Titre : Bulletin de l'Agence générale des colonies
Auteur : Agence économique des territoires africains sous mandat. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Melun)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1934-01-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb42445178p
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 01 janvier 1934 01 janvier 1934
Description : 1934/01/01 (A27,N298)-1934/01/31. 1934/01/01 (A27,N298)-1934/01/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Appartient à l’ensemble documentaire : RfnHisg1 Appartient à l’ensemble documentaire : RfnHisg1
Description : Collection numérique : Bibliothèque Francophone... Collection numérique : Bibliothèque Francophone Numérique
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6447210h
Source : CIRAD, 2012-231802
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 21/02/2013
- Aller à la page de la table des matièresNP
- SOMMAIRE
- SOMMAIRE DÉTAILLÉ:
- Etudes générales (Voir couverture).
- .......... Page(s) .......... 194
- Statistiques - Rapports:
- .......... Page(s) .......... 216
- État statistique comparatif du commerce pendant les neuf premiers mois des années 1931, 1932 et 1933.......... Page(s) .......... 216
- .......... Page(s) .......... 245
- TABLE DES MATIÈRES
- Chapitre I
- Pages.
- Généralités. - La coquille et ses parasites.
- Organisation interne.
- La reproduction.
- Évolution de l'embryon.
- Formation de la coquille.
- Conditions physiques et biologiques du développement.
- .......... Page(s) .......... 173
- Chapitre II
- Bancs nacriers de l'archipel des Tuamotu.
- L'exploitation de ces bancs (plonge à nu et au scaphandre. Accidents de plonge).
- Le commerce de la nacre.
- .......... Page(s) .......... 140
- .......... Page(s) .......... 119
- .......... Page(s) .......... 141
- .......... Page(s) .......... 162
- .......... Page(s) .......... 170
20 BULLETIN DE L'AGENCE GÉNÉRALE DES COLONIÊS
Pour garder une juste mesure, il n'y a pas plus lieu de
l'ériger en rival de l'automobile que de le condamner sans appel.
Et. qui sait ? Peut-être verrons-nous luire un jour où, suivant la
boutade du baron Édouard de Rostchild à la dernière assemblée
générale de la Cie des Chemins de fer du Nord, se justifiera ce
paradoxe : « Si les chemins de fer étaient venus après l'automobile,
ils auraient été considérés comme un véritable progrès »
VAviation. — Dernière venue, parmi les modes de transport,
l'aviation réclame sa place au soleil colonial. Les immenses progrès
qu'elle a réalisés dans ces dernières années, nous font un devoir
de la lui accorder. Nous n'insisterons pas sur le rôle défensif
qu'elle est, d'ores et déjà, appelée à jouer et n'examinerons que
son rôle purement commercial.
Présentement, il est des plus réduit. Il se borne à des échanges
postaux, et au transport de quelques passagers. Mais elle ne s'en
tiendra pas là. Déjà on signale des colons qui, pour se rendre de
leur exploitation à la côte, ont lêur avion personnel de tourisme,
tout comme on a sa voiture. Dans ces régions, assez désertiques,
on peut même affirmer que l'avion est plus sur que la route.
Une fois de plus l'aviation va justifier sa dénomination de
navigation aérienne. Comme la navigation maritime elle a, pré-
sentement, pour mission d'assurer les communications rapides entre
la Métropole et les colonies d'une part,puis celles des colonies entre
elles d'autre part. Cette double mission va nécessiter des accords
internationaux, pour bien des raisons, quand il n'y aurait que
celle de diminuer les frais d'exploitation.. Déjà deux accords, de ce
genre, sont en plein fonctionnement.
En 193 l, les Compagnie Air Ofient, K. L. M. Néerlandaise
ont conclu une convention en vertu de laquelle elles assurent,
chaque semaine, la liaison entre Amsterdam et Paris d'un côté,
et Batayia-Saïgon de l'autre, à raison d'un voyage chacune par
quinzaine.
De leur côté, la France et la Belgique ont adopté la formule
d'une ligne commune Bruxelles-Paris-Congo, avec partage des
recettes, et voyages alternés par avion belge et français.
Une collaboration semblable, avec la Grande-Bretagne, serait
à souhaiter à destination de maintes colonies africaines. Tout au
moins, pour commencer, pourrait-elle se borner à l'usage des
terrains d'atterrissage; et à des échanges de renseignements
météorologiques.
Pour garder une juste mesure, il n'y a pas plus lieu de
l'ériger en rival de l'automobile que de le condamner sans appel.
Et. qui sait ? Peut-être verrons-nous luire un jour où, suivant la
boutade du baron Édouard de Rostchild à la dernière assemblée
générale de la Cie des Chemins de fer du Nord, se justifiera ce
paradoxe : « Si les chemins de fer étaient venus après l'automobile,
ils auraient été considérés comme un véritable progrès »
VAviation. — Dernière venue, parmi les modes de transport,
l'aviation réclame sa place au soleil colonial. Les immenses progrès
qu'elle a réalisés dans ces dernières années, nous font un devoir
de la lui accorder. Nous n'insisterons pas sur le rôle défensif
qu'elle est, d'ores et déjà, appelée à jouer et n'examinerons que
son rôle purement commercial.
Présentement, il est des plus réduit. Il se borne à des échanges
postaux, et au transport de quelques passagers. Mais elle ne s'en
tiendra pas là. Déjà on signale des colons qui, pour se rendre de
leur exploitation à la côte, ont lêur avion personnel de tourisme,
tout comme on a sa voiture. Dans ces régions, assez désertiques,
on peut même affirmer que l'avion est plus sur que la route.
Une fois de plus l'aviation va justifier sa dénomination de
navigation aérienne. Comme la navigation maritime elle a, pré-
sentement, pour mission d'assurer les communications rapides entre
la Métropole et les colonies d'une part,puis celles des colonies entre
elles d'autre part. Cette double mission va nécessiter des accords
internationaux, pour bien des raisons, quand il n'y aurait que
celle de diminuer les frais d'exploitation.. Déjà deux accords, de ce
genre, sont en plein fonctionnement.
En 193 l, les Compagnie Air Ofient, K. L. M. Néerlandaise
ont conclu une convention en vertu de laquelle elles assurent,
chaque semaine, la liaison entre Amsterdam et Paris d'un côté,
et Batayia-Saïgon de l'autre, à raison d'un voyage chacune par
quinzaine.
De leur côté, la France et la Belgique ont adopté la formule
d'une ligne commune Bruxelles-Paris-Congo, avec partage des
recettes, et voyages alternés par avion belge et français.
Une collaboration semblable, avec la Grande-Bretagne, serait
à souhaiter à destination de maintes colonies africaines. Tout au
moins, pour commencer, pourrait-elle se borner à l'usage des
terrains d'atterrissage; et à des échanges de renseignements
météorologiques.
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