COMMERCE — INDUSTRIE
LES BOIS DU GABON
Conditions à réaliser pour les exploiter avec succès.
La grande forêt tropicale dont on a tant parlé contient des
quantités d'essences dont la plupart sont intéréssantes au point
de vue des produits qu'on en peut tirer ; malheureusement,
beaucoup d'entre elles sont encore inconnues en Europe et n'ont,
par suite, aucun marché suivi.
C'est précisément la diversité des bois qui constitue la grande
difficulté d'exploitation des forêts tropicales. Rien de compa-
rable avec nos forêts européennes, ni même avec les forêts du
Nord-Amérique: ici, aucune essence n'a pris une vraie prépondé-
rance et quand on parle de remarquables peuplements en Okumé,on
se tromperait gravement en les assimilant à une forêt de chênes,
de sapins ou de bouleaux; les peuplements d'Okumé, quand ils
sont remarquables le sont. relativement ; mais, partout, ils
constituent de petits îlots épars au milieu des autres géants de la
sylve tropicale, et, quand ils ne sont pas à proximité d'une voie
d'eau, (marigot ou rivière), leur sortie de la forêt entraîne des
frais hors de proportion avec les prix qu'on en peut tirer. Aussi
l'exploitation dite rationnelle me paraît être actuellement diffi-
cile ; c'est pourquoi les « ravageurs » semblent, jusqu'à pré-
sent, avoir obtenu quelques résultats.
D'ailleurs, je n'emploie pas le mot ravageurs en mauvaise
part, mais je désigne ainsi tous ceux qui coupent le bois là où
il est facile de le mettre à flot: ce sont des ravageurs en ce sens
qu'ils ne prennent dans une concession que ce qu'il est aisé d'en
sortir, et qu'ils abandonnent le reste.
Est-ce un tort ? Je n'oserais l'affirmer; pour que la forêt
tropicale devienne productive, il faut quelle se fasse connaître,
il faut que ses richesses soient révélées, et ce n'est pas une petite
besogne que de lutter contre des produits classés, défendus non
LES BOIS DU GABON
Conditions à réaliser pour les exploiter avec succès.
La grande forêt tropicale dont on a tant parlé contient des
quantités d'essences dont la plupart sont intéréssantes au point
de vue des produits qu'on en peut tirer ; malheureusement,
beaucoup d'entre elles sont encore inconnues en Europe et n'ont,
par suite, aucun marché suivi.
C'est précisément la diversité des bois qui constitue la grande
difficulté d'exploitation des forêts tropicales. Rien de compa-
rable avec nos forêts européennes, ni même avec les forêts du
Nord-Amérique: ici, aucune essence n'a pris une vraie prépondé-
rance et quand on parle de remarquables peuplements en Okumé,on
se tromperait gravement en les assimilant à une forêt de chênes,
de sapins ou de bouleaux; les peuplements d'Okumé, quand ils
sont remarquables le sont. relativement ; mais, partout, ils
constituent de petits îlots épars au milieu des autres géants de la
sylve tropicale, et, quand ils ne sont pas à proximité d'une voie
d'eau, (marigot ou rivière), leur sortie de la forêt entraîne des
frais hors de proportion avec les prix qu'on en peut tirer. Aussi
l'exploitation dite rationnelle me paraît être actuellement diffi-
cile ; c'est pourquoi les « ravageurs » semblent, jusqu'à pré-
sent, avoir obtenu quelques résultats.
D'ailleurs, je n'emploie pas le mot ravageurs en mauvaise
part, mais je désigne ainsi tous ceux qui coupent le bois là où
il est facile de le mettre à flot: ce sont des ravageurs en ce sens
qu'ils ne prennent dans une concession que ce qu'il est aisé d'en
sortir, et qu'ils abandonnent le reste.
Est-ce un tort ? Je n'oserais l'affirmer; pour que la forêt
tropicale devienne productive, il faut quelle se fasse connaître,
il faut que ses richesses soient révélées, et ce n'est pas une petite
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