Titre : Les Annales coloniales : organe de la "France coloniale moderne" / directeur : Marcel Ruedel
Auteur : France coloniale moderne. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1927-01-06
Contributeur : Ruedel, Marcel. Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32693410p
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 06 janvier 1927 06 janvier 1927
Description : 1927/01/06 (A28,N3). 1927/01/06 (A28,N3).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Francophone... Collection numérique : Bibliothèque Francophone Numérique
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Appartient à l’ensemble documentaire : RfnHisg1 Appartient à l’ensemble documentaire : RfnHisg1
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6450999s
Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, 8-LC12-252
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 14/02/2013
ras apnrwat coumwm
Güllon el plus tic 2.400.000 francs pour le i
Tcliad. A ces réserves en nui Horaire s'ajou.
tent environ 2 millions de valeurs on por-
tefeuille.
Les budgets Il locaux Il des Colonies du
groupe dont également en équilibre, bien
que le iGouvern«m©nt (général ait mis à
leur charge certaines dépenses assurées
Jusque-là par le budget Référai.
Il est à uoler que led réelles de ces
Colonies ont augmenté progressivement do
192i à eo jour. Ku 11V1-. les ressources du
Moven-Cungo -étaierct de 1.1S0.CXX> fr. En
192b, t'lll's s'élevaient ü .>.738.000 ; en 19*20,
à 7.802.01 A». EJlHIl, ipoui" lîtfT, elles sont pré-
vues Ù 11.780.000 frunca,
tour l'Oubangui-Chari, le* recettes qui
Étaient de 3,090.000 f tan es t-n. 1936, ont
pUl: successivement à 3.7U0.UJ0 en 1925
et a 8.87&000 ert, 1920. Les prévisions de
1m atteigheht 11.17d.000 francs.
Pour le Oubon, les recettes n'étaient que
do 2.800,0:0 rr. on 1034. Elles atteignaient
3.&10.000 fr. en 1925 et 0.740.000 en 1926.
Elles sont prévues à 9,M),f.ro pour 11
Enfin, ln, Colonie du Tchad a vu ses
rocoltes passer do 4.050.000 fr. ou 1924 il
o.rmooo en lW5.,el à S.331.000 en 1926. Les
provisions .poii;* 1027 sont évaluées à 6 mil-
lions 900.000 francs.
Au total, les rr-cvtles des budgets locaux
de l'A. E. F., qui ne dépassaient pat4 13
millions<) 00n [,,:lnl S en In2-' sont prévues
à IUt; de 39 millions pour 1927.
En detciti des dépenses courantes, le
budget fjp 1927 pr,Voit 10.815.000 fr. de cré-
dits extraordinaire» pour les Travaux pu-
Hles W millions"}, pour aider les popula-
tions indigènes agricoles (1 million) ot pour
combattre ln maladie du sommeil (816.000
francs') ; r". qui porte !e erédit. glôbnl dp en
dernier chapitre h 2.805.000 francs.
L'A. K. F. a (loin- fait un sérieux effort
et il semble, comme le smiiiaite M. Anto-
nMti (pie la Métropole peut donner sa ca-
ramie. tonl non appui fi la construction du
ehemin dfi fer nmzr.avlIle-Oréan dont
dépend l'avenir économique de nos posses-
sions épiaforialee.
- ̃ ̃̃ "H ̃ et.
Lois, Décrets, Arrêtés
- 0>-0-----
Décret portant rattachement du territoire
du poste de ReII.BenJ.Owdf à la juridic-
tion de la justice de paix militaire d'Ain-
fiefra.
Décret relatif à la concession de terre-pleins
-- au port d'Alger.
Décret lixant les surtaxes des correspon-
dances à transmettre par vote aérienne
d'Algérie à Dakar.
.%tix tt-i-iiieq (Io, 00 d«'erol, le? corrcs])ondanceB
Mlll'il'll.,!t ou privée-; exprciiOos pur vuio Uélicu.
île d'Aigrie à Dakar acquittent, en sus des
luxes s postale* Uc-nt elles sont passibles
(1 après leur puitls el leur catégorie, une Bur*
inxe spéciale fixée comme suit ;
Jusqu'à 10 l'nflitnes, E fr. lo.
Au-dussua de 10 Jusqu'à 80 gramme#, y fr. 40.
Au-dessus de 20 jusqu'à 50 grummcs, 4 ft.
Au-dessus di1 50 jusqu'à iuu ijrarnmes,
̃> fr. ii.
Au-dessus de 100 grammes, 5 fr. 75 pour
lus premiers 100 «ranimes et 2 fr. 65 par 100
urammes ou traction do 100 «rumines d'cxcé.
dent.
I.es taux qui fiuurenl ci-dessus abrogent et
i'uinpliicrut ceux indiqués fi l'firttcie 3 du dé-
cret du 8 juin litiiti visant les surtaxes aOrlen-
nes applicables au mémo purecurs.
Décret fixant les quantités de cacao et de
café originaires ae la Côte d'Ivoire et du
Dahomey admllltble. au bénélice de la
détaxe pendant l'année 1927.
Au termes de ce décret, sont fixées ainsi
qu'il suit les quantités du cacao et de café
fit-Ilitiali-es de la Côte d'Ivairy cl du Dahomey
qui pourront iAtîe admises pendant l'année
l!fô7 au bOnétl'je des détaxes instituées par les !
décrets susviste des 25 a mil 1000, 17 août 11)07
et lU novembre lutl :
fluto d'Ivoire : Cacao, 12.000 lutines ; calé,
JO tonnes.
Dahomey : Cacao, (K) tonnes; eafO, to tonnes.
Décret modifiant le décret du 9 octobre 1925
sur les déplacements en France du per-
sonnel colonial.
Arrété maintenant dans ses fonctions le
commissaire du Gouvernement près la
Banque de l'Indochine.
Aux termes do cet Clrrüt, M. You Kmmnmiel-
Andrft, directeur honoraire ail mlntstéro des
Cnlonics, Commissaire du Gouvernement rirt',s
lu Manque de l'Indochine, a 6té maintenu uans
ces dernières fonctions Jusqu'au$0 mars 1927
inclutf. date fi. lnnuelle T^ro^drti nn. ronformô-
munt aux disix^aitions du décret du 10 décom-
bre 1020, la prorogation du privilège concédé
fi la Uanquc ue l'Indochine.
(J. 0. du 6 janvier 1927.)
-– -
LA PAIX AU MAROC
910 -
Les récompenses
La promotion au grade de vice-amiral du
conlfe-amirai Huilier est la Jualc récom.
pfltise de cet officier général de la marine
française fni, pondant toute la guerre du
Hif, a dirige avcc maîtrise les opérations
du blocus des côtoa marocaines.
LQ vice-amiral Hallier est nommé corn-
irvtndant de la 3" escadre.
Chez lés îkpagnois
Une cfiUine insécurité continue à au mu*
nifester dans lu zone espagnole. Dans une
embuscade tendue par lu# Boni Ider, vingt
soldats espagnols ont été tués.
Le cheik des Ould Aïcha El Idri est parti
en dissidence avec une harku. Une contre-
hanùe active des armes cet signalée ; elle
se fait par les ports du Rif. malgré la sur
HillllltrC maritime.
+++
EN aYRIE
0» "'-,
Dispersion d'une bande
Vue Immle rummandéc par Ali AUrachc, et
uyant-prls pied à ftoucheidé, a été dispersée par
la l'QUllrrlP, qui s'est lancée à sa voursuitet tut
ftiaani subir un choc tangta.nl, La Mndç a per-
du viiiyl IU8j de nombreux pPisonntefs et tin
important butin sont restés entre vot mains.
Cent cadavtcs de chcvaux ennemis font restas
,'!f'" la lieu de combat.
Ali Attrnchc d pu ae sauver, araompagnâ de
rtnti cavaliers, (illfice à la vitesse de son cheval,
mais II a reçu Irais trtessufts.
ho reet« 00 ta. "aMe 1 r4 aprûs svn. ûcheo se
rllrlryPltll sur BîfW Ott djlt41rs 41ft Ccr1'fM'6; 80U,
mandai, dans t Intentfon de sa rrlormcr, a eic
anéanti au pasêçgQ 44 la froUtUrn.
Parmi les prisonniers se trouve Assud Har-
h'outc, nntuhlr. de la région de Uibblme et rhel
lk bûnf/c.
L'e brillant succès a étà otftcûu pdt trois esca-
dron* de jiiitti.hins druses encadrés.
'Par dépêche).
Les Cigarettes JOB
Wi yRRMHP^NI : i
« » 1 rT. *
"","MIII( J" Oi'
L'élevage du mouton i
en Algérie
ou u 0
L'Algérie possède un ohepUd ovin d'cmvi*
l'on 11) rniluoha de tétes. Ce Chilïre pour-
ruil être largement augmenté.
Il y a un un, M. ! rouelle, i^pucluui- du
Service do I'Llevttgo on Alfîério, écrivait
duns llùïcccui- Mord-Africain :
Il 11 y a au lie chose il faire en Algérie
que îles céréales, de la vigne et des agru-
1l)l'. il y a l'élovago ut, un .particulier,
l'ôlevage du irtoutoh. t:\'5l. ^u'eti errel les
motifs qui uuV «ntrulné, un l'fonoq, i'U'lm.n-
don de la production ovine par ju. petite
propriété n existent pas duns l'Afrique du
.\ol'tL Ici, point de dillieulles de gardien-
nage, du vastes lorrains de parcours dont
seuJ lo mouton peut lirer parti, des dO.
bouchés aypu-rôB. l,Ju'ullc!JlUelll donc la pe-
tite el lu moyenne culture pour créer des
troupeaux permanents, sélectionnés, pro-
portionnés a leur surface et qui, bien ell.
tretenus, deviendraient une tiuujcc cer-
taine de rcvenws ? »
Notre confrère Durif, de yticJiu d'Alger,
3'uppuyant sur cette hqiutc autorilé, re-
prend celle importante question el J'étudie
en ces termes :
« Il est hors de doute que les agriculteurs
de la colonie trouveraient de sérieux
avantages à développer l'élevage du mou-
WII, principaliMiient dans les Jugions de
culluro du céréales où existent du vastcx
lorrains du parcours. A la certitude d une
rcmunéralion intérossanle on pratiquant
l'élevage du mouton s'ujoute encore pour
les agriculteurs algériens l'obligution mo-
rale do venir en aide à la métropole qui
achète t\ l'élranger un {Iemi-milltfll'd de
francs do viande de mouton et dont les
achats de luino, en progression constante
jusqu'à ces derniers temps, ont atteint en
l U;t.i, pour l'Aulralie seulement, un mil-
liard deux oents mille francs.
Comment améliorer el accroître le cliop-
tttl t
L'amélioration du troupeau pourra être
obtenue pur une sélection continue et bien
dirigée, pour les troupeuux nomades et
semi-nomudes, chez lesquels il importe
essuiitiollemenl de conserver l'aptitude à la
marche et la rusticité. Quant à l'effectif du
troupeau, s'il peut être augmenté dans les
territoires du Nord, il semble près d'avoir
ulteint son maximum dans les territoires
où évodue le mouton du Sud, en raison de
ce que lu constitution de la propriété indi-
gène u. notablement réduit les terrains de
parcours et de l'absence de points d'eau
rendant inutilisables des régions très
étendues et pouvues cependant de pâtu-
rages. L'Administration s'occupe active-
ment de i aménagement du points a eau et
il importe que les sacrifices nécessaires
dans ce hut soient réalisés le plus l'upido.
ment (possible.
L'amélioration de lu laine pourra être
obtl-nue. uuaj, par le choix judicieux des
reproducteurs. Les constatation» faites
cette année ît la station ovine de Tadmit
montrent qu'après cinq années de sélec-
tion rigoureuse, la (proportion de lntne line
qui il'etalt que de 1/8 du poids total de la
tonte est passée à 6/8.
D'autres stations ovines, ayant un but
analogue, sont en création ou à J'ôtat dâ
projet dans les départements d'Ora.n et de
Cane tontine.
En vue de maintenir le (peuplement Iram-
1 çais dans les régions voisines des steppes,
ou la culture des céréales est des ptue
aléatoires, en favorisant l'amélioration
du cheptel ovin, des coopératives ont été
créées récemment à Zenakra-el-Cîourt et à
Réghuïu, dans la communu mixte de
ChcUnlo. (département d'Alger) ; Une au-
tre est on formation à Sébaou dans le dé-
partement d'Oran.
M. E. Moatti, ingénieur agricole, a
adressé, â ce sujet, unu note à l'Académie
d'ugriculture de Frmice, de iaqueUe nous
déUichons les passage» suivants : •
Il l, 't'¡ être enlreiprise quand nous aurons créé,
dans les régions -- des Hauts-Platoaux, des
groupement d «levage européene d abord,
indiyèines plus tard, qui puissent servir de
modèles pour la. conduite rationnelle des
troupeaux.
» Ces groupements coopératifs, dans les-
quels les éleveurs indigènes pourront en-
trer, créés aux confina du Sud, seront ap-
pelés à jouer un r&le importumt le jour, Óli
appliquant les méthodes, les enseignc-
monts des slallons expérimont&les analo-
g'l)l'8 (i colle du TadotH, elles permettront
aux propriétaires éleveurs indigènes, aux
bergers ensuite, de venir prendre la leçon
ehosca qui SQia profitable à leurs trou-
peaux.
>< Ln construction d'abris contre les in-
tempéries, la création de bassine pour bains
anligaletix, de meilleures méthodes de cas-
tration 1.1 de traite ; sélection méthodique
des goûteur et croisement uméliorateiir
s'il y a lieu.
Voilà ce qui pourra se faire dans ces
troupeaux coopératifs, qui seront mieux sui-
vis par nos vétérinaires spécialistes que
les troupeaux indigènes. »
La réussite de ces troupeaux cuopéra-
tifs, conclut notre confrère, exercerait une
inHiuwe des plus lieurouses aur l'amélio-
ration dt l'élevage ovin en Algérie; si elle
pouvait, amener les éleveurs indigènes à
abandonner leurs méthodes empiriques
pour adopter les remèdes efficaces contre
les maladies du mouton, prendre les pré-
cautions nécessaires polir donner aux mè-
res et aux agneaux les soins qu'ils récla-
ment el, enfui, n'uliliser pour la reproduc-
tion que des béliers de choix provenant
d'élahlistff inents où ils auraient été soumis
ô. une séleclion méthodique. »
Nous n'ajouterons qu'un court commen-
taire à cette intéressante élude ; c'cst que,
devant tes tâches importantes, do longue
haleine, difficiles, Id agriculteurs algériens
s<>nt animés d'un ardent oeprlt de progrès
et reconnaît presque toujoure fi Vunton, à
In solidarité. 11 conviendrait peutétre do les
donner en ujcoxnpla aux agriculteurs de la
Métropole, trop souvent victimes volontnl-
res d'un rtr'ttt | larlieulnrisme.
()riel'rerie
CHR ITOfLE
ixillrf$l I ~i i 'l"l "~1
L' (TI 'l, "i ',< cI
GQUWEK_DEX'ALGâttE.
LSifiVtKBHi|II«BTU|HOImm
ASort d'w rabbiu O"elJ118 .-.ua i.'
Le rabbin lchoua Arrdus Vient âte mod*
rir à l'àc de 100 uns. Ce vieillard avait
conservé J^siqU'à s^s ûeiimro - lUomoAil
toute sa lucidité d'esprit.
Au temple do la rue Bol'ely, où l'absouté
fut donnée, M. le rabbin Choukroun, do la
communauté israélite, fit un émouvant
éloge du rabbin Iclioua Aa'roué, q.uh dvflit
consacré son existence à l'êdudxtil, av- IL
hraïque de plusieurs générations d'Isréa-
tiles blidéens al nm prières.
Le rabbin Ichoua Arrous était' partiçu-
llèrement vénéré par 1 pofUlaUon Israélite
de ûlida et des centrés environnants. Il
lulsse une grande famille nonofableiftéfxt
connue,
Après un réveillon
Après une nuit de fète, à Blida, des ré»
vclllonneurs s'en retournaient à Alge à
l'aube, dans une auto pilotée par M. Plu*
mette 'MaUl'ioo.
A trois kilomètres environ de Blida, et
sans que le chauffeur i$'eti tenéït compte,
et pour cause, les roues droites de l'auto
s engagèrent dans le fossé bordant la rouie.
La voiture allait faire la culbute dans ta
rivière lorsque t'avant fut brusquement
bloqué par un gros mûrier. M. Ernest Jo-
seph a perdu un œil ; Mmé Pérez Jeanne
s'est cassé une cuisac ; M. Plumétte Jean
a été blessé au menton : les autres sont
plus 011 moins contusionnée.
Les premiers soins ont été prodigués aux
k • > nor --. I -, - .I._£.- "L ..t.-
diossos a mina pnr M. io aocwur rnemic.
M. L'rnest Joseph et Mme Jeanne Pérez
fini MI'> admis à l'hflpital militaire de Blido.
Les autres ont pu l'cntrer à Alger.
----' moib
Témoin perdu, retrouvé à Alger
-0 0 -
Le 11 décembre, la cour d'asidscs de la
r.-lnc, déviant laquelle comparaissait l'anar-
chiste Hebufîé, accusé d'avoir, en 103t, as-
sassiné dans la forût de Rambouillet deux
révolutionnaires. Moreau et Coulon, pour
des questions d'intl'èt.. renvoyait i affaire
à une session ultérieure, un des principaux
témoins, la femme LÍ\'I'QSCt, qui avait Qcla-
ré avoir rc^U les confidences de l'accusé,
étant introuvable.
At)f.,'-e enqUêtt., la poUte vient de retrou-
ver cette femme à Algôr, où une cil (t lion à
com.pnt'nUt'u comme témoin devant les as-
sises lui u été envoyée. Bile fera le chemin
d'Alger i\ Paris, accompagnée par deux ÍUs.
prêteurs.
bc procès reviendra devant les assises de
la Suinc dans la deuxièmevrier.
.-.1. - ..-- .-.-..,. -_ --8o.L. -.-..
Achille l'Algérien
Achille! Clorllno, algérien de 90 SOR, est. de son
naturel, très tôroce. Il se prit de querelle, hier
soir, dans un débit de l'avenue des (lobeihisi
pour un motif futile, avec un de ses compatrio-
tes, Abel Mammoud, Et, cotiuilc colul-ci ne con-
sentait pas fi. perdro aux cartçs, Achille, plantant
dans ln table un coutelas et sortnnt uh revot-
VëP, lui déclara qu'il ho sortirait pas vivant du
débit, s'U ne pnyall.
Des agents réunirent, cependant, a calmer
le bouillant Achille qui fut envoyé au dépôt.
» et.. J
Jeune arabe qui promet
*i '̃ OH)-'" 1
Un jeune Arabe do 10 uns, Abdallah, fltt ser-
vice do M. l..ron MôtlHoot, nnoicii ministre,
demeurant au chfttoau de nachcvlllierK, a, sur
les conseils d'un bûcheron du voininagn, volé
25.000 francs dans le colfrç-fort du son patron.
Deux de ses complices ont été o rt'è t.é¡, , Les 2ii
billets de 1.000 francs ont été retrouvés au dçrnt-
cile du nommé Mlnguet, ninSI qu'une bicyclette
neuve achetée avec de l'argent dérobé précédem-
ment. t.es deux complices incarcérés à la prison
de Cliaumont ont fuit des aveux complets.
MTt& y iv
t!<.&.t'
Arabe meurtrier
--()-Q-
A Bngnolel, ou cours d'urne rixe, r Arabe AI-
loua ben Mohammed, W ans, lIumœuvre, 24, rue
Jean-Jaurè3, a fI'nppé d'un coup de couteau Ro-
beft Hehn, 35 ans, pompier, SW, rue Ernest-
Henan. Ce dernier a dû être transporté à l'hù-
pital ; l'Arabe a èlé envoyé au Dépôt.
ARABECCftASB
Urt tramway de la ligne 15, que pilotait le
wattman Orciff, ZOO, avenue il À rgetiteuit, à As.
nièrcs. a violemment projeté à terre, a l'angle
de la routa de la Révolte et de la rue Victor-Hugo
l'Algérien fcàaïd Irniéyho, 117 ans, 25, rue Mar-
tre, à CUchy. tôte
Blessé il la tôle et a la clavicule gauche, Ir-
méche a été hospitalisé à Beaujon.
Marocain condamné
-o---
Nos lecteurs se souviennent que, le 7 juillet
dernier, à Saint-Denis, un Marocain, Mohamed
ben Ilamk rencontrait quatre de ses oornM-
triotes, dont deux IlvÓlentêMJ peu auparavant,
accusés par lui do ravoir Vôlé.
Il ett résulta une querelle qui s'aggrava bien--
leit jusqu'à un échange de coups de poitlg et de
couteau.
Au coup de couteau, (Mohamed ben Bareck ri-
posta pur une balte de reVolver qui, manquant
liull otiresscur, alla tuer Uil autre des comtoat-
liuits, le Alarucflin ben baïd.
Hier, en cour, d'aafcises, Mohamed ben Borek
alléguait l'excuSe de la légitime dôfonsc. Le jury
nu l'a pas admise. Mois, sur plaidoirie de M0
Jacques IOltrior, il a réolamé pour l'aocusé le
béiiélioe du sursis, qui a été accordé & Mohamed
lien Bnrok, cotulntuno à un on de prison.
| !
Houvemeot admiolstratif
o-û–
Mise è la déposition
M. Vincent Dolor-Annloiien. admlnlêtfateur»
mljoint de lfe classe dos colonies, provenant de
Madagascar, a clé mis ù la disposition du Gou-
verneur tîénérnl de l'Afrique Oocidentale Frnn.
çaise, pour compter de la veille du jour de son
Wiibnrqi)ciueiil il destination de l'clle colonie.
PJ..s:aue.
i¡ NNtlea.' UIIIa.1l1 de
Rtl,,' !Wc G tMt 'ln Dt, $\8 ,,
l rat.., .r. et e a a ., t
l'O Ma d. M. 1ft IiJIJtt.
ingémemr des Arts et MaftuîMKUMS, et de MG.
dame.
CIIHIIEIKLITIHBK
• LBk GVSNEllfJKIIÏrf JUS iO' M»**
Poo
"'Lê 7 déecmbftjmMM
leur de 13.000 fràncë était commis au pré-
judi u Oçtu4, Fçl^* mçm'*^ (Je la i légion
étrangère. - nr
Une euquéla labai'ieuse -Jiionéo par la po.
lice de Salisse a perinis de retrouvei' la to-
talités dies bijoux dans le tronc creux d'un
olivier à 2 kilomètres dp Sousse sur la
route de fl'altrôler l'auleur
du vol, le initraidlcur Mohamed ben Joma
ben me, repris Ile ft It'
M. Ma/titit. "5e-
crétaire Filippi chargé dé l'enquête, le bri-
gadier Jaoorni et l'agent Mohamed Fattoum
ont fait preuve au cours de Cette affajfo -tip
la plus grande habileté,
Trafic d'armes
Les Annulés Coloniales du 8 janvier ont
relaté dqns quelles (!il'co.nat.ancet. des
ugents dos 'Contributions Directe* et Indi-
rectes, avuietit ari'èté deux indigènes, trou-
vés porteuis dè fusils démontés, dâne un
cuUffin,
M. Ouiiiy, commissaire de la saretê,
dliargé d,,! continuer J'enquête de cette
affaire, vient de déférer au Parquet le
principal inculpé, Amar ben Naoeur ben
Youàes, et son compatriote. El Larbi ben
Mosbah
De '/enquête à laquelle s'est livré Mt
Guillv, il ressort ce qui suit :
L'Indigène qui a été trouvé porteur du
couffin, interrogé, a déclaré avoir acheté
les fusils à raison âe 3.000 francs pièce,
et que ces armes étaient destinées à ues
habitants d'El-Humma, près de Gabès, qu'il
habite lui-même.
Le coupable a déclaré en outre que l'ar-
pour conclure la vente, s'était
murier, de toutes les formalités pour leS
chargé
permis d'achat.
L'armurier rétorque que les indigènes lUI
avaient eux-mêmes présenté Ces piocee.
Comme on le voit. la contradiction èflt
formelle.
L'enqto se poursuit.
L'armurier a été laissé en liberté provi-
soire.
L'alcool
Depuis quelques jours, les locataires du
l'immeublo nu 10 de lu rue de Rotne, à
Tunis, étaient incommodés par de mauvai*
ses odeurs semblant pruvenir d'un réduit
plate sous l'escalier. -
L un tl'uux, voulant en avoir le coeur net,
ouvrit hi porte ; une bouffée d'air pestllen-
liul lui parvint aux nurlnes. Puis 11 décou.
vrit sur un grabat lo cadavre d'uti homme
dann un état de décomposition u\'tf.ucQo..
L'enquête a établi qu'on était cil présence
du cadavre d'un cireur, âgé de 00 ans,
ivrogne invétéré, très connu dans les envi-
rons.
La mort, qui remonterait à quatre jours,
serait due & une congestion par le froid4 A
la suite de trop nombreuses libations.
L'épuration
La pupdlutloh do Tuiils enregistre ûvuo
satisfaction les résultats dus efforts accom-
plis pur la police pour purger la ville
ues inoésirubies qui commcnyuiunt fi y pul-
luler.
,1-es nombreuses rûiles qui s'opèrent très
fréquemment aiuènent des arrestations qui,
uprés examen minutieux du lu situation des
individus suspociéë et, À détuut dé prouves
do moyens d existence, permettent leur te.
fouiomont uur leurs bays d'oi,istine.
Ces lumps djurniers. la police tunisionnu
a livré ix diverses autorité» étrangères des
malandrins recherchés pour crimes4 escro-
queries ou autres délits.
M. Clapier, commissaire divisionnaire, est
habilement secondé dans sa taetie par M.
Mont rognon, commissaire de la Sûreté, ot
par de nombroux inspecteur» ot brigadiers
eliuifs, MM. tturthomet, Luccantoni. Albor»
tin, Lepère et Vaure.
Du son oôLú, le commissaire central, M.
Farfuia, qui dirige le service des HiœUrd,
Farfuls, l'ordre ScVère à tous ses agents
a dlonnè 'ordi,e gêVèrl! à loUs dci3 agouts
d'élll'u impitoyables envers toutes les insou-
mises n'offrant pas des garanties maté-
rielles nécessaires.
L'initiative du uommi&saire central a une
grande importance, car elle élimine do la
ville les indésirables dont les moyens d'exis-
tence ne consistent que dans 1 exploitation
de quelques malheureuses femmes.
Il convient de signaler, d'autre part, l'ac-
tivité de M. le commissaire Bianchini, chai
du service de l'immigration, qui s'occupe
sérieusement de la surveillance des indivi-
dus qui semblent parfaitement renseignés
sur la difficulté d'échapper à 84 vigilance
et s'empressent de débarquer souvent sur
les côtes, particulièrement dans la région
du Cap Bon,
Des mesures sont prises pour mettre lift
à ces débarquements clandestin#.
On attribue les résultats obtenus & l'intel-
ligente réorganisation de la police tuni-
sienne êftecTuéc l'année dernière par M.
Cnmpaua, directeur de ..la Sûreté pUbHdtlc.
L'Oufeara sévit
Le 17 février 1905 à l'aurore, à Déciiatleur
dans le caïdat de Biert les oompagnons
du Mansour ben Mohamed Et Fezzani, tra-
vailleur agricole, vinrent le chercher pour
se rendre à un heftchif Voisin.
Mansour n'était pas à son domicile. La
porte de sa chambre était fracturée et sa
malle complètement pillée.
Quelques heures plus tard, le corps de
Mansour, dont la tête était fracassée fut re-
trouvé aux environs de-la localité.
Près du cadavre on découvrit une capole
eL Uhe uaire de chaussures.
L'enquête établit que ces objets apparte-
naient à ¡Undt ben Mohamed Et OhOJnnti,
liAte de la. victime depuis quelques jours.
11 fut inculpé d'assassinat. Cependant tou-
tes les recherches effectuées pour l'appré-
hender demeurèrent vaines..
Son OflS vient â*fctre «vôquè devant la
'Chambre criminelle de l'Ouzara.
Après un court délibéré, la Chambre ori-
itiinelle que préside St Laroussi ICI Maddad,
rapporte un Jugement au* ternMê duquel
Haai ben Mohamed Et Ghammi elt déclaré
coupable d'assassinat et condambi par dé-
faut à la pendaison.
Un geste heureux
'Le Gouvernement du Protectorat vient
d'allouer une pension importante à la
vlUVq de S E. Sidi Mustapha Dinguizli,
ppfciuier ministre de s. - A. ié 13ey décidé ré-
cemment.
J. - m i= - --- q-
- - - - -
Or*® 1É 1
Courrier ^lu Mirtc
* * F ~*~ -.--. -.
.£"lT
L'exploitation des gisenk&nts miniers
dons «te'Allas- antumoci '-
activité. C'iest flitili W4 Mines d'Ou
den, à 120 km. au^fiud de Marrakeoh (a
2:300 ni d'altitude), ^^iportenl déjà des
travau x lm rtantS envue..
des" U 6
zin, 'ii e
c , pJnp. in e 4C
DeS galeries, œuvre des Romafeift d""l
berbères du Moyen-Age. Des chantiers de
triage et de lavage occupent dee ouvrieri
tpdiïgè"ei hommes et M".
Celte mine h entrêta 8fi bleifie bfoductiûft
que lorsque les communications avec Mar-
rokech et avec l'Océan (Mogadof et Agadir)
se seront sérieu^éfA^nt améliorées. à
moins, la calamine peut supporter les fr&ls
élevés de transport actuels, un système de
à ora par cébies j\MqU'.
la route sera créé d'ici deux I, Bn même
temps, un viltage moderne aura été créé
pour iOO ouvriers. ,
ont l)éjè, été 700 mètres de galeries et de puits
On été crsuaêe.
Virements postaux
Un service d'échange de virements Ot
taux est établi entre la France et 1 Algérie
d'une jpart. 1 Maroo d'autre part, sur, la
basé des dispositions indiquées dans l'ar-
rangement concernant le service des vire.
mente postaux conclu à Stockholm, te 28
août 196M, ainsi que dans te règlement
d'exécution y annexé et complétées par las
dispositions suivantes convenues entre les
administrations de ces deux paye.
L'unité monétaire adoptée dans les rela-
tions réciproques entre la France ou l'AIlgé.
rie et le Maroc edt le franc français.
Le montant des virements qu'un titulaire
peut ordonner d'iin compte courant tenu en
France ou en Algérie sur un Compte cou.
tant tenu au Maroo, gt réciproquement, est
illimité.
Les virements ordonnés par les titulaires
de Comptes courants postaux en France ou
en Algérie aU » profit des titulaires de
comptes courants .postaux du Maroc sont
passibles d'un droit de commission propor-
tionnel au montant de la somme virée et
fixé à 0 Ir. 26 par 1.000 francs ou fraction
de 1.000 frames. Dons le sens inverse, c'est-
à-dire Idraqu U s'agit d'un virement éma-
nant du Maroc à destination de la Frdncc
ou de ltAlgértê. ce droit de commission est
fixé à 0 fr. 10 par 100 francs ou fraction
de 100 francs.
Ce droit de oumnission prélevé sur le
compte débité est acquis A l admltitllPotion
du pays d'origine.
du L inscription d'un JdremenV illi crédit
d'un compld Colfl'anl crfds communications
particulières qui figurent au verso dos avis
de Virement 11e donnent lieu à ia percep-
tion d'aucune taxe.
jSont désignés pour procéder à l'échange
des.lûtes do virumenw :
En France, le blifeau contrai de •chè-
qudrt ipoâtaux' dé poif;
En Algérie, le iburcau Central de Chêtluml
postaux d'Alger ;
p Au Maroc, de bureau central de chèques
postaux de 'Iiabot.. 1
La traiïsmlssion des listes de virements
et des pièces qui doivent les ftocompagher
a lieu sous rucpmmandation U'qfflco.
Lo moulant des viromems est toujours
exprimé sur les listes et sur les avis de
virement en frtincs français.
Un arrangement' analogue a'ùté'ccttélu
entre l'ttdmînttlrtttibfl dos Poele» du Pro-
tootorat et l'administration des Postes -de
la Hégence de Tunis.
pour iâ colonisation
L'imporUinco du Groupement des «, Vieux
Maïbcalng Il, est telle que hous croyons
devoir publier In ebtenso la note suivante
adressée* pat* co groupement au Résident
général, à propos du lotissement des ter-
rainâ'irrigbbles 1. ri
Lo groupement des et Vieux Marocains j)
exiprimô le vcuu q^e tous les terrains irri-
gables disponibles situés autour dos villes
du Maroc soient réservés à ea lots viviers
ttfln de former des banlieues pouvant ap-
provisionner les marchés. 1 1
11 attire tout particulièrement Vattentlbn
du Protectorat sur la région dle Ptit o(iv il
reste autour do.Ja viUle jÕOO 6 3,000 lie^tuv
res irrigables, constitués en grande 'partie
par la merja de l'oued Fès. ,
Ces terrains qui resteront-insalubres
quelques ahnécé pourraieht cofwndant être
attribués aux habitants de Fès et mis en
Ó immédiat Leur situation à u-lie très
petite distance de la ville, permettrait aux
attributaires de pouvoir on diriger la mise
en état tout en gardant leur domicite actuel
jusqu'au jour ou la culture intensive aurait
assaini le pays.
A notre avis, on pourrait prévoir 4
lies petits lots dé 3 et 5 îiéctûfes dans les
parties hautes actuellement 'habitables, si-
luéeA à proximité de la ville, pour les arti-
sans et employés, etc.* commuants Usés
à Fèa ; ,.
Des lots de 10 et 20 hectares seraient pris
sur la merja même.
Tous ces lots seraient destinés de préfé-
rence aux personnes habitant la région,
l'attribution étant faite suivant le nombre
d'années de séjour au Maroc et le nombre
d'enfant*. -
Il serait établi un cahier des charges
obligeant à (faire de la culture intensive et
à entretenir quelques vaches -lattièrea afin
d'améliorer l'approvisionnemant de la
ville. 1 *
Des preuves de capacité agricole seraient
évidemment demaludées.
Pour empêcher toute spéculation il serait
spécifié que les ftttrtinitaWes ou leufs héri-
tiers devraient occuper leurtt lôts pendant
15 ans.
Il Serait ainsi possible do faite en ptfn-
ctp$ ! :
10 lOtt à a hectares r 90 heoiarei.
tM lots a 5 hectafes - heûtàreâ.. :
100 lots à 10 hectares ! 1. hectafes.
80 loti à 20 hodtafts ! 1.0M Hectafeâ.
, Ôolt aptproJiim^tivemeht 280 tog pour un
total de z.o») hectares.
Nous pensons égatGHtetit que les terrains
n'étant pas occufés pourrajentétre cégés
dès 10 l'à mis
d'octobre, époque à laquelle il est trop tard
pour qu'un colon puipso ^installer dans de
bonnes condllfens.
t «fis w JSgjRËt Jgy» gBga
rmtw lMnttaMatwi aes tittributolfe» 80IIIa
'-5
Í' ',aI' à vbir 4e Protectorat
étén
Skiaroc et
lfMLque des esBais^pnwafits oûnké faits,
pl2 ue dei l, Petittean,
Kenitra, Sid Va^jj^etc..».
Le ravitaillementiS oeuil
Ua « tnandataire en catifs t» ^pour-llanoée
1007 vient d'être désigné par adjudication.'
Le titulaire est Venu de ravitailler en œufs
- FM Dé it,
ex it,
fa < 80 ,,1 0 D.
C'est au j^ohpé Pont^Jul^PE^^-
Uk (ïU'êBiôclm Alè privilège de ce rayitaille-
ment. ,.
U» iBvMMiMihi BTUia HOIMWW
Mtt MMeeM âMl iHABÉSé :0..>,'
Les obsèques dû docteur Domoy, tué
par un légfimncatNf ont été tiW"'s. mardi
demier, saug- mil, donad lieu à une émou-
wanle cérémonie. - -
(Par dépéchOi)
Le médécin*major de l" Classe J&orges DOr-
d service à I'h*tbl Louis, à Meknè8.
qui a trouve la mort dans les ciroonstaiices th!, o.-
giques que nous avon& relatées, était âgé dé
quarantettrols ans. ParU en 1914 a la ttte d'une
ambulance de front, en Belgique, r lQ docteur
Oormoy ait à Albert, et reçut deux blessures,
uortno 'la ctitue, sur le fmnt dë
la seconde; grave, à la cuisse, sur le fMnt 4ij
Champagne : on l'évacué sur Nantes, d'où il
revint en pmutère ligne, aussitôt guéri. - Ontt
fois cité pendant la guerre, il fut encore l'objet
de deux nouvelles citations au Maroc, dans la
région de TaÉà ou lé fanion de son ambulance
fut décoré. Il était chevalier de la Légion d'hon-
et le sultan du Maroc lui remit en per-
neur, la Croix de ooinmondeur de l'ordre du
sonne M.0 ix e u
Ouissatn Alàoulte.
Comme médecin, M. Georges uermoy fournit
une carrière tout aussi bfHKmte.
Il meUrt en lulssant un petit garçon de vingt
mois, et sa jeune femme attend bientôt un
bè.. 1
•KV9VII liifTHli
.MAROO «ALaÉRia
à"" rift"
tu
- 1 11 -.,. - .-.-
,r - -:"R Ir ¡;r' :A .II.!!!. "1.
A l'Institut national .1
d'agroiwmlg coloniale
"?
Par arrête du ministre detf Colonies en date
du 20 décembre ont été luliuis a l'Institut Nalio
nul d'Agronomie Coloniale -:
i"En qualité d'élévés gulfeM de la Section
agricole : MM. Schlolch, Pianl, attavl, î>0UfVUs
du diplôme de riicqle'aol^nlttle dl J\ttlcultw'O
de lunis, on remplaoemout de MM. Dalfort,
Lticrnilte él CoMc, u&nissionnaTres ;
3* En qualité tilttuditellew libres de la* Sectidrt
agricole : MM. ahn.", :Knl'ilut StobottllCki et
fcaman..
•Par ari'ôté du mUiistre des Colonies ed date du
W décembiH), un des Marieïôuise, stôno-
r0t , tle 11
daotyiograpne de 81 ctasm, a été nommée seorë*
d'Agrondnile dde e Sf d' IlLget ti 141 flotnitt à seté.
t.atreo.a,ûllvt¡te de V classe à lllntlutut Naticibal
d'Agrondmie Coloniale, , *̃
̃* - 1,11 y m** ̃iiiiBpmut^Miwfi
L'affaire du" UtutM
,'. l. 06 --..v- w. '',
La Cour, pej-mamente de justice intdrtlh*
ticmale Vicnr d'étre «aiile pfflêléUènt^de
l'affaire, du Làttoir. La léigolioin^dê Frfinoe
et de ^'UJ^Uio. à IfiB^'e; ont déposé,^ lo-
4 janvier, tiu greffe, lir corrmropiis. signé
le 12 octobre 1920 par M, Frdmagedt et
Mambiid ESsûir soumgtiant àT la Gour le
différend qur^ë'est àevg entre les ^6ou-
vewiçrrtents ftitaçais il.t t! à la atlfto^c-ild
collision- survemKh le 2 août 1906, ehtrè
les vapeurs BWKitUri -et Lom. - 'l ,
La Gour aurai à se prononcer sur ^feux
pointo : la Xurquie a-t-elle agi én cqntra^
diction avQq-le drpit intemaiiaftal en exer'
çant des tmursUilos ^âfniQos, entre autres
contre 1 officier 4e quan du hotiih loris de
e- d U- 'quelle ré-
paration! pfte unitaire iera. due au lieu tenant
Desmons ? '-,
La Cour>s'ooCupera,»ttms ddute de l'affaire
en session ordihaire, êtMtt'â,d¡'rbau imois
de juin prochain, A.., cette occasion, le. juge
ad- lutc two à désigner par le Qouveme*
ment d'Angora pourra siéger - avec les
membres de la Cour. conformément au
statut de celle-ci; La défense du point de
vue français a été confiée au Prbféogeur
Basdevant. L'%erit turc n'est pas encore
désigné. ,'
, –U-–-,
Le imte" iri mlwiin iU Bilgigti
Le bruit QtU-t, dans cértàins milieu* an-
vbrsois, que le porte-feuille (fus colonies aé-
rait offert prochainonient a M. KregUngor,
le nouveau député libérdl de la métrojpcflef
qui vient de j euccéder à Jou, M, Looâs
trauss.
, MaO", bn ûljjecte d'autre part aue. pour
des raison* dé santé, M. Kîreglinfer; qui &
déjà - charge de cours -de Tuniveiriité de
uruxeiies, •? ne - serait vraisemblablement
point disposé:accepter.
Service de la NavigatÎM
,SènÎee 6Iela N.,¡plio.
de » SS( ***
MBfiaAôtaMîs MA^rmiËs
Ligne d'Extrême-Orient
t le a quitté Marseille pour Yokohama
I at ̃
le Le - décembre, fittuULfûtiL allant de Yokohama a Mât-
Le -
sbillo, a quitté Port Sfltd le Iftnvier.k Marseille,
eut yokdiiartm
à Shanghaï le 1 IIN 1bnvier. ;'
allant d'Hsfphong & Martèille, a
quitté - mlhgàstjr lé a janvier.
quitté Sihga Matae tUe 6. Yokohtta&.
MarseiUe à Yokohama,
»« Y^oham» 1à
Marseille, a Tptflté (%iombo{le 9 janvlsr* »
Ligne âe VOpéan Indien
V Ræfllora"'!tlrl1;.rtndl"fr, jUant -de Maurice à
uMaweifle, a quitté Adéfi k 1 janw.
i* 8
riee a Marseille, a quitté Maiunga le 8 jflmer.
îlit
a quitté MfljuH^tt ld 3 JtUWer»
Ligne de Syrie
B Le il m hosne6 mi ti~s :k=l.
èeit
nid 14i1 - -"ia
'.e a J6, MlI'Hëtl1e' DellWfill
1.! JI If ,L
,. 10:
UQfte du Pàwjf^jus ̃
L'4M? : #1
Güllon el plus tic 2.400.000 francs pour le i
Tcliad. A ces réserves en nui Horaire s'ajou.
tent environ 2 millions de valeurs on por-
tefeuille.
Les budgets Il locaux Il des Colonies du
groupe dont également en équilibre, bien
que le iGouvern«m©nt (général ait mis à
leur charge certaines dépenses assurées
Jusque-là par le budget Référai.
Il est à uoler que led réelles de ces
Colonies ont augmenté progressivement do
192i à eo jour. Ku 11V1-. les ressources du
Moven-Cungo -étaierct de 1.1S0.CXX> fr. En
192b, t'lll's s'élevaient ü .>.738.000 ; en 19*20,
à 7.802.01 A». EJlHIl, ipoui" lîtfT, elles sont pré-
vues Ù 11.780.000 frunca,
tour l'Oubangui-Chari, le* recettes qui
Étaient de 3,090.000 f tan es t-n. 1936, ont
pUl: successivement à 3.7U0.UJ0 en 1925
et a 8.87&000 ert, 1920. Les prévisions de
1m atteigheht 11.17d.000 francs.
Pour le Oubon, les recettes n'étaient que
do 2.800,0:0 rr. on 1034. Elles atteignaient
3.&10.000 fr. en 1925 et 0.740.000 en 1926.
Elles sont prévues à 9,M),f.ro pour 11
Enfin, ln, Colonie du Tchad a vu ses
rocoltes passer do 4.050.000 fr. ou 1924 il
o.rmooo en lW5.,el à S.331.000 en 1926. Les
provisions .poii;* 1027 sont évaluées à 6 mil-
lions 900.000 francs.
Au total, les rr-cvtles des budgets locaux
de l'A. E. F., qui ne dépassaient pat4 13
millions
à IUt; de 39 millions pour 1927.
En detciti des dépenses courantes, le
budget fjp 1927 pr,Voit 10.815.000 fr. de cré-
dits extraordinaire» pour les Travaux pu-
Hles W millions"}, pour aider les popula-
tions indigènes agricoles (1 million) ot pour
combattre ln maladie du sommeil (816.000
francs') ; r". qui porte !e erédit. glôbnl dp en
dernier chapitre h 2.805.000 francs.
L'A. K. F. a (loin- fait un sérieux effort
et il semble, comme le smiiiaite M. Anto-
nMti (pie la Métropole peut donner sa ca-
ramie. tonl non appui fi la construction du
ehemin dfi fer nmzr.avlIle-Oréan dont
dépend l'avenir économique de nos posses-
sions épiaforialee.
- ̃ ̃̃ "H ̃ et.
Lois, Décrets, Arrêtés
- 0>-0-----
Décret portant rattachement du territoire
du poste de ReII.BenJ.Owdf à la juridic-
tion de la justice de paix militaire d'Ain-
fiefra.
Décret relatif à la concession de terre-pleins
-- au port d'Alger.
Décret lixant les surtaxes des correspon-
dances à transmettre par vote aérienne
d'Algérie à Dakar.
.%tix tt-i-iiieq (Io, 00 d«'erol, le? corrcs])ondanceB
Mlll'il'll.,!t ou privée-; exprciiOos pur vuio Uélicu.
île d'Aigrie à Dakar acquittent, en sus des
luxes s postale* Uc-nt elles sont passibles
(1 après leur puitls el leur catégorie, une Bur*
inxe spéciale fixée comme suit ;
Jusqu'à 10 l'nflitnes, E fr. lo.
Au-dussua de 10 Jusqu'à 80 gramme#, y fr. 40.
Au-dessus de 20 jusqu'à 50 grummcs, 4 ft.
Au-dessus di1 50 jusqu'à iuu ijrarnmes,
̃> fr. ii.
Au-dessus de 100 grammes, 5 fr. 75 pour
lus premiers 100 «ranimes et 2 fr. 65 par 100
urammes ou traction do 100 «rumines d'cxcé.
dent.
I.es taux qui fiuurenl ci-dessus abrogent et
i'uinpliicrut ceux indiqués fi l'firttcie 3 du dé-
cret du 8 juin litiiti visant les surtaxes aOrlen-
nes applicables au mémo purecurs.
Décret fixant les quantités de cacao et de
café originaires ae la Côte d'Ivoire et du
Dahomey admllltble. au bénélice de la
détaxe pendant l'année 1927.
Au termes de ce décret, sont fixées ainsi
qu'il suit les quantités du cacao et de café
fit-Ilitiali-es de la Côte d'Ivairy cl du Dahomey
qui pourront iAtîe admises pendant l'année
l!fô7 au bOnétl'je des détaxes instituées par les !
décrets susviste des 25 a mil 1000, 17 août 11)07
et lU novembre lutl :
fluto d'Ivoire : Cacao, 12.000 lutines ; calé,
JO tonnes.
Dahomey : Cacao, (K) tonnes; eafO, to tonnes.
Décret modifiant le décret du 9 octobre 1925
sur les déplacements en France du per-
sonnel colonial.
Arrété maintenant dans ses fonctions le
commissaire du Gouvernement près la
Banque de l'Indochine.
Aux termes do cet Clrrüt, M. You Kmmnmiel-
Andrft, directeur honoraire ail mlntstéro des
Cnlonics, Commissaire du Gouvernement rirt',s
lu Manque de l'Indochine, a 6té maintenu uans
ces dernières fonctions Jusqu'au$0 mars 1927
inclutf. date fi. lnnuelle T^ro^drti nn. ronformô-
munt aux disix^aitions du décret du 10 décom-
bre 1020, la prorogation du privilège concédé
fi la Uanquc ue l'Indochine.
(J. 0. du 6 janvier 1927.)
-– -
LA PAIX AU MAROC
910 -
Les récompenses
La promotion au grade de vice-amiral du
conlfe-amirai Huilier est la Jualc récom.
pfltise de cet officier général de la marine
française fni, pondant toute la guerre du
Hif, a dirige avcc maîtrise les opérations
du blocus des côtoa marocaines.
LQ vice-amiral Hallier est nommé corn-
irvtndant de la 3" escadre.
Chez lés îkpagnois
Une cfiUine insécurité continue à au mu*
nifester dans lu zone espagnole. Dans une
embuscade tendue par lu# Boni Ider, vingt
soldats espagnols ont été tués.
Le cheik des Ould Aïcha El Idri est parti
en dissidence avec une harku. Une contre-
hanùe active des armes cet signalée ; elle
se fait par les ports du Rif. malgré la sur
HillllltrC maritime.
+++
EN aYRIE
0» "'-,
Dispersion d'une bande
Vue Immle rummandéc par Ali AUrachc, et
uyant-prls pied à ftoucheidé, a été dispersée par
la l'QUllrrlP, qui s'est lancée à sa voursuitet tut
ftiaani subir un choc tangta.nl, La Mndç a per-
du viiiyl IU8j de nombreux pPisonntefs et tin
important butin sont restés entre vot mains.
Cent cadavtcs de chcvaux ennemis font restas
,'!f'" la lieu de combat.
Ali Attrnchc d pu ae sauver, araompagnâ de
rtnti cavaliers, (illfice à la vitesse de son cheval,
mais II a reçu Irais trtessufts.
ho reet« 00 ta. "aMe 1 r4 aprûs svn. ûcheo se
rllrlryPltll sur BîfW Ott djlt41rs 41ft Ccr1'fM'6; 80U,
mandai, dans t Intentfon de sa rrlormcr, a eic
anéanti au pasêçgQ 44 la froUtUrn.
Parmi les prisonniers se trouve Assud Har-
h'outc, nntuhlr. de la région de Uibblme et rhel
lk bûnf/c.
L'e brillant succès a étà otftcûu pdt trois esca-
dron* de jiiitti.hins druses encadrés.
'Par dépêche).
Les Cigarettes JOB
Wi yRRMHP^NI : i
« » 1 rT. *
"","MIII( J" Oi'
L'élevage du mouton i
en Algérie
ou u 0
L'Algérie possède un ohepUd ovin d'cmvi*
l'on 11) rniluoha de tétes. Ce Chilïre pour-
ruil être largement augmenté.
Il y a un un, M. ! rouelle, i^pucluui- du
Service do I'Llevttgo on Alfîério, écrivait
duns llùïcccui- Mord-Africain :
Il 11 y a au lie chose il faire en Algérie
que îles céréales, de la vigne et des agru-
1l)l'. il y a l'élovago ut, un .particulier,
l'ôlevage du irtoutoh. t:\'5l. ^u'eti errel les
motifs qui uuV «ntrulné, un l'fonoq, i'U'lm.n-
don de la production ovine par ju. petite
propriété n existent pas duns l'Afrique du
.\ol'tL Ici, point de dillieulles de gardien-
nage, du vastes lorrains de parcours dont
seuJ lo mouton peut lirer parti, des dO.
bouchés aypu-rôB. l,Ju'ullc!JlUelll donc la pe-
tite el lu moyenne culture pour créer des
troupeaux permanents, sélectionnés, pro-
portionnés a leur surface et qui, bien ell.
tretenus, deviendraient une tiuujcc cer-
taine de rcvenws ? »
Notre confrère Durif, de yticJiu d'Alger,
3'uppuyant sur cette hqiutc autorilé, re-
prend celle importante question el J'étudie
en ces termes :
« Il est hors de doute que les agriculteurs
de la colonie trouveraient de sérieux
avantages à développer l'élevage du mou-
WII, principaliMiient dans les Jugions de
culluro du céréales où existent du vastcx
lorrains du parcours. A la certitude d une
rcmunéralion intérossanle on pratiquant
l'élevage du mouton s'ujoute encore pour
les agriculteurs algériens l'obligution mo-
rale do venir en aide à la métropole qui
achète t\ l'élranger un {Iemi-milltfll'd de
francs do viande de mouton et dont les
achats de luino, en progression constante
jusqu'à ces derniers temps, ont atteint en
l U;t.i, pour l'Aulralie seulement, un mil-
liard deux oents mille francs.
Comment améliorer el accroître le cliop-
tttl t
L'amélioration du troupeau pourra être
obtenue pur une sélection continue et bien
dirigée, pour les troupeuux nomades et
semi-nomudes, chez lesquels il importe
essuiitiollemenl de conserver l'aptitude à la
marche et la rusticité. Quant à l'effectif du
troupeau, s'il peut être augmenté dans les
territoires du Nord, il semble près d'avoir
ulteint son maximum dans les territoires
où évodue le mouton du Sud, en raison de
ce que lu constitution de la propriété indi-
gène u. notablement réduit les terrains de
parcours et de l'absence de points d'eau
rendant inutilisables des régions très
étendues et pouvues cependant de pâtu-
rages. L'Administration s'occupe active-
ment de i aménagement du points a eau et
il importe que les sacrifices nécessaires
dans ce hut soient réalisés le plus l'upido.
ment (possible.
L'amélioration de lu laine pourra être
obtl-nue. uuaj, par le choix judicieux des
reproducteurs. Les constatation» faites
cette année ît la station ovine de Tadmit
montrent qu'après cinq années de sélec-
tion rigoureuse, la (proportion de lntne line
qui il'etalt que de 1/8 du poids total de la
tonte est passée à 6/8.
D'autres stations ovines, ayant un but
analogue, sont en création ou à J'ôtat dâ
projet dans les départements d'Ora.n et de
Cane tontine.
En vue de maintenir le (peuplement Iram-
1 çais dans les régions voisines des steppes,
ou la culture des céréales est des ptue
aléatoires, en favorisant l'amélioration
du cheptel ovin, des coopératives ont été
créées récemment à Zenakra-el-Cîourt et à
Réghuïu, dans la communu mixte de
ChcUnlo. (département d'Alger) ; Une au-
tre est on formation à Sébaou dans le dé-
partement d'Oran.
M. E. Moatti, ingénieur agricole, a
adressé, â ce sujet, unu note à l'Académie
d'ugriculture de Frmice, de iaqueUe nous
déUichons les passage» suivants : •
Il l, 't'¡
dans les régions -- des Hauts-Platoaux, des
groupement d «levage européene d abord,
indiyèines plus tard, qui puissent servir de
modèles pour la. conduite rationnelle des
troupeaux.
» Ces groupements coopératifs, dans les-
quels les éleveurs indigènes pourront en-
trer, créés aux confina du Sud, seront ap-
pelés à jouer un r&le importumt le jour, Óli
appliquant les méthodes, les enseignc-
monts des slallons expérimont&les analo-
g'l)l'8 (i colle du TadotH, elles permettront
aux propriétaires éleveurs indigènes, aux
bergers ensuite, de venir prendre la leçon
ehosca qui SQia profitable à leurs trou-
peaux.
>< Ln construction d'abris contre les in-
tempéries, la création de bassine pour bains
anligaletix, de meilleures méthodes de cas-
tration 1.1 de traite ; sélection méthodique
des goûteur et croisement uméliorateiir
s'il y a lieu.
Voilà ce qui pourra se faire dans ces
troupeaux coopératifs, qui seront mieux sui-
vis par nos vétérinaires spécialistes que
les troupeaux indigènes. »
La réussite de ces troupeaux cuopéra-
tifs, conclut notre confrère, exercerait une
inHiuwe des plus lieurouses aur l'amélio-
ration dt l'élevage ovin en Algérie; si elle
pouvait, amener les éleveurs indigènes à
abandonner leurs méthodes empiriques
pour adopter les remèdes efficaces contre
les maladies du mouton, prendre les pré-
cautions nécessaires polir donner aux mè-
res et aux agneaux les soins qu'ils récla-
ment el, enfui, n'uliliser pour la reproduc-
tion que des béliers de choix provenant
d'élahlistff inents où ils auraient été soumis
ô. une séleclion méthodique. »
Nous n'ajouterons qu'un court commen-
taire à cette intéressante élude ; c'cst que,
devant tes tâches importantes, do longue
haleine, difficiles, Id agriculteurs algériens
s<>nt animés d'un ardent oeprlt de progrès
et reconnaît presque toujoure fi Vunton, à
In solidarité. 11 conviendrait peutétre do les
donner en ujcoxnpla aux agriculteurs de la
Métropole, trop souvent victimes volontnl-
res d'un rtr'ttt | larlieulnrisme.
()riel'rerie
CHR ITOfLE
ixillrf$l I ~i i 'l"l "~1
L' (TI 'l, "i ',< cI
GQUWEK_DEX'ALGâttE.
LSifiVtKBHi|II«BTU|HOImm
ASort d'w rabbiu O"elJ118 .-.ua i.'
Le rabbin lchoua Arrdus Vient âte mod*
rir à l'àc de 100 uns. Ce vieillard avait
conservé J^siqU'à s^s ûeiimro - lUomoAil
toute sa lucidité d'esprit.
Au temple do la rue Bol'ely, où l'absouté
fut donnée, M. le rabbin Choukroun, do la
communauté israélite, fit un émouvant
éloge du rabbin Iclioua Aa'roué, q.uh dvflit
consacré son existence à l'êdudxtil, av- IL
hraïque de plusieurs générations d'Isréa-
tiles blidéens al nm prières.
Le rabbin Ichoua Arrous était' partiçu-
llèrement vénéré par 1 pofUlaUon Israélite
de ûlida et des centrés environnants. Il
lulsse une grande famille nonofableiftéfxt
connue,
Après un réveillon
Après une nuit de fète, à Blida, des ré»
vclllonneurs s'en retournaient à Alge à
l'aube, dans une auto pilotée par M. Plu*
mette 'MaUl'ioo.
A trois kilomètres environ de Blida, et
sans que le chauffeur i$'eti tenéït compte,
et pour cause, les roues droites de l'auto
s engagèrent dans le fossé bordant la rouie.
La voiture allait faire la culbute dans ta
rivière lorsque t'avant fut brusquement
bloqué par un gros mûrier. M. Ernest Jo-
seph a perdu un œil ; Mmé Pérez Jeanne
s'est cassé une cuisac ; M. Plumétte Jean
a été blessé au menton : les autres sont
plus 011 moins contusionnée.
Les premiers soins ont été prodigués aux
k • > nor --. I -, - .I._£.- "L ..t.-
diossos a mina pnr M. io aocwur rnemic.
M. L'rnest Joseph et Mme Jeanne Pérez
fini MI'> admis à l'hflpital militaire de Blido.
Les autres ont pu l'cntrer à Alger.
----' moib
Témoin perdu, retrouvé à Alger
-0 0 -
Le 11 décembre, la cour d'asidscs de la
r.-lnc, déviant laquelle comparaissait l'anar-
chiste Hebufîé, accusé d'avoir, en 103t, as-
sassiné dans la forût de Rambouillet deux
révolutionnaires. Moreau et Coulon, pour
des questions d'intl'èt.. renvoyait i affaire
à une session ultérieure, un des principaux
témoins, la femme LÍ\'I'QSCt, qui avait Qcla-
ré avoir rc^U les confidences de l'accusé,
étant introuvable.
At)f.,'-e enqUêtt., la poUte vient de retrou-
ver cette femme à Algôr, où une cil (t lion à
com.pnt'nUt'u comme témoin devant les as-
sises lui u été envoyée. Bile fera le chemin
d'Alger i\ Paris, accompagnée par deux ÍUs.
prêteurs.
bc procès reviendra devant les assises de
la Suinc dans la deuxième
.-.1. - ..-- .-.-..,. -_ --8o.L. -.-..
Achille l'Algérien
Achille! Clorllno, algérien de 90 SOR, est. de son
naturel, très tôroce. Il se prit de querelle, hier
soir, dans un débit de l'avenue des (lobeihisi
pour un motif futile, avec un de ses compatrio-
tes, Abel Mammoud, Et, cotiuilc colul-ci ne con-
sentait pas fi. perdro aux cartçs, Achille, plantant
dans ln table un coutelas et sortnnt uh revot-
VëP, lui déclara qu'il ho sortirait pas vivant du
débit, s'U ne pnyall.
Des agents réunirent, cependant, a calmer
le bouillant Achille qui fut envoyé au dépôt.
» et.. J
Jeune arabe qui promet
*i '̃ OH)-'" 1
Un jeune Arabe do 10 uns, Abdallah, fltt ser-
vice do M. l..ron MôtlHoot, nnoicii ministre,
demeurant au chfttoau de nachcvlllierK, a, sur
les conseils d'un bûcheron du voininagn, volé
25.000 francs dans le colfrç-fort du son patron.
Deux de ses complices ont été o rt'è t.é¡, , Les 2ii
billets de 1.000 francs ont été retrouvés au dçrnt-
cile du nommé Mlnguet, ninSI qu'une bicyclette
neuve achetée avec de l'argent dérobé précédem-
ment. t.es deux complices incarcérés à la prison
de Cliaumont ont fuit des aveux complets.
MTt& y iv
t!<.&.t'
Arabe meurtrier
--()-Q-
A Bngnolel, ou cours d'urne rixe, r Arabe AI-
loua ben Mohammed, W ans, lIumœuvre, 24, rue
Jean-Jaurè3, a fI'nppé d'un coup de couteau Ro-
beft Hehn, 35 ans, pompier, SW, rue Ernest-
Henan. Ce dernier a dû être transporté à l'hù-
pital ; l'Arabe a èlé envoyé au Dépôt.
ARABECCftASB
Urt tramway de la ligne 15, que pilotait le
wattman Orciff, ZOO, avenue il À rgetiteuit, à As.
nièrcs. a violemment projeté à terre, a l'angle
de la routa de la Révolte et de la rue Victor-Hugo
l'Algérien fcàaïd Irniéyho, 117 ans, 25, rue Mar-
tre, à CUchy. tôte
Blessé il la tôle et a la clavicule gauche, Ir-
méche a été hospitalisé à Beaujon.
Marocain condamné
-o---
Nos lecteurs se souviennent que, le 7 juillet
dernier, à Saint-Denis, un Marocain, Mohamed
ben Ilamk rencontrait quatre de ses oornM-
triotes, dont deux IlvÓlentêMJ peu auparavant,
accusés par lui do ravoir Vôlé.
Il ett résulta une querelle qui s'aggrava bien--
leit jusqu'à un échange de coups de poitlg et de
couteau.
Au coup de couteau, (Mohamed ben Bareck ri-
posta pur une balte de reVolver qui, manquant
liull otiresscur, alla tuer Uil autre des comtoat-
liuits, le Alarucflin ben baïd.
Hier, en cour, d'aafcises, Mohamed ben Borek
alléguait l'excuSe de la légitime dôfonsc. Le jury
nu l'a pas admise. Mois, sur plaidoirie de M0
Jacques IOltrior, il a réolamé pour l'aocusé le
béiiélioe du sursis, qui a été accordé & Mohamed
lien Bnrok, cotulntuno à un on de prison.
| !
Houvemeot admiolstratif
o-û–
Mise è la déposition
M. Vincent Dolor-Annloiien. admlnlêtfateur»
mljoint de lfe classe dos colonies, provenant de
Madagascar, a clé mis ù la disposition du Gou-
verneur tîénérnl de l'Afrique Oocidentale Frnn.
çaise, pour compter de la veille du jour de son
Wiibnrqi)ciueiil il destination de l'clle colonie.
PJ..s:aue.
i¡ NNtlea.' UIIIa.1l1 de
Rtl,,' !Wc G tMt 'ln Dt, $\8 ,,
l rat.., .r. et e a a ., t
l'O Ma d. M. 1ft IiJIJtt.
ingémemr des Arts et MaftuîMKUMS, et de MG.
dame.
CIIHIIEIKLITIHBK
• LBk GVSNEllfJKIIÏrf JUS iO' M»**
Poo
"'Lê 7 déecmbftjmMM
leur de 13.000 fràncë était commis au pré-
judi u Oçtu4, Fçl^* mçm'*^ (Je la i légion
étrangère. - nr
Une euquéla labai'ieuse -Jiionéo par la po.
lice de Salisse a perinis de retrouvei' la to-
talités dies bijoux dans le tronc creux d'un
olivier à 2 kilomètres dp Sousse sur la
route de fl'altrôler l'auleur
du vol, le initraidlcur Mohamed ben Joma
ben me, repris Ile ft It'
M. Ma/titit. "5e-
crétaire Filippi chargé dé l'enquête, le bri-
gadier Jaoorni et l'agent Mohamed Fattoum
ont fait preuve au cours de Cette affajfo -tip
la plus grande habileté,
Trafic d'armes
Les Annulés Coloniales du 8 janvier ont
relaté dqns quelles (!il'co.nat.ancet. des
ugents dos 'Contributions Directe* et Indi-
rectes, avuietit ari'èté deux indigènes, trou-
vés porteuis dè fusils démontés, dâne un
cuUffin,
M. Ouiiiy, commissaire de la saretê,
dliargé d,,! continuer J'enquête de cette
affaire, vient de déférer au Parquet le
principal inculpé, Amar ben Naoeur ben
Youàes, et son compatriote. El Larbi ben
Mosbah
De '/enquête à laquelle s'est livré Mt
Guillv, il ressort ce qui suit :
L'Indigène qui a été trouvé porteur du
couffin, interrogé, a déclaré avoir acheté
les fusils à raison âe 3.000 francs pièce,
et que ces armes étaient destinées à ues
habitants d'El-Humma, près de Gabès, qu'il
habite lui-même.
Le coupable a déclaré en outre que l'ar-
pour conclure la vente, s'était
murier, de toutes les formalités pour leS
chargé
permis d'achat.
L'armurier rétorque que les indigènes lUI
avaient eux-mêmes présenté Ces piocee.
Comme on le voit. la contradiction èflt
formelle.
L'enqto se poursuit.
L'armurier a été laissé en liberté provi-
soire.
L'alcool
Depuis quelques jours, les locataires du
l'immeublo nu 10 de lu rue de Rotne, à
Tunis, étaient incommodés par de mauvai*
ses odeurs semblant pruvenir d'un réduit
plate sous l'escalier. -
L un tl'uux, voulant en avoir le coeur net,
ouvrit hi porte ; une bouffée d'air pestllen-
liul lui parvint aux nurlnes. Puis 11 décou.
vrit sur un grabat lo cadavre d'uti homme
dann un état de décomposition u\'tf.ucQo..
L'enquête a établi qu'on était cil présence
du cadavre d'un cireur, âgé de 00 ans,
ivrogne invétéré, très connu dans les envi-
rons.
La mort, qui remonterait à quatre jours,
serait due & une congestion par le froid4 A
la suite de trop nombreuses libations.
L'épuration
La pupdlutloh do Tuiils enregistre ûvuo
satisfaction les résultats dus efforts accom-
plis pur la police pour purger la ville
ues inoésirubies qui commcnyuiunt fi y pul-
luler.
,1-es nombreuses rûiles qui s'opèrent très
fréquemment aiuènent des arrestations qui,
uprés examen minutieux du lu situation des
individus suspociéë et, À détuut dé prouves
do moyens d existence, permettent leur te.
fouiomont uur leurs bays d'oi,istine.
Ces lumps djurniers. la police tunisionnu
a livré ix diverses autorité» étrangères des
malandrins recherchés pour crimes4 escro-
queries ou autres délits.
M. Clapier, commissaire divisionnaire, est
habilement secondé dans sa taetie par M.
Mont rognon, commissaire de la Sûreté, ot
par de nombroux inspecteur» ot brigadiers
eliuifs, MM. tturthomet, Luccantoni. Albor»
tin, Lepère et Vaure.
Du son oôLú, le commissaire central, M.
Farfuia, qui dirige le service des HiœUrd,
Farfuls, l'ordre ScVère à tous ses agents
a dlonnè 'ordi,e gêVèrl! à loUs dci3 agouts
d'élll'u impitoyables envers toutes les insou-
mises n'offrant pas des garanties maté-
rielles nécessaires.
L'initiative du uommi&saire central a une
grande importance, car elle élimine do la
ville les indésirables dont les moyens d'exis-
tence ne consistent que dans 1 exploitation
de quelques malheureuses femmes.
Il convient de signaler, d'autre part, l'ac-
tivité de M. le commissaire Bianchini, chai
du service de l'immigration, qui s'occupe
sérieusement de la surveillance des indivi-
dus qui semblent parfaitement renseignés
sur la difficulté d'échapper à 84 vigilance
et s'empressent de débarquer souvent sur
les côtes, particulièrement dans la région
du Cap Bon,
Des mesures sont prises pour mettre lift
à ces débarquements clandestin#.
On attribue les résultats obtenus & l'intel-
ligente réorganisation de la police tuni-
sienne êftecTuéc l'année dernière par M.
Cnmpaua, directeur de ..la Sûreté pUbHdtlc.
L'Oufeara sévit
Le 17 février 1905 à l'aurore, à Déciiatleur
dans le caïdat de Biert les oompagnons
du Mansour ben Mohamed Et Fezzani, tra-
vailleur agricole, vinrent le chercher pour
se rendre à un heftchif Voisin.
Mansour n'était pas à son domicile. La
porte de sa chambre était fracturée et sa
malle complètement pillée.
Quelques heures plus tard, le corps de
Mansour, dont la tête était fracassée fut re-
trouvé aux environs de-la localité.
Près du cadavre on découvrit une capole
eL Uhe uaire de chaussures.
L'enquête établit que ces objets apparte-
naient à ¡Undt ben Mohamed Et OhOJnnti,
liAte de la. victime depuis quelques jours.
11 fut inculpé d'assassinat. Cependant tou-
tes les recherches effectuées pour l'appré-
hender demeurèrent vaines..
Son OflS vient â*fctre «vôquè devant la
'Chambre criminelle de l'Ouzara.
Après un court délibéré, la Chambre ori-
itiinelle que préside St Laroussi ICI Maddad,
rapporte un Jugement au* ternMê duquel
Haai ben Mohamed Et Ghammi elt déclaré
coupable d'assassinat et condambi par dé-
faut à la pendaison.
Un geste heureux
'Le Gouvernement du Protectorat vient
d'allouer une pension importante à la
vlUVq de S E. Sidi Mustapha Dinguizli,
ppfciuier ministre de s. - A. ié 13ey décidé ré-
cemment.
J. - m i= - --- q-
- - - - -
Or*®
Courrier ^lu Mirtc
* * F ~*~ -.--. -.
.£"lT
L'exploitation des gisenk&nts miniers
dons «te'Allas- antumoci '-
activité. C'iest flitili W4 Mines d'Ou
den, à 120 km. au^fiud de Marrakeoh (a
2:300 ni d'altitude), ^^iportenl déjà des
travau x lm rtantS envue..
des" U 6
zin, 'ii e
c , pJnp. in e 4C
DeS galeries, œuvre des Romafeift d""l
berbères du Moyen-Age. Des chantiers de
triage et de lavage occupent dee ouvrieri
tpdiïgè"ei hommes et M".
Celte mine h entrêta 8fi bleifie bfoductiûft
que lorsque les communications avec Mar-
rokech et avec l'Océan (Mogadof et Agadir)
se seront sérieu^éfA^nt améliorées. à
moins, la calamine peut supporter les fr&ls
élevés de transport actuels, un système de
à ora par cébies j\MqU'.
la route sera créé d'ici deux I, Bn même
temps, un viltage moderne aura été créé
pour iOO ouvriers. ,
ont l)éjè, été 700 mètres de galeries et de puits
On été crsuaêe.
Virements postaux
Un service d'échange de virements Ot
taux est établi entre la France et 1 Algérie
d'une jpart. 1 Maroo d'autre part, sur, la
basé des dispositions indiquées dans l'ar-
rangement concernant le service des vire.
mente postaux conclu à Stockholm, te 28
août 196M, ainsi que dans te règlement
d'exécution y annexé et complétées par las
dispositions suivantes convenues entre les
administrations de ces deux paye.
L'unité monétaire adoptée dans les rela-
tions réciproques entre la France ou l'AIlgé.
rie et le Maroc edt le franc français.
Le montant des virements qu'un titulaire
peut ordonner d'iin compte courant tenu en
France ou en Algérie sur un Compte cou.
tant tenu au Maroo, gt réciproquement, est
illimité.
Les virements ordonnés par les titulaires
de Comptes courants postaux en France ou
en Algérie aU » profit des titulaires de
comptes courants .postaux du Maroc sont
passibles d'un droit de commission propor-
tionnel au montant de la somme virée et
fixé à 0 Ir. 26 par 1.000 francs ou fraction
de 1.000 frames. Dons le sens inverse, c'est-
à-dire Idraqu U s'agit d'un virement éma-
nant du Maroc à destination de la Frdncc
ou de ltAlgértê. ce droit de commission est
fixé à 0 fr. 10 par 100 francs ou fraction
de 100 francs.
Ce droit de oumnission prélevé sur le
compte débité est acquis A l admltitllPotion
du pays d'origine.
du L inscription d'un JdremenV illi crédit
d'un compld Colfl'anl crfds communications
particulières qui figurent au verso dos avis
de Virement 11e donnent lieu à ia percep-
tion d'aucune taxe.
jSont désignés pour procéder à l'échange
des.lûtes do virumenw :
En France, le blifeau contrai de •chè-
qudrt ipoâtaux' dé poif;
En Algérie, le iburcau Central de Chêtluml
postaux d'Alger ;
p Au Maroc, de bureau central de chèques
postaux de 'Iiabot.. 1
La traiïsmlssion des listes de virements
et des pièces qui doivent les ftocompagher
a lieu sous rucpmmandation U'qfflco.
Lo moulant des viromems est toujours
exprimé sur les listes et sur les avis de
virement en frtincs français.
Un arrangement' analogue a'ùté'ccttélu
entre l'ttdmînttlrtttibfl dos Poele» du Pro-
tootorat et l'administration des Postes -de
la Hégence de Tunis.
pour iâ colonisation
L'imporUinco du Groupement des «, Vieux
Maïbcalng Il, est telle que hous croyons
devoir publier In ebtenso la note suivante
adressée* pat* co groupement au Résident
général, à propos du lotissement des ter-
rainâ'irrigbbles 1. ri
Lo groupement des et Vieux Marocains j)
exiprimô le vcuu q^e tous les terrains irri-
gables disponibles situés autour dos villes
du Maroc soient réservés à ea lots viviers
ttfln de former des banlieues pouvant ap-
provisionner les marchés. 1 1
11 attire tout particulièrement Vattentlbn
du Protectorat sur la région dle Ptit o(iv il
reste autour do.Ja viUle jÕOO 6 3,000 lie^tuv
res irrigables, constitués en grande 'partie
par la merja de l'oued Fès. ,
Ces terrains qui resteront-insalubres
quelques ahnécé pourraieht cofwndant être
attribués aux habitants de Fès et mis en
Ó immédiat Leur situation à u-lie très
petite distance de la ville, permettrait aux
attributaires de pouvoir on diriger la mise
en état tout en gardant leur domicite actuel
jusqu'au jour ou la culture intensive aurait
assaini le pays.
A notre avis, on pourrait prévoir 4
lies petits lots dé 3 et 5 îiéctûfes dans les
parties hautes actuellement 'habitables, si-
luéeA à proximité de la ville, pour les arti-
sans et employés, etc.* commuants Usés
à Fèa ; ,.
Des lots de 10 et 20 hectares seraient pris
sur la merja même.
Tous ces lots seraient destinés de préfé-
rence aux personnes habitant la région,
l'attribution étant faite suivant le nombre
d'années de séjour au Maroc et le nombre
d'enfant*. -
Il serait établi un cahier des charges
obligeant à (faire de la culture intensive et
à entretenir quelques vaches -lattièrea afin
d'améliorer l'approvisionnemant de la
ville. 1 *
Des preuves de capacité agricole seraient
évidemment demaludées.
Pour empêcher toute spéculation il serait
spécifié que les ftttrtinitaWes ou leufs héri-
tiers devraient occuper leurtt lôts pendant
15 ans.
Il Serait ainsi possible do faite en ptfn-
ctp$ ! :
10 lOtt à a hectares r 90 heoiarei.
tM lots a 5 hectafes - heûtàreâ.. :
100 lots à 10 hectares ! 1. hectafes.
80 loti à 20 hodtafts ! 1.0M Hectafeâ.
, Ôolt aptproJiim^tivemeht 280 tog pour un
total de z.o») hectares.
Nous pensons égatGHtetit que les terrains
n'étant pas occufés pourrajentétre cégés
dès 10 l'à mis
d'octobre, époque à laquelle il est trop tard
pour qu'un colon puipso ^installer dans de
bonnes condllfens.
t «fis w JSgjRËt Jgy» gBga
rmtw lMnttaMatwi aes tittributolfe» 80IIIa
'-5
Í' ',aI' à vbir 4e Protectorat
étén
Skiaroc et
lfMLque des esBais^pnwafits oûnké faits,
pl2 ue dei l, Petittean,
Kenitra, Sid Va^jj^etc..».
Le ravitaillementiS oeuil
Ua « tnandataire en catifs t» ^pour-llanoée
1007 vient d'être désigné par adjudication.'
Le titulaire est Venu de ravitailler en œufs
- FM Dé it,
ex it,
fa < 80 ,,1 0 D.
C'est au j^ohpé Pont^Jul^PE^^-
Uk (ïU'êBiôclm Alè privilège de ce rayitaille-
ment. ,.
U» iBvMMiMihi BTUia HOIMWW
Mtt MMeeM âMl iHABÉSé :0..>,'
Les obsèques dû docteur Domoy, tué
par un légfimncatNf ont été tiW"'s. mardi
demier, saug- mil, donad lieu à une émou-
wanle cérémonie. - -
(Par dépéchOi)
Le médécin*major de l" Classe J&orges DOr-
d service à I'h*tbl Louis, à Meknè8.
qui a trouve la mort dans les ciroonstaiices th!, o.-
giques que nous avon& relatées, était âgé dé
quarantettrols ans. ParU en 1914 a la ttte d'une
ambulance de front, en Belgique, r lQ docteur
Oormoy ait à Albert, et reçut deux blessures,
uortno 'la ctitue, sur le fmnt dë
la seconde; grave, à la cuisse, sur le fMnt 4ij
Champagne : on l'évacué sur Nantes, d'où il
revint en pmutère ligne, aussitôt guéri. - Ontt
fois cité pendant la guerre, il fut encore l'objet
de deux nouvelles citations au Maroc, dans la
région de TaÉà ou lé fanion de son ambulance
fut décoré. Il était chevalier de la Légion d'hon-
et le sultan du Maroc lui remit en per-
neur, la Croix de ooinmondeur de l'ordre du
sonne M.0 ix e u
Ouissatn Alàoulte.
Comme médecin, M. Georges uermoy fournit
une carrière tout aussi bfHKmte.
Il meUrt en lulssant un petit garçon de vingt
mois, et sa jeune femme attend bientôt un
bè.. 1
•KV9VII liifTHli
.MAROO «ALaÉRia
à"" rift"
tu
- 1 11 -.,. - .-.-
,r - -:"R Ir ¡;r' :A .II.!!!. "1.
A l'Institut national .1
d'agroiwmlg coloniale
"?
Par arrête du ministre detf Colonies en date
du 20 décembre ont été luliuis a l'Institut Nalio
nul d'Agronomie Coloniale -:
i"En qualité d'élévés gulfeM de la Section
agricole : MM. Schlolch, Pianl, attavl, î>0UfVUs
du diplôme de riicqle'aol^nlttle dl J\ttlcultw'O
de lunis, on remplaoemout de MM. Dalfort,
Lticrnilte él CoMc, u&nissionnaTres ;
3* En qualité tilttuditellew libres de la* Sectidrt
agricole : MM. ahn.", :Knl'ilut StobottllCki et
fcaman..
•Par ari'ôté du mUiistre des Colonies ed date du
W décembiH), un des Marieïôuise, stôno-
r0t , tle 11
daotyiograpne de 81 ctasm, a été nommée seorë*
d'Agrondnile dde e Sf d' IlLget ti 141 flotnitt à seté.
t.atreo.a,ûllvt¡te de V classe à lllntlutut Naticibal
d'Agrondmie Coloniale, , *̃
̃* - 1,11 y m** ̃iiiiBpmut^Miwfi
L'affaire du" UtutM
,'. l. 06 --..v- w. '',
La Cour, pej-mamente de justice intdrtlh*
ticmale Vicnr d'étre «aiile pfflêléUènt^de
l'affaire, du Làttoir. La léigolioin^dê Frfinoe
et de ^'UJ^Uio. à IfiB^'e; ont déposé,^ lo-
4 janvier, tiu greffe, lir corrmropiis. signé
le 12 octobre 1920 par M, Frdmagedt et
Mambiid ESsûir soumgtiant àT la Gour le
différend qur^ë'est àevg entre les ^6ou-
vewiçrrtents ftitaçais il.t t! à la atlfto^c-ild
collision- survemKh le 2 août 1906, ehtrè
les vapeurs BWKitUri -et Lom. - 'l ,
La Gour aurai à se prononcer sur ^feux
pointo : la Xurquie a-t-elle agi én cqntra^
diction avQq-le drpit intemaiiaftal en exer'
çant des tmursUilos ^âfniQos, entre autres
contre 1 officier 4e quan du hotiih loris de
e- d U- 'quelle ré-
paration! pfte unitaire iera. due au lieu tenant
Desmons ? '-,
La Cour>s'ooCupera,»ttms ddute de l'affaire
en session ordihaire, êtMtt'â,d¡'rbau imois
de juin prochain, A.., cette occasion, le. juge
ad- lutc two à désigner par le Qouveme*
ment d'Angora pourra siéger - avec les
membres de la Cour. conformément au
statut de celle-ci; La défense du point de
vue français a été confiée au Prbféogeur
Basdevant. L'%erit turc n'est pas encore
désigné. ,'
, –U-–-,
Le imte" iri mlwiin iU Bilgigti
Le bruit QtU-t, dans cértàins milieu* an-
vbrsois, que le porte-feuille (fus colonies aé-
rait offert prochainonient a M. KregUngor,
le nouveau député libérdl de la métrojpcflef
qui vient de j euccéder à Jou, M, Looâs
trauss.
, MaO", bn ûljjecte d'autre part aue. pour
des raison* dé santé, M. Kîreglinfer; qui &
déjà - charge de cours -de Tuniveiriité de
uruxeiies, •? ne - serait vraisemblablement
point disposé:accepter.
Service de la NavigatÎM
,SènÎee 6Iela N.,¡plio.
de » SS( ***
MBfiaAôtaMîs MA^rmiËs
Ligne d'Extrême-Orient
t le a quitté Marseille pour Yokohama
I at ̃
le Le - décembre, fittuULfûtiL allant de Yokohama a Mât-
Le -
sbillo, a quitté Port Sfltd le Iftnvier.k Marseille,
eut yokdiiartm
à Shanghaï le 1 IIN 1bnvier. ;'
allant d'Hsfphong & Martèille, a
quitté - mlhgàstjr lé a janvier.
quitté Sihga Matae tUe 6. Yokohtta&.
MarseiUe à Yokohama,
»« Y^oham» 1à
Marseille, a Tptflté (%iombo{le 9 janvlsr* »
Ligne âe VOpéan Indien
V Ræfllora"'!tlrl1;.rtndl"fr, jUant -de Maurice à
uMaweifle, a quitté Adéfi k 1 janw.
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riee a Marseille, a quitté Maiunga le 8 jflmer.
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Ligne de Syrie
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