lement reconnaître la supériorité blanche,
qui est incontestable.
Sans cette apologie "nécessaire, les races
descendantes de ces grands courants lettrés
risqueraient fort de voir tomber sur elles les
plus grandes calamités ; laute d'enfanter
des génies créateurs, l'humanité vaine et
ignorante met au monde des génies destruc-
teurs. ----- ----
Car l'évolution du monde est comme un
fleuve au flot puissant, on peut en canaliser
le cours. Quelque Titan peut tenter d'élever
une digue pour l'arrêter. Id ne le fera qu'un
instant. Le flux le balaierait, lui et ses aides,
sans qu'il laisse d'autre trace dans l'histoire
que des ruines et du sang,
La science est un acquis du monde blanc.
Ce monde doit cet acquis à l'autre. L'autre
doit comprendre, apprécier, aider, l'effort du
monde blanc.
Ceci m'amène, après ce long exode néces-
saire, au nœbd de la question qui m'est
posée : notre rôle à nous, Français d'Indo-
chine, dans l'application de ces principes.
Hlas! il faut le recormaîtrr, notre rôle,
là-bas, n'est pas rendu facile.
Non que je soie très troublé par quelques
mécontentements qui se sont manifestés,
:mais parce que je vois la règle coloniale
mal comprise et mal pratiquée par les com-
pétitions des peuples colonisateurs eux-mê-
mes.
L'exemple de Rome, de Carthage et de tant
d'efforts colonisateurs magnifiques, avortés,
tombés, n'a pas assagi les peuples d'éduca-
tion scientifique.
Le deuxième but domine le premier, s'op-
pose à son sommet et ce n'est pas. sans quel-
que crainte que je porte mes regards d Eu-
ropéen, de blanc, vers les rives du Pacifique.
Roosevelt le disait il y a queJques années :
c L'ère méditerranéenne est morte avec la
« découverte de l'Amérique.
CI L'ère de l'Atlantique a attéint le sum-
cc mum de son développement.
(( L'ère du Pacifique, destinée à être la
« plus grande, est juste à l'aurore. n •
Et William H. Sewtird ajoutait :
u L'Océan Pacifique ses Tivages, ses iles
cc et les vastes régions autour deviendra le
m principal théâtre des activités humaines et
« des événements dans le grand avenir du
Il monde. »
Paroles d'hommes éclàirés qui se réalisent,
mais dans quelle ligne ?.
Est-ce bien là celle qu'avaient rêvée les
deux grands contemporains d'Amérique ?
La mésentente blanche, doublée du spec-
tacle de la guerre européenne, voilà, Mes-
sieurs, à mon sens, pourquoi - les peuples
jaunes discutent aujourd'hui les avantages
de cette acceptation de la science qu'il est de
notre devoir humain de leur offriT.
Voilà ce qui rend délicate et difficile la
tâche de nos administrateurs et de nos co-
lons !
Ki-Kang-Tseu inteirogeait Confuciua au
sujet des brigands.
I.r philosophe lui répondit : « Seigneur,
Il ne soyez ni cupide ni .ambitieux et il n'y
Il aura plus de voleurs, quand même vous
encourageriez le vol par des récompenses, M
Or, j'ose prétendre que, justement, s'il est
au monde un peuple, çlacé sur la carte du
Pacifique pour n'être ni cupide ni ambitieux,
c'est bien 14 Fra&oe .d'Indochine.
Elle n'a aucune raison de rêver l'extension
de ses frontières bien établies.
Elle a l'intérêt immense de participer à
la loikde la culture hiflfeME et de la cul-
tufÇ eWRoise. Jr)*
Elle^lt lUlk en pleine Asie sans êtaft
B& pleine foOinSBe.
En jouant ftctivrinent, légalement adty
rôle de Blanc coMBuattitr IOIihtifique, U
France -peut et doit s'attacher, par l'intérêt
et par le besoin d'être défendue contre les
sursauts, cés pOfMlatiibna si digdmntmq dtfnff
les fossés ethniques sont absolus et qui, sans
1. drapeau tricolore',' auraient les ufestinéea
politiques les ply divergentes et les plus
ennemies.
Cotofttler. Défendre. Lier au monde, Voilà
les trois mots d'ordre de lidochine, ce
qui &it s'appeler : « Administrer l'Indo.
Chine » ; Mais en ne peut faire besogne utile
en ce sens si les populations sont en rébel-
lion intérieure ou en craintes extérieures.
En rébellion. Je vous ai dit mon senti-
ment. L'Indochine française ne peut voir
toutes les races qui la forment en rébellion
contre nous. A nous d'établir l'équilibre des
forces iNDO-chinoises.
En inqttiétyde. Il faut que l'Indochine
ait le sentiment qu'en cas de conflit grave
dans le Pacifique, elle restera terre litre
grâce à notre protection.
Pour cela, il faut leur inspirer la confiance
en la. puissance de la Fiance.
J'ai dit que la France, seule, pouvait et
devait faire et renforcer l'unité indochinoiee,
première force.
En la faisant sous son pavillon, il faut
étayer ce pavillon par des troupes, une ma-
rine et des points stratégiques armés.
On ne peut être assure de neutralité, uu-
jourd'hui, qu'à ce prix.
Les chefs d'Annam même le comprennent.
Le Régent de la Cour d'Annam, dont je
m'honore d'être l'ami, m'a écrit des lettres
trop convaincantes sur la nécessité de la col-
laboration franco-annamite pour que je ne
puisse affirmer, d'une façon nette, cette as-
sertion.
On ne peut nier que, en Indochine,. nous
ayons plue que jamais besoin d'une élite
française pour faire apprécier l'effort intelli-
gemment pacifique, et non pacifistej que
nous devons y accomplir.
N'oublions pas qu étant en Indochine,
nous sommes en grande partie en Chine par
1.1 multiplicité des intérêts chinois investi6.
Mais que, sans sortir de chez nous, nous
pouvons régler bien des intérêts en Extrême-
Orient en nous servant du point géographi-
que que possède notre colonie à la garde de
la route du ri*.
- Donc, si la politique blanche commet l'er-
reur d'entretenir de plus ou moins sourde
divisions dans le Pacifique, nous pouvons,
.:si nous savons assurer notre politique eJité.
rieurc chez nous, rester au poste d'éducation
où nous nous sommes ptoclamés 'devoir res-
ter vis-à-vis des Indochinois; mais à la cet.
dition expresse de donner des forces, des-
pouvoirs extérieurs à notre Indochine en uti-
lisant sa situation géographique et en la
faisant « une 41.
Notre seul devoir vis-à-vis de cette poli-
tique blanche si mal menée en ce moment,
c'est un grand libéralisme commercial ayant
pour moyen et pour conséquence les plus
L;.ges facilités de transport à l'intérieur,
et à l'extérieur. C'est le plus sûr moyen
d'apporter les résultats de notre science et
les bienfaits des découvertes productives de
la race blanche.
Il faut en enseigner les usages et la théo-
rie à ces jeunes cerveaux asiatiques, jeunes
en cette branche des connaissances humai-
nes.
Tout ceci représente de gros travaux, une
diplomatie, une habileté et Une finesse qui
nécessitent les élites réclamées plus haUt.
Choisissons-les avec uu soin spécial, tai-
sons-leur connaître et apprécier,l'histoire, les
lettres des pays qu'ils doivent administrer.
Spécialisons-les pour être employés près
de telle ou telle race.
J'ai trop vécu en Indochine pour ne pas
y avoir acquis le franc-parler du colon.
Eh bien ! Messieurs, il nous faut là-baq
des gens qui s'imposent par leur éducation
et leur politesse. t
Le laisser-aller, près du mandarin, ne
provoque le sourire qu'en surface; au fond,
il blesse et le chef annamite qui a à le sup-
porter chez lui ne pardonne pas au visiteur
qui lui a ainsi fait perdre la face.
J'ai entendu sur ce sujet des plaintes d'An-
namites haut placés et leur jugement était
sévère. Il ne peut en être différemment au
Cambodge et aù Laos, avec, peut-être, la
bonhomie aryenne plus près de nous.
Notre démocratie doit compter avec ces
aristocraties et mettre près d'elles des hom-
mes qu'elles puissent apprécier sur leur pro-
pre terrain.
ci Une seule parole gâte une affaire. Un
<1 seul homme vertueux affermit un Etat. »
(Confuçius.)
En éduquant les races d'Indochine suivant
leur caractère propre, sachons être le lien
de ces caractères ethniques différents. Uni-
fions-les dans l'effort comun en les laissant
être elles-mêmes, et laissons à chacun cette
juste fierté d'être elle-même, sous notre
égide, dans une Unité indochinoise dont cha-
CUIU: delles doit être et rester une libre pro-
cune
vince.
Que chacun garde le culte de son histpire
propre, la transmette, avec notre aide, aux
générations qui viennent et conserve chez les
jeunes Indochinois le culte de chez eux, près
de nous.
Je m'excuse de revenir ici sur une ques-
tion déjà approfondie et. présentée avec une
magistrale documentation par notre Direc-
teur de l'Enseignement de l'Indochine.
Mtds nous ne sommes pas ici pour applau-
dir aveuglément notre œuvre colonisatrice ;
mais pour la juger, la disséqueT, en quelque
sorte, et diagnostiquer les défauts à évitter.
La discussion de l'avant-dernière séance ne
fut point autre. J'y ajouterai quelques obser-
vations personnelles :
On n'a que trop écouté les étudiants. (Je
rappelle, à ce sujet, la consultation que nous
eûmes par deux de leurs distingués repré-
sentants, un Cambodgien et un Annamite,
tous deux de très vieille et très honorable
famille, des deux pays.)
Ainsi s'est-on profondément enfoncé dans
une erreur que j'ai entendu «condamner par
une observation de-notre 6 cëhfrère
M. Pierre Mille, après la conférence du Di.
recteur de l'Enseignement de l'Indochine.
J'ai dit, au début de cette communication,
qu'à ce peuple asiatique nous venions ap :
porter notre sciewe et que ce rôle, vivant
tout, justifiait et imposait notre présence en
Indochine.
Posons-nous donc la -question :
Comben. jd.'ùigénieurs^pinaiyites avons-
nous fait ? 1 *
Combien de ZoolocittesP
CoitiMen de Gfcpitflines Marins?
Quelques agronomes, quelques médecin:
en faoe d'un nombre exagéré de bacheliers,
licenciés, agrégés ès lettres des facultés de
droit, de normale, etc..,
Cette foulf de lettrés incomplets ,c.eJ eux,
et, forcément incomplets chez nous, récla-
ment prébeafeg au soleil et causent des trou-
bles que les laborateurs scientifiques n'au.
raient «qertesap leJNlh de
meriter âjàmf^trelBtfUfe à spécia-
listes
âmes. -
Nous Be DOtU -1ft) s s dto
fait que tout peuple familial ayant de fortes
'trl.t pll8"" twïes let-
tres que vers les sciences. A nous-mêmes, il
a Fallu faire un ïWiw* éfuimim. fcwaifa Mt
lités, non savants, nos grands mathémati-
ciens, nos grands inventeurs ou observateurs
de la nat-urai. bdo* #nc#e Uè» fublié* EsriM
en a été un exeApUf* Hfollnt
avons-nous assez souffert du demi-savant,
dangereuse écume qui cherche à monter-par
le seul moyen qui lui soit possible : Ife BM-
votathm. - u- --.:'-'- t
Pour donner à l'Annamite, à l lndo-Chl-
Mis, en général, le goût du travail Bcientith*
que, ce n est pas le moyen que de lui offrir
des places dans l'enseignement littéraire de
l'Administration au titre français..
On a eu tort de boulçverser le vieil ensei-
gnement des lettrés au lieu de le faire évo-
luer d'accord avec les chefs indigènes.
Il fallait laisser an Mandarinat tout son
plestige, et, à la cour d'Annam son autorité.
C'était
piestige, l'ordre établi parmLnos protégés.
Mais a cote de cette classe, il fallait lui
en eiever une. autre ; l'Lngenieur Annamite
bien payé, et, auquel on pouvait faire sentir
qu'il était plus près de nous. Le Capitaine
Marchand, oiticier d'une marine desservant
les côtes de son pays, aspirant à devenir plus
tard otficier au long-cours, le Mécanicien
appelé à diriger plus tard, de puissants, ate-
liers. Tous ces professionnels auraient aidé
au développement du pays dans le sens blanc
et les familles auraient compris, par la con-
sidération accordée par le peuple protecteur,
qu'il valait mieux orienter les jeunes gens
vers les sciences ou les carrières devenaient
plus brillantes. H ,
Aujourd'hui l'effort n a point été raix, aus-
si est-il rare de voir des fila de Mandarins
Annamites ou de nobles de race Khmère
s'orienter ailleurs que vers les lettres.
Or, n'oublions pas que tout peuple a l'am-
bition d'imiter ses chefs.
Doutions à l'Indo-Chinois l'éducation qui
justifié à ses yeux, et lui fait apprécier notre
présence sur son territoire.
Formons-le à l'esprit de précision qui lui
manque, au fouillé des recherches qu'incul-
que la science.
Les qualités d'observation calme de ces
races me donnent confiance dans cette nou-
velle orientation de notre politique.
A quoi bon cultiver des imaginations déjà
tiop vives? Donnons, à cette partie de l'hu-
manité les qualités qui lui manquent.
Ne les jetons pas dans la discussion philo-
sophique avec nous.
Sachons, mes chers confrères, faire vis-à-
vis d'eux notre devoir d'éducateurs dans la
blanche qui nous est propre en face de ce
qu'ils savent déjà. - -
Amenons largement nos moyens modernes,
avec leurs théories et leurs secrets.
Les collaborateurs de ces progrès matériel*
prépareront les créateur» de detnw&; quelle
fyèoixe pour la. France de pouvoir présenter
un jour, parmi ses enfants d'adoption le pre-
mier Pasteur jaune ou brongé ou le premier
Branl y, jaune ou bronzé 1 Pour cela, il faudra
celtes, du temps et des efforts, et, demander
à nos Protégés un 1 en versement de leurs an-
ciennes amours.
is l'oeuvre n'a rien d'impwsMMe* 1
^Le. lettré AU%Muàt(Fp .tUlle' créa-
tW ui a fait long ieu. Nous nous sommes
,trOlDPú, l'Annamite et nou*. Reconnaissons-
le sans nous jeter la pierre peut cela. Réfor-
mons utilement et d'accord ce qui a pu etro
une occasion de trouble entre nous. Les voi-
sins ont-ils mieux fait? Non, pas encore. Il
n'y a pas eu de temps perdu, à condition que
chacun voie clair, et. loyalement
Je m'excuse, Messieurs et chers confrères
d'avoi r dilué quelque peu le eu et proposé.
Mais, il me paraissait indispensable de dire,
à l'élite coloniale que vous représentez, le
principal de ce que je portais en mon, cccur
de vieux Colon français.
Je concïuerai en me résumant :
La colonisation est œuvre difficile parcf
que travail d'une élite, qui doit apporter au
peuple colonisé, non l'image de ses principes,
mais La substance de ses progrès.
Tous les Blancs doivent, aiMi, compren-
dre leur rôle en Asie.
Il est regrettable que, jusqu'ici, ils ne lui
aient offert que le spectacle de leurs divi-
sions et de leurs appétits mercantiles, dégé-
nérant en sourdes rivalités.
Si regrettable, que nous voyons l'Asiatique
profiter des fissures de l'œuvre scientifique
entreprise, et, tendre son effort à plonger de
nouveau la moitié d'humanité qu'il .repré-
sente dans l'apathie littéraire des Ancêtres,
dans cette paresse scientifique qui faisait ses
villes si sales, son hygiène si mauvaise, ses
institutions si, poussiéreuses, sa civilisation si
morne.
L'Elève veut tout savoir sans étudier.
L'Educateur doit faire effort pour qu'il
comprenne Ta nécessité de terminer son édu-
catiori dans le plan scientifique. Cette voie
déplatt. Les aptitudes et les vocations ne sont
pas encore de Ce cftté.
De gré ou de force car c'est notre devoir,
de gouvernants, nous devftns faire naître ces
vocations. -
Cessons de créer des cc Je l'Ecole ».
Mais, multiplions et encourageons par tous
les moyens des <( Je Produis ».
Marquis ue Barthélémy
Un étudiant chinois devient fou
--().o--
Gtoti NON Peu, villgtux ans, étudiant
chinois, pénétrait hier dans -le restaurant
chinois de. la rue Cujas, à Paris où, pris
d'urne soudaine fureur, il se précipita vers
une cliente- qtfil >,*8a.isitt par les cheveux.
à la 'porte de. l'établissement, .il cassa
les Wreliux de aadevaIibtre, puis, ren-
trant dans la chamiitoe qu'il occupe, 19, irue
Cujas, brisa d'un coup., de pied la glace de
son armoire,. en ramassa les. :é&-la, ;qu'il,
posa u sbrt ïfl, sé crèltaabWila enflètetnent
e., e
et se, toucha.
Comme il avait déjà donné des signes
d'aliénatimi mentale, cml prévint des agents,
qui eurent quelque peine à le conduire à
rinnrmeric spéciale du dépôt.
() r f i l 1. (' Ili r
1 T'OF
, ,,1 i l,
; y r R 'v '( ,,¡
., 0, l 'l, ¡
COHEK KL'ALi £ Hi
\.¡..j; 00 ".V. ''-
>:., ",.-.
..l'UIk. :;. -
Place du Gouvernement, à Alger, UeL
jevflfe 'MRRR'efMSfe tttiÉdS Btauji fftnt
hra, àgée q n, - et dont
iZ'rtohmrat, ati n'a, pn
des roues lui passa sur le corps.
Relevée deuas un état gra^ elle a ible
hosptttaKae ttfUrgufB. £ .f
Bagarre .,- '.-
Rue du Bain-Maure, à Belcourt, une vjM
lente discussion, pour une question de jell,
s'est élevêé entre plusieurs indigèniéi»
Mohamed ben DjjlaI4 28, ans, a jété hletlBO
de plusieurs c6uD de matraque ; ug
OucMôune Abdelkader ben Amed, 21 a., l&a
été atteint par une balle de revolver à, la
hanche gauche. If a été hospitalisé d"uts-
gence. Une information a été ouverte.
Une auto braie
A Alger, une torpédo appartenant à
M. Relalche Licha, a pris feu subitement
rue Eugène-Robe, prés du boulevard Otralle-
min. -
Malgré la promptitude des secours ap-
portés- par les pompiers du poste Briitse
squs la conduite de l'adjudant Davêrio,
l'auto a été détruite.
EBUKHEB BEIATQOSE
LHfl BVBNEMBflS BTLEB BOMVMH
Le 00. de sauvetage '&si
Sauvetage
Le canot de la te Société de sauvetage (tes
naufragés M, Henry-et-Annette-Ponty, &s/
sorti mer matin dtt port de Bizerte par-
violente tempête du ftOr."f atb secmtrs
du voilier français Aimé-Marie et a réwtt à
sauver neuf fwm:es. de l'équipage.,
(Par dépêc.)
Une wahron s'eftoadie
Une violente tempête qui a sévi feitf
Tunis a fêté pas ww maison située m
bord d'une tranchée ce det infiltrations
avaient ramolli le terrain soutenant les
raiUes. La maUon fui iittéraiement cotisée
en deux et s'ellcmdra dans la naU. -"
lissant les habitants endormis; Le 4cewe.
tage s'organisa aussitôt ; les pompiers re-
tirèrent des décombres te cadavre d& lvfn-
diffène Hfabrouck ben Amor, écrase par-
lai poutres, et Mohamed ben Amar, ''ûl
ntphraU encore, malt mourut en arrimuni
à l hôpital. La femme Mammit Bent Jfwicr
a pu être dégagée tans blessures gravm.
(Par dépècta.)
aumit"
Filochi bon tfadi, condamné à motel par
le ConseU de guerre de Constantine Jhûitr
assa,tinat, a été fusillé hier ma" A
Sf.n.
1. (Par déjpéclte.)
DU vignes saccagées
Le 23 décembre, M. Joseph PeClOr.
agriculteur aux raasen. déposa une d^t^
au poste de police de Fonaouk Choù-ijbu »
rencontre d'mctmhitw oui lui aval Ail wn»
cité pendant Ha nttit IJS&lMfls de iMMtfa et
détérioré une fcwié de flflulw de iajtwtfifr
sur une longueur <4a lâftraèlres.,
vwlquéte dès autorités locale* révâfe 1\Je
deux hectares de vigne étaient cooftdeto*
aq
Les recherches ont abouti &Tarremtiogli
de trois in, Salah beii M'AlikniiV
'Abdelkader bên Mabouk et Béltfacert ben
'1 Somesi memond qui d 'aiU&ore pmtôijlîiit
de leur innocence.
Ils n'en ont pas moins été déférh au ptr.
quet. -'
HlBB W MMMC
..-.0---
Liu, EVENEMENTS ET LE8 noxum,
Tourisme
Le. Syndicat d'initiative et de touiisnae 4c
Safi, a établi un programme d'eiilreticift 4e»
curieux momunents de" la ville.
Après avoir été !a place forte d-es Por-
tugais, Sali dévint le port et le réduit de la
défense des sultans Saadiens.
Les armoiries -de la grosse tour, qui dont
hélas 1 menacées de ruine par l'irbjttre dix
temps, faute de crédits pour les entrtitenirv
sont celles d'Emmanuel la Fortuné, fonda-
teur de 'la plcCbe Wrtè (1495-1521). Les ca-
nons qui ornent encore le château, et qui
sont éôouvillonnés et tirés par les artilleurs
de S. M., Chérifi'enne les jours de fêle ou de
proclamation impériale, sont datés et si-
gnés par leurs fondetirs hollandais o-t tim-
brés au sceau de MÔtlîôy Zidan, enpePe-ur
du Maroc. Lètï deux canons. «pQ|ftugai@. qui
font partie de la batterie sont timbfès aux
armes de Portugal et au nom de Séfca»tien :
ils sont donc postérieurs à l'évacualkwi, et
ont été pris aux Portugais à la bataille d.EJ
Ksar en 1578 et envoyés à la forte rœsè de.
Sa fi par El. Mançourj,, -
Safl doit donc devenir un des prtiicipôux
buts de faïufisme/ttu.Môroc. - -:.
Le programme du Syndicat pour le ville
comprend :
Aménagement du Château de nier, de La
visite des remparts, des églises poHiigai^ès,
de la promenade de Sidi-boxi-Zid.
Grâce au dévouement de rarch-Ufecife K.
Lcbert, membre du.Qômif.é du Syndicat,
uae^oux et nlusieura points inenaQfitjta ont
ep^WNP^qNliveç l^goût^çlpfuâ 1
JÆS crédita accordé^, par les Beaiax-Arfesv
étaient de 80.000 francs (la aommoqui est
affectée à la répar^rf^ dè la K-asÉafv Bou.
Laiouane..-.), Us sont de 30.000 f.rtvft toduir
1927 : la somme est dérisoire. ir fatit SSO.OdO
francs pour les remettre en état «t II serait
bon de prévwtv sam# tarder des iw:helOintl.E.
mente de crédllfts pennettant d'éviter letar
mine d'abord et ensuite de les Tcsta^feï
Acquittement
lM:. Lavendomme de Meknès qui. elc-
cusà,dt diffamation par M. Pagn^.vic^-
président de la Chambre'de comalero^ dû
Meknès a été acquitté par le tribiiifcàl. cor.
rectionnel de Rabat. ,.
fi àl '̃ I il Im W iji II I- ¡ ".,
TAUX DELA ROUPIL
Le; Gouverneur des établissements TrUioaÙ
dans Tînde vient de ïàîrê Connaître au wltlMtfê
des Colonies qu'fi la daté du 5 janvw- 1^8?"il~
taux officiel de lâ roupie était Sft. e S 'h,.. <
.-&IL if twm h BoHwg. m r. ime- put
r '*- .v -• j h vmm.
; 7 40, M.,- - 7
, 'a ,
'( - , .!t
Llour de l'An am. colonle»
CL Au Maroc v >
m Douinergue vient (Tadfesser aU siîltâtt
dWlafoc vm «vnercleS
ux qu'il lui avait envoyés à l'occa*
Biozi 3e la nouvelle aitiiés. *
» Le peuple de Peuw4wM le aaâMent de 1.
Fépubalque, n'a pas oublié les dures épreuves -
iu
Jin
flrâineB. la soumission des tribus les à
forité de Votre Majesté. *
tt LB fruit-decet effort cMnmun a été Vlinion
4'f.Pfnw «wt nos anx pas. «•
Mam** les 89nii»dW
IpeU «tint désirée qui s'étHlQ inotintenant jus-1
«Qu'aux .parties les plus reculées de votre elR."
̃plr*. ̃ -
-.
AU SIAM
.-
- Inauguration
Le 1er janvier, le roi et la reine de Siam.
but inuwjuré le pont « Rama VI », sur et
M.,tm présence de Son Altesse Royale
Hum baengbenra, ministre du Commerce et
els. Communications, des princes de ta >
mille royale, du corps diplomatique et. des
htsuLs fonctionnaires. Le&ont, constvuit pmé
les élablisements Dayde de Paris, réunit
- le rtJeau sud des Chemins de 1er du 8Iara
= roseau nord, et permettra le MOMaoe dt.
: rect par voie de terre, de Sirigapoor et Ps-
rnllRfl am frontières dU Cambodge et dit
l Lilas. plus tard, par Vinh et Han&t, GUe
frontières du sud de la Chine. Ainsi sera
réitMit à dix i&ws environ, le temps néces-
saire pour les communications postales
flatëc La Chine. Le Sud-Express^ venant ..d*
Pfenmg est arrivé le 2 janvier au soir, pour:
la première fois, à-la gare centrale dé
,"'g"tJk.
Inoooacift.
«»»
Service de h Navigation
ltESBAGEUlEg MARlTtMES
Ligne d'Extrême-Orient
yAzaji-le-Mdeau a quitté Marseille ^our Hal-
PWHig le 5 janvier.
Y..E fAJnwiéyao,. allant de Marseille à Harphona,.
a c^iltté Singapour le 6 janvier..
Ligne de l'Océan Indien
IA Dumbéa,-aUapt de Marseille à Maurice, «
quitté Djibouti le 3 envier.
Le Génèrak-Vayron, atteint de^Maraeitte fe Manu
esl aciivô a la Réunion le f JeMIIr.
*'içL e, Bavlorateur-Grandidier. allant de MÂurirft êl
fanéifle, a quitté D'ttimm le 3 Janvier,
Ligne de Syrie
La Lamartine, venant de Beyrouth, est atri,v £
..i\ Marseille le 6 janvier.
l -'
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THÉÂTRES •
̃ oo
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QPfiftA. - » h., Padmavaii ; (a Prétrssss. §'0
Korydwn^ • ,
M=EFRA."lÇAJSE. - 8 h. 4 Ropôri *
CPmA-COMIQUE. - 8 h., WeHhêt f is resté
If,. t'f'II"6.' ,", <
I ^WfON: 80, te Bpnhnr
ï '-_:tr.Á j .:' rWIIIWIJ rVpnTmi*
-e. lA" r
Bk..4II&eIW. UU-i8" -'Gt Ga M'
dot uHrlNIVi 4
L« dlMojMe m 14 IMM dlmm
(to psam d'Un* :
e M aieble Plenatrtl a remaraûajMenenl
taim te fWe d» lïucieiuui^ ^snte ê-«il>e
Inailfâi'ënte^dure ayeâ ceoïges l.
Œefitj de ses Wwr8,Hûiai8 qû'èOfe n<«giSB qui 'Mh l'wv.
.=1t .:iès"J'"*-
oeUtna'rtnàa.i) san de Mol^é tient, up âuCiâMdepl&s>.
, '.- - ^B*BmeéùAeàm0i
- ;\' '.,." ';' ",':
Par suitewdu départ dé dëtàc des.
Ëiitorpretes de la « Pécheresse innocfâite ,. £
Théâtre des Matiiurins va interrompe rles téatê-
senlatiuns de cette pièce. Lundi lOL réÉHtudH -
lZénératé de « Tennis b (reprise), ootrtéaiB. 5 acte*
o M. Léon Huih.. c
Si
Mlle Oemougeot a formé le projet d'organiser
aux théâtres des Champs-Elysées, des repréttn-
LaUchs_d'opéras, de Wagner, fc l'instar'de cën^
de Hcyreu.
C-VfKWRE-Vftili
Reg. Goni. Seine 116.984
Service régulier mensuel
à destination et en proveù&ncè
de la Côte OcGidentale d'Alriq^iê
DépartdeJanvier
Ligne A. E. F.
M/a « ES6BXFRIAR »
de 6.000 t. d. w,.
partira (s. i.)
d'Anvers, le 21 janvier .,
dé Dunkerque, le 26 janvier
* dn Havre, le 29 janvier
de Bordeaux, le 4 février
Pour" :
Teneriffe, Port-Etienne, .ak_, Qraal
Bnraam, Dunla, I^breviUç, Port«€toeftil,
Potol»4Nr«}ire, Bas^Ktfuilou. -'
Pour Frit-et flenteignemenls9 s'adresser
A PARIS : C Venture-Weiç, ,41," boulevard
AHaun.. \.- ,
À LONiStSeS : WM. : Andrew Wèir et Se"11,
A ftUTV Street, B. C. 2.
A MARSEILLE : MM. Michel Ventura et fils.
boulevard des Dames.
A ANVERS : MM. Gtlsar et Marsily, S, quai Tft-
• ternieri
A DUNKERQUE : MM. P, Raffin et Slsv là, rue
Camot.
AU fA VRE : MM. Corblet et Gie, «8, placé Gâm-
betta.
A AOU&N : M. Roger Paloumé,.44, quai G..BU.
let.
A ux -1WM. Prytz, Millet e C!e,~
Allées te Ohnrtres.
A GARDIFF ; MM, Jas. Gernan e , 8 J:o,li.-
chattae BuH3!ïnts..
A :. Gtrmpreeht etjGV^, «f:
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